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[Magicien] Saint Patron des Magiciens : Jean BOSCO


Rémy BROUSSEAU

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Don Silvio serait un digne successeur de Don Bosco. Voici sa messe de la Pentcôte en 2011.... Noublions pas qu'en premier lieu une messe est une manefestation joyeuse. La réaction des intégristes catholiques sur cette video ont été catastrophique, tolérance zéro, ce qui regrettable.

[video:youtube]

www.ottowessely.fr

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C'est en effet TréboriX. J'imagine que c'est dans ses mémoires.

Concernant Jean Bosco, il utilisait principalement la magie, comme le jonglage et le funambulisme, pour attirer du monde, la partie évangélisation venant par après. Toutefois, on m'a raconté une anecdote sur la corde coupée et raccommodée et le tour des 3 cordes, qui servait d'illustration au concept de la Ste Trinité (comme St Patrick qui utilisait le trèfle).

Plus d'infos sur d'autres saints "prestis" et st jean bosco ici

Bosco a PEUT-ETRE présenté le tour de la corde coupée et raccommodée dans la mesure où il est prouvé qu’on le présentait déjà en 1584, et sans doute avant.

En revanche il est hypothétique d’affirmer qu’il a présenté le tour des trois cordes.

En effet il est décédé en 1888, et le principe fondateur de l’effet des trois cordes date de 1935.

La première publicité du tour (tel que nous le connaissons aujourd’hui) et qui a été créé par Hen Fetsch (et non Bob Carver) date de 1958.

Réf : Livre Prestidigitation. Mille et une sources. Tome 1. P & P. Juin 2011.

Dans un autre registre, mais aussi dans le but d’aider sa paroisse, le Père Simon alias l’Abbé Volant fit entre 1947 et 1962 plus de cent dix plongeons de haut vol, à quarante mètres de hauteur.

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TréboriX, non ? (connais pas de TréboriS)

je ne connaissais pas ce fait, si tu peux nous en dire un peu plus ?

En effet, une petite faute de frappe toutes mes excuses c'est bien TréboriX qu'il fallait comprendre^^ Je n'ai malheureusement pas beaucoup d'informations sur ce fait, si ce n'est que c'est Tréborix qui a fait la démarche et a eut l'idée de nommer Bosco comme saint patron pour les artistes prestidigitateurs et de cirque :)

je suis pas sûr que la catégorie de gospel-magicien soit tout à fait pertinente pour Bosco, car je n'ai pas vraiment le souvenir qu'il utilisait directement ses tours pour illustrer le catéchisme. Cela dit je n'ai eu accès qu'a des biographies bien postérieures... et serais avec plaisir détrompé.

il mélangeait spectacle et prêche, certes, mais faisait-il vraiment de la gospel magic ?

Pour moi on peut bien parler de gospel magie :) D'après mes documents, :

"il enseignait aux enfants le catéchisme en agrémentant ses leçons de religion avec des tours simples de prestidigitation". D'ailleurs dans ce même livre (le dico de la prestidigitation) les auteurs associent bien St Jean Bosco au Gospel Magie :)

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je suis pas sûr que la catégorie de gospel-magicien soit tout à fait pertinente pour Bosco, car je n'ai pas vraiment le souvenir qu'il utilisait directement ses tours pour illustrer le catéchisme. Cela dit je n'ai eu accès qu'a des biographies bien postérieures... et serais avec plaisir détrompé.

il mélangeait spectacle et prêche, certes, mais faisait-il vraiment de la gospel magic ?

Pour moi on peut bien parler de gospel magie :) D'après mes documents, :

"il enseignait aux enfants le catéchisme en agrémentant ses leçons de religion avec des tours simples de prestidigitation". D'ailleurs dans ce même livre (le dico de la prestidigitation) les auteurs associent bien St Jean Bosco au Gospel Magie :)

Sans source précise et fiable (d'époque), je reste circonspect. :)

Pour un religieux je ne pense pas que faire de la gospel magic soit anodin... Imaginez qu'un prêtre fasse un tour qui transforme l'eau en vin... n'est-il pas directement en train de décrédibiliser un vrai miracle (en laissant supposer que ça puisse être truqué... ?) C'est à double tranchant...

...le gospel magicien est à jésus, ce que le neveu avec son jeu radio est à Dai vernon ;) ...

Comme le disait tahnouarn, il s'en servait surtout (imho) pour attirer les foules.

Ce petit débat permet de pointer une question très intéressante sur la place de la magie/presti par rapport à la religion.

"L'illusion au service de l'art, voilà notre culte." N.F.

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Pour les sources d'époques je pense que ça va être plus dur^^

Il faudrait trouver des écrits qui confirme que Bosco présentait bien des numéros de magie devant ses élèves..

Je pense que la source du dictionnaire est fiable (bien que rien ne soit infaillible) et que si les auteurs ont mis cette indication, c'est qu'elle doit bien être réelle :)

Je vais essayer de faire des recherches dès que j'ai un peu de temps pour en savoir plus :)

C'est vrai que l'on pourrait en faire un débat entre la magie et la religion, mais je crois savoir que trop parler de religion est interdit sur le forum^^

On pourrait à ce moment là remettre en cause tous les miracles des religions, choses qui, je rejoins ton avis, ne devaient pas beaucoup plaire à l'époque et même encore maintenant ^^

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Pour les sources d'époque... quelques extraits des "Souvenirs Autobiographiques de Don Bosco"

- J'avais repéré aux Becchi une prairie plantée alors de différents arbres dont un poirier sauvage, encore debout, qui me rendit grand service à cette époque. A cet arbre j'attachais une corde et la nouais à un autre, à quelque distance. Je plaçais à proximité une table et une sorte de sacoche. J'étendais un tapis sur le sol pour y faire mes culbutes. Une fois que tout était prêt et que les spectateurs demeuraient bouche bée dans l'attente de quelque nouveauté, je les invitais à réciter le chapelet suivi d'un cantique. Puis je grimpais sur une chaise et débitais un sermon, c'est-à-dire que je répétais ce que j'avais retenu de l'explication de l'évangile entendue le matin à l'église. Parfois je citais quelque épisode ou quelque exemple que j'avais entendu ou lu dans un livre. Le sermon se terminait par une courte prière et aussitôt commençait la partie récréative. Vous auriez vu alors comme je viens de vous le dire, le prédicateur se changer en acrobate de profession. Tours de prestidigitation, sauts périlleux, marche sur les mains, pieds en l'air; puis, muni de ma sacoche, c'était des pièces de monnaie avalées puis retirées du nez de tel ou de tel spectateur, la multiplication des balles, des oeufs, le changement de l'eau en vin, les volailles dépecées et rendues à la vie au point de chanter mieux qu'auparavant; tout cela composait les divertissements habituels. Puis je marchais sur la corde comme sur un sentier, je sautais, dansais, me suspendais tantôt d'un pied tantôt de l'autre ; parfois c'étaient mes deux mains qui me soutenaient, parfois une seule. Après quelques heures de ces exercices, quand je n'en pouvais plus, on levait la séance, on récitait une courte prière et chacun s'en retournait à ses affaires. De ces réunions étaient exclus ceux qui avaient blasphémé ou tenu de mauvais propos ou refusé d'assister aux cérémonies religieuses.

- Entre mes études et divers passe-temps: chant, musique, déclamation, petit théâtre , (activités) auxquelles je m'adonnais de tout coeur, j'avais encore appris bien d'autres jeux : cartes, tarots, billes, échasses, saut, course. C'étaient des divertissements de très bon goût. Sans y être passé maître, je n'étais cependant pas un piètre joueur. J'en avais appris beaucoup à Murialdo, d'autres à Chieri. Si, dans les prés de Murialdo, je n'étais encore qu'un apprenti, en cette année j'étais devenu un maître compétent. Tout cela causait un véritable émerveillement. Il faut dire qu'à cette époque, ces genres d'amusements peu connus, semblaient choses d'un autre monde. Mais que dire de mes tours de passe-passe ? Je donnais souvent des spectacles privés et publics. Ma mémoire étant très fidèle, je connaissais par coeur une grande partie des classiques, surtout les poètes: Dante, Pétrarque, Le Tasse, Parmi, Monti et beaucoup d'autres. Ils m'étaient si familiers que je pouvais me servir (de leurs oeuvres) comme de mon propre bien. Aussi pouvais-je improviser aisément sur n'importe quel sujet. Lors de ces réunions ou de ces séances, je me mettais à chanter, à jouer de quelque instrument, je composais des vers qui passaient pour des chefs-d'oeuvre, mais qui, en réalité, ne consistaient qu'en bribes d'auteurs que je transformais selon les thèmes proposés. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me refusai toujours à communiquer mes compositions à d'autres. Certaines même, que j'avais transcrites, je pris soin de les mettre au feu.

L'émerveillement devant mes tours de prestidigitation allait grandissant. Faire sortir d'une boîte une quantité de balles plus grosses qu'elle, tirer d'un petit sac toute une cargaison d'oeufs, voilà qui plongeait dans l'ébahissement. Quand on me voyait recueillir sur le nez des spectateurs une quantité de boules, deviner dans leurs bourses les sommes qu'elles renfermaient, quand, d'une simple pression des doigts, je réduisais en poudre les pièces de monnaie, de quelque métal qu'elles fussent, ou bien que je faisais apparaître toute l'assistance sous un aspect horrible, même sans tête, tel ou tel commençait à se demander si je n'étais pas un sorcier ou si je pouvais vraiment accomplir de telles choses sans l'aide du diable. Mon logeur, Thomas Cumino , en était convaincu. Chrétien fervent, il ne détestait pas les farces et je savais profiter de son caractère ou, pour mieux dire, de sa naïveté, pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Un jour, il avait mis tous ses soins à préparer un poulet à la gelée afin de régaler ses pensionnaires à l'occasion de sa fête. Il apporta la casserole sur la table et, enlevant le couvercle, il vit s'en échapper un coq qui, ailes battantes, poussait d'énergiques cocoricos ! Un autre jour il apprêta un plat de macaronis. Quand il les eut longtemps fait cuire, au moment de les verser dans le plat, il ne trouva plus qu'un peu de son desséché. Maintes fois il remplit sa bouteille de vin, mais, au moment de servir, il n'en voyait couler que de l'eau claire ; ou bien, voulant boire de l'eau, il trouvait le verre plein de vin. Au lieu de confitures, il ne trouvait que des tranches de pain. L'argent de sa bourse se transformait en morceaux de fer blanc tout rouillés et sans aucune valeur. Son couvre-chef se voyait changé en bonnet de femme. Des noix, des noisettes se métamorphosaient en sachets de petits cailloux. Et ces phénomènes se renouvelaient très souvent !

- Un prêtre qui lui parle : "On me dit que tu sais pénétrer la pensée des gens, deviner combien d'argent renferme leur bourse, faire voir blanc ce qui est noir, connaître les choses de loin et mille autres affaires semblables. Cela fait beaucoup jaser. Bien des gens te soupçonnent de faire de la magie et voient en tout cela l'esprit de Satan. Dis-moi donc, qui fut ton maître en cette science ? Où l'as-tu apprise ? Dis-moi tout confidentiellement. Je puis t'assurer que je ne m'en servirai que pour ton bien."

Sans me décontenancer, je lui demandai cinq minutes pour répondre. Puis je le priai de me dire l'heure exacte. Il porta la main à son gousset ; mais point de montre. « A défaut de montre, dis-je, donnez-moi au moins une pièce de cinq sous. » Il farfouille alors dans toutes ses poches mais ne trouve plus son porte-monnaie.

« Coquin! me lança-t-il, plein de colère. Ou tu es au service du démon, ou le démon se sert de toi. Tu m'as déjà volé ma bourse et ma montre. Maintenant je ne puis plus me taire, je suis dans l'obligation de te dénoncer. Je ne sais ce qui me retient de te donner une volée de coups de trique. »

Comme je ne bronchais pas, que je demeurais calme et le sourire aux lèvres, il sembla s'apaiser et reprit : « Prenons les choses tranquillement. Comment se peut-il que ma bourse et ma montre aient disparu de mes poches sans même que je m'en sois aperçu ? Où se sont envolés ces objets ?

- Monsieur l'archiprêtre, répondis-je respectueusement, je vais tout vous expliquer en peu de mots. C'est tout affaire de dextérité, d'intelligence exercée ou alors quelque chose de préparé.

- Je me demande quelle intelligence il peut y avoir dans le cas de ma montre et de mon porte-monnaie!

- Je m'explique brièvement. A mon entrée chez vous, vous donniez une aumône à un mendiant. Vous avez alors déposé votre bourse sur un prie-Dieu. Passant ensuite dans votre bureau, vous avez laissé votre montre sur cette petite table. Je cachai l'un et l'autre, alors que vous étiez convaincu d'avoir ces deux objets sur vous. En réalité, ils se trouvent sous cet abat-jour. » Je soulevai alors l'abat-jour et apparurent les deux objets que l'on pensait avoir été portés ailleurs par le démon.

Le bon chanoine partit d'un long éclat de rire; après quoi il me demanda d'autres échantillons de mon adresse. Ayant ainsi appris comment je faisais apparaître ou disparaître les objets, il s'en amusa beaucoup, me fit un petit cadeau et, sur le seuil de la porte, il conclut: "Va dire à tous tes amis que ignorantia est magistra admirationis" (L'ignorance est pourvoyeuse d'étonnement.)

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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C'est vrai que l'on pourrait en faire un débat entre la magie et la religion, mais je crois savoir que trop parler de religion est interdit sur le forum^^

On pourrait à ce moment là remettre en cause tous les miracles des religions, choses qui, je rejoins ton avis, ne devaient pas beaucoup plaire à l'époque et même encore maintenant ^^

- Euh... nombre de prêtres sont aussi magiciens. J'en ai rencontré un certain nombre. Et dans le passé, il y en a eu : des inconnus mais aussi des plus connus, comme Vincent de Paul, Zeferino Namuncura, Dominique Savio, Michael Scott, ... (je remets le lien ici )

- ... sur le débat entre magie et religion, il a déjà eu lieu sur ce forum. J'ai la flemme de faire une recherche. Si quelqu'un est motivé pour retrouver le lien...

- Concernant le Gospel Magic : il s'agit d'illustrer certains passages de la Bible ou des points théologiques par les tours de magie, de manière à ce que les spectateurs s'en souviennent. En quelque sorte, une parabole.

Comme de nombreux prêtres (et comme tous les magiciens), Jean Bosco utilisait plutôt la magie pour détendre l'atmosphère, casser la glace, ou garder son auditoire sur place. On n'est donc pas vraiment dans le Gospel Magic

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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Noublions pas qu'en premier lieu une messe est une manefestation joyeuse. La réaction des intégristes catholiques sur cette video ont été catastrophique, tolérance zéro, ce qui regrettable.

Je ne pense que ce soit une définition de la messe.

La messe c'est si l'on fait une simple recherche Wikipedia :

La messe est une cérémonie chrétienne au cours de laquelle le ou les prêtres officiants célèbrent le sacrifice de l’eucharistie, actualisation de l'unique sacrifice rédempteur de Jésus-Christ. Elle constitue le point culminant de la liturgie chrétienne.
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À propos je viens d'apprendre qu'en Italie le 16 août s'est ouverte une année jubilaire qui se termine en août 2015 pour célébrer le bicentenaire de la naissance et du baptême de Saint Jean Bosco (18 mai 1815). Une comédie musicale sera présentée le 27 octobre au Palais des Glaces (Paris Xe) rendant hommage à Don Bosco et aux valeurs qui animent la famille Salésienne. Ce "saltimbanque de Dieu" qui organise à 12 ans des spectacles pour attirer les âmes à Dieu. "Les jeunes se prêtent facilement, explique Don Bosco, à tout ce qu'on veut leur demander, à partir du moment où ils se savent aimés. Il est nécessaire que les jeunes non seulement soient aimés mais se rendent compte qu'on les aime. Étant aimés dans les choses qui leur plaisent et qui participent à leur désirs d'enfants, ils apprennent à voir l'amour aussi dans ces choses qu'ils apprécient moins, comme la discipline, l'étude, la mortification d'eux-mêmes, et ils apprennent à agir avec générosité et amour. De cette manière les supérieurs sont considérés comme des pères, des frères et des amis"

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