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Changement pour les intermittents (titre provisoire)


Gérard BAKNER

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Mille excuses pour mon emportement , j'avais "point" vu le smyley .

mais en ce moment je vois tellement de jeunes artistes qui se rongent en sachant que ça va être galère pour eux , que j'ai de la peine . et aussi devant je le répète , l'IMMOBILISME , le LAXISME et le FATALISME de toute la profession .

Quand on pense ( n'est-ce pas dani) aux moments forts où nous nous sommes battus et qui ont quand même abouti à un résultat (même si le nouveau protocole a été un recul faute justement de laxisme et de belles promesses non tenues à l'époque!) je me dis que si nous bougeons nous pouvons faire reculer "la machine à broyer" d'autant plus que nous sommes dans une période où tout le monde est en pétard et que dès qu'on montre les dents "ILS" reculent !!!!!

Il y a une tendance qui se profile style des COORDINATIONS INFORMELLES qui se développent et vont peut-être submerger les syndicats IMMOBILES , à nous d'y apporter nos moyens et soutiens!! C'est bientot l'époque des festivals alors souvenons-nous d'AVIGNON ......pour que notre beau métier perdure encore longtemps

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Membres les + Actifs

Je viens de faire un petit calcul...

Sur les dix derniers mois et demi (période de référence pour les artistes intermittents), j'arrive à 114 représentations (j'ai la chance de bcp travailler, je l'admet), à cela s'ajoute deux répétitions par semaine (dont une sur deux rémunérée à 50 % par la production et donc déclarée comme telle aux assedics), autant vous dire que ma période de carrence prend des proportions assez fantastiques... Alors quand je lis que les intermittents sont des assistés (faut-il rappeler les cotisations perçues sur les salaires destinées aux caisses d'aasurance chômage ???) ça a tendence à me fiche un peu en rogne, donc :

1) ne généralisons pas, je connais des entrepreneurs qui ont eux recours à différentes magouilles pour ne pas en fiche une ramée. J'aime toutefois à croire que c'est ici une minorité qui est la honte de la profession.

2) Rendons-nous services et évitons de sombrer dans la démagogie et les clichés argumentés 100 fois et qui ne font que renforcer la position d'une partie du patronat (pas celle qui rame pour faire tourner sa pme, mais celle qui compte les points en se demandant juste si la prochaine fournée de licenciements d'une de ses filiale pourra se faire avant 15h00 car il voudrait bien passer un bon w-e...) (et m***e, j'ai fait un cliché !)

On ne va pas refaire pour la Xième fois le procès du régime des intermittents... Personnellement, ok pour abandonner mes indemnités si :

- Tous les demandeurs d'emplois confondus les abandonnent aussi.

- Les agences, entrepreneurs du spectacle et producteurs renoncent à leur comission et augmentent de 50 % la rémunération de l'artiste... (Je n'ai absolument rien contre eux, au contraire j'ai donné à une époque, mais c'est uniquement pour faire comprendre à chacun ce qu'eux ont à perdre aussi !)

- les artistes et techniciens auront 5 semaines de congés payés (avec la caisse des congés-spectacles, nous sommes loin du compte !) comme le régime général

- Notre caisse de retraite offrira les mêmes termes et avantage que le régime général (je n'ose pas imaginer ma retraite !)

- Notre image et crédibilité financière nous permettra de contracter un emprunt auprès d'une banque comme n'importe quel salarié au régime général...

J'arrête là la liste, elle est trop longue et je ne pleure pas sur mon sort... C'est juste une autre façon de parler de la paille et de la poutre...

La ou je suis à 100 % d'accord, c'est qu'il faut se serrer les coudes et être solidaires au-delà de ses propres intérrêt, chose devenue malheureusement de plus en plus utopique dans une société glorifiant l'individualisme et la réussite personnelle...

"Scusez" du coup de gueule mais ras-le-bol !

Modifié par John FIKS

Le plus beau sentiment qu'on puisse eprouver est le sens du mystere... (A. Einstein)

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Mon cher John, je ne sais pas où tu es allé lire ici qu'on disait que les intermittents étaient des assistés. Je ne l'ai pas vu, en tous les cas...

Et si cela concerne ce que j'ai dis plus haut, je répète que c'était du sarcasme, par rapport à tout ce qui se dit.

"Le travailler plus pour gagner plus" est on ne peut plus clair, non ?

Mais le sujet est tellement sensible qu'on ne peut même pas plaisanter, il me semble :(

Tout ce que je peux ajouter, c'est que OUI, il faut se serrer les coudes, dans un milieu où chacun a tendance à ne penser qu'à sa gueule. De quelle manière le faire pour faire plier les dirigeants, c'est une autre histoire...

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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Et sans animosité, j'aimerai juste répondre à cela :

On ne va pas refaire pour la Xième fois le procès du régime des intermittents... Personnellement, ok pour abandonner mes indemnités si :

- Tous les demandeurs d'emplois confondus les abandonnent aussi.

Pourquoi pas baisser les indemnités pour inciter les gens à travailler plus et non à rester chez eux (parceque souvent plus rentable, tant au niveau impôt que CAF, que...)

- Les agences, entrepreneurs du spectacle et producteurs renoncent à leur comission et augmentent de 50 % la rémunération de l'artiste... (Je n'ai absolument rien contre eux, au contraire j'ai donné à une époque, mais c'est uniquement pour faire comprendre à chacun ce qu'eux ont à perdre aussi !)

Sûr qu'ils prélèvent beaucoup trop. Ils pourraient baisser leur com' et verser la différence aux artistes. Par contre, de là à renoncer à leur com'... Comment feront-ils pour vivre ? Et comment les artistes tourneront-ils? (je parle de ceux qui ne savent pas spécialement s'y prendre commercialement parlant)

- les artistes et techniciens auront 5 semaines de congés payés (avec la caisse des congés-spectacles, nous sommes loin du compte !) comme le régime général

- Notre caisse de retraite offrira les mêmes termes et avantage que le régime général (je n'ose pas imaginer ma retraite !)

- Notre image et crédibilité financière nous permettra de contracter un emprunt auprès d'une banque comme n'importe quel salarié au régime général...

Ceux qui sont à leur compte sont aussi dans ce cas... Et pourtant ils n'ont pas d'indemnités comme les intermittents. Comment ils font ? Et bien ils se débrouillent pour avoir assez de contrats, ou ils galèrent.

Don certes, ne généralisons pas, mais cela des deux côtés. L'intermittence à ses avantages et ses inconvénients. Certains, comme de nombreux artistes que l'on croise sur ce forum, profitent de ce système pour le développement de leur spectacle, et c'est le but de ce régime.

Certains autres (on en croise aussi ici), sont des feignasses qui attendent qu'on leur ramène des contrats et du tout cuit dans le bec, et c'est à cause d'eux que les intermittents en prennent plein la figure.

Communiquez là-dessus, et le pékin moyen réussira bien à faire la part des choses.

Le problème est que rare sont ceux qui savent le pourquoi de ce régime et le mode de fonctionnement. Donc, comme le pékin moyen est un mouton qui gobe ce que dit le média, et bien il croit ce que dit ce dernier.

En se mettant dans la poche des médias connus ou en créant son propre média, en alignant du fric pour bien communiquer, l'artiste pourrait se défaire de cette image.

Mais peut être suis-je idéaliste ?

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En réponse à :

Pourquoi pas baisser les indemnités pour inciter les gens à travailler plus et non à rester chez eux (parceque souvent plus rentable, tant au niveau impôt que CAF, que...)

Le problème peut aussi être pris à l’envers. Pourquoi ne pas revaloriser les salaires, augmenter le SMIC ou mettre en place des périodes transitoires ou le retour à l’emploi ne générerait pas de perte de revenu. Bien souvent en plus de gagner moins, certaines personnes doivent investir pour retourner travailler.

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La solution de la baisse des indemnités et de la revalorisation des salaires est certes la solution.

Pour ma part, je reste aussi persuadé que la baisse des charges sociales est la solution à tout le reste, pourvu que tout le monde joue le jeu, à savoir en chaine : revalorisation des salaires, baisse des coûts... et donc pouvoir d'achat. Donc engager plus souvent, comme tu dis, Danilsen.

Mais il faut que tout le monde joue le jeu, et ça, c'est une autre histoire, parceque l'appât du gain est toujours là en premier, au détriment de tout le reste.

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Oui, mais ne pensez vous pas que dans l'esprit de certains (j'ose imaginer que ce ne sera pas systématique), "baisse des charges sociale" n'est pas forcément égale à "revalorisation des salaires" mais plutôt à "bénéfices plus importants (et c'est normal vu ce que l'état a pompé jusque là il est temps d'en profiter un peu... Ah la la ma bonne dame...)".

Je pousse volontairement à l'extrème mais c'est un risque, d'autant que la revalorisation des salaires même si je suis le premier à la réclamer n'empêchera pas quelqu'un faisant de la magie en loisir de proposer ses services à prix cassés et donc rapidement de refaire baisser les salaire dans l'esprit des employeurs (de grandes agences font déjà appel à de jeunes amateurs parceque payer 5 fois moins qu'un professionnel...) Alors j'ai dû mal à croire que ces mêmes agences soient enclein à revaloriser mais beaucoup plus à compter les bénéfices...

Ou alors un minimum "syndical", lui réhaussé (et vu ce qu"il est actuellement, on peut le multiplier...). Montant minimum en dessous duquel le salaire sera illégal...

Modifié par John FIKS

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