Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le

Bonjour Christian,

Ton post semble indiquer que le sandwich des valets borgnes ne date pas de 1965 mais date en fait de 1941.

A ma connaissance, Philippe Billot n'a jamais prétendu cela.

Comme je l'ai expliqué dans les messages précédents, Harry Lorayne explique lui même dans son livre(voir ses dernières réflexions) que c'est Al Leech qui lui a montré son effet et que c'est cet effet qui l'a inspiré pour créer les valets borgnes. Tu constateras en lisant l'effet "Trapping the spy" que le boniment et la méthode n'a rien à voir avec l'effet de Lorayne.

Je crois que le tour de Harry Lorayne est suffisament différent de celui de Proskauer pour qu'il puisse en revendiquer la paternité.

Le sandwich des valets borgnes date donc bien de 1965.

La magie au bout des doigts

http://illusionniste.be/

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Réponses 52
  • Créé
  • Dernière réponse

Membres les + Actifs

Publié le

Hello Philippe

Bonjour Christian,

Ton post semble indiquer que le sandwich des valets borgnes ne date pas de 1965 mais date en fait de 1941.

Pas exactement. J’espère surtout que tu n’auras pas manqué de relever la pointe d’humour relative à mon expression « jeter un œil » dès lors qu’il s’agit de valets borgnes… ;)

A ma connaissance, Philippe Billot n'a jamais prétendu cela.

Je peux difficilement prétendre parler à sa place mais je crois avoir une assez bonne idée (pour utiliser un euphémisme) de ce que Philippe Billot pense à ce sujet, et cela ne va pas dans ton sens…

Je te réponds plus longuement d’ici quelques jours. Le but n’est en aucun cas de discréditer Lorayne ou de porter ombrage à sa créativité mais, comme je l’ai déjà écrit ailleurs, l’histoire est sans pitié lorsqu'il y a une antériorité avérée. Il ne faut pas faire de confusion entre la création d’un nouvel effet et la création d’une nouvelle présentation même si la méthode est différente.

Je crois que le tour de Harry Lorayne est suffisament différent de celui de Proskauer pour qu'il puisse en revendiquer la paternité.

Je résume le tour de Lorayne que tu présentes en vidéo :

– il s’agit d’un effet de sandwich. Une carte placée par avance entre deux valets se révèle être la carte qui va être choisie… ultérieurement !

Je résume le tour de Proskauer :

– il s’agit d’un effet de sandwich. Une carte placée par avance entre deux valets se révèle être la carte qui va être choisie… ultérieurement !

mdr mdr mdr

Par ailleurs, je cite Artefake : « Proskauer, en introduction, annonce que cet effet est de Jean Hugard et qu’il en a simplement changé la présentation, l’adaptant à la situation tristement connue du début des années quarante ». (Pour rappel, le sandwich de Hugard date de 1934… mais ne nous égarons pas.)

J’attends quelques arguments susceptibles de me faire réviser mon appréciation sur la réelle originalité de l’effet (Je répète : De L’EFFET, pas de la façon de le présenter, du thème évoqué ou des moyens mis en œuvre pour réaliser ledit effet ).

Amitiés

Christian

Publié le

à ce moment là trouvons qui le premier a fait choisir une carte, l'a fait remettre dans le jeu, a mélangé le jeu puis retrouvé la carte ! Il serait alors le père de tous les effets de ce type!

Un peu d'histoire est absolumernt nécessaire et utile mais les petites histoires le sont nettement moins ...

Christopher

Publié le (modifié)

Je résume le tour de Proskauer :

– il s’agit d’un effet de sandwich. Une carte placée par avance entre deux valets se révèle être la carte qui va être choisie… ultérieurement !

Bonjour Christian,

L'effet de Proskauer n'est pas exactement ce que tu décris.

Proskauer glisse non pas "une carte" entre deux valets mais place un valet de pique(Une carte déjà connue des spectateurs) entre un valet de trèfle et un valet de carreau.

Le spectateur choisit une carte qui est ensuite perdue dans le jeu.

Le magicien ramasse alors le sandwich et remontre qu'il se compose bien d'un valet de pique pris en sandwich entre un valet de carreau et un valet de trèfle et redépose ce sandwich sur la table.

Il étale alors le jeu face en bas et les spectateurs découvrent que le valet de pique est maintenant face en l'air dans le jeu. Le magicien retourne alors face en l'air ce qui était il y a un instant le valet de pique et les spectateurs découvrent que le valet de pique s'est transformé en la carte choisie.

L'effet des valets borgnes consiste quant à lui à ce qu'une carte inconnue, choisie au hasard par le spectateur et placée entre deux valets borgnes s'avère finalement être la même carte que celle que le spectateur choisit ensuite.

Il y a dans cet effet, une notion de distortion temporelle.

Le spectateur se dit: comment se fait-il que la carte que j'avais choisie en premier lieu et qui était isolée entre deux valets, puisse être la même que celle que j'ai choisie ensuite?

L'effet de Proskauer est une permutation de deux cartes à un moment donné.

Le spectateur se dit, comment a-t-il fait pour faire passer le valet de pique dans le jeu et ma carte entre les deux valets?

Comme je l'ai expliqué dans mon petit historique, c'est justement cet effet de transposition que n'avait pas aimé Lorayne.

En résumé, l'effet de Al Leech paru en 1953 dans son livre Card Man Stuff qui a d'ailleurs inspiré Lorayne est similaire à celui de Proskauer, l'effet de Lorayne est différent.

Modifié par Philippe Noël

La magie au bout des doigts

http://illusionniste.be/

Publié le

Peut être encore une petite remarque,

en regardant à nouveau la vidéo, je constate que je termine le tour en disant: "Par contre, ce que je ne comprends pas, c'est comment la carte choisie se retrouve maintenant entre les deux valets".

Il faudrait plutôt dire il me semble:"Par contre, ce que je ne comprends pas, c'est comment la carte que vous aviez glissée entre les deux valets est en fait celle que vous venez de choisir."

La magie au bout des doigts

http://illusionniste.be/

Publié le

Il faudrait plutôt dire il me semble:"Par contre, ce que je ne comprends pas, c'est comment la carte que vous aviez glissée entre les deux valets est en fait celle que vous venez de choisir."

De toute façon, la méthode est vraiment dépassée pour atteindre ce résultat.

Regarde la fin de la vidéo des Mux sur youtube (qu'il me semble t'avoir déjà transmise... si tu n'as pas la mémoire un peu défaillante)

Publié le

Il faudrait plutôt dire il me semble:"Par contre, ce que je ne comprends pas, c'est comment la carte que vous aviez glissée entre les deux valets est en fait celle que vous venez de choisir."

Hello Philippe, comme je l’ai déjà écrit, je répondrai point par point d’ici quelques jours.

Je te donnerai même une source précise relative à la phrase ci-dessus que tu viens de proposer, chouette non ? ;)

Une réaction très rapide à ce que tu as écrit :

L'effet de Proskauer n'est pas exactement ce que tu décris.

Je n’ai pas "décrit" le tour, il est écrit mot pour mot « Je résume ». C’est différent, et mon résumé est fidèle à ce que tu développes toi-même. La preuve :

Je reprends ma formulation dans son intégralité :

– il s’agit d’un effet de sandwich. Une carte placée par avance entre deux valets se révèle être la carte qui va être choisie… ultérieurement !

Premier point :

– il s’agit d’un effet de sandwich.

Je persiste et signe, il s’agit bien d’un effet de sandwich.

Deuxième point :

Une carte placée par avance entre deux valets

Je reprends ton propre texte en guise de confirmation :

Proskauer glisse non pas "une carte" entre deux valets mais place un valet de pique (Une carte déjà connue des spectateurs) entre un valet de trèfle et un valet de carreau.

Il n’y a pas de contradiction avec ma formulation, tu entres dans les détails mais « une carte » est bien placée entre les deux valets, non ?

Troisième point :

Une carte […] se révèle être la carte qui va être choisie… ultérieurement !

Le magicien retourne alors face en l'air ce qui était il y a un instant le valet de pique et les spectateurs découvrent que le valet de pique s'est transformé en la carte choisie.

Pour le reste, plus tard...

(Je trouve cet change très intéressant car au bout du compte la connaissance des origines de ce tour s'en trouvera approfondie. Si je n'avais pas de sérieuses raisons – et quelques preuves – d'affirmer que le tour de Lorayne n'est pas si "original" que ça, je m'en tiendrais là. Or...)

C.G.

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Merci. En lisant la page Wiki afférente… :  https://fr.wikipedia.org/wiki/C'est_arrivé_demain … on trouve ceci :  La série Demain à la une est dérivée de ce film : un homme reçoit chaque matin le journal du lendemain sur son paillasson, apporté par un mystérieux chat. https://fr.wikipedia.org/wiki/Demain_à_la_une
    • Hello ! Yep, je rejoins Gaetan sur son analyse : le site Masterclass a contribué à changer la signification du masterclass... 😕  Pour parler d'expérience perso, les masterclass que j'ai donné sur le billet work sont... papiers en mains. 😄 je mets un point d'honneur à ce que les participants repartent en connaissant ( = "en sachant réaliser") les techniques et routines que j'ai prévues de leur apprendre... Mais yep : Les "Masterclass" ont perdu de leur sens, les "conférences" deviennent des dealer shows... autres temps, autres moeurs il parait... on aime ou on aime pas (perso j'aime pas 😄 )
    • Comment la FISM définit-elle un « trick » ?  Et un « act » ? Est-ce qu’un tour comportant des répétitions d’un même effet sous des conditions de plus en plus restrictives par exemple peut suffire à bâtir un « act » ? Sait-on si les participants reçoivent en plus du règlement disponible sur le site de la FSIM des directives plus détaillées ? *** Si j’ai bonne mémoire (possiblement défaillante vu l’avalanche de magie dévorée pendant 6 jours) l’italien Piero VENESIA n’a présenté qu’un seul tour (l’effet où des aiguilles et autres objets avalés par le magicien-fakir sont régurgités enfilés sur un fil) ce qui ne l’a pourtant pas empêché de tirer son épingle du jeu avec le 2e Prix en magie de salon. *** Description du numéro pour qui veut : À l’entame de ce numéro muet, le petit disque lumineux d’une poursuite perce le noir de scène pour révéler progressivement Piero VENESIA tiré à quatre épingles, pieds serrés, une main derrière le dos. Comme le disque de lumière va s’agrandissant, il révèle à sa droite une de ces anciennes machines à coudre, de celle qu’avait ma grand-mère, encastrée dans une petite table en bois aux pieds ornementés en fer, avec une courroie de cuir qui relie le mécanisme d’entrainement de l’aiguille à un large pédalier métallique situé sous la table. Nous sommes donc dans une maison de couture. S’agit-il d’un client ? Non : et la posture semblable à celle d’un valet au garde-à-vous tout prêt à exécuter une courbette, et la douzaine d’aiguilles qui accrochent bien la lumière piquées dans le revers de tissu sombre de sa veste, lèvent l’ambiguïté : Piero VENESIA est le petit tailleur. Une première aiguille avalée pour ainsi dire accidentellement, et Piero qui ne s’en trouve pas plus mal, se pique d’avaler toutes les autres. Un instant on a pu craindre que chaque nouvelle aiguille avalée allait être l’objet d’une pantomime propre, question de « meubler » le numéro (comme on l’a vu dans d’autres « acts » avec des textes trop longs et parfois superflus ou -surtout en magie scène- avec des jongleries et autres pas de danse quelque peu « plaqués » entre deux effets proprement magiques). Mais non, Piero VENESIA accélère le mouvement pour avaler toutes ses aiguilles (avoir toutes les aiguilles préalablement piquées dans ses revers participe de la clarté de l’effet) ; et de là, il amorce son crescendo, à la fois en variant taille et nature des objets avalés, mais aussi en accentuant le côté « tour de force »  des conditions dans lesquelles ces objets sont ingérés. Ainsi plutôt que d’avaler une à une des aiguilles, un petit faisceau de celles-ci sera placé dans un verre, mêlé à du vin, et le tout sera avalé d’un trait. Et, tant qu’à faire, pourquoi ne pas avaler au passage le bouchon de liège du carafon de vin. Repu, Piero s’allume une cigarette de fin de repas qu’il gobe avec son allumette. Restait la question du fil, blanc, bien visible depuis le début du numéro sur la machine à coudre : Piero s’en saisit, le rompt, et le convertit en fil dentaire d’après repas, avant de le manger aussi. S’ensuit la classique régurgitation un à un de tous les objets que le magicien retire dramatiquement de sa bouche. *** Autant qu’on puisse en juger Piero VENESIA emploie ici un « décalage temporel » (D.ORTIZ) : c’est-à-dire que la révélation de l’état final débute (avec les premières aiguilles qui apparaissent sur le fil extrait de la bouche -> relâchement du spectateur , la magie a opéré, plus la peine de chercher le "truc") alors que la méthode pour produire l’effet n’est pas terminée. Malheureusement pour Piero VENESIA vendredi dernier le jury l’a sans doute épinglé à cet instant précis, faute à un mouvement curieusement chorégraphié qui attire trop l’attention sur lui et ne fournit pas la couverture suffisante à la dernière manœuvre nécessaire pour le final. Je viens de réaliser qu’une version de ce numéro était en ligne et ce moment clef y fait d’ailleurs l’objet d’un plan de coupe opportun : https://www.youtube.com/watch?v=xL2eSiXNZaM&ab_channel=PieroVenesia Rien de plus suspect pour un magicien que de dérober à la vue des spectateurs ses mains, qu’elles farfouillent trop longuement dans ses poches, sous la table ou dans son dos. Piero VENESIA offre ici une intéressante solution à deux niveaux : ·         Par sa pose initiale, celle d’un groom au garde-à-vous, d’un valet de pied, Piero VENESIA fixe l’image d’une posture archétypale, et si plus tard il l’adopte à nouveau, une main derrière son dos, cela nous parait tout naturel. ·          De plus placer une main derrière son dos est ici davantage perçu comme signe de franchise - pour exposer à la vue de tous le plus possible l’objet avalé ou régurgité.
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8222
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Claude MAUGUIT
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      678.9k

×
×
  • Créer...