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L'homme sur la Lune, canular ou réalité ?


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il y a 2 minutes, SébastienO a dit :

La première fois que j'ai entendu parler de cette histoire c'était dans l'émission Mystères. Le très jeune que j'étais à l'époque était facilement impressionné par les reportages de cette émission.

D'ailleurs, je viens juste de retrouver l'émission avec le reportage sur le cas de Trans-en-Provence.

Y'a pas à dire, il savait comment présenter et monter les images pour générer de la curiosité, de l'angoisse, et du mystère.

Un titre d'émission finalement bien choisie :).

 

Modifié par SébastienO
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Il y a 10 heures, SébastienO a dit :

Finalement les "témoignages" scientifiques, sur cette terre brûlée d'une manière inconnue, avaient suffit à me convaincre.

Du coup, les liens que tu as posté, notamment celui du cercle Zetetique, permettent de remettre les choses en perspective.

J'avais mis trois liens pour "équilibrer" le point de vue, un neutre (ou présumé tel), Wikipédia, un pro-TeP, celui de l'INREES (dont les membres semblent pro-n'importe-quel-phénomène-"paranormal"-et-autres) et un ouvertement critique, celui d'Éric Maillot (Le Cercle Zététique) dont je reprends ici la conclusion en graissant certains points :

Citation

 

CONCLUSION

À partir d'un témoignage, unique et bancal, le GEPAN, avec le concours de bien d'autres intervenants scientifiques, mais touchant tous au milieu ufologique, a réussi à créer un cas quasi mythique dans l'opinion publique. Il s'avère que le dossier Trans-en-Provence est bien loin d'être aussi consistant qu'on le prétend.

 

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il y a 7 minutes, Christian Girard a dit :

J'avais mis trois liens pour "équilibrer" le point de vue, un neutre (ou présumé tel), Wikipédia, un pro-TeP, celui de l'INREES (dont les membres semblent pro-n'importe-quel-phénomène-"paranormal"-et-autres) et un ouvertement critique, celui d'Éric Maillot (Le Cercle Zététique) dont je reprends ici la conclusion en graissant certains points :

Les conclusions de cette affaire sont d'autant plus à remettre en perspective aujourd'hui que la rigueur "scientifique" de "l'enquête" n'était à l'époque pas du tout la même que si cela se reproduisait de nos jours.

 

Même une enquête qui aurait lieu de nos jours, pourrait être facilement baclée.

Donc imagine pour une enquête dans un petit village du Var, il y a presque 40 ans, et en plus sur un sujet souvent considéré "peu crédible", voir carrément loufoque qu'est le témoignage OVNI.

 

Sans compter qu'il ne s'agit pas d'une simple apparition dans le ciel, comme il y en a eu des milliers de témoignages.

Non là c'est une petite soucoupe qui se pose bien tranquillement dans un jardin avant de repartir.

Beaucoup seraient tentés de rajouter: "C'est ça. Et la marmotte elle prend le chocolat et elle le met dans le papier alu".

Mais un tel commentaire n'aurait bien sûr rien de rigoureux, scientifiquement parlant. :)

 

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Roch Saüquere (du magazine préféré de Kristo 😉, Top Secret) s'exprime sur "la vérité cachée de la conquête spatiale". Franchement, si vous voulez du storytelling, il faut écouter ça (et c'est assez marrant en plus de voir comment chaque élément de preuve - de la conquête spatiale -  peut être retourné comme une chaussette quand on veut lui faire dire ce qu'on veut, exemple : prétendre que les astronautes en sortie extravéhiculaire sont en réalité filmés dans une piscine et se servir d'images de piscine qui ont dû très certainement être celles utilisées pour des séances d'entraînement desdits astronautes pour des sorties spatiales, fallait oser). Tout se prête au mystère vous allez voir, les joints inusables de la station ISS, la boîte à outils des astronautes, la coiffure des femmes, les gouttes d'eau mystérieuses qui "tombent" à la verticale, les liens entre Wernher von Braun et Walt Disney (mais oui, c'est ce bon vieux Walt qui est à l'origine de la conquête spatiale américaine, vous ne le saviez pas 😉) etc.

Bravo également à Saüquere pour avoir rebondi avec brio sur la chute libre de 38 243 mètres de Felix Baumgartner que j'avais commentée en direct ici :

 

 

... et de faire un comparatif avec Youri Gagarine. Du coup suis allé regarder à nouveau la fiche Wiki de ce dernier (on n'y mentionne pas précisément comment il a réussi à s'éjecter par une trappe, en vol. Dommage.)  :

Citation

Après une orbite complète, les rétrofusées du vaisseau sont mises à feu pour le freiner et déclencher la rentrée atmosphérique et le retour sur Terre ; mais cette manœuvre ne se passe pas comme prévu : le vaisseau subit une secousse brutale puis commence à tourner sur son axe à la vitesse de 30 degrés par seconde. Gagarine rapporte « Tout tournait. Je voyais d'abord l'Afrique, puis l'horizon, puis le ciel. J'avais à peine le temps de protéger mes yeux des rayons du soleil. J'ai mis mes jambes de manière à couvrir le hublot sans avoir à fermer les stores. » Les charges pyrotechniques censées séparer complètement le module de descente dans lequel se trouvait Gagarine du module de service contenant les appareillages devenus inutiles n'avaient pas complètement rempli leur office : le module de service, plus dense, tombait en premier tout en restant attaché à la cabine de Gagarine par quelques câbles. Le vaisseau était conçu pour présenter son bouclier thermique tourné vers l'avant, là où le freinage aérodynamique porte la coque à des températures extrêmes. Mais dans cette configuration anormale, Vostok 1 exposait à la chaleur les parties de la coque moins bien protégées. Gagarine décrit ainsi cette phase de sa descente vers la Terre : « le vaisseau spatial était entouré de flammes, […] j'étais un nuage de feu qui fonçait vers la Terre ». La situation est critique mais Gagarine qui en a conscience reste d'un calme olympien, calculant qu'il atterrirait en URSS et transmet par radio à la Terre que tout va bien. Finalement, 10 minutes après le déclenchement de la rentrée atmosphérique, l'augmentation de la pression aérodynamique parvient à rompre les derniers câbles qui maintiennent les deux modules solidaires. Rétrospectivement, des experts occidentaux ont estimé que l'incident n'aurait pas mis la mission en péril. Gagarine est secoué dans tous les sens pendant la descente alors qu'il décrit une capsule entourée d'une lumière violette, les craquements et la chaleur. Quand la décélération atteint son pic à 10 g, la vue de Gagarine se brouille quelques secondes mais la capsule ralentit sa rotation. À quelques kilomètres du sol, en application d'une procédure commune à tous les vaisseaux Vostok, Gagarine s'éjecte de la capsule : il effectue le reste de sa descente en parachute car, pour des raisons de poids, on n'a pas pu installer sur le vaisseau Vostok des rétrofusées permettant de réduire suffisamment la vitesse résiduelle à l'atterrissage,N 7. Alors qu'il largue le siège avec lequel il a été éjecté et ouvre son parachute, Gagarine reconnaît immédiatement le paysage qui défile sous ses pieds : c'est une région près de la Volga où il a effectué son entraînement de parachutiste. Son parachute de secours s'ouvre de manière dangereuse en plus du parachute principal, mais reste heureusement sous lui sans s'emmêler avec ce dernier. Descendant enfin en sécurité, Gagarine se met à chanter pour lui-même. Il se pose vers 10 h 55 (heure de Moscou, 7 h 55 GMT) dans un champ près d'un ravin non loin dans la région de la ville de Saratov : le premier vol habité a duré 108 minutes dont 89 en orbite terrestre.

Juste après son atterrissage, il met six minutes avant de pouvoir ouvrir la valve d'air de son scaphandre qui lui permet de respirer à nouveau l'air de la Terre. Sa préoccupation principale est ensuite de pouvoir signaler qu'il est sain et sauf car aucun officiel n'est là pour l'accueillir, les scientifiques de Vostok ayant calculé un atterrissage près de 400 kilomètres plus au sud. Pendant ce temps, c'est un Khrouchtchev enthousiaste qui demande par téléphone plusieurs fois à Korolev si Gagarine est vivant. Deux écolières ont assisté à l'atterrissage de Vostok et ont décrit la scène : « C'était une grande boule d'environ deux-trois mètres. Elle est tombée, puis elle a rebondi et est encore retombée. Il y avait un trou énorme là où elle a rebondi la première fois. » Un fermier et sa fille ont observé ce personnage vêtu d'une combinaison orange brillant avec un grand casque blanc atterrissant en parachute près du vaisseau. Il voit une vieille paysanne et sa petite fille travailler dans un potager, s'avance vers elles mais elles commencent à fuir. On rapporte que Gagarine aurait réussi à les rassurer en criant : « N'ayez pas peur, je suis un Soviétique comme vous, qui revient de l'espace et qui doit trouver un téléphone pour appeler Moscou ! ». La babouchka (qui sera utilisée par la propagande soviétique pour faire croire que l'atterrissage a été, comme le vol, parfait) l'emmène au kolkhoze voisin où il utilise le téléphone pour avertir les secours. Son vaisseau a atterri à trois kilomètres de là et des enfants des villages environnants sont déjà entrés à l'intérieur, finissant les restes de nourriture en tube qui s'y trouvaient.

Source https://fr.wikipedia.org/wiki/Youri_Gagarine#Le_vol_de_Vostok_1

 

Dans la foulée, un petit truc pas bien rationnel :

Citation

Youri Gagarine est réveillé à 5 h 30 du matin après une nuit de sommeil parfaite. Après un déjeuner léger à base d'aliments en tube, des techniciens l'aident à enfiler sa combinaison spatiale SK-1 orange. Suivant une superstition commune chez les pilotes soviétiques, Gagarine ne s'est pas rasé.

Bon allez, la partie storytelling que vous attendiez tous, faut accepter de se prendre au jeu (bon le problème c'est que je crois que ce n'est pas un jeu pour Roch, c'est d'ailleurs peut-être pour ça qu'il peut convaincre son monde) :

 

 

Modifié par Christian Girard
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il y a 42 minutes, Christian Girard a dit :

(et c'est assez marrant en plus de voir comment chaque élément de preuve - de la conquête spatiale -  peut être retourné comme une chaussette quand on veut lui faire dire ce qu'on veut,

Et c'est à peu près la technique utilisée la plupart du temps dans les journaux télévisés.

On balance une idée/point de vue, et on montre ensuite des témoignages allant dans le sens de l'idée.

 

il y a 47 minutes, Christian Girard a dit :

prétendre que les astronautes en sortie extravéhiculaire sont en réalité filmés dans une piscine et se servir d'images de piscine qui ont dû très certainement être celles utilisées pour des séances d'entraînement desdits astronautes pour des sorties spatiales, fallait oser). Tout se prête au mystère vous allez voir, les joints inusables de la station ISS, la boîte à outils des astronautes, la coiffure des femmes, les gouttes d'eau mystérieuses qui "tombent" à la verticale, les liens entre Wernher von Braun et Walt Disney (mais oui, c'est ce bon vieux Walt qui est à l'origine de la conquête spatiale américaine, vous ne le saviez pas 😉) etc.

Et c'est comme ça en effet qu'on peut prouver n'importe quoi à partir de n'importe quel évênement. :)

En prenant l'objectivité à l'envers, on part d'idées dont on est persuadé, et on se sert d'un évênement pour y coller ces idées, qui part une habile tromperie intellectuelle, deviennent des preuves forcément irréfutables.

 

Question storytelling, ne pas hésiter à écouter Jordan Maxwell.

 

 

 

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Connaissez-vous AstronoGeek, une chaîne YouTube extrêmement bien ficelée ? Regardez et écoutez cet épisode passionnant intitulé... : 

"Les Cosmonautes Fantômes"

Citation

Parlons de Ludmila Tokov, la première cosmonaute morte dans l'espace, dont le secret de la mort a été révélé par les écoutes radios de deux frangins italiens...

 

 

Modifié par Christian Girard
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Le 01/06/2015 à 15:22, Christian Girard a dit :

Citation :

Le signal « Wow! » est un signal radio puissant, à bande étroite et centré sur la raie à 21 centimètres, capté le 15 août 1977 par le radiotélescope The Big Ear de l'université de l'État de l'Ohio. D’origine inexpliquée, ce signal, qui a duré 72 secondes et n'a plus été détecté depuis, a fait l'objet d'une attention significative de la part des médias.

Source VM 2015 :

 

"Le jour où les extraterrestres nous ont contactés... et qu'on était sur répondeur."

Citation

Astronogeek, 6 mars 2016

Aujourd'hui, je vous raconte comment, en 1977, Jerry Ehman, qui travaillait sur le radiotelescope Big Ear pour le projet SETI, a capté un signal extra-terrestre, le signal Wow!...

 

 

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