Dans la vidéo de Ben Earl, l'effet n'est pas "simple et direct" dans le sens ou par rapport à l'effet initial il rajoute un accident avec le flash de la mauvaise carte.
 
	L'effet principal, celui qui va marquer émotionèlement les spectateurs n'est plus de découvrir les empreintes du spectateur mais de voir que la carte s'est transformée. C'est un effet qui n'est pas très clair : est-ce que le spectateur à mal vu ? est-ce que le magicien a fait exprès de lui faire croire qu'il s'était trompé ? Ou bien Est-ce que le magicien rattrape son erreur ? Cela mériterai d'être plus clair dans la présentation. Mais ça a l'énorme avantage d'introduire un intérêt dramatique qui n'existe pas dans le tour de base : "je vais retrouver votre carte grâce à vos empreintes... c'est celle là ? Oui, bravo".
 
	Là au contraire le spectateur se rend compte que ce n'est pas la bonne carte, il crois avoir une info de plus que le magicien. Il peut avoir peur que le tour rate (ou s'en réjouir), et cette émotion, ce conflit va être résolu par la découverte que... si, c'est bien la bonne carte !
 
	Il se passe quelque chose et le spectateur se sent impliqué, c'est précisément ce qui fait que c'est un bon tour, alors que précisément c'est ce qui le rend moins clair et surtout moins direct.
 
	Par contre ce qui compte c'est que le spectateur peut tout à fait résumer ce qui passé par une phrase : "la carte que le magicien à sorti du jeu n'était pas la mienne, mais quand il me l'a remontré elle s'était transformé en ma carte". Il va complètement oublier les empreintes digitales parce-que ce n'est qu'un prétexte. on arrive pour moi à un bon équilibre ou la dramatisation tout en complexifiant la trame des évènements rend le tour bien plus mémorable.
 
	On peu bien sur se dire que ce n'est plus le même tour et que ce qui était une localisation de carte devient maintenant un tour de transformation. Alors pourquoi ne pas faire simplement et directement une transformation d'une carte quelconque dans une autre ? Ne serai-ce pas plus clair et direct ? Oui... mais on perdrait toute la dramatisation qui implique le spectateur dans l'effet, et donc dans ce cas on l'affaiblirai en le simplifiant.