Je confirme ! Il y a tant de choses à voir que l’on repart de Las Vegas forcément frustré de ne pas avoir tout vu. Il est dommage de sacrifier à la grass’mat, surtout au vue du budget requis par un tel voyage. Ceci dit, s’il l’on n’est pas joueur, le budget peut rester raisonnable : l’économie est principalement basée sur le jeu, et tout est fait pour attirer le joueur dans les hotels-restaurants-casinos. Le business modèle a un peu évolué depuis quelques années, et la clientèle visée n’est plus seulement limitée aux « gamblers ». J’avais déjà constaté entre 1990, date de mon premier voyage, et 2000, date du dernier, une augmentation des tarifs. En 1990, on se goinfrait au resto pour vraiment pas cher, le tout étant de résister aux machines à sous omniprésentes, et aux jolies demoiselles courts vêtues qui passent de table en table pour vous proposer des grilles de « loto ».
Pour ceux qui en ont le temps, un grand bonheur est d’aller à Vegas à partir de la côte (San Francisco), en traversant Death Valley : c’est tout simplement sublime. De plus, voir apparaître les feux de Las Vegas à l’horizon, alors qu’on vient de passer plusieurs jours à traverser des étendues désertiques tient de la magie. Si en plus on peut faire ce voyage en Harley, c’est le bonheur absolu…
Si en plus à l’arrivée vous avez votre place pour le spectacle de Siegfried & Roy, que j’ai eu le privilège de voir en 2000, on atteint alors le nirvava.
Vous aurez compris : j’aime, même si je n’occulte pas tous les côtés sombres de cette ville envoûtante : la mafia, la prostitution, les ravages humains que provoque le jeu, y compris au sein même de la population locale…
Bob