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[Lecture] Effets bénéfiques de la méditation sur les cellules cancéreuses


Dorian CAUDAL

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À lire, une page Wikipédia consacrée ;) à la prière. Un passage est titré Prière et effets possibles sur la santé, cliquez ici :

Prière.

On sent que de rudes combats doivent opposer "croyants" et "sceptiques" dans Wikipédia pour la rédaction collective ce type de sujets...

Extraits :

L'effet supposé de la prière est diversement pris en compte selon les pays : en 2004, on dénombrait quatre-vingt-quatre universités de médecine enseignant la spiritualité et de nombreux médecins brésiliens apprennent les moyens de communiquer avec les morts ; en 2007, l’OMS a reconnu l’importance de la spiritualité dans l’exercice de la médecine ; aux États-Unis, 90% des écoles de médecine ont un enseignement consacré à ces thérapies complémentaires spirituelles, ce qui serait dû à la prise en compte d'enquêtes statistiques établissant que les sujets bénéficiant d’une foi puissante présentent des taux de délinquance, d’alcoolisme, de consommation de médicaments et d’échec matrimonial plus bas que les athées, ce qui impacterait positivement leur santé ; parmi ces études, on peut citer :

une étude de Ronna Casar Harris et Mary Amanda Dew du centre de recherches médicales de l’Université de Pittsburgh, montrant une récupération postopératoire est d’autant meilleures si la spiritualité des convalescents est forte ;

une étude du Docteur Thomas Oxman de la faculté de médecine de Dartmouth montrant que les patients de plus de cinquante-cinq ans ayant subi une opération à cœur ouvert et qui étaient croyant avaient trois fois plus de chance de survie que les autres.

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  • 1 année plus tard...
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Je vous invite à vous pencher sur le travail du docteur Gernez sur le sujet. Creusez aussi son approche sur Alzheimer et la prière.

Pour ce qui concerne la prière en aide thérapeutique il existe cet ouvrage :

51UgyOVPl1L.jpg

Des études l'ont montré, presque tout le monde prie quand vient le temps d'affronter une maladie grave ou un accident sérieux. Mais la prière peut-elle vraiment nous aider à guérir ? Le Dr Larry Dossey est persuadé que c'est possible. Fondé sur le travail qu'il mène depuis de nombreuses années concernant le lien entre la prière et la santé, ce livre inspirant explique le pouvoir immense que la prière de guérison peut avoir sur soi et sur les autres. Selon l'auteur, la prière ne doit remplacer ni les médicaments ni les traitements médicaux, mais elle peut avoir des effets considérables et étonnants sur les plans physique et psychologique des personnes malades. Un nouveau regard sur une pratique spirituelle dont les bienfaits méconnus commencent à intéresser vivement les scientifiques.

Larry Dossey est médecin, auteur et conférencier de réputation internationale. L'immense succès de son livre Ces mots qui guérissent a éveillé le milieu scientifique aux pouvoirs insoupçonnés de la prière sur la santé du corps et de l'esprit.

Du côté critique, lire par exemple ceci :

Dossey's writings and opinions have been controversial, having drawn both praise and criticism.

Surgical oncologist David Gorski has written that Dossey utilizes straw man arguments, misrepresents and misunderstands medical research and "the evidence base in favor of the woo that Dr. Dossey favors is pathetic in comparison to that supporting science-based medicine."

Gary P. Posner a physician has criticized Dossey for writing "New Age psychobabble". Posner in a critique has stated that Dossey uncritically accepts psychic powers, parapsychology experiments and dubious claims such as voodoo or "distant healing" as genuine, whilst ignoring the skeptical literature that has refuted these subjects.

Psychologist Robert A. Baker in a critique for Dossey's Healing Words wrote that it is an entertaining book but "We'd all be better served-Dossey, his patients, his readers, and the general public-if Dossey would take his head out of the clouds, plant his feet on the ground, and stop talking nonsense. Everyone knows that evil looks won’t kill you. We also know that sticks and stones will break your bones and a doctor’s words alone-no matter how kind or gentle-will never heal you."

John Roberts in the British Medical Journal has described Healing Words as a religious book, useful to see how an argument could be made on how humans could utilize prayer to heal but some of the book was "convoluted new-age jargon".

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Larry_Dossey

***

Ci-dessous un extrait de la prose de ce médecin, source : http://cursillos.ca/priere/apprendre-a-prier/p06-medecin.htm

La science commence à admettre ce que la foi a toujours su par Dr Larry Dossey *

« Je poursuivais mes études de spécialisation dans un hôpital de Dallas lorsque j'ai eu à soigner, pour la première fois, un malade atteint d'un cancer du poumon en phase terminale. Je lui ai expliqué que la médecine ne pouvait, hélas, plus grand-chose pour lui, et il a choisi avec raison de laisser la nature suivre son cours.

Quand je passais le voir, je trouvais à son chevet des membres de sa communauté en train de prier ou de chanter des psaumes. Bonne idée, me disais-je avec fatalisme. Ils seront prêts pour les funérailles.

Un an plus tard, j'exerçais dans un autre centre hospitalier lorsqu'un collègue m'a adressé mon ancien patient! Ma surprise de le voir encore vivant s'est muée en stupéfaction en regardant ses radios : les tumeurs qui ravageaient ses poumons avaient totalement disparu. "Le traitement a été très efficace", a commenté le radiologue par-dessus mon épaule.

Quel traitement ? ai-je pensé. À moins que la prière...

J'ai consulté deux de mes professeurs de médecine, mais ni l'un ni l'autre ne voulait entendre parler de miracle. "La maladie a suivi son cours normal", a tranché l'un. L'autre a simplement haussé les épaules et lâché: "Ça arrive."

Convaincu de la toute-puissance de la médecine moderne, j'avais cessé depuis longtemps de croire en Dieu et je considérais la prière comme une pratique subjective et inutile. Les années ont passé. Je suis devenu médecin-chef d'un grand hôpital. Je savais que certains de mes patients priaient pour guérir, mais je persistais à n'y voir qu'un faux espoir. Et puis, je suis tombé sur des études tout à fait sérieuses, qui démontraient que la prière a sur l'individu des effets physiologiques mesurables.

La plus convaincante a été publiée en 1988 par un cardiologue, le Dr Randolph Byrd. Il a réparti en deux groupes 393 patients souffrant de maladies coronariennes : l'un bénéficiait de prières, l'autre non. Le tri avait été fait de manière aléatoire, et personne ne savait à quel groupe appartenait chaque malade. Les personnes chargées de prier pour quelqu'un connaissaient seulement son prénom et la nature de son mal. Elles étaient censées penser à lui dans leurs dévotions quotidiennes, et ce jusqu'à sa sortie de l'hôpital. Aucune d'entre elles n'avait reçu de consignes particulières quant à la forme ou au contenu de leurs oraisons.

À la fin de l'expérience 10 mois plus tard, les patients pour qui on avait prié consommaient cinq fois moins d'antibiotiques que ceux du groupe témoin, étaient deux fois et demi moins sujets à une insuffisance cardiaque et présentaient moins de risques de subir un arrêt du cœur.

Si ces résultats avaient été obtenus par un médicament ou un acte chirurgical, nul doute qu'on l'aurait porté aux nues. Mais les scientifiques, et donc les médecins, ne sont pas exempts de préjugés. Le pouvoir de la prière semble faire partie de ceux-là.

Le Dr William Nolen, très sceptique sur les vertus thérapeutiques de la prière et qui a publié un livre sur la question, a déclaré que "si cette étude était confirmée, nous devrions tous prescrire à nos patients de prier trois fois par jour".

Or, depuis que j'ai renoncé à l'exercice de la médecine pour me consacrer à l'analyse des effets de la prière sur la santé, je suis tombé sur une multitude de travaux qui prouvent les bienfaits de cette pratique. Hypertension, lésions, migraines et anxiété sont autant de maux qui peuvent être atténués par la prière.

Voici un résumé de mes principales découvertes :

Prier n'est pas forcément demander

La prière n'a pas besoin d'être spécifique pour produire des résultats. Certaines études démontrent qu'un simple "Que Votre Volonté soit faite" ou encore "Je me remets entre Vos mains" est plus efficace qu'une requête précise.

Mieux même : de nombreuses expériences révèlent qu'une attitude empreinte de dévotion - un mélange de piété et de compassion pour son prochain - suffit à enclencher le processus de guérison.

L'amour décuple le pouvoir de la prière

À cœur aimant, rien d'impossible. L'histoire et l'expérience quotidienne nous en donnent mille preuves. L'amour imprime sa marque jusque dans notre chair : ne fait-il pas grimper le rythme cardiaque et affluer le sang aux joues ? Ce n'est pas sans raison qu'il passe depuis toujours pour le meilleur allié du médecin. Une enquête menée auprès de 10 000 patients cardiaques de sexe masculin a révélé que les crises d'angine étaient près de deux fois moins fréquentes chez ceux qui se sentaient aimés et soutenus par leur femme.

Tous ceux qui soignent par la foi et la prière l'attestent : c'est l'amour qui leur donne le pouvoir de guérir, même à distance. Leur compassion, leur affection sont si fortes qu'ils ont l'impression de ne plus faire qu'un avec le malade.

"Seul l'amour peut allumer le feu de la guérison", n'hésite pas à affirmer l'un d'eux. »

____________

* Condensé paru dans "Sélection" de "Ces Mots qui guérissent", Ed. Latté, Paris, 1993.

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Trop souvent on réduit le fonctionnement du corps humain à ce genre de règles liée à notre morale :

- si je fais le bien, si j'ai de bonnes pensées, je ne peux pas récupérer le mal (la maladie) ;

- si je vide mon esprit, si j'élimine le stress, je ne peux pas récupérer de maladie ;

- Si je fais du sport, je n'aurais pas de maladies.

Pour moi ce genre de raisonnement n'a aucun rapport avec le fonctionnement du corps et encore moins avec la formation d'un cancer.

On connait maintenant comment se forme une cellule cancéreuse : une accumulation de mutations acquises ou héritées dans une cellule et notamment dans les gènes chargés de la division cellulaire ou dans les gènes chargés d'éliminer les cellules anormales.

Ce ne sont pas les prières ou la méditation qui résoudront le problème ni qui l'empêcheront d'arriver.

De même les molécules connues sécrétées en faisant du sport n'empêchent pas ces mutations de se produire.

Rappelez-vous du cas de Doug Henning qui arrête la magie pour se consacrer à la méditation et qui chope un cancer du foie et essaie de se guérir avec la méditation... on connait tous le triste résultat.

Les molécules se moquent de notre moral.

Par contre de nouvelles recherches intéressantes concernant le cancer s'orientent désormais vers le métabolisme des cellules cancéreuses, métabolisme un peu délaissé depuis le boum de la génétique. On est même entrain de reprendre d'anciennes recherches d'un médecin allemand.

Il n'est pas idiot de penser que la nutrition des cellules doit forcément jouer un rôle sur leur expansion dans l'organisme donc l'idée de tester la restriction alimentaire orientée, pourquoi pas.

CG : - "La plus convaincante a été publiée en 1988 par un cardiologue, le Dr Randolph Byrd. Il a réparti en deux groupes 393 patients souffrant de maladies coronariennes : l'un bénéficiait de prières, l'autre non. Le tri avait été fait de manière aléatoire, et personne ne savait à quel groupe appartenait chaque malade. ...À la fin de l'expérience 10 mois plus tard, les patients pour qui on avait prié consommaient cinq fois moins d'antibiotiques que ceux du groupe témoin, étaient deux fois et demi moins sujets à une insuffisance cardiaque et présentaient moins de risques de subir un arrêt du cœur".

Il arrive parfois que le hasard trie ce que l'on ne souhaitais pas trier. Cela m'est arrivé cette année avec deux de mes classes de secondes. Là où je travaille, les classes sont rarement bonnes mais cette année j'en avais deux de bonnes. Quand j'ai demandé au proviseur comment il avait fais son tri, il m'a dit que justement il n'avait effectué aucun tri. Ainsi le hasard avait-il trié les élèves par niveau !

C'est bien pour cela pour qu'une expérience ait une valeur, il faut la refaire de nombreuses fois et qu'un essai n'a que peu de valeur.

Melvin

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Merci Melvin pour ce message détaillé.

CG : - "[...]"

Heu... Pas "CG" mais Dr Larry Dossey. ;)

Je me contente d’alimenter ce sujet avec des informations en rapport et dont je ne préjuge pas du contenu. J'ai commandé l'ouvrage pour en savoir plus...

Rappelez-vous du cas de Doug Henning qui arrête la magie pour se consacrer à la méditation et qui chope un cancer du foie et essaie de se guérir avec la méditation... on connait tous le triste résultat.

Cet exemple par son unicité est en contradiction avec ce que tu écris ensuite :

C'est bien pour cela pour qu'une expérience ait une valeur, il faut la refaire de nombreuses fois et qu'un essai n'a que peu de valeur.

Si Doug Henning s'en était sorti en parfaite santé, l'exemple (du point de vue de la méthode sceptique) ne serait pas plus valable d'ailleurs. :whistle: En cas de guérison, on aurait alors pu reprendre les mots mêmes des professeurs de Dossey :

J'ai consulté deux de mes professeurs de médecine, mais ni l'un ni l'autre ne voulait entendre parler de miracle. "La maladie a suivi son cours normal", a tranché l'un. L'autre a simplement haussé les épaules et lâché: "Ça arrive."

J'ajoute que je ne vois pas pourquoi un "miracle" serait censé se plier aux règles de la statistique ou répondre aux impératifs de la méthode scientifique, sa caractéristique n'est-elle pas au contraire d'apparaître comme une singularité, une irrégularité, une "anomalie" du point de vue de la physique ?

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Càd qu'il y a tellement de facteurs impliqués connus (et on ne les connait pas tous) et le fait qu'on ne peut pas mesurer tous ces facteurs en permanence chez un malade, qu'il n'est pas impossible qu'une guérison naturelle d'un cancer soit possible sans qu'on n'en connaisse la cause exacte.

Depuis la découverte de l'épigénétique (l'activation ou l'inactivation de gènes par des facteurs externes), des choses étonnantes ont été mises en lumière.

Un des exemples connus c'est celui d'un enfant atteint d'une myopathie (maladie génétique) qui va "disparaitre" tout au long de sa vie pour réapparaitre vers la fin de sa vie comme si le gène qui produit la dystrophine avait été désactivé puis réactivé puis désactivé à nouveau.

Cette biologie interne et complexe mise en œuvre de manière invisible au cœur de nos cellules nous est complètement ignorée et n'a souvent rien à voir avec notre interprétation imaginée de la cause de l'apparition ou de la disparition d'une maladie. Pour nous, on va mettre derrière notre maladie notre mauvaise façon de se comporter avec les autres, notre mauvaise façon de se nourrir alors que la réalité cellulaire est d'un tout autre ordre.

Quand on connait la complexité de la division cellulaire on est à la fois ébahi que ça puisse fonctionner et on peut très bien comprendre qu'un tout petit détail puisse tout faire foirer et puisse conduire à l'apparition d'une cellule anormale.

J'ai récupéré cette video exceptionnelle d'une conférence que j'avais été voir, c'est juste pour montrer un élément de cette complexité :

15085.avi

Modifié par Melvin

Melvin

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"La France va installer 12 plateformes haut débit de séquençage du génome (analyse complète de l'ADN) en investissant 670 millions d'euros sur cinq ans, afin de développer une "médecine personnalisée, adaptée au capital humain de chacun", a annoncé la ministre de la Santé Marisol Touraine au micro de Radio Classique.

Dans ce "plan médecine génomique", "la France s'engage fortement dans la révolution de la médecine personnalisée : pour soigner de manière adaptée au capital humain de chacun, nous avons besoin de connaître le génome de chaque individu. C'est une bataille pour soigner le diabète, le cancer, les maladies rares", a-t-elle expliqué.

Le séquençage, autrement dit l'analyse complète de l'ordre des gènes qui composent l'ADN de chaque personne, permet de déterminer les risques de développer certaines maladies, les réactions face à des médicaments et de multiples caractéristiques physiques, une technique qui n'a qu'une dizaine d'années depuis le premier décryptage complet du génome d'un être humain en 2003.

Ces 12 plateformes de séquençage du génome "seront des centres mondialement reconnus", a ajouté la ministre. L'investissement prévu de 670 millions d'euros "viendra en partie d'entreprises" afin de "permettre à la France d'être à la tête de cette nouvelle bataille de la médecine personnalisée".

AFP

Melvin

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Une étude étonnante de l’université de Harvard portant sur la fréquentation d'assemblées religieuses par 74534 femmes américaines montre que celles qui se rendent à l'église au moins une fois par semaine vivent plus longtemps que celles qui n'y vont jamais ou seulement de temps en temps. Il faut ajouter à cela que le groupe des femmes qui fréquentaient l'église régulièrement comptait un nombre moins élevé de fumeuse et enregistrait moins de problèmes de solitude et de dépression.

Les chercheurs supposent que l'effet sur la longévité n'était probablement pas dû aux sentiments religieux, mais aux contacts sociaux que les femmes entretenaient avant et après la messe. Un bon réseau social a indiscutablement un impact positif sur la santé.

(réf. Le vif (l'express) Bodytalk n°107 - juin 2016)

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  • 2 months plus tard...

Un internaute, Olivier Bruchez, écrit :

Je ne doute pas que les actions d'un guérisseur ou la prière puissent avoir un effet (bénéfique ou non) sur une personne, si cette dernière est au courant qu'on est en train "d'agir" sur elle. Une étude plus récente montre d'ailleurs qu'une personne qui sait qu'on prie pour elle risque d'avoir plus de complications suite à une opération ("Study of the Therapeutic Effects of Intercessory Prayer (STEP) in cardiac bypass patients").
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"Je ne doute pas que les actions d'un guérisseur ou la prière puissent avoir un effet (bénéfique ou non) sur une personne, si cette dernière est au courant qu'on est en train "d'agir" sur elle.

Sauf que comment peut-on savoir si c'est la prière qui a agit ou les inconnus mécanismes de l'effet placebo (ou nocebo) ?

Et puis si c'était la réellement la prière qui était en jeu donc une sorte de compassion dirigée à distance, quel serait le mécanisme d'action ? Un rayonnement guérisseur ? l'action de Dieu ou d'un ange ?

Melvin

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"Je ne doute pas que les actions d'un guérisseur ou la prière puissent avoir un effet (bénéfique ou non) sur une personne, si cette dernière est au courant qu'on est en train "d'agir" sur elle.

Sauf que comment peut-on savoir si c'est la prière qui a agit ou les inconnus mécanismes de l'effet placebo (ou nocebo) ?

C'était à mon avis le sens du propos de l'internaute, l'action placebo dans le cas mentionné.

Et puis si c'était la réellement la prière qui était en jeu donc une sorte de compassion dirigée à distance, quel serait le mécanisme d'action ? Un rayonnement guérisseur ? l'action de Dieu ou d'un ange ?

Dans les domaines concernés par ces questionnements, les "explications" varient (Dieu comme tu l'écris, ou "réponse de l'univers"). Il existe une littérature abondante concernant ce qui s'appelle la "loi de l'attraction" (pas celle universelle hein, c'est plus de l'ordre de la spiritualité) et on trouve ça dans les rayons "développement personnel" en librairie, ou "spiritualité". La physique quantique a donné certains appuis analogiques à ce type d'action à distance avec par exemple les mécanismes d'intrications. Je rappelle que le fait que je mentionne toutes ces approches fleurant un certain "mysticisme quantique" ne signifie nullement que je les cautionne hein, il ne s'agit pas de "mon" avis.

L'intrication quantique (ou enchevêtrement quantique) est un phénomène observé en mécanique quantique dans lequel l'état quantique de deux objets doit être décrit globalement, sans pouvoir séparer un objet de l'autre, bien qu'ils puissent être spatialement séparés. Lorsque des objets quantiques sont placés dans un état intriqué (ou état enchevêtré), il existe des corrélations entre les propriétés physiques observées de ces objets qui ne seraient pas présentes si ces propriétés étaient locales. En conséquence, même s'ils sont séparés par de grandes distances spatiales, deux objets intriqués O1 et O2 ne sont pas indépendants et il faut considérer {O1+O2} comme un système unique.

L'intrication quantique a un grand potentiel d'applications dans les domaines de l'information quantique, tels que la cryptographie quantique, la téléportation quantique ou l'ordinateur quantique. En même temps, elle est au cœur des discussions philosophiques sur l'interprétation de la mécanique quantique. Les corrélations prédites par la mécanique quantique, et observées dans les expériences, montrent que la nature n'obéit pas au principe du « réalisme local » cher à Einstein, selon lequel les propriétés observées d'un système, bien définies avant toute mesure, sont attribuables à ce système et ne peuvent changer que par interaction avec un autre système.

Source et article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Intrication_quantique

Pour ce qui concerne la non-localité, voir ceci :

[Les objections à la non-localité] semblent être plus ou moins de l'ordre d'un préjugé qui s'est développé avec la science moderne. [...] Au début du développement de la science, il y eut un long combat pour se libérer de ce qui pourrait bien avoir été perçu comme des superstitions primitives et des notions magiques, où la non-localité était clairement une notion-clé. Peut-être reste-t-il une peur profondément enracinée que le simple fait de considérer l'idée de non-localité pourrait rouvrir les vannes qui nous protègent de ce qui est perçu comme des pensées irrationnelles tapies sous la surface de la culture moderne. Même si c'était le cas, ce ne serait pas un argument valable contre la non-localité.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_localit%C3%A9_(physique)

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