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[Réflexion] Différentes Façons de Scénariser un Effet Magique


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Interview intéressante ici.

Derek DelGaudio. En anglais.

Do you think the idea of a magician as an artist is something that the broader culture doesn't get?

I think there is a fundamental difference between someone who is clearly involved in service entertainment and an artist who is trying to say something and make new things.

For me, I have no interest in fooling people, but I have an interest in creating a space for their imagination and a space for them to think about new ideas. I try to use magic and moments of wonder and mystery to create that space for people to have an experience, to reflect on something that they didn't know they were going to think about.
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Derek DelGaudio. En anglais.

Do you think the idea of a magician as an artist is something that the broader culture doesn't get?

I think there is a fundamental difference between someone who is clearly involved in service entertainment and an artist who is trying to say something and make new things.

For me, I have no interest in fooling people, but I have an interest in creating a space for their imagination and a space for them to think about new ideas. I try to use magic and moments of wonder and mystery to create that space for people to have an experience, to reflect on something that they didn't know they were going to think about.

J'ai travaillé de près avec Derek DelGaudio et Frank Oz sur ce spectacle et s'il y a un mot qui est revenu le plus souvent, c'est celui de "vérité". S'affranchir de tout "boniment", bannir toute facilité scénaristique ou procédure ("choisissez une carte vraiment au hasard dans ce jeu vraiment ordinaire, composé de cartes vraiment bleues. Celle-ci ? Vous pouvez changer !"), et raconter tout simplement la vérité au public.

En effet, si un spectateur prend du temps pour choisir quelque chose, ce n'est pas pour "en changer, maissivouspouvezvoyons" dans la seconde qui suit...

Au moment précis où l'on commençait à rentrer dans la facilité bien confortable du "boniment-clé-en-main-qui-marche-toujours", Oz hurlait "bullshit" et on devait repartir à zéro. Chaque phrase que prononce Derek dans son spectacle est sa plus pure et stricte vérité, nue et sincère, parfois difficile à entendre, sur lui, sa magie, et le monde. Rien de plus, rien de moins (et surtout rien de moins)

Ce sujet parle de "scénario", bien sûr. Mais ce n'est pas parce qu'un artiste sur scène est magicien/illusionniste qu'il doit nécessairement tricher, ou débiter un salmigondis que de toute façon un public éduqué ne gobe plus depuis longtemps : le tour que "grand-père m'a appris avant de mourir", les techniques de "triche secrètes au poker" démontrées par un pré-adolescent ("interdit de casino", évidemment) qui de toute manière ne sait manifestement pas jouer au poker, ou encore la "pièce chinoise" qui possède des caractères japonais gravés dessus, etc.

C'est ce que Christian Chelman évoque, en rappelant que si l'on parle d'un sujet, d'un objet ou d'une discipline au cours d'une démonstration, il faut être incollable sur cette discipline, pas seulement pour "le jour où" un vrai expert se pointera, mais aussi par simple hygiène mentale.

Si vous parlez avec sincérité à votre public, il fera la différence tout de suite. C'est ce qui fait qu'un artiste comme Ricky Jay, entre autres, est Ricky Jay : il ne parle pas de choses qui sont intéressantes pour tout le monde, il parle de choses qui LUI sont intéressantes, et ça fait toute la différence. Il en parle avec connaissance et sincérité, et il gagne ainsi l'attention (et le respect) de son public.

Utiliser des trucages techniques n'empêche pas de dire quelque-chose de vrai, de sincère, de personnel ou de profond, quelque chose qui restera avec les spectateurs quand le "tour" de magie, lui, sera plié depuis longtemps.

Mais, évidemment, ce n'est pas le chemin le plus facile et cela demande un (long) travail d'introspection...

S

Modifié par Seb
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Oui ! Et en vous lisant, je me rends compte de la profondeur abyssale du sujet simplement entraperçu en évoquant la scénarisation d'un effet ou d'une routine.

L'interview de Derek Del Gaudio - auteur d'un manifeste essentiel et gentiment traduit par Lawrens Godon - est intéressante mais l'éclairage contextuel donné par Seb l'est davantage encore. Passionnant :) !

Merci aux intervenants de ce sujet, pour les sources, les réflexions et remarques toutes intéressantes à différents niveaux.

Sinon, heu Seb... Je sais que bon voilà mais quand tu parles de Frank Oz, tu veux dire, la voix de Yoda et le réalisateur de Dark Crystal ou c'est un pote à toi qui porte le même nom :crazy: ... ?

('tain, Frank Oz, les gars !)

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J'ai travaillé de près avec Derek DelGaudio et Frank Oz sur ce spectacle et s'il y a un mot qui est revenu le plus souvent, c'est celui de "vérité". S'affranchir de tout "boniment", bannir toute facilité scénaristique ou procédure ("choisissez une carte vraiment au hasard dans ce jeu vraiment ordinaire, composé de cartes vraiment bleues. Celle-ci ? Vous pouvez changer !"), et raconter tout simplement la vérité au public.

Au moment précis où l'on commençait à rentrer dans la facilité bien confortable du "boniment-clé-en-main-qui-marche-toujours", Oz hurlait "bullshit" et on devait repartir à zéro. Chaque phrase que prononce Derek dans son spectacle est sa plus pure et stricte vérité, nue et sincère, parfois difficile à entendre, sur lui, sa magie, et le monde. Rien de plus, rien de moins (et surtout rien de moins)

Ce qui est vrai pour le texte l'est aussi pour la gestuelle. Tout cela me rappelle (à mon petit niveau), certaines séances de travail avec Christian Chelman, en particulier celles sur les gobelets. La première fois que j'ai voulu lui montrer une routine, je lui ai demandé de ne rien dire pendant que je l'exécutais (j'étais déjà assez stressé !), et de commenter ensuite...

Quand il m'a demandé de recommencer pour qu'il commente en direct, j'avais à peine bougé un petit doigt que :

- Stop. Pourquoi tu fais ce geste ?

- Heu... Ben parce que

-Non. Pourquoi tu fais ça ?

Grosse réflexion... Et j'avais l'impression de ne pas avoir commencé la routine !

Vous imaginez donc que TOUT a été repris de A à Z.

Je vous assure que ça fait "un peu" bizarre, surtout quand c'est un truc que vous avez bossé pendant des heures et que vous avez l'impression que c'est génial.

Pour les gestes comme pour le texte, ne pas tomber dans "le truc qui fonctionne tout seul et à tous les coups", parce que ça n'est pas vous, ça n'est pas sincère, et ça se sent. Et au-delà de cette réflexion sur la technique (texte et geste), le "pourquoi tu fais ça ?" pouvait aussi se comprendre sous cette forme : "Est-ce que c'est vraiment ce que tu veux faire ?" Encore une fois se posait aussi la question du fond. Peut-on vraiment faire de la bonne magie, si on n'a pas envisagé un minimum ce qu'elle pourrait être et le rôle qu'on voudrait y tenir ?

On peut avoir deux attitudes quand on vit ce type d'expérience. Soit on brandit son Ego et on lutte pour une bataille d'ego c'est à dire le repli sur soi (on se demande ce que ça vient faire dans nos discussion sur la magie et le spectacle), soit on écoute, on réfléchit, on comprend et on grandit.

Il me semble que c'est aussi ce que raconte Antoine Salembier dans son ouvrage ;)

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Nous avons souvent tendance à réduire l'écriture d'une routine à "il était une fois"...

Il n'est pas forcément besoin de "raconter une histoire" (dans le sens conter une histoire) pour entrainer les spectateurs dans un univers.

A titre personnel je n'aime pas trop quand les cartes sont censées être des voleurs, des trésors, des martiens, etc... Par contre un jeu de carte qui reste un paquet de 52 bouts de cartons mais qui a une histoire, qui a voyagé, qui a été trouvé, ça me parle.

Je suis assez fan de l'école espagnole et quand je vois Miguel Angel Gea ou Dani DaOrtiz, et bien une simple carte au nombre ou une prédiction me raconte une histoire... celle de la rencontre avec l'impossible, l'inexplicable, ce moment où on se dit "Je le crois pas !!". Enorme sensation que de ne pas croire en quelque chose mais de le vivre quand même !!

Mais cela demande d'atteindre la perfection (ou presque ;) ). Car si je raconte une histoire (il était une fois 4 rois,...) alors je peux me reposer sur l'histoire et même si l'effet est un peu faible ou que l'apparente impossibilité n'est pas clairement établie, et bien les spectateurs passent un bon moment.

Mais si tout repose sur un des fondements de l'art magique, à savoir confronter le spectateur à l'impossible, lui faire vivre ce moment rare ou le réel, les repères habituels sont remis en cause sous ses yeux, alors il faut que le spectateur identifie clairement l'impossibilité de ce qui se passe.

En ce sens, l'approche de M. CHELMAN sur un des moments les plus important d'une routine de cartes, à savoir le moment ou la carte est perdue, est plus qu'intéressant !!

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

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Nous avons souvent tendance à réduire l'écriture d'une routine à "il était une fois"...

Il n'est pas forcément besoin de "raconter une histoire" (dans le sens conter une histoire) pour entrainer les spectateurs dans un univers.

….

Mais cela demande d'atteindre la perfection (ou presque ;) ). Car si je raconte une histoire (il était une fois 4 rois,...) alors je peux me reposer sur l'histoire et même si l'effet est un peu faible ou que l'apparente impossibilité n'est pas clairement établie, et bien les spectateurs passent un bon moment.

Mais si tout repose sur un des fondements de l'art magique, à savoir confronter le spectateur à l'impossible, lui faire vivre ce moment rare ou le réel, les repères habituels sont remis en cause sous ses yeux, alors il faut que le spectateur identifie clairement l'impossibilité de ce qui se passe.

Il y a toujours les deux possibilités, au moins :

Magie pure, ou magie avec d’autres disciplines.

En ce sens, le clown, le mime, la chanson ou le conte peuvent effectivement, et vont d’ailleurs certainement, affaiblir l’effet magique original.

C’est normal, on donne d’autres choses à comprendre au public que l’effet pur, donc on dilue son attention.

L’équilibre à trouver, c’est de la diminuer le moins possible, et d’apporter des choses qui vont compenser, si possible largement, cette diminution.

Justifier les choses, ou enlever une bonne partie de la notion de défi, par exemple.

C’est sûr qu’un tour basé sur le défi ne gagnera pas forcément à passer en mode « interdisciplinaire »…

Mais d’autres, qui ne reposent pas sur le défi, mais essaient au contraire de s’en dégager, vont gagner à être mêlés à autre chose.

Un point important est aussi le timing :

Dans le cas d’une histoire et d’un tour, par exemple, on peut parfois faire coïncider les derniers mots de l’histoire avec le climax du tour, en succession rapide :

Les deux arrivent un à un, pour ne pas s’occulter l’un l’autre en venant ensemble, mais sur un temps très court, qui va faire une sorte de double impact.

C’est ce que je trouve le plus efficace, dans ce que j’ai testé.

Mais si ce n’est pas le cas, et que l’effet à lieu en cours d’histoire (cas ou plusieurs effets qui parsèment le numéro), il faut que l’histoire se mette en retrait, le temps de l’effet, pour laisser de la place à celui-ci.

Mieux, il faut que l’histoire elle-même augmente l’attention avant l’effet, pour que celui-ci puisse mieux s’exprimer.

Nous avons souvent tendance à réduire l'écriture d'une routine à "il était une fois"...

….

Déjà, les histoires commençant par « il était une fois » ou ce genre de formulette de début, sont en général des histoires merveilleuses.

Commencer par « il était une fois » semble bizarre pour une histoire fantastique ou réaliste, dans la plupart des cas…

Les formulettes de début (et de fin) sont des outils de conte traditionnel, mais ce ne sont que des outils :

Il y en a des tas différents, en voici quelques exemples :

http://www.contes.biz/conte-566-Les_formulettes.html

http://feeclochette.chez.com/Theorie/formulettes.htm

On peut les remplacer par d’autres choses plus moderne, si on ne souhaite pas se rattacher à une tradition de conteur qui les emploient, parfois juste par habitude ou parce qu’ils ne savent pas commencer et finir de façon plus efficace.

Dans mon répertoire, qui n’est pas faramineux, mais compte une soixantaine d’histoires, je n’emploie le fameux « il était une fois » que pour un seul conte, qui est une satire de l’histoire des trois petits cochons, et donc pas vraiment un conte mettant en valeur la tradition…

A quoi servent ces formulettes :

Essentiellement à capter l’attention au départ, en signifiant : « attention, ça commence ! », et à dire qu’on a fini, à la fin, et permettre ainsi aux spectateurs de savoir quand applaudir, ou se réveiller, suivant les cas.

Je préfère pour ma part commencer directement par l’histoire, sans formulette, mais en rendant la première phrase de l’histoire assez prenante pour capter l’attention, et la dernière phrase assez significative pour que tout le monde sache que c’est terminé, sans avoir à ajouter comme certains conteurs de ma région : « v’la l’bout ».

Souvent, leur fin d’histoire est si mal ficelée qu’on ne saurait pas qu’ils ont fini sans ce « v’la l’bout ».

Mais raconter sans formulettes demande pas mal de travail pour que ce début et cette fin soit efficace…

L’utilisation de formulettes, si elle n’est pas faite dans l’esprit de se rattacher volontairement à une tradition, peut parfois être assimilé à de la paresse ;)

Mais si tout repose sur un des fondements de l'art magique, à savoir confronter le spectateur à l'impossible, lui faire vivre ce moment rare ou le réel, les repères habituels sont remis en cause sous ses yeux, alors il faut que le spectateur identifie clairement l'impossibilité de ce qui se passe.

En ce sens, l'approche de M. CHELMAN sur un des moments les plus important d'une routine de cartes, à savoir le moment ou la carte est perdue, est plus qu'intéressant !!

Ben, je trouve que chacune des trois phases d’une routine est importante :

Situation initiale : ex : On doit rendre le jeu de carte « normal » dans l’esprit du spectateur, la sélection d’une carte doit être claire et sans coté soupçonnable, etc.

Modification de cette situation : ex : La remise en jeu de la carte doit se faire d’une façon qui ne prête pas à confusion, et surtout soit cohérent avec l’effet qui va suivre.

Situation finale avec exposé de l’effet : ex : On retrouve la carte là où elle n’est pas censée être.

Franchement, je me demande si une de ces trois étapes est toujours prédominante, ou si leur importance respective ne dépend pas du tour qu’on est en train de faire.

Mais les trois parties doivent être soignées, en fonction toujours de l’effet et des fausses pistes éventuelles.

3 exemples :

La carte signée au portefeuille :

Le choix de la carte est moins important que les deux autres étapes (la perte dans le jeu, et la révélation dans le portefeuille) car la carte est signée.

On peut même laisser, si on le désire, un doute sur la remise dans le jeu, du moment que la carte est bien considérée comme dans le jeu : Du genre, laisser voir qu’on a pris connaissance de la carte, à un moment ou à un autre… cela n’altérera pas l’effet (qui est un déplacement, non lié à la connaissance de la carte…)), mais certains spectateurs seront ravi de vous avoir pris sur le fait…

La divination de la carte choisie :

Là, je dirais que la première étape est essentielle : il faut que le public sache qu’on n’a pas un jeu avec que des duplicata, qu’on ne voit pas le dos de la carte qui pourrait être marqué, que le jeu est mélangé pour éviter un forçage, et ainsi de suite suivant le tour.

La remise dans le paquet éventuelle n’est qu’une formalité qui doit passer pour anodine.

Difficile de parler de la troisième étape, il y a trop de façon de la faire ;)

Le sandwich surprise :

Un de mes tours fétiche (le tour du Gilbus move) consiste à faire choisir une carte, la faire remettre librement dans le jeu, et à dire :

La carte n’a aucune importance : Ce qui compte, c’est que vous venez de remettre la carte exactement entre les 2 as noirs…

Du coup, dans ce type de présentation, l’accent et essentiellement mis sur la troisième phase, la révélation, le choix de la carte et sa remise dans le paquet étant de simple formalités…

Mais des formalités qui doivent être clairement honnêtes pour le spectateur…

Je pense donc que suivant les tours, une ou l’autre étape peut être prépondérante pour la réussite du tour.

Mais bien sûr, les 3 étapes sont à soigner, quel que soit le tour…

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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[...]A titre personnel je n'aime pas trop quand les cartes sont censées être des voleurs, des trésors, des martiens, etc... Par contre un jeu de carte qui reste un paquet de 52 bouts de cartons mais qui a une histoire, qui a voyagé, qui a été trouvé, ça me parle. [...]

Ah !

Par ailleurs, je ne pensais pas que ce sujet me donnerait à penser si "introspectivement" :

Si vous parlez avec sincérité à votre public, il fera la différence tout de suite. C'est ce qui fait qu'un artiste comme Ricky Jay, entre autres, est Ricky Jay : il ne parle pas de choses qui sont intéressantes pour tout le monde, il parle de choses qui LUI sont intéressantes, et ça fait toute la différence. Il en parle avec connaissance et sincérité, et il gagne ainsi l'attention (et le respect) de son public.

Merci Seb ;) .

Modifié par Woody
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    • Cà date oui, Merçi Hervé !  Bonne aprem
    • Bonjour à tous,   Je suis arrivé sur virtual magie il y a peu. je lis et observe beaucoup, mais risque de poster peu. N'en soyez pas offusqués, cela viendra sans doute avec le temps.   je suis artiste de rue, circassien, magicien. Je n'excelle en rien mais fait un peu de tout. Alors je vais et navigue entre les différents arts magiques et continue à papilloner. Ce qui est bien ici c'est qu'en fonction des forums et des sujets je m'y retrouve bien. Il y a tellement de choses différentes et nouvelles. alors, Je ne comprends pas tout, mais quand je suis intrigué, cela me donne envie d'explorer. alors merci à tous et à bientôt sur le forum.   olivier
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