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  1. Ce règlement (que Dani Lary n'a pas lu) est complètement idiot, l'illusion de Dani devait briller par son minimalisme. L'autre règlement - envoyé la les catégories trois mois avant le concours - a été envoyé avec huit heures en retard, on aurait pu fermer les yeux pour ces quelques heures, c'est Dani Lary qui n'est pas n'importe qui ! Un peu de souplesse et de tolérance n'aurait pas fait mal à personne... Autre chose : @Dani LARY avait envoyé sa fiche technique disant qu'il faut de l'eau pour l'aquarium, un mois avant, il n'avait pas l'eau dans ce "théâtre" donc faute à 100 % de l'organisation ! Dani a du acheter un container pour transporter de l'eau, heureusement c'est l'équipe de Brachetti qui a volé à son secours. Au lieu de supporter notre star nationale, Dani a été saboté. Honte !
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  2. Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci, l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de conflit narratif apparent comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception) (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte, peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent : que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique. Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...
    2 points
  3. Bonjour à tous, Aujourd’hui je vous propose la seconde partie du podcast avec @Léon le magicien dans laquelle on parle de magie et de technologie, bon visionnage !
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  4. Et malgré une salle totalement inadaptée pour assurer une bonne visibilité (sol plat pour 2200 spectateurs, inconfortables sièges plastique placés en colonnes et pas même en quinconce, écrans trop petits, souvent restés noir en entame de numéros) je vous confirme que même tout en fond salle où je me trouvais le public a tout autant exulté, plié en deux de rire, interloqué et ahuri devant bien des effets ; notamment immédiatement après votre entrée en scène, clairement à ce moment là une perplexité flotte brièvement dans les rangs autour de moi : c'est du lard ou du cochon ? semblent s'interroger les spectateurs autour du moi, et très vite ils comprennent que c'est et de l'art (comique au plus haut niveau, imparable) et du cochon ça et là (ah la lévitation du lapin). De très nombreuses personnes découvraient très certainement votre numéro et soyez heureux d'avoir échappé de peu à une inculpation pour meurtre par fou rire, vu l'état dans lequel j'ai aperçu notamment un spectateur italien pleurer à n'en plus pouvoir de rire, pas sûr que le pauvre homme qui a frôlé l'apoplexie s'en soit remis . Standing ovation totalement sincère et spontanée en fond de salle aussi. Merci à vous !
    1 point
  5. C'était touchant, l'amour était palpable dans la salle, et merci pour la video fait par Michael Vadini !
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  6. Entre temps, j'ai eu un retour de @Pathy BADD qui a demandé à Peter DIN le vice président de la FISM et en charge des notations. Sa réponse Cela répond donc à ta question sur les 120 points
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  7. Je trouve dommage qu'il soit nécessaire de présenter plusieurs effets dans la catégorie invention / perfectionnement pour être primé. Celui qui invente une seule machine de magie mais de qualité - c'est le cas de l'aquarium de @Dani LARY qui reste une énigme pour de nombreux magiciens - doit pouvoir bénéficier d’une reconnaissance FISM. La même règle - si j'ai bien compris - s'applique dans la catégorie Grandes Illusions. C'est tout autant regrettable, car on peut avoir un seul effet principal mis en scène - magie théâtralisée notamment- qui sera plus intéressant que plusieurs GI hétéroclites.
    1 point
  8. L'ancien magicien de la télévision Wayne Dobson est décédé à l'âge de 68 ans. L'artiste né à Leicester est devenu un visage connu grâce à ses apparitions dans des émissions de variétés télévisées britanniques à la fin des années 1980 avant de décrocher sa propre série sur ITV, diffusée de 1991 à 1993. On lui a diagnostiqué une sclérose en plaques à l'âge de 31 ans, mais il a continué à se produire en direct jusqu'en 2003. Un représentant a déclaré qu'il était décédé lundi après « plusieurs mois de maladie ». Le style de magie plein d'esprit de Dobson lui a permis de devenir célèbre dans les années 1980. Il a été embauché comme première partie de la résidence d'Engelbert Humperdinck à Las Vegas en 1988, avant de recevoir son diagnostic de sclérose en plaques peu de temps après. Malgré ce revers, une apparition bien accueillie au Royal Variety Performance en 1989 lui a valu une place régulière dans l'émission télévisée de Joe Longthorne avant qu'ITV ne commande sa série Wayne Dobson - A Kind of Magic. Avec Linda Lusardi comme assistante régulière, l'émission a duré jusqu'en 1993. Alors que ses symptômes de sclérose en plaques continuaient de s’aggraver dans les années qui suivirent, Dobson continua ses tournées. À un moment donné, il a fait partie du spectacle en direct de Joe Pasquale. Lorsqu'il ne put plus se produire en direct, il créa une entreprise vendant ses routines, ses illusions et ses créations à des magiciens du monde entier. Il a continué à faire des apparitions régulières dans les conventions jusqu'à il y a deux ans. Dans les années 2010, il est devenu un partisan de la Société de la sclérose en plaques. Dans un communiqué, l'association caritative a déclaré : « Diagnostiqué avec la sclérose en plaques en 1988, Wayne était un fervent partisan de la recherche sur la sclérose en plaques et a utilisé sa magie pour inspirer les autres. Il a dit un jour qu'il souhaitait faire disparaître la sclérose en plaques. "Nous n'arrêterons pas tant que ce ne sera pas une réalité." Si vous avez des anecdotes pour faire vivre sa mémoire, vous êtes libres de les partager ici. Voici quelqu'unes de ses prestations en vidéo :
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  9. Pour débiner, encore faut-il qu'il y ai magie... Un plateau de table qui fait 50cm d'épaisseur, tu crois que ça trompe quelqu'un ? Peut être qu'il existe des illusions utilisant ce procédé qui sont bien faites... Mais pas dans ce cas. De toute façon, il y a bien pire en débinage sans que la majorité des magiciens proteste... Et même s'ils protestaient, ça ferait quoi ? Il y a des dizaines d'années que j'ai arrêté ce combat contre le débinage sur le net : On ne peut pas luter contre la bétise et l'ego des débineurs... Gilbus
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  10. Pour moi, les Erlich Brothers sont les dignes successeurs de Siegfried & Roy. D'une part parce que c'est un duo masculin évidemment mais aussi par le gigantisme de leurs illusions et de leurs mises en scène (son, lumière, effets pyrothechniques, tout est grandiose). Bien sûr ils ne présentent pas les mêmes illusions et aucun animal (en particulier les tigres qui faisaient la particularité de Siegfried & Roy) n'est impliqué dans leurs shows mais ils font inévitablement penser à ce duo mythique. Pour Jannick HOLSTE, on est pas sur le même terrain de créativité que les Erlich pour moi. Ce sont des grandes illusions présentées avec beaucoup de rythme et d'énergie mais des illusions déjà vues pas mal de fois. J'ai l'impression de voir Hans Klock version gay, ce qui n'est pas désagréable (il respire la joie de vivre et ça donne le sourire) mais je ne vois rien de révolutionnaire du point de vue artistique dans le travail de cet artiste. Après, il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit : c'est un bon numéro. Si il était en spectacle à Troyes, Reims ou Saint-Dizier, je prendrais des places pour aller le voir avec ma famille ou des amis. Je dis juste que sur la base du numéro diffusé ici, je ne vois rien de très original mais c'est plaisant à voir quand même. Quant à la comparaison avec un spectacle de Copperfield, avant de la faire je conseille d'aller voir un spectacle de Copperfield au MGM (pas un show télé). En termes de créativité, de mise en scène et d'interprétation, il reste au sommet. Et, détail important : ça fait plus de 30 ans qu'il y est, au sommet. Quand on disait que Criss Angel, Cyril Takayama, David Blaine ou d'autres allaient dépasser David Copperfield. Ils ont tous eu un succès télévisuel très important (comme Copperfield durant les années 80, 90 et 2000) mais déjà en déclin. Et leurs show live, pour ceux qui ont tenté l'expérience, n'ont pas toujours eu le succès escompté. A ce niveau, les Erlich, qui ont commencer assez tranquillement mais sûrement à Europa Park réussierons, je pense, à durer. Parce qu'ils sont aussi bons en live qu'à l'écran, très bien entourés et parce qu'ils sont moins prétentieux. A une échelle moins importante, puisqu'on parle de révolution en matière de grandes illusions, les artistes les plus créatifs dans ce domaine restent pour moi Peter MARVEY, Topas & Roxanne, @Dani LARY, Scott & Muriel, Alberto GIORGI, Erix LOGAN, Mike Mickael, @Rafael VAN HERCK. @Bertran LOTTH est aussi parvenu, avec Illusio, à monter un show digne de ceux de Copperfield côté finesse de présentation. Ce petit spectacle (par la durée) roule comme du papier à musique. Je l'ai vu 4 fois et je le reverrai avec plaisir. Je pense aussi à @Lionel MARTIN et Carole MARTIN (alias la compagnie de Lord MARTIN). Ils présentent des illusions assez classiques. Ils ne se sont jamais présentés comme des créateurs et pourtant, côté mise en scène, ils font partie des plus créatifs que j'ai vus. Je fais allusion aux personnages, aux textes (lines), aux enchainements, aux gags choisis et appropriés ou modifiés de manière parfaitement adaptée à leurs personnalités. Ils ne choisissent pas juste quelques musiques et une chorégraphie (ce qui est déjà du boulot). Ils scénarisent leurs spectacles et de manière à ce que ça sonne vrai. Rien ne fait récité ou convenu. Ils sont la magie.
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  11. Sauf erreur de ma part, ce n'est pas le cas. Le cas de Dani est particulier. En effet, il s'est présenté dans 2 catégories : Grandes Illusions et en Invention. En GI, le réglement importe de faire plus d'un effet. En ajoutant quelques autres effets simples et peut être plus de mise en scène, il n'aurait pas perdu de point (voire éliminé). En Invention, Dani a envoyé son dossier en retard et de ce fait n'a pu être sélectionné parmi les candidats. Ces 2 éléments chacun de leur côté lui ont donc empêcher d'être primé dans l'une ou les deux catégories.
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