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Publié le (modifié)

c'est une idée kelébonne (pour ce qui est de KK) paluche ! merci !

Pour ce qui est du change, Troglo en a décrit un tres bon qui prend toute sa dimension ici encore, j'vous laisse chercher.

Modifié par Potit Panda
  • 1 année plus tard...
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Publié le

Ah oui c'est très bon, et je pense aussi que ca vaut le coup de faire Cataclysm après Trilogy (juste après ou un peu plus tard), après un change du jeu.

Ca renforce l'idée, pour le public, qu'il n'y a pas d'embrouille dans le "marquage" des cartes.

Après Cataclysm, les auteurs conseillent d'enchaîner avec le book test du "BIP book", étant donné qu'il y a 2 éléments (ville, heure) qui apparaissent en fond sur les photos de Cataclysm.

Mais je me demande s'il existe une version en français du "BIP book", qui a l'air très bon ?

  • 3 weeks plus tard...
Publié le

Sans dévoiler le truc, voilà la présentation (librement) traduite en français :

Je vais vous montrer quelque chose d'assez original.

Pour vous dire les qualités que doit avoir un magicien pour faire de la magie, la première est de savoir mémoriser l'ordre d'un jeu de cartes, la deuxième est de pouvoir prédire le futur.

Là, je vais vous montrer les deux.

La façon la plus facile de mémoriser un jeu de cartes, c'est de marquer des nombres au dos, pour mémoriser quelle carte est à quel numéro.

(on montre les dos des 3 ou 4 premières cartes et éventuellement on montre la face de l'une d'elles, un joker)

(puis on montre les faces des 3 dernières cartes, en les retournant une par une sur la table et en disant)

Par exemple le 3 de trèfle, c'est le 37, la dame de coeur, c'est le 21, le valet de pique c'est le 11.

Alors j'ai mémorisé toutes les cartes de ce paquet comme ça.

(On ramasse les cartes et on effeuille le paquet, dos vers le haut).

Je vais vous demander d'en choisir une et ca peut être vraiment n'importe laquelle, pouvez-vous en nommer une ?

(On la cherche et on la pose face en l'air sur la table)

Pouvez-vous en nommer une autre, une carte complètement différente ?

(Idem)

La dernière, pouvez-vous en nommer une autre, complètement différente.

(Idem)

Ce serait assez étonnant si je pouvais vous dire les nombres qui sont au dos de ces cartes, hein ?

Mais comme je vous ai dit, une autre chose importante est de savoir prédire l'avenir.

J'ai sorti 3 cartes du jeu ce matin, et je les ai prises en photo.

(On sort la photo)

Et ce qui est étonnant, je les ai prises de dos, et les nombres, ce qui est étrange, (on retourne les cartes une par une) on a le n° qui correspond parfaitement; le 2ème au milieu aussi; et je croise les doigts, si le 3ème correspond, là ce sera vraiment très fort.

(public en délire)

Publié le

Merci pour le partage

Dommage que tu ne dises pas ce qu'il se passe et ce qui doit être dit si la carte n'est pas complètement "différente" des autres.

A faire partager dans la chambre des secrets ... Parce que là on touche au point sensible du tour

Publié le

Cataclysm après Trilogy ! n'importe quoi ! pourquoi pas faire 2 fois Trilogy et ensuite faire une partie de domino ! et en final chanter la chanson du petit bonhomme en mousse :-)

non sérieusement, c'est vraiment n'importe quoi.

Magicien : mon rêve, ma passion, mon métier.

Publié le

Oui tu as raison. Après avoir vu la présentation de Trilogy Streamline de Bilis hier (ici), en tous cas de la façon dont il le présente, je me suis dit aussi qu'il ne faut pas faire les 2 effets à la suite.

Plus tard, peut-être...

En fait, après avoir vu sa présentation, je me suis dit que les deux effets sont finalement très proches.

Cataclysm étant plus simple et avec l'effet de la photo à la fin, je me suis même demandé si Cataclysm n'était pas amplement suffisant.

D'autant que pour Trilogy, les cartes fines sont chères ou galère à trouver...

Publié le
D'autant que pour Trilogy, les cartes fines sont chères ou galère à trouver...

Un pote a monté Trilogy avec des vraies cartes Bicycle (les vraies de vrai...) grâce à quelques subtilités de présentation... ;)

Sinon, perso je trouve pas que Cataclysm soit plus simple que Trilogy...les deux sont très simples à exécuter...le plus dur est d'en avoir une présentation béton.

amic'

Ju'

Choose your battles wisely.

Publié le

Eh kristo, a part refabriquer tout ces tours tu fais quoi ?? Désolé de mon ton un poil virulent mais depuis quelques temps je n' arrête pas de lire différents messages ou tu expliques que plutôt que d'acheter l'idée d'un créateur tu préfères fabriquer et c'est là que ça me gonfle un peu... je m'explique: Je suis tout à fait d'accord pour ceux qui achètent un tour, le bosse, se l' approprie puis le "personnalise" mais, quand je te lis, sur certains post, j'ai l'impression (à tord, ou à raison) que tu ne fais que que re fabriquer un "procédé" pour reproduire une idée que vend simplement un créateur, et ça, ça me chagrine......

Bon je peux me planter, ok, et là si j'ai tord, je m'en excuse mais bon, un poil de respect pour les créateurs, that's all :) ......

Je ne fais quasi plus de magie. Quand un tour me plait, et que je veux le présenter, que ce soit en presta ou pour mes proches bah je l'achètes à son créateur. Et si comme, certains, je décide de ne pas passer à la caisse bah j' évite de le crier sur tout les toits, ou comme ici sur les forums.

Tes post me font penser à quelqu'un qui incite à "pomper", reproduire le truc sans honorer le créateur, et ça me dérange, mais bon je peux me planter, et dans ce cas, méa culpa :)

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  • Messages

    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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