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Publié le (modifié)

Le trailer est joli.

Connaissant le principe d'Aronson et d'après la vidéo je pense pouvoir en déduire que le jeu est intelligemment pensé.

Mais quelque chose me dérange.

Sachant la simplicité du tour d'Aronson, et réalisable avec un jeu normal, je ne vois pas où la magie progresse avec ce tour.

Je reviens sur les Books of Wonder (que je dévore en long en large et en travers en ce moment), mais à vouloir simplifier les bons tours, on fini avec des ersatz d'ersatz, des copies fades qui n'ont rien amené de plus que de simplifier l'effet... et pas que la technique.

Or, faut il faire trop simple ?...

Amen à Tommy Wonder.

On aurait rendu accessible un tour techniquement balaise, je dis pas...

Ca n'enleve rien à l'ingéniosité de Jordan, mais il me manque un peu de saveur sur ce coup la.

Modifié par Chakkan

David

mnemonaute_tn.jpg

Publié le

Mais quelque chose me dérange.

Sachant la simplicité du tour d'Aronson, et réaliable avec un jeu normal, je ne vois pas où la magie progresse avec ce tour.

J'aurais tendance à être un peu d'accord avec Chakkan, pour le coup...

Publié le
Le trailer est joli.

Connaissant le principe d'Aronson et d'après la vidéo je pense pouvoir en déduire que le jeu est intelligemment pensé.

Mais quelque chose me dérange.

Sachant la simplicité du tour d'Aronson, et réalisable avec un jeu normal, je ne vois pas où la magie progresse...

On aurait rendu accessible un tour techniquement balaise, je dis pas...

Ca n'enleve rien à l'ingéniosité de Jordan, mais il me manque un peu de saveur sur ce coup la.

Juste quelques précisions : le Milo Deck n'est pas de Jordan. Il m'a juste refait le teaser.

Je comprends ton point de vu mais il ne semble pas si simple pour tout le monde (y compris moi) de connaître un chapelet sur le bout des doigts tout en calculant les positions des cartes.

Ne réussissant pas à mémoriser un jeu de façon durable (peut être par manque de pratique) J ai voulu me simplifier la tâche tout en gardant l'effet. C'est bien plus tard que l'on m a proposé de le commercialiser.

Publié le

Merci pour la précision, et pardon pour la confusion.

Que l'on soit bien d'accord : je ne doute aucunement que ça fontionne bien.

Si ça se trouve, le temps que tu as mis à mettre au point l'effet t'aurait permis de retenir un chapelet (en plus celui d'Aronson, fastoche !)

Mais le temps passé à réfléchir, développer, créer, n'est jamais du temps perdu. Bravo pour la démarche.

Je précise mon avis mitigé : des tours automatiques permettent de faire la même chose avec un jeu ordinaire (en plus du même auteur : Aronson).

Et de façon plus générale, pas que pour le Milo :

Ne nous arrêtons pas au gimmick pour échapper à la technique. C'est un piège dont, je pense, on ne se relève que trop tard et trop difficilement.

Le gimmick au service l'effet, oui, mais pas pour l'économie technique.

David

mnemonaute_tn.jpg

Publié le

Bonsoir à tous,

Ne connaissant pas la méthode d'Aronson je ne pourrais pas donner mon avis sur la difference entre ces deux effets...

Cela dit, le jeu Milo doit être une bonne alternative à cet effet pour ceux qui ne connaissent pas un chapelet (ou qui ne voudraient pas le lancer dans l'apprentissage d'un).

Deux personnes m'ont contactés ce matin pour me signaler un problème au niveau du bouton Paypal, tout vient d'être arranger ! :)

Publié le

En visionnant le clip là.... Des choses me gênent...

J'ai regardé hier, la version d'Aronson, que l'on peut faire aussi sans connaître un chapelet. Et cette version, va un peu plus loin. C'est donc bon alors.

Mais, sur le trailer on grille directement la Cr**p, et le fait de regarder sans cesse le jeu cela ne fait pas naturel, justement pour savoir où elle se trouve.

Après, l'effet est pur sans petit calcul. Donc abordable à tous !

Bravo !

Invité Graal
Publié le (modifié)

Sachant la simplicité du tour d'Aronson, et réalisable avec un jeu normal, je ne vois pas où la magie progresse avec ce tour.

.

Il s'agit de l'avis, selon moi, du magicien. Si on se met à la place du spectateur, ce qu'on a tendance souvent je pense a oublier, celui-ci s'en tape que la magie doit (devrait) progresser. Il voit l'effet et puis c'est bon.

Bises,

Manu

Modifié par Graal

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    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ? 1er prix : Mon corps pendant 10 mn. Deuxième pris : une nuit d'amour avec moi; Troisième pris : Une vie avec moi !  
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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