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L'absolu de l'anarchiste, c'est pourtant bien de vivre tout seul. Puisqu'il n'admet pas de règles de vie communes. (Quand bien même ils vivraient à plusieurs avec pour seule règle: "pas de règle", ils se trahiraient eux-même).

il y a tellement d'âneries là-dedans que je ne sais même pas par quoi commencer. de toute façon tu n'as manifestement pas la moindre idée de ce qu'est l'anarchie et comme ce n'est pas l'objet du débat, je ne vais pas m'esquinter..

Ensuite et surtout, il ne s'agit pas d'un devoir constitutionnel mais d'un devoir moral. Comme tu le dis, c'est un choix en âme et conscience. Tout comme aider le plus pauvre que soit, sourire à ton voisin dans la rue, participer à l'évolution de la connaissance, à la transmission des savoirs. Ce n'est pas inscrit dans la loi, tu peux ne pas le faire. Reste qu'il s'agit là d'un devoir moral, un truc que tu choisis en ton âme et conscience. Et que tu peux ne pas faire.

non, toujours pas. ce n'est pas non plus un devoir moral, ou alors si tu entends l'affirmer si péremptoirement, il va falloir le justifier, car là tu n'avances pas l'once d'un argument.

Quant à voter pour de la merde, il te reste la possibilité de voter blanc ou nul, de choisir cependant la merde la moins merdique, et de te présenter toi-même à l'élection si tu estimes que tes idées sont meilleures. Si tu ne veux pas choisir, ne veux pas utiliser les moyens légaux mis en place pour t'exprimer librement, ne veux pas te présenter, tu as choisi librement de fermer ta gueule et, par ta passivité, d'acquiescer au résultat du vote. En refusant de t'opposer par les moyens prévus, tu participes à la mise en place d'un système que tu ne veux pas. Ce qui me semble fondamentalement absurde.

franchement, je ne sais pas non plus par où commencer, là. il n'y a pas l'ombre d'une vérité, même incomplète, dans ton propos. d'abord tu me proposes de voter blanc ou nul, pour après m'expliquer que ne pas choisir c'est participer à la mise en place d'un système que je ne veux pas. elle est ou la cohérence? voter blanc ou nul c'est ne pas choisir.

il y a un point en particulier que je veux soulever, c'est quand tu prétends qu'en me taisant j'acquiesce au résultat du vote. c'est tout le contraire en fait, c'est toi en votant qui légitime le scrutin. c'est toi en votant qui lui apporte ton soutien, ta confiance.

Modifié par christophe22
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Publié le (modifié)

Juste pour préciser que j'ai des amis qui votent blanc par cohérence. Ils ne choisissent pas leur camp et la politique proposée par ces camps car ils ont une vision politique précise, et ne se reconnaissent dans aucun des programmes (et dans leurs passifs), et ne souhaitent donc pas faire de compromissions en conscience. Voter blanc est leur solution.

Même si je conçois que leur vision est respectable et cohérente, je ne suis pas du même avis qu'eux sur la façon de procéder, puisque le vote blanc est considéré au même niveau que le nul : pour moi (en la condition actuelle des choses) voter blanc ou nul (ou ne pas voter), c'est non pas acquiescer l'une des politique proposées, mais collaborer à l'accession au pouvoir de l'un ou l'autre des candidats. A mon sens, notre responsabilité est donc posée, quel que soit le choix, et cette responsabilité est projetée dans la politique future de la nation, qu'on le veuille ou non.

Mais pour ces amis dont je te parle, eux ne voient pas cela de cette manière : en votant, ils font leur devoir électoral ; cependant, en votant blanc, ils disent ainsi ne légitimer ni l'un ni l'autre des candidats, et comme tu le dis, n'apportent ni soutien, ni confiance. Mais cependant, ils vont voter, et légitiment donc le scrutin. Ces personnes aimeraient d'ailleurs une reconnaissance du vote blanc.

A voir maintenant quel est le mieux : s'agit-il de faire un consensus différentiel avec le programme qui se rapproche le plus de notre vision sociétale et de nos valeurs, ou s'agit-il de se dégager de toute responsabilité (tout comme le fit Ponce Pilate) ? Reste à déterminer si dans ce cas l'acte posé en conscience dégage vraiment de toute responsabilité sur le développement national.

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le

Voter blanc c'est déja voter donc c'est bien , quand je dis que cela devrait obligatoire de voter , le votre blanc est inclus on fait au moins l'effort de voter contrairement à l'abstention ou tu restes chez toi .

Publié le (modifié)

il y a tellement d'âneries là-dedans que je ne sais même pas par quoi commencer. de toute façon tu n'as manifestement pas la moindre idée de ce qu'est l'anarchie et comme ce n'est pas l'objet du débat, je ne vais pas m'esquinter..

bein là Cristophe… je ne partage pas ton avis … celui de l’objet du débat LOL

Il serait précisément grand temps de rappeler ce qu’est l’Anarchie !

Principe si pertinent que le system en a volontairement et sciemment dévoyer son sens dans le vocabulaire.

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié par JacK Barlett
Publié le
voter blanc ou nul (ou ne pas voter), c'est non pas acquiescer l'une des politique proposées, mais collaborer à l'accession au pouvoir de l'un ou l'autre des candidats.

cite-moi un exemple ou un candidat aurait tiré un quelconque bénéfice de l'abstention. cet argument est souvent brandi par les détracteurs de l'abstention, mais il est totalement dénué de fondement. on entend souvent dire que s'abstenir c'est favoriser les extrêmes. au-delà du droit de chacun de choisir de favoriser sciemment ces extrêmes, c'est une situation virtuelle qui ne s'est jamais produite.

Voter blanc c'est déja voter donc c'est bien.

cette phrase est très lourde de sens, on n'est plus dans le libre choix de chacun, mais clairement dans le dogme.

bein là Cristophe… je ne partage pas ton avis … celui de l’objet du débat LOL

Il serait précisément grand temps de rappeler ce qu’est l’Anarchie !

Principe si pertinent que le system en a volontairement et sciemment dévoyer son sens dans le vocabulaire.

je suis d'accord avec toi sur ce point, jack, anarchie est devenu synonyme de chaos, alors que son sens véritables est opposé. ceci étant, je faisais cette remarque au sujet de l'anarchie pour montrer à quel point la rhétorique employée par danilsen était inepte. l'objet n'étant pas de déterminer la pertinence et la possibilité de réalisation d'un idéal anarchiste, mais de savoir quel serait le sort réservé aux anarchistes si les abstentionnistes doivent "fermer leur gueule".

Publié le (modifié)
voter blanc ou nul (ou ne pas voter), c'est non pas acquiescer l'une des politique proposées, mais collaborer à l'accession au pouvoir de l'un ou l'autre des candidats.

cite-moi un exemple ou un candidat aurait tiré un quelconque bénéfice de l'abstention. cet argument est souvent brandi par les détracteurs de l'abstention, mais il est totalement dénué de fondement. on entend souvent dire que s'abstenir c'est favoriser les extrêmes. au-delà du droit de chacun de choisir de favoriser sciemment ces extrêmes, c'est une situation virtuelle qui ne s'est jamais produite.

A mon sens, le fait de favoriser les extrêmes est une conséquence. Par contre, s'abstenir (ou voter blanc ou nul puisque ca revient au même en France, excepté l'acte du vote), c'est accepter implicitement la politique du candidat vainqueur. En l'occurrence, au deuxième tour, cela ne favorise pas les extrêmes puisque deux camps sont uniquement représentés. D'où l'idée de poser en conscience un consensus différentiel, afin de voir qui, selon soi-même, a la meilleure (ou la moins mauvaise) politique, plutôt que de jouer à l'ermite électoral se réfugiant dans le désert abstentionniste, où les mirages sont plus nombreux que les oasis.

Et pour donner un exemple, en 2002, Le Pen avait tiré un avantage de l'abstention. Sans celle-ci, il ne passait pas au second tour. CQFD

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le (modifié)
A mon sens, le fait de favoriser les extrêmes est une conséquence. Par contre, s'abstenir (ou voter blanc ou nul puisque ca revient au même en France, excepté l'acte du vote), c'est accepter implicitement la politique du candidat vainqueur.

je ne suis pas d'accord du tout. au contraire, voter c'est participer au scrutin avec l'adhésion implicite à son résultat. c'est une façon de dire "ok, je vais voter, je joue le jeu et j'accepterai le vainqueur, quel qu'il soit". au contraire, s'abstenir c'est dire "je ne me sens pas concerné par ce cirque, je refuse de grossir le chiffre de la participation qui donnera une assise au vainqueur de cet élection."

En l'occurrence, au deuxième tour, cela ne favorise pas les extrêmes puisque deux camps sont uniquement représentés. D'où l'idée de poser en conscience un consensus différentiel, afin de voir qui, selon soi-même, a la meilleure (ou la moins mauvaise) politique, plutôt que de jouer à l'ermite électoral se réfugiant dans le désert abstentionniste, où les mirages sont plus nombreux que les oasis.

quel cruel manque d'ambition que de se contenter de ce qu'on te donne. tanhouarn, pour information, accepterais-tu de me dire pour qui diable tu vas voter à ce deuxième tour? je comprendrais que tu refuses, mais cela pourrait poser les bases d'une discussion sous un jour nouveau.

Et pour donner un exemple, en 2002, Le Pen avait tiré un avantage de l'abstention. Sans celle-ci, il ne passait pas au second tour. CQFD

il n'en a tiré aucun bénéfice, puisqu'il n'a pas été élu. et puis de toute façon, il est assez clair, pour tous les observateurs, que chevènement, par son refus de rallier le camp socialiste, a été l'artisan de l'accession de le pen au second tour. de plus il est également assez clair que l'abstention était une protestation contre le président en place, à savoir jacques chirac, et que si la participation avait été plus élevée, elle n'aurait sans doute pas bénéficié à jospin et n'aurait pas changé l'issue du premier tour de ce scrutin.

Modifié par christophe22
Publié le (modifié)

En effet, lorsque tu as voté blanc ou nul, dans notre démocratie, cela a peu d'impact: si plus de 50% des électeurs votaient blanc ou nul, il faudrait qu'aucun candidat ne puisse accéder à la fonction (voire, tant qu'aucun candidat n'aurait atteint 50% des suffrages exprimés, les votes blancs étant inclus dedans). Cependant, tu as donné ton avis. Tu as alors une légitimité à critiquer le pouvoir mis en place puisque dès le début, tu as donné ton avis. Dans le cas de l'abstention, tu dis à tes concitoyens: "démerdez-vous entre vous", puis, une fois qu'ils se sont démerdés (plus ou moins bien), tu arrives la bouche en fleur en disant: "non, mais en fait, c'est pas ça que je voulais!".

Sans même tenir compte de la fierté personnelle et la continuité des idées, il me semble qu'il y a là un hiatus important. Un peu comme de se laisser pisser sur les pieds puis de se plaindre ensuite qu'on a les pieds mouillés. Ou de laisser les autres discuter pour savoir qui sera mangé, puis de s'étonner d'avoir été choisi comme repas.

[edit: donc Christophe, tu confirmes bien ce que je dis: "tu ne te sens pas concerné par la mise en place du pouvoir". C'est un sacré retournement de veste que d'aller par la suite critiquer ce qui, quelques instants auparavant, ne te concernait pas.]

Quant à ma définition de l'anarchisme, elle est certes rapide, mais si on va à l'origine philosophique de la chose, ontologiquement, on en arrive là. Une pensée anarchique pure ne peut se vivre que seul. Ensuite, je veux bien que les différents courants anarchistes s'éloignent de ce concept, mais ils ne font que s'écarter de la conception de base pour essayer de coller un peu mieux au monde réel. Un anarchisme édulcoré, finalement. Et c'est bien pour ça que l'anarchisme, comme le marxisme-communisme ou même l'ultra-libéralisme, sont des utopies qui ne collent pas au réel. Et je n'ai pas encore évoqué les conceptions sur l'origine du monde qui permettent de penser un système anarchiste.

Modifié par Clément_dup1

cdmdu.

Publié le
En effet, lorsque tu as voté blanc ou nul, dans notre démocratie, cela a peu d'impact: si plus de 50% des électeurs votaient blanc ou nul, il faudrait qu'aucun candidat ne puisse accéder à la fonction (voire, tant qu'aucun candidat n'aurait atteint 50% des suffrages exprimés, les votes blancs étant inclus dedans). Cependant, tu as donné ton avis. Tu as alors une légitimité à critiquer le pouvoir mis en place puisque dès le début, tu as donné ton avis.

quel avis as-tu donné? celui que tu rejettes tous les prétendants? le même avis que donne un abstentionniste alors.

Dans le cas de l'abstention, tu dis à tes concitoyens: "démerdez-vous entre vous", puis, une fois qu'ils se sont démerdés (plus ou moins bien), tu arrives la bouche en fleur en disant: "non, mais en fait, c'est pas ça que je voulais!".

non. tu dis "quelque soit l'élu, ce n'est pas ce que je veux". tu as donc tout le loisir par la suite de dire "ce n'est pas ce que je veux".

[edit: donc Christophe, tu confirmes bien ce que je dis: "tu ne te sens pas concerné par la mise en place du pouvoir". C'est un sacré retournement de veste que d'aller par la suite critiquer ce qui, quelques instants auparavant, ne te concernait pas.]

non. j'ai dit "je ne me sens pas concerné par ce cirque.". c'est totalement différent et le reste de ta phrase n'a plus de sens.

Quant à ma définition de l'anarchisme, elle est certes rapide, mais si on va à l'origine philosophique de la chose, ontologiquement, on en arrive là. Une pensée anarchique pure ne peut se vivre que seul. Ensuite, je veux bien que les différents courants anarchistes s'éloignent de ce concept, mais ils ne font que s'écarter de la conception de base pour essayer de coller un peu mieux au monde réel. Un anarchisme édulcoré, finalement. Et c'est bien pour ça que l'anarchisme, comme le marxisme-communisme ou même l'ultra-libéralisme, sont des utopies qui ne collent pas au réel. Et je n'ai pas encore évoqué les conceptions sur l'origine du monde qui permettent de penser un système anarchiste.

non mais peu importe à la limite, ce que TOI tu penses de l'anarchie. et peut importe ce que MOI j'en pense, ça n'a aucune importance. la question que je te pose est "quel est le sort des militants anarchistes s'il faut fermer sa gueule quand on s'abstient?". franchement, je n'ai pas envie de discuter de concept d'anarchie avec une vision du concept aussi étriqué que la tienne.

Publié le

non mais c'est pas compliqué de toute façon. si tu es convaincu que les élections ne sont pas un bon système, alors tu dois faire quoi? tu dois aller voter pour l'exprimer? c'est complètement con, c'est pas difficile à comprendre quand même.

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    • Je suis allé voir son spectacle avec ma compagne il y a quelques années. C'était très bien écrit, scénarisé et présenté. De l'humour sans tomber dans le lourd, de très belles routines et une bonne présence sur scène. Une personne qui cherche une prestation pour un anniversaire et qui voit cette vidéo peut se dire à tort que la prestation proposée est en dehors de son budget et ne franchira même pas le cap d'une demande de devis. Autrement dit, faire une vidéo dans un cadre luxueux permet de viser certains clients mais peut aussi priver d'autres clients. C'est un choix. Cela ne veut pas dire que c'est un bon ou un mauvais choix.
    • Je fais parti du Champagne Magic Club de Reims depuis  près de 18 ans (depuis 2007) et j'ai toujours connu les conférences à peu près au même prix (entre 350 et 450€), tout comme le prix d'entrée moyen (20€). Les choses que j'ai pu constatées en 18 ans, avec en moyenne 6 conférences par an de 2007 à 2017 environ (nous étions l'un des clubs qui en organisait le plus à cette époque) puis 4 jusqu'à nos jours : - le prix des hôtels a bien augmenté : avant une chambre correcte coûtait 60-70€ (Ibis rouge) et aujourd'hui cela coûte 120-130€. Une conférence coûte donc en moyenne entre 470 et 580€, hors repas. - le nombre de magiciens venant assistant aux conférences a baissé : avant, nous étions sur 20 à 30 en moyenne et aujourd'hui 10 à 20 à quelques exceptions près. Faites le calcul à 20€ en moyenne, le club éponge à chaque fois et ses seules sources sont les cotisations (55€ à l'année avec deux entrées aux conférences incluses) et un gala tous les 10 ans. Et les conférences ne sont pas les seuls frais du club bien entendu. - la qualité des conférences est très variable et le choix de ces dernière se fait sur la base d'une publicité qui présente toujours l'artiste comme le meilleur, avec une liste de points vaseux comme "vous aidera à améliorer votre magie", "effets visuels à fort impact", etc...mais pas de contenu précis. David Stone indique à chaque fois le contenu précis de sa conférence. Il fait parti des plus cher (450€+hôtel) mais on le prend à chaque fois parce qu'on sait quel est le menu, on sait qu'il ne va pas nous présenter la même conférence que celle 10 ans avant en faisant croire à une nouvelle et cet artiste fait toujours le plein (25-30 personnes en moyenne, c'est ça le plein pour nous). Il y a aussi le fait qu'il ne fait pas une tournée de conférence très souvent donc il y a une attente. Je pourrais dire la même chose de @Luc APERS : il indique bien le contenu de sa conférence et même si il n'est pas encore aussi connu des magiciens que David Stone, on sait qu'on peut prendre le risque de mettre un peu plus parce qu'on sait que cela va plaire au plus grand nombre et qu'on aura pas trop à éponger. Le fait qu'un conférencier présente une conférence très proche voire identique à celle qu'il avait présentée 10 ans avant n'est pas un problème en soi. Ce qui est mal perçu est le fait qu'on nous les présente comme des "nouvelles conférences". Revoir Michael Ammar présenter sa routine de gobelets, Juan Tamariz présenter sa "Triple coïncidence" ou @Gaëtan BLOOM présenter ses épingles est toujours un plaisir mais c'est en grande partie parce que l'on sait justement qu'il vont nous présenter ces routines que l'on aime revoir. D'une manière plus globale, ce sont les magiciens français qui indiquent le mieux (ou un minimum) le contenu de leur conférence. Peut-être parce qu'ils nous envoient leur proposition directement. Je n'accuse pas les autres d'être trop vaseux mais leur publicité (ou présentation de la conférence) l'est souvent (après, qui la rédige ? Nous ne le savons pas). Le choix se fait alors sur les bases de ceux qui connaissent l'artiste et son travail. Les conférences "marchands de trucs" (conférence ou chaque routine ou presque nécessite l'achat d'un gimmick ou d'une vidéo auprès du conférencier) ne sont également pas un problème tant que c'est dit dès le départ. Ce sont les déceptions suites à un manque d'information qui font que nous n'allons pas prendre tel ou tel artiste ou que nous ne mettrons pas 450€ plutôt que 350€. Ayant participé à l'organisation d'un congrès (planning, contact des artistes, gestion des entrées du public), je peux également dire que les prix sont les mêmes pour les conférences lors de congrès sauf que la conférence dure 1h et est souvent doublée au lieu d'une seule conférence de 2h en moyenne (avec une pause champagne chez nous) dans un club. Alors oui, une conférence est payée en moyenne 3 à 4 fois moins cher qu'un numéro de gala alors que l'artiste ne se contente pas de présenter des routines mais il les décrit pour que d'autres les présentent correctement à leur tour ou reprennent certaines idées pour en faire autre chose mais le public n'est pas le même (le nombre surtout) donc les moyens pour financer un tel évènement ne sont pas les mêmes. Nous avons fait le choix, pour continuer de recevoir des conférenciers sans être trop dans le rouge et sans augmenter nos prix d'entrée, de réduire le nombre de conférences à 4 au lieu de 6. Alors, on va me dire qu'il faut augmenter le prix d'entrée. Nous l'avons déjà fait un petit peu mais si nous allions au delà, nous aurions encore moins de monde. Ce n'est pas viable. Et croyez-moi, le club ne fait aucun bénéfice sur le dos des conférenciers, bien au contraire. Je parle pour le club de Reims en tout cas. Les problèmes majeurs par rapports aux conférences (et aux congrès d'ailleurs) sont deux : - le manque d'informations importantes précises et assez tôt : date, lieu, prix et surtout contenu (et pour un congrès, c'est le plateau qui devrait être annoncé complètement au moins 6 mois avant; c'est faisable, c'est un choix) - le fait que beaucoup de magiciens préfèrent aujourd'hui apprendre sur internet (avoir tout tout de suite et gratuitement) plutôt que d'aller sur des congrès et des conférences. Ils préfèrent acheter un tas de gimmick, de vidéos, etc...qui leur procure le sentiment de tout avoir plutôt que d'aller voir des spectacles, des conférences et des congrès (où il faut en plus s'organiser pour le transport, le logement, les repas). C'est un phénomène de société qui n'est pas propre à l'univers des illusionnistes mais que l'on retrouve dans toutes les associations : théâtre, danse, même les associations de musique et de sports commencent à voir la moyenne d'âge de leurs membres augmenter. On le voit aussi dès que l'on va voir le spectacle d'un artiste visuel (illusionniste, clown, jongleur, mime, etc...) ou une pièce de théâtre (même moderne) dans un théâtre : la moyenne d'âge est de plus en plus élevée. Les jeunes investissent dans leurs portables, dans leurs chaussures, leurs vêtements, dans certains concerts mais rarement dans les sorties spectacles voire dans les sorties tout court. On est dans le "paraître" avant tout, dans l'image. Les jeunes sont élevés ainsi aujourd'hui. Ce second point est donc insolvable à l'échelle de notre monde de magiciens car il touche à l'éducation. Et je ne parle pas de l'éducation nationale dont le rôle devrait uniquement être d'instruire et de former mais du rôle des parents. Trop de parents ne passent pas assez de temps avec leurs enfants aujourd'hui. Parfois par contrainte mais aussi plus souvent qu'on ne le croit par choix bien qu'ils le nient. On touche donc à un sujet bien plus complexe et plus vaste, la difficulté d'être parent aujourd'hui et d'élever des enfants. Le premier point en revanche peut être résolu à notre échelle : - pour les conférenciers, il s'agit de s'assurer que la présentation de leur conférence soit claire et précise même si, pour conserver l'effet de surprise de certaines routines, il est compréhensible que la présentation n'en dise pas trop non plus. Toute la subtilité est là : en dire suffisamment pour que l'on sache à quoi s'attendre sans en dire trop pour garder quelques surprises. - pour les congrès : c'est une histoire de prise de risque. La stratégie actuelle est d'attendre d'avoir des inscriptions (et donc des ressources financières) pour engager des artistes et si les organisateurs ne se rendent pas compte que cette stratégie ne fonctionne pas depuis des années, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux, je n'ai pas d'autre mot. Si le plateau est bien choisi, les gens s'inscrivent. C'est comme dans un restaurant : vous regarder le menu, les tarifs et si ça vous plaît, vous y aller. Pour aller voir un spectacle : vous consulter le site de la salle (théâtre, parc des expos, etc...) ou sa brochure papier, une affiche et si tel artiste vous plaît, vous réservez vos billets. Je n'ai jamais vu un évènement demander à régler avant en ne fournissant comme seules informations que le lieu, la date et le prix. Encore une fois c'est comme si on vous demandait de payer pour aller à un concert sans qu'on vous donne le nom de l'artiste, au cinéma sans annoncer le film que vous pourrez aller voir, au restaurant sans vous donner le menu, à un spectacle sans info sur son contenu autre que la date, la salle et le prix. Et cette histoire de prix progressif, c'est bien pour les avions et les trains (et encore) mais si certains croient qu'il y aura plus d'inscriptions au prix fort parce que les artistes auront été annoncés, et bien...vous voyez ce que ça donne depuis un moment. Pour revenir aux conférences : payer un conférencier au prix d'un numéro de gala (donc 1200-1500€ en moyenne, parlons concrètement) nécessiterait pour un club recevant disons 20 personnes : - soit d'augmenter l'entrée à 60-75€ et il n'y aura jamais 20 personnes à ce prix aujourd'hui à part pour quelques très grands noms qui ne viendrons jamais en conférence dans un club. - soit d'avoir 60 à 75 personnes en gardant le même tarif d'entrée (20€), ce qui est pire car non seulement réunir ce nombre de magiciens dans un petit club est très difficilement réalisable mais en plus ce serait une conférence dans des conditions défavorables aussi bien pour l'artiste que pour les magiciens spectateurs (en termes de visibilité et de son) ou alors il faudrait louer une salle plus grande, avoir un équipement (micro, sono, lumières voire vidéoprojection, comme pour les congrès). Il y a 30 ans, les magiciens pouvaient encore mettre une somme assez élevée pour aller voir un conférencier mais aujourd'hui, avec la "concurrence anarchique" de tout ce qui se trouve sur internet pour rien ou presque, comment réussir à vendre une conférence à 60-75€ l'entrée ? A moins que ce ne soit David Copperfield, Penn & Teller, Derren Brown ou des artistes de renom hyper médiatisés comme ça qui ne viendront jamais, je ne vois pas comment cela pourrait marcher. Après il y a les masterclass mais c'est autre chose (et à en croire un sujet sur ce forum, la notion de "masterclass" commence à faire débat parce que certains vendent leur conférence sous ce titre et provoque des déceptions). Alors comment faire en sorte qu'on ait envie de mettre le prix pour aller voir un conférencier ? Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché. Cela veut dire que le contenu d'une conférence ne doit pas se trouver sur internet. Il faut du nouveau, de l'original par rapport à tout ce qui est publié, par rapports aux autres conférenciers. Difficile aujourd'hui de faire une conférence sans "déjà vu". Cela veut dire redonner l'envie de découvrir un artiste en vrai, de le voir présenter ses routine en vrai, de pouvoir échanger quelques mots avec lui. Il faut retrouver ce plaisir là. Parce que lorsque je dis "Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché", il y a aussi le problème de ce qui est recherché et ce qui est recherché, c'est souvent l'explication d'une routine précise ou deux, souvent celles des routines présentes sur les vidéos youtube de l'artiste que chacun visionne pour compenser le manque d'information de la fiche de présentation de la conférence. Et si par malheur le conférencier ne décrit pas les routines trouvées sur youtube, on a à chaque fois des retours du type "mais ça il ne l'a pas fait". Oui mais il n'a jamais dit qu'il le ferait ! Voici l'essentiel pour ceux qui ne veulent pas passer 10min à lire tout  : - un club (en tout cas je parle pour le club de Reims) ne fait pas de bénéfices avec les conférences (et ce n'est pas le but). Si on rentre dans nos frais ou qu'on s'en tire avec 50€ sur les comptes du club, on est content. Si le club éponge de 300-350€ à chaque fois, ça n'est plus viable. - les conférencier doivent s'assurer que la fiche qui présente leur conférence soit claire et détaille un minimum son contenu. C'est une des raisons pour laquelle un club prendra le risque de mettre un peu plus, même si ce ne sera pas le prix d'un gala. - une conférence en français, même si on a des traducteurs, c'est toujours mieux - revenir à des secrets mieux préservés : moins de commercialisation à tout va de certaines routines permettrait de rendre les conférences et congrès plus attractifs. Il y a 30 ans et avant, les magiciens mettaient le prix plus facilement pour une conférence, un livre ou une vidéo (VHS) parce qu'il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui et qu'il n'y avait pas tout sur internet. Si le prix pour les conférenciers tout comme pour les galas d'ailleurs a baissé à quelques exceptions près, c'est en partie parce que c'est moins rare. Il faut donc retrouver une certaine rareté. - pour les congrès, c'est comme pour les clubs : la prise de risque doit être pour les organisateurs. Si le choix du conférencier ou du plateau est bon, les inscriptions se font, les comptes s'équilibrent. Si on a des mauvaises surprises par manque d'information ou qu'on cherche à faire des économies sans que cela se voit et bien...ça finit toujours par se voir et ça conduit à faire couler le navire petit à petit.
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