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[Réflexion] Interprétation : parallèle entre la Chanson et la Magie


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Bonjour à tous,

Juste une petite réflexion pour faire grincer les dents peut être mais surtout connaitre vos réactions...

Je suis tombé sur un nouveau site d'un magicien et il était proposé une parodie d'un humoriste.

Aussi cela m'a donné l'idée d'aller plus loin dans la réflexion et me dire que quand vous voyez un peu partout des chanteurs qui reprennent des chansons connus pourquoi ne sont ils pas accusés de plagiat alors qu'ils touchent des revenus?

En magie si vous faites cela on vous accuse de suite de plagiat non?

Ma question est peut être bête mais où est la différence?

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Oui bien sur mais je pensais au plagiat.

En fait dommage qu'il n'y ait pas une sacem magie?

si tu étais coutumier des "abus" réalisés par la SACEM, peut être serais tu moins pressé d'étendre ce système...

quand au fait des reprises par des amateurs (non rémunérés, ou de façon "tolérées comme la manche), c'est une chance qu'on puisse encore fredonner une chanson sans devoir déposer une déclaration.

enfin, relativement: payé ou non, toute interprétation en public donne lieu à des droits SACEM, normalement...

seule la sphère privée échappe aux taxes...

les pros qui reprennent une musique ou un texte sont de toute façon, dans la plupart des cas, dans la légalité, soit par un contrat avec l'auteur, soit par un fonctionnement automatique SACEM.

il parait qu'essayer de produire un disque sans mentionner une liste des droits est extrêmement difficile.

et si tu ment, tu le sentira passer au moment de la régularisation.

n'oublions pas que maintenant, les contrôles peuvent être automatisés, la reconnaissance automatique de mélodie est relativement au point...

Mais pour la magie:

oui, il y a beaucoup de gens qui copient.

les tours ne sont pas protégés, sauf exception:

seul les textes, les présentation, décors, chorégraphie et costumes peuvent l'être: l'apparence du tour.

la mécanique non visible n'est pas protégée, sauf dépôt d'un brevet sur une partie, ce qui est rare.

mais une SACEM magique serait quasiment impossible à mettre en place...

essayons déjà d'avoir toutes les prestations rémunérées déclarées, avant de chercher plus avant, non?

Gilbus.

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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essayons déjà d'avoir toutes les prestations rémunérées déclarées, avant de chercher plus avant, non?

Ben non, justement. C'est du corporatisme cette réponse.

En quelque sorte protégeons d'abord les interprètes puis pour les créateurs... on verra plus tard.

Tu as raison, ma réponse n’est pas bonne :

Il est idiot de dire qu’on doit traiter un problème plutôt qu’un autre, tous ces problèmes sont importants.

Ce que je voulais dire en fait, c’est qu’on a déjà un cadre légal pour les prestations rémunérées, et que même la, ce cadre pourtant bien borné, tout n’est pas toujours respecté.

Donc, avant de légiférer sur une SACEM magique, essayons de voir ce qui est applicable dans la législation existante, et appliquons là où c’est possible.

La mise en place d’une SACEM magique (ou du spectacle vivant en générale ?) serait un casse-tête au niveau pratique.

De plus, cela ferait des charges supplémentaires à intégrer aux spectacles (ben oui, protégeons les auteurs…et payons les…), favorisant peut être une création artistique, mais aussi et surtout davantage de travail non déclaré.

A, et il faudrait que les magiciens s'expliquent sur leurs procédés, pour justifier de l'utilisation telle ou telle technique, ou non.

La tentation serait grande de dire "technique personnelle", et si c'est indétectable... Pensez à Green et son concours FISM... ;)

Enfin, il n’est déjà pas simple de savoir qui est l’auteur d’une musique :

Entre les inspirations, les arrangements plus ou moins éloignés, les emprunts à la musique trad ou étrangère….

Certains compositeurs ont fait une bonne part de leur carrière en modernisant et arrangeant de la musique traditionnelle, ou même en la resservant direct, si elle est utilisable au gout du jour.

Qu’en serait-il en magie, ou les batailles pour l’antériorité sont parfois assez déconcertantes ?

Pour un brevet, une recherche d’antériorité est demandée, et c’est sans doute ce qui coute le plus chers dans la procédure.

Pour déposer un effet magique, il faudrait procéder de même.

Les créateurs ont déjà possibilité de protéger leur interprétation d’un spectacle magique.

L’utilisent-ils tous ?

Le dépôt est facile, mais les procès coutent chers…

Pour les techniques et procédés magique, il y a possibilité de déposer des brevets : là aussi, ça coute des sous, et en plus, ça fait passer la connaissance, à défaut du droit de l'exploiter, dans le domaine public, de fait, puisque les brevets sont consultables… (voir les vidéos ou articles sur les brevets déposés par Coperfield...)

Il faut protéger les créateurs, mais comment ?

Pour l’instant, outre utiliser leurs créations dans leurs propres prestation, les créateurs ont trois options pour rémunérer la partie technique de leur création :

-Vendre des droits d’exploitation a des pros.

-Vendre des gimmicks ou du matériel (directement, ou via un éditeur)

-Écrire ou filmer des supports explicatifs pour les amateurs.

Ces sources de revenu ne protègent pas de la copie, je dirais même au contraire, pour la dernière :

Comme vous vous en plaignez assez, plein d’amateurs décident un jour de passer pro, et vont continuer à utiliser ce qu’ils faisaient dans le circuit privé pour leurs spectacles :

Autrement dit, la formation des amateurs va tôt ou tard déboucher sur une exploitation professionnelle du tour.

Bien content si le nouveau professionnel ne copie pas en plus la présentation de l’auteur…

Il me semble que ce type de forum donne pas mal d’information sur les procédures légales et sur l’éthique que devrait acquérir un « nouveau-pro ».

Mais peu d’entre eux vont se sentir concernés.

Pire, certains se lancent sans s’être même posé la question.

Déjà que sur YouTube (oui c’est une idée fixe chez moi…) on ignore ce que signifie le secret, et bien on ne se pose pas non plus la question de la copie, au contraire :

On trouve des copies de copies de copie de tour, la bas, et ça ne dérange personne, chacun reproduisant ce qu’il voit sans se poser plus de questions.

Quand on voit le nombre de vidéos similaires, comme de mauvaise photocopies, on peut se dire qu’internet, dans ce cas, ne favorise pas forcément la création.

Non, en fait, j’exagère…

Internet révèle l’état existant parmi nous :

Peu de créateurs, beaucoup d’interprètes peu inspirés.

On a aussi, bien sûr, des créateurs techniques qui ne sont pas terrible en interprétation, et des interprètes qui font de la création de mise en scène tout en utilisant des tours et techniques qu’ils n’ont pas inventés.

Mais une grosse majorité ne fera de création ni en technique, ni en interprétation, hélas.

Mais ils feront des spectacles quand même.

Pouf pouf, je m’éloigne dans des réflexions loin du sujet, désolé.

Donc, GB, comment vois-tu la protection des créateurs, puisque tu es concerné étant toi-même un créateur ?

Gilbus.

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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