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Plunger Principle


Karl DELLIS

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Bonjour,

Il me semble avoir lu quelque part qu'une ancienne technique consistait à faire choisir une carte par le spectateur, à tenir le jeu en main assez fermement et à lui demander de l'y insérer. Si on tient suffisamment fermement le jeu, une friction apparait lors de l'insertion. Et la carte juste dessous peut se mettre en saillie interne.

On termine alors par une coupe ou un mélange.

Connaissez-vous des magicien utilisant cette technique ? des références ?

Merci

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Daryl dans l'un des premiers volumes de son encyclopédie des cartes en vidéo.

En fait, c'est une petite "tape" bien sèche pour finir d'enfoncer la carte du spectateur (jusque quelques millimètres) qui la fait immédiatement ressortir en saillie interne pour ensuite prendre une brisure sur ou sous elle et couper en une ou plusieurs fois, tout de suite ou en créant une parenthèse d'oubli.

 

L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

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Il y a 17 heures, Karl DELLIS a dit :

C'est une variante. Mais je pense que c'est faisable sans cette petite "tape"...

Moi je pense que c'est bien plus fort "la petite tape"
que de serrer le jeu pendant que le spectateur essaye d'introduire sa cate.
Le spectateur introduit normalement sans forcer sa carte,
et pour l'aligner tu serre un peu le jeu et tu donnes une petite "tape".

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Alors là, Claude, c'est une question de point de vue. Tout dépend si tu es un technicien ou un entertainer. En effet, la méthode décrite par Marc nécessite de maitriser la saillie interne, la brisure, la coupe et le mélange, rien d'insurmontable nous sommes d'accord. Mais pendant ce temps-là, le spectateur s'ennuie, tu le perds, il commence à regarder ailleurs, peut-être même est-il déjà parti...

Tandis qu'avec la méthode de Karl, c'est à dire en tenant fermement le jeu c'est à dire vraiment serré, de façon à ce que le spectateur ne puisse pas insérer facilement sa carte, tu peux laisser libre cours à ton sens de la présentation, sans lasser ton spectateur en profitant même de la situation pour contrôler ta carte en bonne position.

En effet, si ton spectateur ne parvient à insérer sa carte qu'un tout petit peu dans le jeu, tu obtiens une saillie externe ("jumbo outjog" en Anglais). Il te suffit alors de faire pivoter le jeu pour orienter la saillie externe vers toi, qui devient, de fait, une saillie interne ("jumbo injog"), il ne reste plus ensuite qu'à couper le jeu comme il faut et la carte se retrouve au bon endroit. 

"Mais enfin, cela revient au même que la méthode décrite par Marc un peu plus haut, en moins propre  !"

Pas du tout, si tu es un entertainer, imagine un peu ce bon moment pour tes spectateurs lorsque ton assistant d'un soir essaie d'insérer la carte dans ton jeu et qu'il n'y parvient pas. Avec un peu d'acting et de répartie, tu transformeras ces quelques instants en un pur moment d'anthologie comique. Et pas question ici de faire les choses à moitié en essayent de "mettre en valeur" le spectateur qui t'assiste, pas du tout. Ce serait une grossière erreur qui ruinerait ce moment et risquerait de te faire passer pour un mauvais magicien. Non, bien au contraire, il faut saisir les premiers rires des spectateurs et s'en servir pour relancer ce moment comique en appuyant là où c'est amusant, c'est à dire sur cet incapable spectateur même pas foutu d'insérer une carte dans un jeu ! Et si tu crains de tomber sur un spectateur un peu plus intelligent que la moyenne, dans ce cas, fais comme Tabary et utilise un omnideck, ton spectateur fera moins le malin et le potentiel comique de la situation sera préservé.

My2Cents

W.

Modifié par Woody (Philippe)
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Est-ce que tu parles de ce genre de technique ?

principe général :

variante à une main

 

 

si oui, on attribue généralement ce principe à Jack McMillen. Tu peux retrouver plus de source ici :

>> https://www.conjuringcredits.com/doku.php?id=cards:plunger_principle&s[]=plunger&s[]=principle

>> https://www.conjuringarchive.com/list/category/587

Dans la littérature contemporaine, Tom Gagnon a écrit pas mal de variante et d'idées personnelles sur ce principe, notamment son "Fan control" dans Gagnon Unfiltered, page 368 (2019). Personnellement, avec ce genre de principe, j'ai une préférence pour le contrôle de Paul Lepaul à l'éventail, beaucoup plus "sûr" (en tout cas dans mes mains).

  • Merci 3

Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller - Nietzsche -

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  • Thomas changed the title to Plunger Principle

Bonsoir,

(Tout d'abord désolé de poster sans présentation, je suis censé l'avoir fait depuis mon inscription mais je procrastine, tu procrastines .... nous procrastinons donc nous sommes).

Cette technique est une madeleine, je crois que c'est le premier principe "physico-magique" qu'on m'a montré, c'est tellement satisfaisant, tellement ... magique pour l'opérateur, je ne m'en lasse pas. Il existe une technique assez similaire, je l'utilise depuis tellement longtemps que je ne me souviens plus ou je l'ai lue. Plus je cherche et plus ça m’énerve.... Il s'agit de remettre (ou de laisser remettre) une carte dans un éventail à une main. Les cartes de l'éventail sont bien serrées entre le pouce et les doigts. En égalisant presque la carte avec l'éventail la friction repousse les cartes du dessus et du dessous vers la paume de la main. Quand on referme l'éventail il n'y a plus qu'a tapoter la petite tranche coté spectateur pour voir la carte apparaitre en saillie interne. C'est toujours plus facile à faire qu'a décrire, sauf pour celui qui l'a publié.... Si quelqu'un voit de quoi je parle, et veut m'éviter de parcourir bibliothèque comme une âme en peine je suis preneur.

 

Merci

Léonard

 

Edit: Pardon Loic en reprenant tes références plus précisément il doit s'agir du Fan control de Paul Le Paul, repris par ? Giobbi? oui mais ou? La question treste ouverte

Modifié par Léonard MALBEQUI
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Il y a 20 heures, Léonard MALBEQUI a dit :

Bonsoir,

(Tout d'abord désolé de poster sans présentation, je suis censé l'avoir fait depuis mon inscription mais je procrastine, tu procrastines .... nous procrastinons donc nous sommes).

Cette technique est une madeleine, je crois que c'est le premier principe "physico-magique" qu'on m'a montré, c'est tellement satisfaisant, tellement ... magique pour l'opérateur, je ne m'en lasse pas. Il existe une technique assez similaire, je l'utilise depuis tellement longtemps que je ne me souviens plus ou je l'ai lue. Plus je cherche et plus ça m’énerve.... Il s'agit de remettre (ou de laisser remettre) une carte dans un éventail à une main. Les cartes de l'éventail sont bien serrées entre le pouce et les doigts. En égalisant presque la carte avec l'éventail la friction repousse les cartes du dessus et du dessous vers la paume de la main. Quand on referme l'éventail il n'y a plus qu'a tapoter la petite tranche coté spectateur pour voir la carte apparaitre en saillie interne. C'est toujours plus facile à faire qu'a décrire, sauf pour celui qui l'a publié.... Si quelqu'un voit de quoi je parle, et veut m'éviter de parcourir bibliothèque comme une âme en peine je suis preneur.

 

Merci

Léonard

 

Edit: Pardon Loic en reprenant tes références plus précisément il doit s'agir du Fan control de Paul Le Paul, repris par ? Giobbi? oui mais ou? La question treste ouverte

Bonjour Léonard

Vu que t'es capable de produire une pavasse, je te propose d'aller faire ta pavasse de bienvenue. Et ensuite on lit ta première pavasse dans la joie et la bonne humeur.

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    • « Si vous voulez… »   Dear Jean, « Si vous voulez… », suivi d’une pause dramatique Slydinienne, puis d’une vérité plus ou moins assassine, c’était votre phrase récurrente, votre tic verbal. C’était le signe de ralliement, le début des hostilités, l’entrée dans la Merlinosphère. « Si vous voulez », c’était comme le « Say Please » de Goshman, le « It can’t be done any slower » de René Lavand,  le « Watch! » de Richiardi. Dès que le premier « si vous voulez » fusait, ça ne rigolait plus et il fallait se préparer à la suite.  Si vous voulez…  Ben oui Jean, on voulait bien. On voulait bien venir chez vous pour la bonne bouffe, l’apéro à la carte et le menu confectionné sur mesure, par vos soins : les mêmes mises en pages, les mêmes polices de caractère que Mad Magic, mais un numéro spécial rien que pour vos invités ! On repartait gonflés d’importance, une relique entre les mains et des idées plein la tête.   On voulait bien venir pour une anecdote « c’était mieux avant », ou savoir s’ « il était gentil Slydini ?». Et puis, au cours de la soirée, cueillis comme les spectateurs qui ne voyaient pas la boulette partir, on découvrait que c’était vous qui posiez le plus de questions. Le passé restait à sa place et vous partagiez le dernier spectacle vu à Londres, le futur voyage planifié  avec votre bénite Patricia, ou votre enthousiasme pour le miraculeux Yann Frisch, grâce à qui c’est mieux maintenant aussi.   Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien venir chez vous avec la timide intention de vous acheter tel ou tel ancien numéro de Mad Magic ou autre livre. En serrant un peu les fesses, parce qu’avec vous, on ne rigolait pas avec le pognon. Un sou est un sou, voire deux, en comptabilité Merlin. Et puis on ressortait toujours content : d’abord, vous vous êtes sans doute fait arnaquer sur tous vos livres, ils valent chacun trois fois leur prix. Ensuite, parce que votre sens de l’accueil et de la fidélité sont toujours restés hors-commerce.    Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien être littéralement convoqué  (car il n’y a pas d’autre mot) chez vous, après votre visionnage de « In & Of Itself » de Derek DelGaudio. « Et je vous préviens, il n’y aura pas de vin car j’ai des questions précises à vous poser et je souhaite rester concentré ». Nous sommes restés concentrés, les questions ont été posées, et puis il y a quand même eu un peu de vin après.    On voulait bien se rappeler, au fil des visites, que derrière « Tonton Merlin », ultra-organisé et un brin cabotin, se cachait l’hypersensible Jean. Il fallait le mériter, celui-là. Une routine en plusieurs phases. Ce Jean-là, c’était l’artiste à fleur de peau. Il ne parlait plus de la meilleure façon de négocier son cachet ou ranger ses ballons, mais de spectacles passés et à venir, du métier d’artiste et de sa finalité sur Terre. Son œil scintillait à l’évocation du music-hall. Il s’embuait parfois aussi.    Ben oui, dear Jean, on voulait bien.   Et on aurait bien voulu encore un peu plus longtemps.     Sébastien Clergue 
    • Le livre sur le pouvoir de la narration magique (que je lis actuellement) offre un certain nombre de méthodes, considérations, exemples qui rentrent effectivement dans le storytelling.  Je suggère à celui qui serait intéressé le livre de Nancy Duarte "Vibrations" : (Vibrations: Transformez vos présentations en histoires visuelles pour captiver et conquérir votre auditoire : Les secrets des plus grands orateurs).  Un ouvrage très agréable à lire, très illustré et apportant de nombreuses illustrations de ce storytelling (avec chaque fois une analyse de la structure) : discours de Reagan après le drame de Challenger, Steve Jobs, Martin Luther King, une conf de Richard Feynman sur la physique,... On y parle de "présentations" en tressant le parallèle avec la dynamique de la musique : le rythme, les moments forts, les règles à respecter... des analyses qui sont parfaitement cohérentes  avec le livre ci-dessus. Notre approche du "Story telling" doit s'inspirer de multiples sources (pas nécessairement magiques) car l'art et la "manière de raconter une histoire" est en définitive universel et s'applique à toutes sortes de circonstances.  Le livre Scripting Magic de Peter Mc Cabe (Vanishing Inc.) m'est aussi d'une grande aide : beaucoup d'exemples appliqués à la magie avec le détail du discours associé et l'explication de la plupart des tours. Excellent !   
    • Effectivement, modifier la préparation peut solutionner le problème ^^ Mais j'aime bien comprendre en 1er lieu la description de l'auteur, et ensuite si besoin, trouver des alternatives. Clairement pour Daortiz, il a amené ce genre de style à un tel niveau...c'est l'autre extrémité de celle du magicien tiré à 4 épingles avec une gestuelle millimétré Merci encore, et effectivement le principal est de s'approprier les tours, après tout c'est comme ca que chacun d'entre eux ont évolué !
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