Application pour Mémoriser un Chapelet

[Loïc MARQUET]

Privilégier la forme au fond, finalement, c'est universel ou presque.

J'ai tendance à penser que l'Illusion se situe là...

C'est le Fond qui compte et celui-ci marque inconsciemment, tout bonnement car il a été lu, il nourrit tout un chacun et lui offre sa propre pensée évolutive (en fonction aussi de l'actualité, des évolutions), que l'on adhère ou non à ce qui est dit.

C'est là pour moi la vertu d'un forum tel celui-ci.

Quant à la forme, elle est peu importante. Et parfois même elle fait rire, elle fait se taper la tête contre les murs ou se gratter la tête car quand même en elle-même elle fait réfléchir aussi parfois...

Et quant à la forme toujours, ce qui compte bien davantage ce sont les non réponses, non ? Le plus important est que certaines choses aient été lues, données, offertes aux autres, puis donc reçues...

Par contre ce qui est chiant avec les forums, c'est quand il y a un sujet initial et que ça dévie complètement sur autre chose, pff ça c'est récurrent et c'est nase, n'est-ce pas ?

On ne pourrait qu'être d'accord avec ceci...

Mais pas moi!

Husky, vous partez du principe que les gens sont intelligents...

Rassurez moi, tout démagogie mise à part, je n'ai pas besoin de développer, si?

Zappy (ben ouais, je sais...)

[Invité Beru]

Ton laïus convenu sur le respect on dirait du mauvais rap, ça n'a aucun intérêt.

Par contre Zappy, c'est ton discours qui me fait froid dans le dos.

Fatalement, quand on voit le genre de question posées, les réponses apportées et les commentaires placés...

C'est totalement inutile...

Moi, j'ai pour plaisir de prendre la plupart des intervenants de VM pour des tamagotchis (en moins bien programmés quand même...).

Démagogie, futilité, perte de temps sont autant de mots qui viennent à mon esprit quand je viens.

Venir ici fait parti de mes vices, mais je n'en parle pas trop... Autant je fait le révolté devant des émissions comme "confessions intimes", "BFM TV", "le journal de pernod" et ce genre de trucs là, autant je suis friand (mais par période seulement) de VM...

Autant de suffisance en si peu de lignes, c'est impressionnant Zappy. Médiocrité et arrogance est décidément un cocktail bien détonant.

A force de te lire, on finit par comprendre que l'humilité est l'apanage de l'intelligence.

[Eric DUBS]

et je voudrais savoir comment tu t'en sort en cas de trou de mémoire si tu ne peux pas relier la carte précédente à celle que tu as oublié. Dans des circonstances stressante de spectacle ton esprit ne fonctionne pas comme quand tu est chez toi au repos. Tu dois gérer la présentation, le déroulement de l'expérience, le service si tu es en close-up, les spectateurs et leur attention, ton chapelet, la tension liée à un échec possible !!! et la tu as un trou, comment fais-tu pour ne pas perdre pied? Le chapelet peut être très difficile à manier, c'est un ami mais il peut se révéler dangereux.

Mais qu'en est il si tu oublies, sous le coup du stress, ton système mnémotechnique qui relie la carte à la précédente?

Les personnes que j'ai vu maitriser le chapelet ne se posent même pas la question.

Le stack number c'est la carte et la carte est le stack number. Quand ils voient 14 ils voient la carte à cette place et quand ils voient la carte, ils voient 14.

Si on se pose la question de l'oubli, c'est que le stack n'est pas maitrisé. Et s'il n'est pas maitrisé c'est en effet risqué d'en présenter des applications dans des situations stressantes.

[Eric (Husk')]

Je n'ai pas les même impératifs que toi, c'est clair que faire le magicien bidon devant mes potes ne requiert pas la même rigueur que de monter un spectacle facturé.

J'ai le droit de me planter.

Ca par exemple, ça me fait beaucoup plus froid dans le dos que ces histoire de fantômes...

Que ça ne te fasse pas froid dans le dos, mais sourire, rire, voire t'en foutre, voire même respecter la pensée du Beru. C'est du San Antonio tout ça !

De la lecture, de la vie, des gens, des personnages...

Tu viens lire le forum VM, malgré ce que tu penses des forums, dans ce but de lecture et d'évasion.

C'est un gros roman de vie(s) magique(s) ce forum, des millions d'octets...

Un roman feuilleton de la vie magique.... avec des naissances, des morts, des cassages de gueule dans l'escalier, des Saintes Vierges apparues, des logiciels mnémotechniques pour chapelets, des pensées d'Aronson, des pensées de Zappy, etc... Une richesse quoi !

Et puis surtout et toujours et encore, quand un sujet ne plait pas, mieux vaut ne pas le lire plutôt que d'aller se plaindre que le sujet existe. (Je ne parle pas du tout de toi là Zappy)

Husky, vous partez du principe que les gens sont intelligents...

Heu, c'est quoi ce vouvoiement ?????!!!

Oui je pars de ce principe et qu'on est aussi tous très cons parfois, ou mal informés ou ignorants de certaines choses etc etc...

Donc les lectures des pensées des autres, tout comme l'écoute de la parole des autres dans la vie, font avancer le schmilblick de tout un chacun. (sous réserve que ça ne rentre pas par une oreille pour ressortir par l'autre, ou que ce ne soit pas pris comme du vent; et je pense que lire imprègne de toute façon l'esprit, autrement que la discussion).

C'est aussi comme prendre de l'Âge dans la Vie...

Et en matière d'âge, il est des connaissances de choses magiques, que, sans l'internet, on mettrait peut-être une vie à connaître (et ce qui est le cas des "anciens" magiciens qui vivaient sans l'internet), celui-ci et les forums sont donc un raccourci de la connaissance, ce, dans cette société qui va vite pour tout... trop vite... ce n'est ni un bien, ni un mal, c'est un fait... Et il faut vivre avec, selon sa propre vision de la vie et les choix que l'on y fait...

[Christian CHELMAN]

Par contre ce qui est chiant avec les forums, c'est quand il y a un sujet initial et que ça dévie complètement sur autre chose, pff ça c'est récurrent et c'est nase, n'est-ce pas ?

Au contraire, je trouve ça plutôt rafraîchissant, sinon nous tournerions toujours en rond.

"Le vent et les fantômes" est une référence à une pièce de théâtre et à l'impermanence de toute chose.

[Loïc MARQUET]

Ton laïus convenu sur le respect on dirait du mauvais rap

Il y a du bon rap?

Par contre Zappy, c'est ton discours qui me fait froid dans le dos.

Autant de suffisance en si peu de lignes, c'est impressionnant Zappy. Médiocrité et arrogance est décidément un cocktail bien détonant.

A force de te lire, on finit par comprendre que l'humilité est l'apanage de l'intelligence.

Et bien tout d'abord: merci!

Je suis moi-même friand de phrases toutes faites, en voila une:

L'hypocrisie est un vice à la mode et tous les vices à la mode passent pour vertus.

Je crois que c'est d'un rappeur... Un certain Molière...

De toutes façons, on s'en fout, des phrases comme ça, on en trouve autant que leur contraire... Du moment que ça donne l'impression d'avoir lancé un trait bien à propos et d'avoir lu des livres, c'est tout ce qui compte, n'est-ce pas?

Zappy (je reste persuadé que la forme -et quand je parle de forme, je parle aussi du locuteur- est ce qui importe le plus...)

Modifié 19 janvier 2011 par Zappy

[Loïc MARQUET]

Heu, c'est quoi ce vouvoiement ?????!!!

Oups, je suis désolé, ce n'est qu'une marque de respect...

Ce n'est pas parce que je vous apprécie que je vais vous tutoyer, on ne s'est pas encore serrer la main.

Zappy (old school boy...)

[Eric (Husk')]

Au contraire, je trouve ça plutôt rafraîchissant, sinon nous tournerions toujours en rond.

"Le vent et les fantômes" est une référence à une pièce de théâtre et à l'impermanence de toute chose.

Pour la 1ère phrase:

Pour la seconde phrase: Entendu, merci, pensée éclaircie alors ! Mais j'aurais tendance à penser que ceci vaut pour tout dans la vie, pas que pour les forums, mais aussi donc pour ce qu'on apprend à l'école, les pensées "éclairées" qu'on a a 20 ans / celles de 30ans / puis de xx ans, ce que l'on lit dans les livres, voit dans les films... etc...

Seul un chapelet (et quelques autres machins dans la vie) ne souffrirait pas de l'impermanence !!

Cela dit...

Le mnémotechnique pallierait à l'impermanence de la connaissance "par coeur" du chapelet, si ladite impermanence était due à une déficience mentale tel l'oubli.

La connaissance "par coeur" pallierait à l'impermanence de la connaissance mnémotechnique du chapelet, si ladite impermanence était due là encore à cette même déficience mentale que peut être l'oubli.

Le logiciel informatique lui me semble donc fixer les choses en termes de ce problème d'impermanence...

Et bin, ouf....

Sinon, c'est chez qui cette référence, quelle pièce de théâtre ?

Pensée du soir: "qu'est-ce qu'on se marre, rime avec Khanar"

Heu, c'est quoi ce vouvoiement ?????!!!

Oups, je suis désolé, ce n'est qu'une marque de respect...

Ce n'est pas parce que je vous apprécie que je vais vous tutoyer, on ne s'est pas encore serrer la main.

Zappy (old school boy...)

Voyez moi, Monsieur, flatté et souriant de cette marque de respect, je vous la retourne bien volontiers, sans flagornerie aucune, mais dans la pure position de l'ouverture à autrui et à son semblable, me courbant et faisant balayer les quelques grains de poussière du sol de mon chapeau à plumes venant le caresser en vague..

En ce sens de semblable, je pense d'ailleurs que nous somme Monsieur de la même génération, voire du même âge, dès lors le vouvoiement en de tels cas, moi m'est impossible dans la vie.

Par ailleurs les us et coutumes de ce forum impliquent extrêmement rarement le vouvoiement, restons donc simples et dans ces us et coutumes populaires...

Quant à ôter mon gant pour vous serrer la main un jour en La Ville Lumière qui est proche de la vôtre, ce sera avec plaisir, je vous enverrai un pigeon voyageur pour vous prévenir, ceci est dit sans velléité, mais sous réserve que je n'ai pas été frappé d'ici là d'impermanence.

Car voyez-vous, j'ai appris un nouveau mot ce soir, et je m'en délecte...

Sur ce, Mlle de Perfenond et Madame de Lagouilly m'attendent pour leur découper le canard...

Adieu Monsieur.

[Christian CHELMAN]

Et bin, ouf....

Sinon, c'est chez qui cette référence, quelle pièce de théâtre ?

"DU VENT ET DES FANTOMES" A LA BALSAMINE, QUAND LE PUBLIC EST LA POUR DU VRAI

PROUVOST,CHRISTELLE

«Du vent et des fantômes» à La Balsamine

Quand le public est là pour du vrai

C'est l'histoire d'un projet où il n'y a pas de rencontre préalable avec les artistes dévoilant aux journalistes un pan de leur démarche, pas de photos... Rien que la possibilité d'attendre le premier soir pour découvrir ce que cache «Du vent et des fantômes», carte blanche laissée par le Théâtre de la Balsamine à Yves Hunstad et Eve Bonfanti. Tandis que le public assume l'entrée en scène, nos deux artistes (quand même joliment habillés par Marie Cabanac) sont déjà sur le plateau (quand même habilement scénographié par Philippe Henry), se demandant ce qu'ils peuvent bien y faire et nous dire.

Car ce soir, inutile de chercher des personnages, une histoire... Fatigués de tricher, de tomber dans les rouages de la production, Yves Hunstad et Eve Bonfanti vont simplement jouer ce qu'ils sont. Leur angoisse de devoir livrer quelque chose à un public qui a répondu présent, l'obligation de répondre aux questions parfois ineptes de la presse (du genre : Vous êtes partis d'une idée de départ ?), la recherche d'une idée et de ses axes quand le public n'est pas encore là, le refus de s'attaquer à un auteur qui ne leur a rien fait, l'obligation d'honorer les subventions reçues, la discussion d'après-spectacle...

A priori, rien de très neuf là-dedans, Yves Hunstad et Eve Bonfanti n'étant pas les premiers à étaler leurs états d'âme ou tentation de démission sur une scène. Ce qui est moins courant, c'est l'humour et le côté jusqu'au-boutiste donnés à l'entreprise, Yves Hunstad et Eve Bonfanti allant très loin dans l'analyse de la situation, l'incessant jeu de distanciation et de mise en abyme.

Il n'empêche que contrairement à la conversation d'après-spectacle anticipée sur scène par nos deux habiles expérimentateurs, nous ne nous sommes pas sentis interpellés à tous niveaux. Parce que même abordées avec distance, humour et impertinence, les confidences faites ce soir-là ne peuvent concerner qu'un nombre très restreint de gens. Parce que le seul instant où Yves Hunstad et Eve Bonfanti nous entraînent vraiment avec eux dans leur spirale est l'histoire d'un bic abandonné dans le caniveau, principe de représentation et d'incarnation lui-même remis en question et abordé de façon très fugitive.

Si l'on respecte la sincérité et le travail d'Yves Hunstad et Eve Bonfanti et si l'on entend bien que «Du vent et des fantômes» est en devenir chaque soir et qu'il évoluera avec le temps, il faut reconnaître que les quarante minutes de cette pièce hypothétiques vues l'autre soir ne nous ont pas apporté grand-chose. Des interrogations sur la nature d'une production théâtrale, certes... Mais des interrogations qui, telles que «Du vent et des fantômes» les présentent actuellement, ne peuvent guère aller à la rencontre du public. Ce qui à nos yeux est indispensable à partir du moment où on le convoque. Et même si l'on s'amuse subtilement à jouer avec lui, à l'effacer et le faire réapparaître à volonté, il est là et bien là.

CHRISTELLE PROUVOST

«Du vent et des fantômes», au Théâtre de la Balsamine, jusqu'au 22 juin.

A l'issue du spectacle, le public est invité dans un très beau salon à l'orientale aménagé dans la cour de la caserne Dailly, qui bientôt subira l'assaut des bulldozers et plans de rénovation...

[Loïc MARQUET]

Voyez moi, Monsieur, flatté et souriant de cette marque de respect, je vous la retourne bien volontiers, sans flagornerie aucune, mais dans la pure position de l'ouverture à autrui et à son semblable, me courbant et faisant balayer les quelques grains de poussière du sol de mon chapeau à plumes venant le caresser en vague..

En ce sens de semblable, je pense d'ailleurs que nous somme Monsieur de la même génération, voire du même âge, dès lors le vouvoiement en de tels cas, moi m'est impossible dans la vie.

Par ailleurs les us et coutumes de ce forum impliquent extrêmement rarement le vouvoiement, restons donc simples et dans ces us et coutumes populaires...

Quant à ôter mon gant pour vous serrer la main un jour en La Ville Lumière qui est proche de la vôtre, ce sera avec plaisir, je vous enverrai un pigeon voyageur pour vous prévenir, ceci est dit sans velléité, mais sous réserve que je n'ai pas été frappé d'ici là d'impermanence.

Car voyez-vous, j'ai appris un nouveau mot ce soir, et je m'en délecte...

Sur ce, Mlle de Perfenond et Madame de Lagouilly m'attendent pour leur découper le canard...

Adieu Monsieur.

C'est super chiadé!

Zappy (non mais si on se met d'accord, moi je veux bien vous dire "tu")