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Publié le

Je pense que notre ami prend aussi les choses à l'envers.

Chercher des routines pour utiliser une technique est, à mon avis, une erreur.

Si on veut faire de la magie, il vaut mieux commencer par chercher (et donc regarder) pas mal de routines avant de choisir  celles qui nous plaisent et correspondent à notre envie de faire de la magie.

Après, on s'en donne les moyens, et donc on apprend les techniques nécessaires à cela.

D'autre part, stigmatiser les prises de break comme tu le fais, c'est aussi, me semble t'il, un manque de  recul. Tout peut se faire, même ce qui semble le plus culotté, et donc hyper visible, mais ne pas être perçu grâce à la présentation et au talent de celui qui le fait.

Comme l'ont dit d'autres avant moi, regarde, lis, cultive toi, on t'a déjà donné pas mal de pistes, et après tu pourras reprendre tes jugements à l'emporte pièce.

Et puis, franchement, que tu ais appris telle ou telle technique en peu de temps, oui bravo, mais on s'en tape un peu. La magie n'est pas un sport, c'est un art, où la compétition ne devrait pas avoir sa place.

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Publié le

Tu demandes les conseils, et aux meilleurs qui te sont donnés tu réponds quasiment "mais c'est pas ça ce que j'attends".

Il y a beaucoup d'égo, de "moi je" dans tes messages, et sur ce forum tu verras qu'il y a de nombreuses âmes charitables. Mais nous ne sommes pas là pour te conforter dans ce que tu veux entendre, nous sommes là pour répondre honnêtement à tes questions.

Je vais aller plus loin que certains d'entre nous : si tu en es à commencer à maîtriser la LD, alors présente surtout des tours automatiques. Il y en a de merveilleux.
Marlo, Vernon sont parait il des indispensables... Larry Jennings m'endort au plus haut point.
Si tu ne te reconnais pas dans ces façons, les Very Best Of sont souvent une super source d'inspiration : Hierophant, Harry Lorayne, Simon Aronson, Aldo Colombini, et valent une bouchée de pain par rapport à ce qu'ils contiennent.
Sinon les livres de MDT et CC Editions sont grandioses : Le Livre des Flicking Fingers (pas que de la carte), Stutzinger, InterMEAD d'Eric Mead, John Carney Minimilastica, Etienne Pradier Anthologie, Reflexions, David Acer, qui sont TOUS en français. John Bannon est également un super auteur pour de nombreux tours avec un minimum de technique et un énorme impact.

Quand tu dis chercher des routines complexes : une routine sera complexe par sa présentation. La technique est un moyen, pas une finalité.

A qui présentes tu tes tours ? A quel fréquence ? Quand tu dis "ça fait très amateur"... n'es tu pas aussi amateur ?
Je réalise par exemple une LD au "strike", c'est à dire sans préparation spécifique. Mais il m'arrive parfois, sous couvert d'un échange propice avec les spectateurs de prendre un break après avoir étalé les cartes. Donc il est important de comprendre que "tout dépend du contexte" et qu'il n'y a pas de technique absolue et universelle qui surpasse toutes les autres.

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David

mnemonaute_tn.jpg

Publié le (modifié)
Il y a 22 heures, Anthobct09 a dit :

Salut les magicos :)

Bon, depuis mon premier message j'ai beaucoup progressé j'ai revu les bases (forçage, LD, contrôle de carte,etc). Je commence à bien maîtriser ces techniques et j'aurai voulu savoir si vous auriez des routines intéressantes en tête comportant ces techniques.

Il doit y en avoir pas mal mais ma culture magique est tellement nulle que je ne sais pas où ni comment chercher parmis toutes les références qu'il existe :/

Merci d'avance !

C'est bien et encourageant de progresser, et de s'en rendre compte. Après, c'est un peu normal aussi quand on débute. Parmi les progrès, figure aussi la patience et de faire la magie à son niveau.

Ca n'a rien de péjoratif et c'est de faire preuve de maturité que de garder un cap, tout en prenant plaisir avec des routines pas forcément complexes mais efficaces. Parce qu'au delà des techniques , comme beaucoup ont dit ici,  il y a tout le reste, la routine, le jeu d'acteur, le souffle, la gestion des spectateurs, les temps forts et les temps faibles, le relachement etc ... etc ... Ca n'est d'ailleurs pas un catalogue à intégrer de manière systématique, mais ça va venir comme çà aussi, avec le temps et l'expérience.

Pour ce qui est des routines en elles-même, le choix est infini selon les goûts et les couleurs, et selon la progression de ton expérience (et éventuellement de ton niveau technique).

Alors, vas-y, recherche et  et investis ton temps, et un peu ton argent ;-)

Une petite référence pour terminer: beaucoup ont cité les VBO, pour les livres,

il y a dans les DVD de nombreux beaux et  grands magiciens ainsi que des séries thématiques chez L&L publishing  par exemple.

Modifié par Fredzik
Publié le

Je crois que beaucoup de choses ont déjà été dites. J'ai du mal avec le concept "routines complexes". Seul pour moi l'avis du public est important et le public ne mesure pas forcément la difficulté de telles ou telles routines! Des professionnels utilisent des tours automatiques.

 

 

 

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www.dedales-hypnose.fr

Publié le
Il y a 6 heures, claudemage a dit :

La complexité nuit à la magie

la magie la plus belle, c'est une magie simple, 

Mmmm la complexité de la vie extérieure alors ? 

Il y a des routines très complexes, qui ont l'apparence d'être très simples, et qui sont merveilleuses. Le travail d'Ascanio par exemple est remarquable.

Ou voir Bébel présenter : c'est rarement simple (pléonasme ?) et pourtant les étoiles dans les yeux des spectateurs sont bien présentes. 

Mais rendre une routine intérieurement complexe en une routine extérieurement simple, là oui, grand respect aux artistes qui y parviennent...

Publié le

Si avec toutes les réponses qu'il y a eu ici tu n'as pas trouvé ton bonheur... 

Plaisant de voir autant de lignes constructives, alors maintenant prend en considération tout cela ou alors tant pis pour toi j'ai envie de dire. 

Perso j'aurais apprécié qu'on m'aiguille comme ça dès le début ! 

Et ne va pas chercher dans la complexité, pour la muscu et le tennis, tous ont su te prendre à revers en utilisant tes exemples, on en vient au même point, il faut apprendre les bases pour construire une suite ! 

Bonne magie à toi ! 

La magie est un art qui se regarde avec les yeux, pas avec le cerveau. 9_9

Publié le (modifié)

Je dois dire que vous avez tous raison :)

J'ai regardé plusieurs tours de Bebel et Vallarino et je dois reconnaître que j'ai été bluffé devant leur maîtrise de simples techniques ! Je vois les comptages les LD etc mais c'est tellement bien exécuté et enchaîné que je reste perplexe et ne peut pas reproduire ces tours tellement ça demande de l'entraînement.

Je compte acheter l'encyclopédie des cartes de Vallarino en DVD et j'aurai aimé avoir votre avis.

Le personnage est très sympa et maîtrise à la perfection mais est-il pédagogue ? Si l'un d'entre vous en as déjà eu en sa possession je serai heureux de connaître son avis ! :D

Modifié par Anthobct09
Publié le (modifié)
il y a 42 minutes, Anthobct09 a dit :

Je dois dire que vous avez tous raison :)

J'ai regardé plusieurs tours de Bebel et Vallarino et je dois reconnaître que j'ai été bluffé devant leur maîtrise de simples techniques ! Je vois les comptages les LD etc mais c'est tellement bien exécuté et enchaîné que je reste perplexe et ne peut pas reproduire ces tours tellement ça demande de l'entraînement.

Je compte acheter l'encyclopédie des cartes de Vallarino en DVD et j'aurai aimé avoir votre avis.

Le personnage est très sympa et maîtrise à la perfection mais est-il pédagogue ? Si l'un d'entre vous en as déjà eu en sa possession je serai heureux de connaître son avis ! :D

Comme dis précédemment, l'encyclopédie est une mine d'or  et pour répondre à ta question : oui Jean Pierre est un très bon pédagogue j'ai beaucoup appris de lui et sa dextérité est un régal pour les yeux ! Bon entraînement ! 

Modifié par Wearz
Publié le

Personnellement je te conseil d'investir dans "cours de cartomagie moderne" de Roberto Giobbi. Niveau technique, tu seras grassement servi (le tome 1 et en deux classeurs, 500 pages au total. Idem pour le tome 2, soit plus de 1000 pages de technique. Autant dire que tu ne seras jamais bloqué.

De plus, chaque technique est accompagné de routines de célèbres cartomanes.

Ce n'est pas un bouquin, c'est vraiment un cours. Une fois que tu arrives au bout du deuxième tome, je peux te garantir que tu auras vraiment évolué (en technique, culture et histoire et théorie). 

Puis il te restera le tome 3, ici plus de technique, seulement une sélection de ses meilleurs routines.

Aujourd'hui, je m'en sers comme une encyclopédie. Lorsque je cherche un mouvement, je saute dessus et je n'ai encore jamais été bloqué.

Pour JP Vallarino, j'ai quelques DVD (attention je suis loin de connaître toute son oeuvre). Du même ordre que Bilis en moins bien je trouve. Pour les dvd de techniques, les extraits que j'ai pu voir sur Youtube, j'ai trouvé que certain mouvement on l'air invisible, en réalité la caméra aide pour beaucoup. Donc pas pour moi. C'est la série "inspiration" par contre qui est pas mal. Pour avoir celui sur Marlo, je peux te dire que ce n'est pas pour les débutants. Pour les autres (Dai Vernon et Ascanio) je ne sais pas.

Publié le

Les bouquins sont très complets en effet. J'ai d'ailleurs "The very best of Dai Vernon" et "cours de cartomagie moderne" de Giobbi. Ils sont excellents mais j'apprends beaucoup au visuel et c'est pas toujours facile d'imaginer tout le mouvement juste avec des phrases et quelques photos...

J'ai un gros penchant pour les DVD :/ 

Invité
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  • Messages

    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ? 1er prix : Mon corps pendant 10 mn. Deuxième pris : une nuit d'amour avec moi; Troisième pris : Une vie avec moi !  
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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