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Changement pour les intermittents (titre provisoire)


Gérard BAKNER

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Il semblerait que des choses aient changé en interne...

Pas de source officielles, mais une simple allusion lors d'un appel téléphonique.

En effet mon dossier est en cours d'examen depuis... 3 mois !

Il est évident que depuis le temps que je suis intermittent, mon dossier a été rendu complet afin de ne pas perdre mon temps. Malgré tout, il semblerait que tout soit fait pour réussir à avoir les intermittents à l'usure. Pas moins de 5 agences pour lesquelles j'ai pu travailler ont été contactées afin qu'elles fournissent des pièces complémentaires (copies de contrats, etc), et mon dossier est entre les mains d'un organisme de contrôle.

D'autre part, il apparaît que le montant que les assedics me doivent étant élevé, le paiement doit être validé par une commission spéciale... C'est un peu le serpent qui se mort la queue !

D'autant qu'il est toujours aussi difficile d'obtenir une information claire et précise sur l'état d'avancement du dossier.

Tout cela laisse présager d'un sombre avenir pour ce statut.

Modifié par Nikola

Nikola

www.nikola.fr

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Membres les + Actifs

Je te signale qu'ils ne peuvent pas BLOQUER ton dossier sans un MOTIF VALABLE et COMMUNIQUE à l'interessé .

A chaque fois que j'ai du aider un collègue avec cet avatar je l'ai fait en déposant plainte auprès du MEDIATEUR de la REPUBLIQUE qui fait "flipper" l'organisme !!! A toi de voir !!!

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De toutes façons, comme déjà dit, ils ne supprimeront jamais ce statut, mais le rendront si inaccessible que ce sera tout comme.

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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Ci-après, un copié/collé d'un message que j'ai reçu et dont la réflexion ne pas parue inintéressante... :

"Bonjour tous.

Tout d'abord, une petite remarque : rien n'est inéluctable. Sinon ça ne servirait à rien de se syndiquer, de revendiquer, de se mobiliser. En tout cas j'ose croire que ce n'est pas irrémédiable.

Il y a quelques trucs abstrus dans ce dispositif : on nous dit qu'en l'absence de numéro d'objet, une pénalité de 7,50 € sera appliquée par AEM (entre nous, ça fait cher le code barre !) mais que ce numéro

d'objet serait uniquement valable pour les nouvelles créations.

Comment vont-ils pouvoir appliquer ces pénalités ?

Comment peuvent-ils distinguer dans le flux des AEM celles qui concernent les nouvelles créa des anciennes ? Ce n'est pas possible car rien (en dehors du contrôle sur pièces) ne le permet.

Je prends l'exemple concret de la compagnie avec qui j'ai travaillé ces derniers mois : nous avons fait une créa en 2007 et lancé une créa en 2008, pour laquelle j'ai déjà payé des répets et une représentation. Bilan : nous ne ferons pas de nouvelles créa avant 2010. D'ici là je pourrais donc me passer de numéro d'objet ? Sincèrement, j'en doute. Ou alors c'est que ce truc qui semble si

utile (sic) ne l'est en fait pas tant que ça...

Un autre truc : passer obligatoirement par Internet. Il me semble que c'est nouveau qu'on ait une obligation technique de ce genre. Libre à moi de ne pas avoir Internet... Il me semble qu'il devrait y avoir une possibilité alternative de demander des numéros d'objet (par courrier ou fax). Ça me parait vraiment bizarre.

Sur le fond : la traçabilité... Quel vilain mot, j'ai l'impression de n'être qu'un morceau de veau... Ils veulent vérifier l'existence des spectacles !!! C'est incroyable que l'on nous prenne ainsi pour des fraudeurs A-PRIORI et que nous nous laissions faire de la sorte.

Je vais vous dire mon sentiment et celui des nombreuses compagnies qui me contacte chaque jour par mail et téléphone (d'ailleurs je devrais envoyer une facture aux Assedic pour le temps passé à informer à leur place) : ce numéro d'objet est la goutte d'eau de trop. Nous avons l'impression d'être persécutés par les organismes sociaux, les partenaires institutionnels, les impôts, les offs qui nous demandent à chaque fois plus de pièces, les DRAC qui nous demandent des dossiers de 20 pages pour obtenir un renouvellement de licence... Moi, si je suis administrateur, ce n'est pas parce que je suis amoureux de la paperasse mais bien parce que j'ai envie de construire avec des créateurs des spectacles, de structurer des compagnies, d'accompagner des artistes...

Amis artistes, une sourde colère gronde chez les administratifs. Beaucoup sont lassés par cette paperasse toujours plus envahissante, par cette éternelle suspicion, par les contrats toujours plus précaires proposés et qui ne correspondent jamais à nos compétences (qui veut de mon CAE, qui veut de mon Contrat Avenir ?), par la rémunération au pourcentage (comme si les chargés de diff étaient

responsables de la qualité artistique des spectacles qu'ils s'évertuent à essayer de diffuser !), par le fait qu'en cas de baisse des subs, ce sont souvent les premiers à être touchés... À un moment, trop c'est trop... Et ce moment... c'est Maintenant.

Ce numéro d'objet, en soi ce n'est pas grand chose mais c'est si révélateur d'un état d'esprit : on doit nous fliquer, on doit savoir ce qu'on fait, comment on le fait.

Posons les vraies questions aux différents syndicats qui ont proposé ou qui sont pour ce 'machin' :

- en quoi le numéro d'objet va-t-il résoudre le problème du déficit des annexes 8 et 10 ?

- en quoi le numéro d'objet va-t-il améliorer la gestion de nos structures ?

- en quoi un numéro sur une AEM permet-il de vérifier l'existence réelle d'un spectacle ?

Ces syndicats qui se sont tus pendant des années sur les dérives des congés spectacles prétendent nous donner des leçons ? C'est aberrant !

Que représente la CFDT au sein du spectacle vivant ? Quelques salariés des scènes nationales, des scènes conventionnées et des CDN, pas grand-chose de plus. Quelle légitimité ont-ils ? Quelle connaissance du terrain ont-ils ?

Entre nous, ils ont bien peu d'imagination et bien peu conscience des réalités pour proposer des machins pareils.

On cherche des sous ? Allons voir du côté de la gestion de 4 caisses au hasard : les congés spectacles, le FNAS, le FCAP et l'AFDAS.

Ils veulent que nos structures soient mieux structurées ? Qu'ils pensent à simplifier les démarches au lieu de proposer une nouvelle complication.

Ils veulent qu'il y ait moins de 'fraudeurs' ? Qu'ils fassent des propositions pour que l'on sorte de l'hypocrisie des associations loi 1901 qui ne correspondent à rien ; qu'ils intègrent dans la liste de l'annexe 8 la profession de 'Directeur Artistique', ça évitera à beaucoup d'entre nous des déclarations fallacieuses qui pourtant ne sont là que pour légitimement payer le travail accompli (car oui, dans la très grande majorité de nos compagnies, il n'y a en fait pas de directeur artistique déclaré en tant que tel...).

Des sujets à aborder aux Entretiens de Valois, ce n'est pas ça qui manque ; et la suppression de ce numéro d'objet doit être une priorité.

Je finirais par une nouvelle proposition d'action, faisant suite à une idée qui m'a été soumise hier par une compagnie 'pas contente' : faisons des demandes par fax pour des dizaines et des dizaines de

numéros d'objet pour nos compagnies. Si nous sommes obligés de faire la demande des numéros d'objet, rien ne nous oblige à les utiliser...

On peut inventer des titres de spectacles et faire des demandes (après tout, demain je peux très bien avoir l'idée de créer un spectacle inspiré de la chanson d'IAM 'Eclater un type des Assedic'... alors je vais m'empresser de demander un numéro d'objet avec ce titre, pour ne pas être pris de court). Ils veulent nous faire faire de la paperasse ? Rendons leur la monnaie de leur pièce...

Si nous convenons tous d'un jour pour une action de ce type, on ne doit pas avoir de mal à faire saturer leurs fax et à rendre encore un peu plus compliqué la mise en oeuvre de ce code barre...

Merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout ce mail.

Yannis

-----------------------

ETRE VIVANT"

Mon avis, n'est que mon avis, mais le restera toujours...

Fred SILHOUETTE

On n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression. Lancelot

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Oui pas mal !! mais si on y réfléchi bien ce N° d'objet ne sert à rien ! puisque s'il n'est pas demandé l'artiste n'est pas pénalisé et l'employeur ne paie que 7,50 € plafonné à 750 € par mois !

donc le simple fait de payer 7,50 € légitimise le spectacle réel ou pas !

alors autant budgétiser 7,50€ par artiste pour ne pas s'embêter avec ça !

Ce qui prouve que ça ne sert et ne controle rien du tout !

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Une amende doit normallement etre dissuasive, je ne revendique pas que la note soit augmentée, mais je ne comprend pas la démarche, sinon peut etre à engrangé un peu d'argent imaginant que nous ne feront pas cette démarche.

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

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