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Publié le
Je m'entraine au moins 1 à 2 heures par jour, je répète, fais des gammes répètes des textes... et perfois je me demande pourquoi...? Pour le Noel avec tata simone et ton robert... Pour deux potes devant la machine a café... Faire des tours a ma femme... la pauvre... déjà que je la saoule...

meme question en variant quelques details que j me pose aussi tous les jours quand j prends le paquet de cartes .. Car finalement faire de la magie à des gens qu on connait est finalement lassant au bout du compte et on peux prendre des mauvais habitudes ..

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Membres les + Actifs

Publié le

C'est vrai que l'on peu prendre des mauvaises habitudes...Cependant, cela force à changer son répertoire...Ayant travaillé dans le même resto plusieurs fois, des clients étaient revenu exprès...Donc là, il faut penser à ce mettre à jour, bosser d'autres effets...Quand je vois des magiciens présenter le même programme depuis 20 ans...Au moins, c'est sur qu'il est rodé...Mais bon...bref...

++

Hard to learn, hard to master.

Publié le
je me suis dit que j'étais largement au niveau

Au niveau de quoi ? Moi je ne suis pas trés grand, mais je suis plus grand que la table, et donc on me vois faire les tours ... je suis donc largement au niveau !

Sans déconner, on s'en tape du niveau technique ( si c'est de ça dont tu parles ) du moment que le public passe un bon moment !

Salut Magic !

Juste un petit mot en passant :

j'aime bien que tu dises

que la technique, on s'en fout.

En tout cas, moi en tant que spectateur,

je ne suis pas du tout magicien,

je cherche à ce que le type (ou pesse),

me trouble par le rire, le mystère, la peur,

la créativité, son originalité

Et nous les frenchies, on est gaté finalement,

la variété et le talent existe.

Je salue dans des genres différents

des garçons (je radote) comme les Tout est écrit,

des Mortimer, Pilou, et il y en bien d'autres...

(et tant que je n'ai pas vu)

Après la technique, je m'en bats un peu,

je laisse ça à vos congrès et autres conférences.

Petitbonhomme

PS : ah si parfois, au bistrot, je fais le tour

de l'objet qui passe trois fois

devant les yeux du consommateur

et qui à trois, hop, disparait !

Mais, bon c'est limité.

PS 1 : ne me demandez pas comment je fais.

Ou alors en MP. Je ne voudrais pas débiner ici

un grand classique, on ne sait pas qui fréquente VM...

D'ailleurs, un type comme moi...

Jean-Yves Loes (Petitbonhomme)

http://www.lamagiedupetitzebulon.com/

Publié le

Ayant travaillé dans le même resto plusieurs fois, des clients étaient revenu exprès...

Justement c'est pour revoir les mêmes tours qu'ils reviennent. C'est aussi pour cela qu'ils amènent des ami(e)s car ils leur ont parlé des tours qu'ils ont déjà vu. Ils seront fiers d'avoir été les "premiers" à vous découvrir.

Quand tu vas à un concert c'est pour entendre les morceaux que tu connais déjà.

Je pense qu'il ne faut pas changer sans cesse son répertoire. On aime à revoir ce qu'on aime déjà. Les nouveautés sont à parsemer peu à peu...

"Vous aimez le tour que je suis en train de vous présenter ? Oui, mais ça ne fait rien, vous pouvez continuer".

Publié le (modifié)

Tout pareil que petitbonhomme et ce qu'il a dit est valable dans l'art en général. Le tout est de susciter des émotions.

Il y a longtemps que j'ai commencé la magie, aprés j'ai fais une longue pause et je m'y suis remis en même temps que mon inscription ici.

Avant j'étais assez accroc à la technique, l'effet flash qui tue tout même la mort :) Maintenant, depuis que je suis ici, et peut-être parceque j'ai muri entre-temps aussi (mais pas beaucoup :) ), Je m'attache beaucoup à l'histoire, le contexte du tour, la présentation et ça change vraiment tout.

Ce qui m'a fait changé aussi, c'est que d'une il y a un mouflet en plus dans ma vie à présent et que j'ai revu ma copie quand je faisais des tours pour lui ou ses camarades.

Et de deux, je me "lance" plus souvent quand on me demande de faire quelquechose. Et ça m'oblige à varier les tours, qui parfois ont un même principe, sur leur présentation :)

Je ne suis pas un grand expert magicien mais le seul conseil que je donnerais à un débutant, c'est quand même de travailler des techniques de base bien sur mais tout de suite la présentation aussi, j'appelerai ça le côté théatral de la chose ;)

Je me souviendrai toujours de Garcimore à ce propos et ses souris. Parfois, il faisait vraiment des tours d'une simplicité déconcertante mais quel charisme :)

Modifié par Sasha
Publié le

Mon ger Chérard, et maître,

ce que tu dis est à la fois vrai et faux.

Les téléspectateurs et auditeurs

de télévison et de radio aiment bien

qu'on bouscule leurs habitudes

mais en douceur.

certains diffuseurs en ont fait les frais !

D'un autre côté,

la chaine qui t'emploie n'hésite pas

depuis ses débuts à se montrer audacieuse

et proposer des programmes inédits

et des têtes nouvelles

Comme quoi !

Tout est sans doute, effectivement,

une question de dosage.

Petitbonhomme

Jean-Yves Loes (Petitbonhomme)

http://www.lamagiedupetitzebulon.com/

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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