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Publié le (modifié)

Je viens de dévorer ce qui promet de devenir une véritable Bible pour tout Magicien qui se produit en Public :

"DAVID STONE CLOSE UP - LES VRAIS SECRETS DE LA MAGIE ou Petites recettes et grande cuisine du Close-Up Professionnel"

Tout est dit dans ce titre. Tout y est ! Ce livre est une merveille et, pour qui saura utiliser cet outil merveilleux, il vous ouvrira les portes de la Magie professionnelle.

Ce bijou entre dans la lignée des Grands Livres qui feront j'en suis sur référence dans l'Histoire de la Magie.

Vous êtes magicien ? Vous ous produisez en Public ? Ce livre est à lire et re-lire OBLIGATOIREMENT !

Je donne ici un immense coups de chapeau à cet artiste de classe internationale qu'est Monsieur DAVID STONE car il nous offre ici un cadeau magnifique pour les fêtes.

Ce livre devrait être vendu 100 à 150€ tant son contenu est precieux.....mais ça n'est pas le cas : il ne coute que 20€ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

C'est donc un vrai cadeau et une vraie preuve d'altruisme que nous fait David....

Alors....Vous etes encore en train de lire ce post ? Vous devriez déjà courir vous procurer cette perle...........

Modifié par Thomas THIEBAUT

Nikola

www.nikola.fr

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Publié le

Je l'ai commence aujourd'hui, il a fallu que l'on marache le livre des mains pour que je puisse aller dejeuner.

Ce livre est une merveille, une mine de conseil, en plus on ne s'ennuit pas.

Vivement les DVD.

Encore merci David ou devrai je dire MONSIEUR STONE.

Publié le

Ouh là là !!!, mon premier compte rendu sur un livre.

La mise en situation :

Mercredi 28 décembre 2005, il est 18h35 et je rentre du taf, lessivé, La musique à donf dans les oreilles pour éviter de m’endormir car il y a encore pleins de choses à faire à la maison (oui je sais je raconte ma vie…).

A peine rentré, je mets mon blouson sur le porte manteau, un bisous à ma petite femme qui se prépare pour aller bosser à son tour, le bébé m’accueille avec le sourire et après le calin express, je m’affale comme une merde sur mon canapé histoire de faire une pause avant les diverses taches ménagères (lessive, changeage de cul du bébé, préparation du repas, changer la litière du chat et regarder « ma famille d’abords).

C’est ce moment précis que ma femme me tend une petite enveloppe à bulle (je me dis chouette, il y a encore des gens qui m’aiment) et là c’est le coup de massue (pas par ma femme), mais je regarde le nom de l’expéditeur et à ma grande surprise je vois David STONE.

Je me dis que ce n’est pas possible, on devait recevoir le livre début janvier.

Ni une ni deux, je déchire l’enveloppe (désolé David, je sais que tu avais préparé ce colis avec amour) mais c’était plus fort que moi. Le temps s st brusquement ralenti comme par magie et je sors de ce qui reste de l’enveloppe « La bible du close-up ».

Adieu taches ingrates et bonjour « Close up », bisous ma chérie, et bon courage pour ton taf. Je couche le bébé, je me prépare un peu de café (4 cafetières, ça devrait suffire) et quelques clopes (1 cartouche, mais light)...

Je lis... une gorgée de coffee, je lis, je lis etc...

Il est 4h30 du matin et il faut vraiment que je referme le livre pour dormir un peu car je bosse, j’en suis arrivé à la page 241.

Bon si je parlais du livre…

Ma première surprise a été : le format.

Je m’attendais pas d’une part à recevoir LE livre et d’autre part, je pensais qu’il serait comme les autres, c'est-à-dire une couverture en dure, le texte écrit en « Arial » et en taille de police 14 (genre pour que les doubles foyers puissent le lire aussi).

Mais non, c’est un format de poche, la couverture est souple et sobre mais très bien réalisée. (Je trouve que c’est sympa d’avoir pensé à ceux qui passent des heures à nourrir la RATP, à entretenir un contact permanent avec les autres, le mélange d’odeur très agréable le matin encore plus sympa le soir et un espace vital d’environ 12 centimètres sur 12, le confort quoi !.

Et donc pendant ces longues heures d’attentes, entre les sudoku, les mec qui vous réclament 1 €uro ou 2, l’envie de dormir car on se fait littéralement [Censuré], et pour s’occuper, il n’y a pas grand-chose à faire étant donné que si on regarde dehors, on ne voit rien puisque l’on est dans un tunnel et si on regarde les gens, on peut ressentir de la joie et de la bonne humeur.

Comment ça je suis trop long ? (c'est pas ce que ma femme me dit). David a fait 400 pages. Vous allez lui dire que c’est trop long ?

Non ! Car le contenu est vraiment prenant car cela sort de l’ordinaire.

D’une part dans la façon d’écrire, car en lisant, on a l’impression qu’il est assis à côté de nous et qu’il nous raconte son expérience (c’est en partie le but du livre, je sais).

Soyons sérieux un instant, ce livre est une véritable mine d’or, on ne nous avait pas menti, son contenu est très bien rédigé, il est bourré (je ne parle pas de David mais du livre) de gags qui m’ont vraiment fait passer pour un con dans le RER (plus que d’habitude) car je me suis pris des barres de riressssss, vous comprendrez en lisant le livre.

Tout le travail est réparti vraiment crescendo, déjà avec pour commencer un peu de culture magique et ensuite les étapes très bien expliquées avec des anecdotes à l’appui, on sent vraiment que ce livre est du vécu car personnellement, je me suis vu dans la majeure partie des galères racontées, comme quoi, on doit avoir les mêmes mais racontées par quelqu’un d’autre est plus marrant que de vivre la situation.

Ensuite les différentes étapes décrites dans ce livre, nous préparent vraiment bien aux conditions réelles de travail (Lieux, matos, attitude, méthode de travail, etc…) tout est très bien calculé.

Pour résumer car là j’ai l’impression de broder, ce livre est une mine d’or (du moins à mes yeux), il faudra à mon avis le lire, le relire et le re-relire pour bien apprécier sa valeur et bien comprendre la mise en application des conseils et par la même occasion prendre un peu de recul sur sois même pour se rendre vraiment compte qu’il a raison.

En tant qu’amateur, je ne peux que le recommander car étant un garçon (me regardez pas comme ça c’est vrai !) qui n’aime pas lire, j’ai avaler cette bible en une journée.

J’ai vraiment hâte de le relire et de revoir ma conception de la magie car David à mit le doigt dans le mille (de Rocco ?) et mâché le travail de tout les magiciens, qu’ils soient amateurs ou professionnels en leurs offrant une réponse à toutes ces questions dans 400 petites pages.

Bravo David et merci…

29 décembre 2005

Djmagicstef

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    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ? 1er prix : Mon corps pendant 10 mn. Deuxième pris : une nuit d'amour avec moi; Troisième pris : Une vie avec moi !  
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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