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[Réflexion] Mémorisation et magie


Dorian CAUDAL

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...2 cartes.

C'est le maximum que j'accepte de retenir pour un tour brut de décoffrage. Ca peut aussi être deux nombres (de 2 chiffres chacun max).

...

+1

j'ai modifié des tours qui demandaient de retenir des choses, pour ne pas avoir à le faire:

On peut souvent trouver un moyen justifié et pratique pour le faire.

ex: la liste de cartes marquée sur l'étui, pour un al koran...

J'aurais pu apprendre par cœur ces 6 cartes.

Mais en passant d'un jeu à l'autre, ca peut changer, et deviens source d'erreur.

Dans le tour "destinée" (de l'excellent livre ALTITUDE par Stéphane Chenevière ), j'ai simplifié la méthode pour ne pas avoir à compter et retenir le seul chiffre utile.

Chacun à ses talents et ses tares, les miennes sont nombreuses, et la mémoire "de poisson rouge" en fait partie.

je me console de ma mauvaise mémoire en pensant que des grands comme Bloom ou Colombini donnent aussi des moyens dans certains tours pour ne pas avoir à mémoriser trop de choses:

Cela doit donc être un point délicat pour pas mal de gens...

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Membres les + Actifs

Pour ma part, si un effet me plait et que j'ai envie de le présenter, j'irai au bout quel que soit sa durée ou les mémorisations à faire.

Mais dans la mesure du possible, j'essaie de trouver des moyens mnemotechniques pour simplifier et éviter les erreurs.

Un bon exercice de mémorisation de routines sont les routines de gobelets comme celles de Duvivier ou de Colombini.

Thierry Périchon
http://www.moonlightanimations.fr
 

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Tout pareil, si un effet que je veux produire implique une mémorisation, aussi fastidieuse soit elle, je m'y plierai (je suis d'ailleur en plein dedans).

Ça me semble du même ordre que d'apprendre un mouvement.

Entièrement d'accord avec toi Munky. Personnellement, autant je ne passerais pas des heures à apprendre un "mouvement de manipulation", autant cela ne me dérange pas de passer des jours et des jours s'il le faut afin de mémoriser les informations nécessaires à la réalisation d'un effet (ce que je suis d'ailleurs en train de faire actuellement).

NIRAG

www.nirag.fr

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Mis à part les chapelets qui sont du complet ressort de la mémoire que j'appelerai "cérébrale", à force de bosser une routine, il n'y a quasiment plus besoin de la mémoire car les gestes se font quasi tout seuls et les mains travaillent "automatiquement" (c'est une façon de parler bien sur).

Bien évidemment avant d'y arriver il va falloir apprendre et apprendre....

Ce qui serait intéressant c'est de voir quelles sont les méthodes de chacun pour mémoriser une routine, une séquence comme un chapelet, etc....

Thierry Périchon
http://www.moonlightanimations.fr
 

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Mis à part les chapelets qui sont du complet ressort de la mémoire que j'appelerai "cérébrale", à force de bosser une routine, il n'y a quasiment plus besoin de la mémoire car les gestes se font quasi tout seuls et les mains travaillent "automatiquement" (c'est une façon de parler bien sur)….

Ben, tout dépend.

Il y a des routines qui demandent une mémoire à court terme, car il faut retenir des choses en cours de routines (des cartes clef, des séquences aléatoires, des positions ou couleurs) car elles changent à chaque fois.

En ce sens, que les mains fasse leur boulot tout seul ne suffit pas.

Sur des pratiques comme la théorie du chaos de Green, par exemple, si on doit repérer des cartes dans un jeu mélangé, si possible plein, pour le reclasser : pas simple à faire d’un coup d’œil, et l’apprentissage de la « routine » ne te donne rien de plus, si ce n’est une habitude si tu as une mémoire suffisante.

Il y a aussi des routines à sorties multiples, qui demandent un apprentissage parfois compliqué :

Ce ne sont pas tant les différentes sorties à apprendre qui sont délicates, mais les cas d’application de telle ou telle sortie : cela entraine un facteur aléatoire qui doit nous mener vers une des sorties, et c’est là que la mémoire peut d’embrouiller aussi, car on n’a pas de réflexe à créer entre une chose et une autre, mais entre une famille de chose et une autre.

Le but étant de sélectionner la sortie sans avoir l’air de réfléchir…

Enfin, pour ceux ayant peu de mémoire comme moi, vous ne vous rendez pas compte que retenir le nom d’un spectateur est déjà un exploit… alors quand on en prend 4 ou 5, c’est presque impossible…

Vous ne vous rendez pas compte de la chance que vous avez d’avoir une mémoire opérationnelle…

A noter que parler mémoire est important aussi du point de vue du spectateur:

Bien souvent, le spectateur oubliera la carte choisie, car il n'a pas l'habitude d'en mémoriser...

A prendre en compte dans la procédure, pour être sur qu'il se souvienne de son choix.

De la même façon, on vois souvent des routines qui, une fois finie, nous ont fait oublier complétement le début:

cela peut être souhaitable, ou pas.

A prendre en compte aussi... toujours en tablant sur le fait que le spectateur à une mémoire de Gilbus.

Gilbus.

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Tu as completement raison Gilbus. Dans mon esprit, je pensais à des routines de style Gobelet, anneaux chinois que je présente en musique et dans ces 2 cas, c'est amusant de sentir les mains faire les choses sans qu'on leur demande. Mais, bien sur, il y a quelques dizaines ou centaines d'heures de boulot.

Maintenant, pour ce qui est du spectateur, systématiquement je lui fais montrer sa carte a au moins 2/3 personnes.

Par contre, je comprends que cela doit être terrible de ne pas avoir de mémoire instantanée.

Thierry Périchon
http://www.moonlightanimations.fr
 

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Pour palier mes différentes lacunes au sujet de ma mémoire , je suis devenu le roi de l'antisèche.

J'utilise tous les endroits possibles et plausibles pour les y déposer.

Ma seule hantise avoir oublier une antisèche!

Donc j'ai fait une check list sur laquelle toute la préparation, y compris le placement des antisèches, est indiqué.

Comme je suis plutôt dans le style humour, lorsque je demande le prénom d'une personne que j'ai invité sur scène, lorsque je me trompe quand je la nomme, je laisse à penser que c'est voulu. Dans ce cas je m’évertue à l'appeler par un prénom différent à chaque fois. Et c'est le comique de répétition qui en fait une situation amusante.

Dans mon numéro de mentalisme, je n'hésite pas à écrire le prénom de mes intervenants sur mon bloc note. De "façon machinale".

Toutefois si je suis capable de faire la liste des 20 mots sans problème et au débotté grâce a la mnémotechnie, il m'est impossible de me rappeler les prénoms des gens d'une manière générale.

Si tu n'as qu'une parole, ne la donne à personne !

Site web: www.allias-magie.fr/

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Tant que c'est de la mémorisation pour la technique (procédure, chapelet, etc...), là je n'ai jamais rencontré de limite à partir du moment où l'effet est très bon.

En revanche, et malheureusement, j'ai une énorme fainéantise sur un aspect de la mémorisation et non des moindre: l'apprentissage du texte. Dommage, car cette étape est nécessaire pour tous les tours, et mon dieu ce que ça me fait ch...

Modifié par TanMai

We're looking for a better solution to the problem when we should be looking for a better problem to work on.

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    • Question : comment définissez-vous cette notion de tours "workers" ?
    • Salut Noham, J'ai longtemps été obsédé par l'idée de trouver des tours "workers". Cette obsession m'amenait parfois à rejeter des tours qui me plaisaient pourtant beaucoup, les jugeant "trop longs", "pas assez dynamiques", "pas assez visuels" ou "trop narratifs". Mais au fil du temps, j'ai commencé à m'autoriser des libertés avec ces critères présupposés, et j'ai découvert que ça fonctionnait remarquablement bien. Bien sûr, il existe des contraintes techniques réelles. En close-up, debout en table à table, certaines manipulations comme le lap***g sont difficilement possible, et les tours nécessitant un gros setup peuvent être problématiques sans possibilité de reset rapide. Cependant, la plupart des tours ne présentent pas ces limitations. Et même quand c'est le cas, il existe souvent des solutions d'adaptation. Par exemple, les tours comportant une part d'incertitude peuvent devenir parfaitement professionnels si tous les outs possibles sont anticipés et préparés. Il me semble, que l'essentiel n'est donc pas tant de chercher des workers que de transformer les tours qui nous passionnent en workers. Il s'agit de les adapter à notre style, notre rythme, l'ambiance du lieu et celle que nous souhaitons créer. Je sais que c'est un peu banal de dire cela, mais ce n'est pas tant le choix du tour qui compte que ce que nous en faisons. Les formules toutes faites peuvent parfois être plus limitantes qu'utiles. Les openers illustrent parfaitement ça. Il y a quelques années, j'avais créé un numéro débutant par un tour lent, narratif, peu visuel, avec un seul effet magique. Pendant longtemps, je n'ai pas osé le présenter ainsi, convaincu du fait que les openers doivent être dynamiques, visuels et courts. Je faisais donc des versions alternatives. Puis un jour, j'ai tenté l'tour d'entrée original, et j'ai réalisé qu'il fonctionnait remarquablement bien, voire mieux. Il était en parfaite cohérence avec le reste du numéro, installait l'ambiance, le rythme et l'univers souhaité. Les spectateurs y étaient réceptifs, même dans des conditions difficiles comme des restaurants bruyants en table à table. Mon conseil serait d'explorer ta bibliothèque actuelle, d'identifier les tours qui te passionnent vraiment, et de réfléchir à leur adaptation. Et si tu souhaites acquérir de nouveaux effets, choisis-les avant tout en fonction de ce qui te motive et te fascine. Pour répondre concrètement à ta question, voici les quatre tours que je présente le plus souvent : Le bonneteau en main de New Wave Close-up : ce tour me touche particulièrement car c'est le premier pour lequel j'ai écrit un script complet, ce qui me permet de partager facilement cette émotion avec mes spectateurs. Un effet de "cartes jumelles" remanié, inspiré d'un effet trouvé dans les True Astonishments de Paul Harris : une carte se retourne, sa jumelle suit, puis viennent déchirures et dessins. J'ai développé pour ce tour mon texte le plus abouti. Un Out of This World (version Paul Harris, je crois) : malgré quelques "incertitudes" potentielles, j'ai développé une présentation qui les élimine toutes ainsi que les moments délicats de la routine. C'est un effet que j'affectionne pour sa simplicité de compréhension, son impossibilité apparente et son exécution entièrement dans les mains du spectateur. Je le fais toujours précéder d'un autre tour permettant de faire le setup de façon invisible. Un effet où un spectateur choisit une carte sans la regarder pendant qu'un autre en imagine une, pour découvrir qu'il s'agit de la même. Son impact repose tant sur son impossibilité que sur son texte présentant la magie comme point de rencontre entre réel et imaginaire. J'apprécie particulièrement ses techniques et l'élégance de sa construction, notamment dans la gestion des outs possibles.   J'espère que ma réponse n'est pas trop à côté de la plaque ou trop naïve. Je te souhaite de trouver ce que tu cherches !
    • Le livre Pop Up Magic d'Eric Leblon m'a été d'une grande aide pour définir mes choix de présentation. Ainsi que Close-Up de David Stone.
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