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j'ai assisté, dernièrement, à un gala (amateur ou pro c'est une autre question) et je retrouve souvent cette même erreur (à mon avis) des magiciens qui ont sur scène 4 à 5 guéridons (plus d'autres objets) chacun dédié à un tour et une fois utilisé restent sur scène.

- cela fait fouillis,

- enlève de la fluidité dans la gestion de l'espace scénique,

- diminue l'effet de surprise et la compréhension du numéro

quel est votre avis :cool:

toujours débutant et assoiffé de savoir

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Problème récurrent quand on débute et que l'on réfléchit davantage aux tours eux-mêmes plutôt qu'à leur enchaînement.

McBride : "For many magicians, there seems to be a lack of consciousness of the “between” time that is the segue between effects."

Et aussi :

McBride : "As Eugene Burger says at our Master Classes, “In a professional presentation, there are No Unimportant Moments.” The choreography of the segues between effect, the prop management, the smooth preparation, display, presentation, removal and disposal of the props, before, during and after the routine, are as important as the routine itself."

En gros, il n'y a aucun moment qui n'est pas important et que l'on doit négliger. Le placement des accessoires avant pendant et après la routine, leurs entrées et sorties de scène sont tout aussi importants que les routines elles-mêmes.

Je vous invite à visionner son DVD : Magic on Stage vol. 2 qui reprend et approfondit ces réflexions sur le "prop management". Il donne un nombre incroyable de conseils et autres erreurs à éviter (comme parler au public alors que vous regardez et cherchez quelque chose dans votre mallette ou sur votre guéridon, ou les positions incongrues pour récupérer un accessoire par terre etc.). Avec le volume 1, il fait pour moi partie des meilleurs DVD de magie au sens large. Cette série est vraiment d'une grande richesse, et il livre sur un plateau l'expérience qu'il a mis des années à acquérir.

Je vous invite également à lire ce sujet sur le Magic Café : http://www.themagiccafe.com/forums/viewtopic.php?sujet=314254&forum=267

Mes citations du dessus viennent de ce post. La deuxième réponse de McBride est en fait un de ses essais dans sa rubrique Show Doctor du magazine Magic. Ce texte est précis, clair, et peut complètement modifier votre façon de réfléchir un spectacle au niveau du prop management, et ça, ça change tout.

Même si vous ne lisez pas très bien l'anglais, je vous conseille de persévérez, ses conseils sont vraiment excellents.

Pour finir, une dernière citation (toujours issue du Magic Café) qui répond bien à la question initiale du post :

McBride : "A clean stage is a happy stage. Smooth transitions, prop handling, and respect for your magical tools create a deeper level of professionalism. Knowing this will increase both your stage presence and your posture…. Magic is good medicine."

(HS : arrghh j'ai toujours du mal à réaliser que je vais le rencontrer à Mâcon dans 4 jours ! :-)))))))))))))))))))

Publié le

merci pour ces infos et cela me rassure de ne pas être le seul à avoir ce sentiment ou tout du moins y avoir réfléchi.

En effet Des amis magiciens ont suivi (il y a quelques années) un stages de J MCbride et en on tiré beaucoup d'enseignements sur le développement (mise en valeur) de leur numéro et il leur a rappelé que la vedette "c'est vous" pas le matériel

toujours débutant et assoiffé de savoir

Publié le

Une de mes premières lecture, et forcément de celles qui marquent une vie, était de JN HILLIARD aux éditions payot (y'a plus digeste comme premiere lecture...), et cette question y était (de mémoire) déjà abordée et accompagnée de 2 superbes gravures...

Le "problème" n'est donc pas récent...

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

Publié le (modifié)

Lors des tremplins magiques organisés par la FFAP, je me souviens que la première étape a été d'épurer les numéros et donc d'enlever pas mal de matériel.

Petite anecdote perso lors des derniers tremplins (expérience que je conseile vivement au passage) :

On me dit que mon guéridon doit disparaitre.

Moi : "oui mais j'en ai besoin pour poser mes bougies pour l'apparition des roses..."

L'équipe : "Ah... on a oublié de te dire que les roses aussi vont être supprimées"

Et au final elles n'avaient vraiment pas leur place dans mon numéro, c'était un peu trop kitsh...

Modifié par Spiouf

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le

pourquoi Bruno tu considères que tu fais parti des jeunes magiciens, dépêche toi parce que passé 35 t'es mort pour les revues LOL

Patrick dit Transfix

toujours débutant et assoiffé de savoir

Publié le (modifié)

Il n'y a pas d'age pour une attraction dans une revue contrairement aux danseurs (euses)

quand on voit que le Duo Thuranos le père est sur scène à:101 ans qui dit mieux ! et je peux vous dire qu'ils font un sacré succès en Allemagne ! j'ai souvent bossé avec et il me fait bien marrer le Papa: voici une video

[video:youtube]

et aussi celle là

[video:youtube]

Modifié par Danilsen

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    • Certains tours de pièces peuvent être adapté aux pierres, je pense (pierre sous la table, disparition, réapparition, change de couleurs)  Et il y a pleins de principe en mentalisme comme ceux où l'on déplace des gobelets, pièces, runes... Le tour "the stone" de Doosung Hwang Peut-être dans ces livres que je ne connais pas : - Lucas Volpé - Mentalisme Émotionnel - Bizarremania de Fantomas - tour les pierres de vie Et voici des liens en plus de celui sur les 7 pierres du nils de Gwen Aduh Bonne lecture et au plaisir d'échanger sur ta future réalisation, car je cherche moi aussi @Alexis DUDZIAK m'a donné envie de créer ma propre routine avec des pierres 😉
    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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