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Publié le

Stanislavsky est completement dépassé, la methode "actor's studio" qui travaille avec des metaphores emotionnelles est deja un peu plus adapté à notre epoque. Memet crache même sur cette methode, il dit (je simplifie) : "Say your lines and dont bump into the furniture".

Courage! just do it !

otto

www.ottowessely.fr

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Publié le

petite précision: la méthode Actor's studio à été élaboré à partir de l'enseignement de Constantin Stanilavsky.

L'apprentissage dans cette école, fondée par Elia Kazan (entre autres) ne peut donc pas être mis en opposition avec la méthode Stanislavsky: c'est la même.

Publié le

chiche ! C'est plutot la suite : Chez Stanislavsky on essaie de créer le sentiment tel quel, chez Actors Studio on crée des sentiments plus facilment accecibles, si je ne me trompe pas. Et Memet preconise de créer les sentiments dans lepublic, c'est dejà beaucoup. Jouer la comédie m'a tj fasciné, mais malheureusement ce n'est pas mon truc......

bises

otto

www.ottowessely.fr

Publié le

Très belle discussion...

J'ai toujours détesté les sceptiques extravertis qui viennent bousiller le plaisir des autres spectateurs par leurs remarques insipides. Je commence un tour par un éventail pour faire choisir une carte, ou pour montrer que les cartes sont différentes, et voilà un idiot "Ah, je connais ce tour"... tordant.

Ou encore, après un tour très fort qui utilise des techniques très avancées, et souvent inconnues des magiciens... "Je sais comment il a fait, ses cartes changent de couleur à la chaleur...".

Malheureusement, malgré toutes mes précautions, certains égos sont très incomfortables lorsqu'il se passe quelque chose dans la pièce qu'ils ne peuvent expliquer. Par exemple, un homme est avec sa femme. Quel genre d'homme est-il si une autre personne peut faire des miracles, et que non seulement il ne peut les reproduire, mais ne peut les expliquer non plus? Il se sent attaqué dans sa virilité et veut défendre son honneur.

C'est pourquoi je présente toujours ma magie très légèrement, avec beaucoup d'humour. j'impose un tempo dès le départ: je vais m'amuser avec vous: vous avec mes illusions, moi avec vos réactions. Et malgré tout, si un trouble-fête s'exprime, voici ce que je fais:

1- je range mon matériel. Je ne fais pas de magie rémunérée, c'est donc une option pour moi. Les spectateurs sont maintenant en rogne contre le trouble-fête. Il voulait de l'attention? Voilà de l'attention.

2- je lui fait un sucker bet. En fait, j'essaie de le rallier à ma cause.

3- "Monsieur.... vous avez raison, la magie n'existe pas... content?", ou encore "(en chuchottant assez fort pour que tout le monde comprenne) Ne le dites pas aux autres... mais vous avez raison, la magie n'existe pas". Il voulait passer pour plus intelligent, il passe maintenant pour un con, il s'en va ou ferme sa gueule.

4- Certains insistent pour toucher à tout, vérifier tout, et souvent, vérifier le même jeu de cartes tour après tour, ce qui détruit tout momentum... c'est souvent à ce moment que je range mon matériel, ou "J'aimerais bien vous laisser toucher à mon jeu de cartes, mais vous pourriez vous blesser sur les mirroirs et les lames de rasoir!".

J'évite ces situations en n'imposant JAMAIS un climat de défi. J'essaie de toujours utiliser des cartes empruntées. Après quelques tours, le public me pardonne d'utiliser mon paquet personnel puisque je me suis établi comme magicien. Quand je le peux, je n'utilise que le paquet emprunté.

Michael Ammar a une très belle attitude face à ses spectateurs... je crois qu'il est à imiter à ce chapître...

André

Publié le

William, il est évident que nous travaillons pour le public,et à cent pour cent. Ceci dit, cela n'implique pas que nous lui donnions quelque chose qu'il connaisse déja.

Ce n'est pas parce-que tu le surprend, qu'il ne te suis plus. Tu m'as déja vus travailler et tu sais que mon travail, qui n'est pas forcément commercial, passe quand même quand il est rigoureux.

Ce qu'il faut, c'est tendre vers des spectacles incontestables ou le spectateur n'ait qu'a se laisser bercer.

Je persiste nous sommes responsable de ce que nous donnons à voir : c'est nous qui faisont la magie, même si elle n'existe que dans la tête des spectateur (c'est nous qui l'y mettons)

Pour otto : si Stanislavsky est has-been, il y a du nouveau depuis l'actor's studio. Mais ne n'égligeons rien au niveau des techniques et je vous signale un autre avatar du théatre de Stanislavsky : la "bio-mécanique" de Mayerhold (un de ses élève) c'est une aproche du jeu par le geste et le mouvement. Intéressant, non.... pour des magiciens.

Magicien, comédien, artiste de rue 

Publié le

Stanislavski, c'est has been ?

C'est vrai que c'est vieux, on a fait mieux depuis en technique théâtrale. Un peu comme Robert Houdin en magie... depuis il y a eu Copperfield alors le bon Bébert : hasbeen !

Et Mozart ? C'est un peu hasbeen aussi : il y a eu des créations musicales beaucoup plus novatrices depuis le 18e siècle !

Sérieusement Otto, tu penses vraiment ce que t'écris ? parceque qualifier Stanislavski de hasbeen, ça fait a peu près le même effet que traiter Mozart de "dépassé"...

On peut ne pas aimer la méthode Stanislavski, mais ca reste un classique de la littérature de l'apprentissage du théâtre, qui a fait ses preuves en aidant des générations de comédiens. Bien évidemment, cela n'empêche pas qu'il existe d'autres écoles tout aussi valables.

Publié le

D'un autre côté, Robert-Houdin, sans être franchement has-been, est quand même un peu dépassé...

(Ouh la la ! Je sens déjà les foudres du forum me tomber au nom du blasphème : "RH est le père de la magie moderne", etc.)

Ses créations étaient très bonnes, mais il est heureux qu'elles aient été remises au goût du jour, tant au niveau de l'effet (ce qui bluffait les spectateurs du XIX° ne marche plus avec ceux du XXI° : effets reposant sur des appareils électriques, par exemple) que de la présentation (le queue-de-pie n'est plus de mise que dans les reconstitutions historiques ou les caricatures).

Robert-Houdin était donc un grand (un TRES grand), qui nous a ouvert de nombreuses portes, mais il est un peu dépassé...

Alx

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    • Merci. En lisant la page Wiki afférente… :  https://fr.wikipedia.org/wiki/C'est_arrivé_demain … on trouve ceci :  La série Demain à la une est dérivée de ce film : un homme reçoit chaque matin le journal du lendemain sur son paillasson, apporté par un mystérieux chat. https://fr.wikipedia.org/wiki/Demain_à_la_une
    • Hello ! Yep, je rejoins Gaetan sur son analyse : le site Masterclass a contribué à changer la signification du masterclass... 😕  Pour parler d'expérience perso, les masterclass que j'ai donné sur le billet work sont... papiers en mains. 😄 je mets un point d'honneur à ce que les participants repartent en connaissant ( = "en sachant réaliser") les techniques et routines que j'ai prévues de leur apprendre... Mais yep : Les "Masterclass" ont perdu de leur sens, les "conférences" deviennent des dealer shows... autres temps, autres moeurs il parait... on aime ou on aime pas (perso j'aime pas 😄 )
    • Comment la FISM définit-elle un « trick » ?  Et un « act » ? Est-ce qu’un tour comportant des répétitions d’un même effet sous des conditions de plus en plus restrictives par exemple peut suffire à bâtir un « act » ? Sait-on si les participants reçoivent en plus du règlement disponible sur le site de la FSIM des directives plus détaillées ? *** Si j’ai bonne mémoire (possiblement défaillante vu l’avalanche de magie dévorée pendant 6 jours) l’italien Piero VENESIA n’a présenté qu’un seul tour (l’effet où des aiguilles et autres objets avalés par le magicien-fakir sont régurgités enfilés sur un fil) ce qui ne l’a pourtant pas empêché de tirer son épingle du jeu avec le 2e Prix en magie de salon. *** Description du numéro pour qui veut : À l’entame de ce numéro muet, le petit disque lumineux d’une poursuite perce le noir de scène pour révéler progressivement Piero VENESIA tiré à quatre épingles, pieds serrés, une main derrière le dos. Comme le disque de lumière va s’agrandissant, il révèle à sa droite une de ces anciennes machines à coudre, de celle qu’avait ma grand-mère, encastrée dans une petite table en bois aux pieds ornementés en fer, avec une courroie de cuir qui relie le mécanisme d’entrainement de l’aiguille à un large pédalier métallique situé sous la table. Nous sommes donc dans une maison de couture. S’agit-il d’un client ? Non : et la posture semblable à celle d’un valet au garde-à-vous tout prêt à exécuter une courbette, et la douzaine d’aiguilles qui accrochent bien la lumière piquées dans le revers de tissu sombre de sa veste, lèvent l’ambiguïté : Piero VENESIA est le petit tailleur. Une première aiguille avalée pour ainsi dire accidentellement, et Piero qui ne s’en trouve pas plus mal, se pique d’avaler toutes les autres. Un instant on a pu craindre que chaque nouvelle aiguille avalée allait être l’objet d’une pantomime propre, question de « meubler » le numéro (comme on l’a vu dans d’autres « acts » avec des textes trop longs et parfois superflus ou -surtout en magie scène- avec des jongleries et autres pas de danse quelque peu « plaqués » entre deux effets proprement magiques). Mais non, Piero VENESIA accélère le mouvement pour avaler toutes ses aiguilles (avoir toutes les aiguilles préalablement piquées dans ses revers participe de la clarté de l’effet) ; et de là, il amorce son crescendo, à la fois en variant taille et nature des objets avalés, mais aussi en accentuant le côté « tour de force »  des conditions dans lesquelles ces objets sont ingérés. Ainsi plutôt que d’avaler une à une des aiguilles, un petit faisceau de celles-ci sera placé dans un verre, mêlé à du vin, et le tout sera avalé d’un trait. Et, tant qu’à faire, pourquoi ne pas avaler au passage le bouchon de liège du carafon de vin. Repu, Piero s’allume une cigarette de fin de repas qu’il gobe avec son allumette. Restait la question du fil, blanc, bien visible depuis le début du numéro sur la machine à coudre : Piero s’en saisit, le rompt, et le convertit en fil dentaire d’après repas, avant de le manger aussi. S’ensuit la classique régurgitation un à un de tous les objets que le magicien retire dramatiquement de sa bouche. *** Autant qu’on puisse en juger Piero VENESIA emploie ici un « décalage temporel » (D.ORTIZ) : c’est-à-dire que la révélation de l’état final débute (avec les premières aiguilles qui apparaissent sur le fil extrait de la bouche -> relâchement du spectateur , la magie a opéré, plus la peine de chercher le "truc") alors que la méthode pour produire l’effet n’est pas terminée. Malheureusement pour Piero VENESIA vendredi dernier le jury l’a sans doute épinglé à cet instant précis, faute à un mouvement curieusement chorégraphié qui attire trop l’attention sur lui et ne fournit pas la couverture suffisante à la dernière manœuvre nécessaire pour le final. Je viens de réaliser qu’une version de ce numéro était en ligne et ce moment clef y fait d’ailleurs l’objet d’un plan de coupe opportun : https://www.youtube.com/watch?v=xL2eSiXNZaM&ab_channel=PieroVenesia Rien de plus suspect pour un magicien que de dérober à la vue des spectateurs ses mains, qu’elles farfouillent trop longuement dans ses poches, sous la table ou dans son dos. Piero VENESIA offre ici une intéressante solution à deux niveaux : ·         Par sa pose initiale, celle d’un groom au garde-à-vous, d’un valet de pied, Piero VENESIA fixe l’image d’une posture archétypale, et si plus tard il l’adopte à nouveau, une main derrière son dos, cela nous parait tout naturel. ·          De plus placer une main derrière son dos est ici davantage perçu comme signe de franchise - pour exposer à la vue de tous le plus possible l’objet avalé ou régurgité.
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