Georges PERON

Tiktok c'est plus ce que c'était...

En tout cas je ne poserai pas la main sur mon portefeuille pour un truc déjà connu qui consiste à planter un crayon dans le doigt du spectateur tout en essayant de lui faire croire qu'on est l'inventeur du stéthoscope.

Effectivement pas de quoi s'enthousiasmer à ce point pour un machin qui renvoie des réponses bourrées d'erreurs sans jamais donner ses sources. ChatGPT a profité des gros progrès faits ces dernières années sur la traduction automatique en procédant par imitation pour générer du texte. Car c'est là qu'il est fort. Pour le reste, quand on creuse, c'est aussi bête que Wikipedia et Google. Il n'y a pas plus d'intelligence dans ChatGPT que dans une barrière de passage à niveau. La seule différence c'est la complexité : ChatGPT affirme des choses en donnant l'impression que c'est l'ordinateur qui a raison (même quand il a tort et il a souvent tort car ses algorithmes ne font que mouliner ce qu'on trouve sur Internet !) mais comme c'est confus, non sourcé, ça donne une impression d'intelligence. Pas étonnant cependant que ça impressionne tant de monde dans une société qui n'aime plus trop réfléchir.

Oui, mais la justification mystique est intéressante même si le vieil homme bien sympathique qu'ils utilisent sur la vidéo, probablement sorti de son EHPAD pour le besoin , est un très mauvais acteur.

Sympa, ça donne des idées

Pour ceux qui ne connaissent pas :

Je n'ai pas de mérite, j'ai juste demandé à ChatGPT...

Ce n'était pas un court-métrage mais un épisode de la série "Sueurs froides" :

Pour éduquer une IA : if ( ) if ( ) if ( ) if ( )

Contrairement à Monsieur Frédéric Hô qui n'aime rien ni personne, si ce n'est lui-même et ses propres idées. Ce n'est pas de l'humour (même noir), juste une constatation.

Oui, elle était bien nulle celle-là Et pourtant je suis bon public en général !

Oui, je me pose des questions aussi :)

Pour information, un nouveau livre paru le 6 mars 2023 : Gérard Bakner , "Nulle part ailleurs - Le Cabinet d'illusions" , broché, Le Cabinet d'Illusions, 55 pages Avec une préface de Fabien Olicard Description de l'éditeur : [vmprod p=932]