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A mon humble avis le problème ne se situe pas au niveau de la qualité...

Le problème vient selon moi du fait qu'une association ou un magicien amateur intervient dans des marchés où le professionnel serait susceptible d'intervenir.

Je m'explique : qu'une association intervienne au sein d'une fête de quartier, qui plus est, la fête du quartier où elle est domiciliée n'est en rien dérangeante... En revanche, si cette association rentre dans une politique de démarchage commercial, cela devient beaucoup plus gênant.

En effet, comment expliquer à un client la différence de prix ?

"Eh bien vous savez, ce genre d'asso, ou ce magicien amateur travail pour s'acheter du matériel... Moi je travail pour manger, avoir une couverture sociale, etc...."

Eh bien cela m'ennuie d'avoir à tenir un tel discours.

Quant aux amateurs, s'ils se contentent de rester sur ce marché (petites animations, etc...) il n'y a rien de choquant à cela. En revanche, une fois encore s'il rentre dans une politique commerciale de prospection, cela devient beaucoup plus discutable.

Entièrement d'accord avec toi NIKOLA. Tu as tout à fait raison mais malheureusement certaines associations se comportent comme de véritables professionnels avec envoi de documentation (et il faut voir les flyers et dépliants de certaines associations "a but non lucratif"), démarchage téléphonique et tout le toutim.

NIRAG

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Invité lancelot
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Ces envois de documentation, ces démarchages téléphoniques, ces publicités sont susceptibles, légalement, de remettre en cause, pour l'association, le statut d'OB.N.L. (Organisme à But Non Lucratif). De surcroit, cela peut être un argument dans le cadre d'un agent qui, par exemple, attaquerai pour "concurrence déloyale".

Concurrence d'une entreprise : "la situation de l'organisme s'apprécie par rapport à des entreprises ou des organismes lucratifs exerçant la même activité, dans le même secteur. L'appréciation de la concurrence ne s'effectue donc pas en fonction de catégories générales d'activités mais à l'intérieur de ces catégories. C'est à un niveau fin que l'identité d'activité doit être apprécié"… "En définitive, la question qu'il convient de se poser est de savoir si le public peut indifféremment s'adresser à une structure lucrative ou non lucrative. Cet élément s'apprécie en fonction de la situation géographique de l'organisme".

La règle des 4 P : " Ainsi, pour apprécier si l'organisme exerce son activité dans des conditions similaires à celle d'une entreprise, il faut examiner successivement quatre critères selon la méthode du faisceau d'indice : le "produit" proposé par l'organisme ; le "public" visé, les "prix" qui sont pratiqués, enfin les opérations de communication (publicité) réalisées.

Mais ces critères n'ont pas tous la même importance. L'énumération qui précède les classe en fonction de l'importance décroissante qu'il convient de leur accorder. Par exemple, le critère de publicité ne peut à lui seul permettre de conclure à la lucrativité d'un organisme. A l'inverse, une attention toute particulière doit être attachée aux critères de l'utilité sociale ("produit" et "public") et, surtout, de l'affectation des excédents".

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En revanche, si cette association rentre dans une politique de démarchage commercial, cela devient beaucoup plus gênant.

Mais là, pour le coup, elles n'ont pas le droit (sauf à payer la TVA et l'impôt sur les sociétés). Car on entre alors dans de la concurrence déloyale, ce qu'explique (très bien, comme toujours... ;) ) Lancelot dans le message suivant...

Si Teddy Rex s'était énervé sur ce sujet dans l'exemple en cours, je n'aurais rien dit. Mais il parle de travail "au black", ce qui est tout autre chose...

Quant aux amateurs, s'ils se contentent de rester sur ce marché (petites animations, etc...) il n'y a rien de choquant à cela. En revanche, une fois encore s'il rentre dans une politique commerciale de prospection, cela devient beaucoup plus discutable.

Pourquoi c'est "discutable" ? Et qu'entends-tu par "amateur" ? Quelqu'un qui est payé et déclaré pour faire un travail est un "professionnel". Même si c'est une fois par an.

Est-ce discutable que des gens aient plusieurs activités ? Est-ce discutable que ma voisine travaille à l'Office du tourisme et fasse également des ménages ? La loi permet aux salariés d'exercer plusieurs professions (sous certaines conditions), et c'est encore heureux !... Un magicien, embauché pour une soirée, est un salarié comme un autre...

Je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait différencier les cas :

- ceux qui ne gagnent de l'argent que en faisant des spectacles de magie ;

- ceux qui gagnent de l'argent en faisant des spectacles de magie et un autre métier.

Du moment que c'est de qualité (terme qui reste à définir...) et que tout est déclaré, je ne vois vraiment pas où est le problème... (Au contraire, celui qui arrive a mener de front plusieurs métiers à bien plus de mérites !... ;) )

Je le cris haut et fort : il y a du travail pour tout le monde...

Là, je suis bien d'accord !... ;)

A mon humble avis le problème ne se situe pas au niveau de la qualité...

Je pense que justement tout le problème est là. Si, lors d'une soirée, le magicien est bon, voire excellent, si le client et les spectateurs sont contents, voire très contents, qu'est-ce que ça peut bien faire de savoir que ce même magicien va se lever à 11h00 le lundi suivant et traîner toute la journée en pyjama ou qu'il va se lever à 5h00 pour aller décharger des palettes chez Leclerc ?...

Réciproquement, si lors d'une soirée le magicien est mauvais, voire très mauvais, si le client et les spectateurs sont dégoutés par sa médiocrité infecte, qu'est-ce que ça peut leur faire de savoir que ce magicien est "pro" depuis 10 ans et qu'il ne fait que ça (et que de toute façon il va continuer parce qu'il ne sait vraiment rien faire d'autre...) ?

Je crois, au contraire, que tout dépend de la qualité (terme qui reste toujours à définir !... ;) )

ces publicités sont susceptibles, légalement, de remettre en cause, pour l'association, le statut d'OB.N.L. (Organisme à But Non Lucratif)

Ah non. "But non lucratif" veut dire que ses membres ne doivent pas toucher d'argent. Mais une association peut tout à fait générer de l'argent (la plupart des mutuelles sont des associations par exemple).

De surcroit, cela peut être un argument dans le cadre d'un agent qui, par exemple, attaquerai pour "concurrence déloyale".

Là par contre, oui. Ce n'est même pas "de surcroît", c'est "avant tout" !... ;)

Publié le (modifié)

Un peu d'infos sur les assos, issues d'un post de Teddy sur le forum de la FFAP : http://www.magie-ffap.com/forum/viewtopic.php?f=9&t=68&st=0&sk=t&sd=a&start=10

LEGISLATION RELATIVE aux ASSOCIATIONS Loi 1901

Travaillant dans le domaine du spectacle

Récapitulatif des diverses dispositions régissant les devoirs des dites associations qui effectuent du Spectacle .

- 1 - Que dit la Loi ? :

Toute association effectuant plus de 6 JOURS d’animation ou plus de 6 SPECTACLES par an doit OBLIGATOIREMENT posséder une licence d’Entrepreneur de spectacle !

En aucun cas , les avantages spécifiques aux spectacles occasionnels ne peuvent bénéficier à des associations ou organismes ayant pour objet statutaire la réalisation de spectacles.

La Licence d’Entrepreneur de spectacles est OBLIGATOIRE pour tout responsable de structure associative dont l’activité habituelle est la PRODUCTION et la DIFFUSION de spectacles

Décret du 12 avril 1994 J.O. du 17 Avril 94 , confirmé par le décret N° 162 du 17 juin 1998 , loi du 18 mars 99, puis également la circulaire du 13.07 2000.

- 2 – Que dit le Code du Travail ? :

Section II , art L 324-9 et suivant , en particulier l’Art L 324 – 11 Les activités sont présumés lorsque leur réalisation a lieu au recours à la PUBLICITE SOUS UNE FORME QUELCONQUE , …..lorsque l’activité est effectuée avec un MATERIEL ou un OUTILLAGE présentant par sa nature ou son importance un caractère PROFESSIONNEL…

Avec des conséquences tant du clandestin que de celui qui l’emploi ( l’organisateur de la manifestation ! !)

- 3 – Sur le Paracommercialisme :

La forme associative ne doit pas permettre de développer une activité commerciale en marge et à l’abri des contraintes juridiques et fiscales pesant sur les professionnels du secteur et commerçants.

Une importante circulaire ministérielle du 12 Aout 1987 (J.O du 23 Aout) précise la lutte contre les pratiques paracommerçiales.

Il est souvent dans la nature des associations de se livrer , ne serait-ce qu’à titre accéssoire , à des opérations de caractère commercial. La circulaire introduit une distinction entre l’activité « normale » de l’association et l’extension abusive qui nuit aux commerçants ou professionnels ..

Le caractère paracommercial de l’activité doit être présumé dès lors que , n’étant pas assujettie à l’ensemble des obligations des professionnels ou commerçants , celle-ci s’adresse de MANIERE HABITUELLE à des tiers , c’est à dire à des personnes non membres de l’association ou extérieures à l’association.

- Dans le but de réaliser un profit OU de rentabiliser la prestation offerte aux membres de l’association.- Pour autant qu’elle concurrence directement des activités commerciales similaires

- Dès lors que le chiffre d’affaire réalisé avec ces tiers n’est pas marginal

- Que la PUBLICITE réalisée a un but manifeste d’attirer la clientèle et relève donc d’une démarche purement commerciale et considérée comme telle

- 4 – Sur les Subventions :

 loi 92-125 du 6.02.92, 93-122 du 29 .01.93, , 2000-321 du 12.04.2000, decret 2001-41 , circulaires 3000/sg du 15.01.88 , 7.06.96., , 01.12.2000.

Versement de subventions

Une collectivité publique ne peut verser une subvention à une association si celle-ci fausse la concurrence vis à vis des professionnels .

AUCUNE subvention ne peut être accordée à une association effectuant du spectacle dont le responsable ne serait pas titulaire de la licence d’entrepreneur et qui de ce fait n’est pas autorisé à exercer cette activité ! !

Redistribution de subventions d’associations à d’autres associations.

(Septembre 1997) Monsieur le Ministre des Finances précise que selon l’article 15 du décret de loi du 2 Mai 1938 relatif au Budget : « interdit à toute association, société ou collectivité ayant reçu une subvention d’en employer tout ou partie à financer d’autres associations sauf autorisation FORMELLE du ministre , visée par le controleur des dépenses engagées » Avis rendu en 1962 par le conseil d’état qui a considéré que des associations n’étaient pas habilités à Reverser des subventions obtenues à d’autres associations et que le recours par les collectivités à des organismes associatifs tiers ne se justifiait pas .

- 5 sur les Lieux et limites de Prestations d’une association de spectacles amateurs.

Décret N° 53-1253 du 19.12.1953.

Art 1er

Est dénommé « groupement d’amateur » tout groupement qui organise et PRODUIT en public des manifestations ( spectacles divers) ou bien y participe et dont les membres ne reçoivent de ce fait aucune rémunération , mais tirent leurs moyens habituels d’existence de salaires ou de revenus étrangers aux diverses activités artistiques des professions du spectacles

Art 2

Les groupements définis à l’article 1er ci-dessus , constitués en une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et qui ne sont pas soumis aux dispositions de l’ordonnance du 13 octobre 1945 portant réglementation des entreprises de spectacles , pourront seuls bénéficier des dispositions de la loi du 24 mai 1951(art 12) concernant « les services rendus sans but lucratif par les associations d’éducation et de culture populaires »A CONDITION qu’ils soient agréés par le Ministère de l’éducation nationale ou affiliés à une fédération de théatre amateur elle-même agréée

Art 5

..éviter que l’activité de ces troupes puisse porter préjudice aux entreprises du spectacle professionnel.

A l’exception des troupes dites fédérales , les associations ne sauraient présenter de spectacles que dans l’ACADEMIE OU ELLES SONT FIXEES

- 6 – Sur les spectacles dits « amateurs »

Toujours définis par le décret du 19 Dec 1953 qui dispose que les membres de groupements amateurs ne reçoivent AUCUNE REMUNERATION des spectacles auxquels ils participent , y compris des avantages en nature(repas , hébergement , cadeaux , etc…) .

La notion de Bénévolat suppose une absence TOTALE de rémunération et de défraiement à l’exception des frais de transport DUMENT justifiés par un kilométrage précis et réglés par rapport à des justificatifs correspondants.

N.B. en cas d’infraction à cette régle les employeurs des dites associations seraient poursuivis conjointement pour dissimulation de travail clandestin et seraient solidairement tenus responsables d’acquitter les charges, impots , TVA et amendes que l’administration serait en droit de réclamer par rapport aux activités s’y afférent et aux sommes allouées aux Asso loi 1901.

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le (modifié)

Frantz je ne suis pas du tout ok avec toi !

qu'un mec fasse2 boulots , soit ! mais à ce moment là qu'il applique les mêmes tarifs ou presque que ceux qui ne vivent que du métier artistique , et c'est loin d'être le cas , en général comme ils ont un vrai boulot à côté une garantie en fait , les prestations artistiques c'est pour le plaisir et se payer du matos ! imaginons que nous fassions la même chose en allant nous présenter dans la société ou il travaille et demander la moitié des salaires pratiqués , tu penses que ça serait possible ? moi pas !

et je ne suis toujours pas ok ! quand tu écris

" Quelqu'un qui est payé et déclaré pour faire un travail est un "professionnel". Même si c'est une fois par an."

et bien non si c'est une fois par an ce n'est pas un professionnel à mon sens car il ne vit pas que de cela !et de plus en pratiquant en public une fois par an je doute vraiment que ce soit d'un niveau pro ! car outre la technique et le numéro, tu sais très bien que beaucoup d'autres choses entrent en ligne de compte et ce n'est pas en se produisant une fois par an que l'on connait tout cela !

voilà !

sauf le respect que je te dois je trouve que tu dérailles un peut ! :)

il suffit d'ailleur de lire les textes postés par Tanhouarn !

Modifié par Danilsen
Publié le (modifié)

Tout à fait d'accord avec le dernier post de Danilsen.

L'artiste (parce que c'en est un tout de même !) qui a un job (à plein temps) à côté de son activité de magicien, a plus "le choix" de baisser le prix de sa presta si le budget "l'exige". Il s'en fout, pour lui, c'est du "bonus".

Quelqu'un qui vit de son métier d'artiste sait que c'est "un jeu dangereux"... Si il baisse le prix, pour lui, c'est du "malus".

Pour de plus amples explications, reportez-vous aux petites lignes de votre contrat d'assurance ! mdr

Modifié par Fred SILHOUETTE

Mon avis, n'est que mon avis, mais le restera toujours...

Fred SILHOUETTE

On n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression. Lancelot

Publié le (modifié)

Entièrement d'accord avec Fred et Danilsen. L'artiste "occasionnel" qui a un métier "principal" peut très bien pratiquer (je ne dis pas que tous les magiciens qui ont un emploi à côté le font) des prix "au ras des pâquerettes" considérant comme le disent si bien Fred et Danilsen que c'est du "beurre dans les épinards" qui leur permettra d'acheter le dernier tour à la mode..... Ceux là, sans s'en rendre compte, font beaucoup de mal aux professionnels

Modifié par NIRAG

NIRAG

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Invité lancelot
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ces publicités sont susceptibles, légalement, de remettre en cause, pour l'association, le statut d'OB.N.L. (Organisme à But Non Lucratif)

Ah non. "But non lucratif" veut dire que ses membres ne doivent pas toucher d'argent. Mais une association peut tout à fait générer de l'argent (la plupart des mutuelles sont des associations par exemple).

Effectivement, tu as raison. Erreur de ma part. Comme dit la ménagére surprise en tournant son robinet lors d'une coupure d'eau : Méa culpa !

Publié le
qu'un mec fasse2 boulots , soit ! mais à ce moment là qu'il applique les mêmes tarifs ou presque que ceux qui ne vivent que du métier artistique

Entendons-nous bien. Nous sommes dans un pays de droits, et je parle ici uniquement de législation. Je ne parle ni politique, ni utopisme. Je peux considérer qu'il serait normal que la société me verse un million d'euros par mois juste pour me remercier d'exister de de diffuser autour de moi une aura sans pareil. Il n'empêche que je crois que je peux attendre un petit moment avant que ça n'arrive...

Revenons un instant sur le côté législatif des choses. Je suis toujours un peu surpris quand un intermittent parle de son "tarif". Juridiquement, un intermittent est un salarié. Et il en a les avantages. La seule obligation est alors d'être rémunéré au moins au smic. Mais c'est tout. Bien sûr, chacun est libre d'accepter ou pas de travailler pour tel ou tel salaire. Mais personne n'oblige de travailler pour travailler à un salaire que l'on jugerait trop bas.

Si vous voulez parler de "tarifs", il faut se mettre à son compte (et perdre le statut de salarié, ce qui en rebute pas mal...)

imaginons que nous fassions la même chose en allant nous présenter dans la société ou il travaille et demander la moitié des salaires pratiqués , tu penses que ça serait possible ?

Bien sûr que ce serait possible !... Les employeurs seraient ravis d'embaucher quelqu'un à moitié prix... MAIS, pas à n'importe quelle condition... Il faudrait que le salarié soit compétent dans ce domaine, aussi compétent que l'autre qui est deux fois plus cher...

Et on en revient donc à ce que je disais : l'important n'est pas le prix, mais la compétence, la "qualité" du travail !... ;) La plupart des gens ne cherchent pas "le moins cher", ils cherche "la meilleure qualité"...

La vraie question que je me pose est alors celle-ci : pourquoi, en magie, un employeur est prêt à faire bosser n'importe quel "pignouf" sans être sûr de la qualité de son travail ? (Et là, bien sûr, c'est forcément la porte ouverte à la recherche du moins cher, puisqu'il ne reste que ça qui compte...). Je n'arrive pas à comprendre ça...

sauf le respect que je te dois je trouve que tu dérailles un peut !

Dans ce monde parfois bien triste et aseptisé, dire que je "déraille" est un compliment !... ;)

il suffit d'ailleur de lire les textes postés par Tanhouarn !

Tout à fait. Tout ce que j'ai dit précédemment (avec mes mots à moi) se retrouve exactement dans ces textes... Je ne dis pas autre chose...

L'artiste (parce que c'en est un tout de même !) qui a un job (à plein temps) à côté de son activité de magicien, a plus "le choix" de baisser le prix de sa presta si le budget "l'exige". Il s'en fout, pour lui, c'est du "bonus".

Non il ne "s'en fout pas". Parce que l'artiste sait qu'il est unique, et il sait que si on veut le prendre, lui et pas un autre (ce qui est le fondement même de la notion d'artiste), il ne sera pas obligé de baisser ses prix... Si vous voulez faire venir Copperfield, vous allez lui demander de baisser ses prix ou vous savez qu'il ne le fera pas parce qu'il n'a pas besoin de vous pour vivre ?...

Eh non, ce n'est pas forcément du "bonus". C'est finalement assez facile de parler de "l'incertitude de ce métier" quand on sait que, dans les périodes difficiles, on touche le chômage. Mais que savez-vous du plombier qui, lui aussi, doit trouver des clients, doit faire de la pub, doit acheter du matériel, doit se former, etc. ? Lui ne touche pas de chômage s'il n'a pas de client...

Pourquoi est-ce que ce serait un problème si ce plombier, également artiste de talent, voulait mener de front ces deux (difficiles) professions ?... Du moment que c'est dans les règles...

Au passage, mesdames et messieurs les intermittents, n'oubliez pas que tous ceux qui se produisent légalement mais sans avoir le statut d'intermittent cotisent à vos différentes caisses, sans jamais rien recevoir en échange...

Je n'arrive vraiment pas à comprendre pourquoi un "bon" (terme qui reste à définir) magicien, qui a du talent, qui travaille, qui se renouvelle, qui explore, qui vibre, qui aime, se focalise sur le "prix des autres"... Donner ses tripes à ses spectateurs(*) devrait être sa seule préoccupation...

(*) C'est une image, hein... ;)

Publié le
...

sauf le respect que je te dois je trouve que tu dérailles un peut !

Dans ce monde parfois bien triste et aseptisé, dire que je "déraille" est un compliment !... ;)

quote]

Ce n'était pas dit méchamment

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    • Je suis allé 14 fois au congrès AFAP puis FFAP (FFM à présent). La première fois, souvenir mémorable pour moi, étant le congrès d'Angers en 2007. Je peux vous dire que je l'ai attendu le jour où allait commencer ce congrès. J'avais hâte d'y être et ce fut vraiment fabuleux. Un coût pas excessif...aujourd'hui ça l'est presque devenu car même si il est vrai que le prix de départ (avant augmentation) n'a pas augmenté tant que ça en 17 ans (j'avais dû payer dans les 160€ en 2007 contre 195€ pour le congrès de cette année il me semble, soit une augmentation d'environ 20% en 17 ans), les plateaux, à quelques exceptions près comme à Besançon (mais je sais quelle a été la particularité financière de cette année), sont plus au rabais et surtout annoncés trop tardivement ce qui fait que pour bénéficier d'un prix qui n'est pas trop excessif, il faut miser sur l'inconnu. Conséquence : très peu de nouveaux "clients" et des personnes qui y allait chaque année comme moi qui n'y vont plus qu'une fois sur deux et encore, quand ce n'est pas trop loin. Car le coût, c'est aussi l'hôtel et le transport (l'autoroute en particulier) qui ont bien augmentés. Autant on pouvait trouver facilement une chambre pour 50-60€ dans un 1ère classe, un Ibis ou un B&B (pas AirB&B mais B&B, la chaîne d'hôtels) jusqu'à 2019 (avant covid) et on se mettait à 2-3 magiciens (pour le transport aussi), autant aujourd'hui, on trouve rarement quelque chose de correct en dessous de 80-90€ pour ces hôtels alors on se rabat sur un AirB&B dans les 60-70€ avec un peu de chance (et si on s'y prend assez tôt) mais à titre personnel, mes amis magiciens sont plus loins à présent (nous ne sommes plus étudiants, on a nos vies) ou plus âgés. Alors je sais que le plus gros coût pour un congrès n'est pas le plateau mais le palais des congrès dont le coût a considérablement augmenté et réserve souvent bien des surprises sur ce qui est compris dans le prix ou non (encore une fois, j'ai aussi vu les choses de l'intérieur en 2021). Aujourd'hui, la sélection de la ville d'accueil du congrès se fait d'ailleurs essentiellement sur la base du coût du palais des congrès. Bref, je comprends qu'il faille faire des économies pour compenser le coût du palais des congrès et le choix a été de les faire sur le plateau plutôt que d'augmenter de manière trop importante le prix d'entrée (qui a a été un peu augmenté quand même mais de manière raisonnable). Et puis il y a eu ce système d'augmentation progressive du prix allant de paire avec la révélation progressive mais très tardive des artistes du plateaux qui selon moi a été un très mauvais choix. Certains ne veulent pas l'admettre et persistent à croire que c'est bien alors que c'est ce qui a principalement fait chuter le nombre de congressistes depuis des années. A la limité, que le tarif augmente progressivement (plus on s'inscrit tôt moins c'est cher) d'accord mais quand on s'inscrit au moins la moitié du plateau doit déjà être révélé. C'est ça le point noir sur lequel j'essaie depuis bien longtemps de faire bouger les lignes, que ce soit ici, au sein des clubs que je fréquente, sur ce forum ou par rapport à mes amis magiciens extérieurs aux clubs. Par rapport aux économies sur les plateaux, ils ont été faits au niveau des galas d'ouverture et de clôture qui sont à présent constitués d'un seul artiste qui fait tout son spectacle et de primés aux championnats de France qui présentent de nouveau leur numéro pour ceux qui ne l'auraient pas vu. C'est une bonne idée. Avoir un spectacle complet à un moment dans le congrès est parfois une meilleure leçon qu'une conférence et faire repasser les numéros primés à la fin permet à ceux qui auraient raté une partie des championnats de France de voir au moins certains numéros primés. Trop de conférences ? Je ne pense pas. Il y a du choix. A Troyes nous avions opté pour 9 conférences, la plupart doublées voire triplées (et ça n'a pas été évident de caser tout dans le programme mais c'est faisable). On ne peut pas tout voir, c'est sûr, mais entre 4-5 conférences qu'on peut toutes voir et 9 conférences qu'on ne peut pas toutes voir mais où on a le choix de voir un artiste plutôt qu'un autre selon nos préférences, je trouve cela mieux. Et puis cela réparti les spectateurs beaucoup mieux. Nous avions des salles avec 30-50 spectateurs parfois et on s'était dit que les conférenciers n'apprécieraient peut-être pas mais au final, après avoir posé la question à la plupart d'entre eux, ils étaient content car ils avaient fait plus de vente. Pourquoi ? Les spectateurs voyaient mieux. Car il est difficile de faire installer des petites scènes et/ou des écrans partout (c'est un coût énorme et avec les caméras, tous n'acceptent pas d'être filmés et ça peut se comprendre). Le nombre de conférences n'est pas un problème. Cependant : 1) Il faut aussi s'assurer de laisser au moins 30min de battement entre deux conférences car certains l'ignorent peut-être encore mais même 50 personnes, ça ne rentre pas dans une salle instantanément, il faut déjà laisser sortir le public précédent et il faut penser à laisser un peu de temps au conférencier pour faire ses ventes. 2) Un minimum de conférences en parallèle des championnats de France. Pour m'être chargé en grande partie du programme du congrès (plus de 20 versions avant d'en arriver à la version qui convenait au plus grand nombre), c'est un défi. Un beau défi mais un défi. Cela étant dit, d'une année sur l'autre cela devrait être de moins en moins complexe. Je suis heureux de voir que certains de mes choix ont été repris. Le talk show inutile ? Ce fût très difficile de le caser dans le programme également mais je pense qu'il a sa place aussi. La mise en valeur d'un artiste, de sa carrière est un évènement qui diffère d'une conférence, d'un gala et d'une foire aux trucs (pardon...le village marchand; parait que ça fait venir plus de monde selon certains. Personnellement je ne vois rien de péjoratif dans "foire aux trucs" et peu importe son nom, j'irai y faire un tour pour acheter quelques beaux trucs). La technique ? Les équipes actuelles font le job pour un tarif raisonnable pour celui ou celle qui s'y connais un peu. Nous avions juste été un peu déçu par celui qui gérait la partie vidéotransmission qui a laissé son équipe bosser à sa place avec pas mal de contraintes tout en profitant bien du congrès et en se permettant de critiquer (je vais encore me faire un ami...) mais il parait que c'est le moins cher (le chiffre était quand même bien rondelet; j'espère au moins que son équipe en a reçu une bonne partie). L'hôtelerie ? Là on est sur un  coût qui a bien augmenté. Et comparé aux congrès italiens où une somme globale est proposée aux artistes (cachet+frais d'hébergement-transport-repas), tout est géré à part (en tout cas c'était encore le cas en 2021) et cela coûte beaucoup plus cher (je dirais même que cela coûte le double). Alors faut-il faire comme les italiens ? De ce côté je ne pense pas car il s'agit du confort des artistes. Par contre, on pourrait proposer un cachet augmenté pour ceux qui préfèreraient se débrouiller (réserver leur propre chambre, se débrouiller pour les repas, etc...). Luc Apers préfère parfois faire ainsi par exemple. Juste proposer, pas imposer. Le gala public : je pense que c'est une bonne idée à condition d'assurer côté communication dans la ville. On devrait en avoir un à chaque congrès. Demander aux artistes de faire un deuxième gala est un coût, pour la salle aussi et il faut avoir deux salles sinon c'est presque impossible car au cours d'un congrès il faut caser les répétitions de tous (candidats aux championnats de France, artistes des galas), on y pense pas mais ce sont des heures de disponibilité de l'amphithéâtre du palais des congrès à trouver pendant les conférences, la foire aux trucs et bien sûr en dehors des galas et championnats. Réserver un jour de plus le palais des congrès est impensable financièrement. Donc il faut forcément louer une grande salle (un théâtre) en plus et qu'il ne soit pas trop loin à pied du palais des congrès. Mais même si il y a cette location en plus et les cachets plus importants pour les artistes qui vont présenter deux fois leur numéro, le gala public n'est à mon sens pas un gros risque financier et en général, même un peu bénéficiaire. Et puis faire profiter du congrès national au public profane est une excellente chose pour la magie et pour la FFM. Côté ambiance par contre, on peut prendre exemple sur les italiens (par pour le retard aux conférences matinales) : aménagement des hall avec des petits canapés, mange-debouts, chaises ou fauteuils de jardin couverts de houses pas trop cher, soirées à thèmes type "spaghettis parties" que l'on pourrait reprendre ou détourner en "Apéro magique" (petits gâteaux salés puis sucrés et bar proposant des bières et des softs) sans faire un vrai repas avec un traiteur (coût trop important). Tous les congressistes n'iraient pas et seules les boissons seraient à régler. L'organisation prendrait en charge les petits gâteaux salés / sucrés, ce qui n'est pas un très gros coût mais offrirai une dimension plus festive sur nos congrès FFM. Après se pose aussi le problème de la fermeture plus tardive du palais des congrès. Ce ne serait pas possible partout (pas à Troyes par exemple) donc il faut trouver un lieu comme un grand bar partenaire qui pourrait proposer des choses à grignoter dans un cadre un peu privatisé en échange d'une centaine de clients pour les boissons ou des réductions sur sa restauration / ses boissons. Ce qui compte c'est d'avoir un ou deux afters biens identifiés côté lieu, horaires, indiqués dans le programme et avec un thème : tout le monde en pyjama, tout le monde avec une casquette ou un chapeau jaune, peu importe, un truc qui permet de s'identifier entre nous et qui permet aux profanes de voir qu'il y a quelque chose qui se passe, de permettre une interaction entre les congressistes et les habitants. Tous les congressistes ne joueront pas forcément le jeu, forcément mais beaucoup le feront et ça suffira pour créer l'évènement. Je me souviens par exemple avoir fait une bataille de polochons avec Rudy Coby, un concours de dégustation de piments avec des italiens qui ont dû souffrir le lendemain aux toilettes, une soirée fluo avec Daryl qui dansait en chemise à fleurs. Ce sont des "bêtises" vous me direz, mais ça fait des souvenirs. Et puis le lendemain vous vous posez dans un canapé et Paul Harris s'assoit en fasse de vous pour manger ses chips et vous entamez une discussion sur les étoiles et les planètes (pourquoi on s'est mis à parler de ça, je ne sais plus, sans doute parce qu'à un moment il m'avait demandé ce que je faisais et que je lui avait dit que j'étais prof de Physique). Je pense au témoignage d'Otto qui a improvisé des apéros sur le parking du congrès FISM italien avec Voronin (preuve qu'il y a une demande pour ce genre de petits choses facilitant les échanges, sans tomber non plus dans les soirées trop arrosées). Peu importe les thèmes et le mobilier choisi dans le hall du congrès, toutes les petites choses qui facilitent les échanges pour un moindre coût sont à tenter. C'est ce qui manque un peu aux congrès FFM. Donc pour résumer les idées : 1) Annoncer au moins la moitié du plateau avant la première augmentation du prix. 2) Annoncer tout le plateau au moins 6 mois avant. 3) Proposer aux artistes une alternative pour l'hébergement et les repas : soit une chambre dans tel hôtel avec les autres artistes et des tickets repas, soit une augmentation de tel montant du cachet et il se débrouille. 4) Faciliter les échanges entre les congressistes et le public profanes en indiquant clairement sur le programme un lieu et un horaire à partir duquel se tiendra une soirée à thème ou deux. Installer un peu de mobilier dans le hall du congrès pour faciliter les échanges (il en manque un peu souvent). 5) Organiser un gala public. Des démarches en plus, un coût supplémentaire mais ça en vaut la peine et cela s'équilibre facilement si la communication est bonne (assez tôt !!! Et dans la programmation officielle de la salle réservée, celle que les habitués de cette salle ont l'habitude de consulter !) 6) D'une manière générale : reprendre ce qui a marché lors de congrès précédents. Ne pas insister avec ce qui ne fonctionne pas (mais encore faut-il en prendre conscience). Petite remarque : comme le congrès va de nouveau se faire à Troyes cette année et sans doute l'année prochaine, cela devrait faciliter grandement l'organisation donc ce sera l'occasion de passer de temps pour faire des démarches pour tester de nouvelles choses. Et à ceux qui se posent la question : non, je ne suis pas dans l'équipe d'organisation du congrès de cette année (repos) mais j'y suis inscrit en congressiste avec ma compagne et je vous y retrouverai avec plaisir. Après, je n'ai rien contre l'idée de participer de nouveau à l'organisation d'un congrès. C'était difficile, épuisant mais je suis content de l'avoir fait et si c'était à refaire, je le referai. Pour revenir au sujet initial (les masterclass), pourquoi pas un masterclass "Organisation d'un congrès" pour les clubs des villes candidates. Mais j'ai l'impression que les congrès ne s'organisent plus vraiment en coopération avec le club local depuis cette année (ou alors c'est exceptionnel). Quant aux masterclass au sein des congrès, je vois mal comment on peut en avoir ne serait-ce qu'un seul dans de bonnes conditions (pas plus de 6 personnes, sur une demie-journée voire une journée sans rater une grosse partie du congrès) donc je pense qu'il n'ont pas leur place ou alors il faut le faire sur une journée avant ou après le congrès.      
    • Oui.. mais par le réalisateur et animateur. On peut dire qu'il est aussi le co réalisateur puisque ce sont aussi ses idées et intentions qui font le résultat que l'on connait. Idem pour le Pinocchio que Guillermo DEL TORO a co-réalisé aussi en stop-motion de https://fr.wikipedia.org/wiki/Pinocchio_(film_d'animation,_2022) ... dont le producteur s'appelle Gary KURTZ 😉 https://fr.wikipedia.org/wiki/Gary_Kurtz_(producteur)
    • A quel minute et seconde ? 🙂 Par contre, j'ai le sentiment que l'on reconnait aussi @Georges PROUST et Philippe SOCRATE.
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