Yves LABEDADE

Merci pour l'information.

Bravo à Antonio pour avoir rempli de bonheur le coeur de tous les magiciens avec son talent exceptionnel. Il ne peut pas y avoir de meilleure promotion pour la magie auprès du grand public. Et bravo aussi à tous les participants, magiciens et autres, aux membres du jury plus justes dans leurs réactions cette année, à Eric Antoine pour son humour, son rire communicatif et son apport à la magie. Vivement l'année prochaine !

Pourquoi vous faire renter dedans ? Il me semble que vous avez raison. C'est aussi une façon, moins "opérationnelle" mais plus simple peut être, d'expliquer l'erreur introduite dans le raisonnement.

De tête : • X²+x+1=0 (forme ax²+bx+c=0) est une équation du second degré dont le discriminant (b²-4ac) est négatif => pas de solution dans l’ensemble des réels. • X²=1/X => X³=1 pas de solution dans l’ensemble des réels • 1 ne vérifie pas l’équation de départ (3=0). • En conséquence, on ne peut pas utiliser le mécanisme d’implication car il ne vérifie pas l’équation initiale. Dit autrement, X+1=-1/X n’est vrai que si l’équation a une solution, ce qui n’est pas le cas. En conséquence, le remplacement ne peut être fait dans l’équation de départ. Il me semble que c’est ici que se situe l’erreur de raisonnement.

Superbe ! Immense talent ! De la vrai magie....

100 % d'accord avec Spiouf en ce qui concerne les Twins dont la prestation, particulièrement réussie, s'inscrit dans une "cyber magie" très personnelle, entre celles de Simon Pierro et Marco Tempest (avec un zeste de Tony Chapek pour l'humour). Et Eric Antoine, toujours aussi génial !

Merci Thomas pour ces résultats en direct...

Merci pour l'information... Commandé.

C'est superbe ! Et c'est disponible chez cc-editions.

Ce n'est pas Simon PIERRO, mais Tony CHAPEK en 2007. Il n'y a pas d'iPad mais une télé... Je trouve le numéro génial ! [video:youtube]

J'ai vu le numéro de Lara Jacobs Rigolo à Blackpool en 2014. Son impact en live sur la scène de l'opéra house a été effectivement extraordinaire de part son originalité et l'émotion qu'il dégage. Je partage le point de vu sur Pohang Huang. Un numéro original mais un peu ennuyeux. Je préfère les manipulations de Lee Chang Min, numéro rendu très poétique par une mise en scène minimaliste et des effets (très techniques) purs et bien amenés.

J'adore le talent d'Arthur Benjamin. Il génial dans sa façon de capter son public et de ne plus le lâcher. Il est passionnant ! En ce qui concerne les références d'ouvrages, je n'ai pas vu (mauvaise lecture de ma part ?) le remarquable ouvrage d'Harry Lorayne "Math & Magie". Arthur benjamin utilise plusieurs techniques décrites dans cet ouvrage.

David Acer explique une routine sympa dans la collection Anthologie. Une pièce est empruntée puis placée dans la poche droite du magicien. Il retire sa montre du poignet gauche et l'utilise comme un pendule au dessus de la main gauche fermée. Il ouvre la main, la pièce empruntée réapparait et la montre a disparu de sa main droite. Elle réapparait, à l'emplacement d'origine, sur son poignet gauche.

Oui, standing ovations pour Gérald le Guilloux et Otto Wessely, tous deux au sommet de leur forme ! Mais aussi, de longs applaudissements de la salle pour Jean Garin, Chris Torrente et Gwenaëlle sans oublier le bon numéro de Jidinis magic company que j'ai découvert à cette occasion. Standing ovation aussi pour la superbe prestation de Strange Comedy et longs applaudissements pour Stéphanie Delvaine et Igor Trifunov. Et aussi, égal à lui même, Jeff McBride. En close-up, de nombreux grands artistes : Pierric (très applaudi), Shin Lim (qui a soulevé la salle), Mark Mason, Jay Sankey, Matt Johnson, Joshua Jay, Eugene Burger et tous les autres... Excellent ! Par contre, les numéros de scène de Pat Fallon, excellent en close-up, et de Jupiter, une suite d'effets qu'il vend, m'ont semble dépassés et sans intérêt.

"Quelque chose d’étrange qui va à l’encontre des lois de la nature, qui semble impossible à faire si l’on n’a pas de pouvoir sur notre réel… "... Une définition de la magie qui est, je crois, de Luc Langevin. L'art du magicien, c'est donc de créer l'inexplicable, l'impossible, le miracle. Pour cela, il va utiliser tous les mécanismes de l'illusion, en particulier ceux de l'illusion cognitive, en cherchant à créer des moments émotionnels, moments où le cerveau devient plus perméable au doute. Ce qui est certain, c'est que la magie, la vrai, ce n'est pas la simple connaissance des trucs... Je pense qu'il faut tuer l'idée du truc et la remplacer par autre chose, le secret par exemple, dans la tête du public (et de certains magiciens aussi peut-être). Le truc, c'est pas quelque chose de noble. Cela entretient l'idée de facilité et encourage le débinage. Le secret est noble, il appartient aux initiés. Le secret doit englober toute la complexité et la richesse de notre art et le public doit en percevoir toute sa dimension. Et n'oublions pas que le mot magie, "qui est utilisé dans le langage commun et le marketing, conduit à un amalgame entre la prestidigitation (et l'illusionnisme) qui est un art mêlant agilité, ingéniosité et psychologie et la magie au sens premier du terme qui est un phénomène surnaturel". La prestidigitation est donc l'art de créer l'illusion d'un phénomène impossible ne relevant pas du domaine du surnaturel. Il en est de même du mentalisme, de l'hypnose et de toute représentation relevant de l'art du spectacle.

Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai été fasciné par son numéro. Depuis, la passion pour les manipulations de scène, en particulier de cartes, ne m'a plus quitté. Pureté, fluidité et charme, conjugués à une technique parfaite, font de ses manipulations un exemple pour toutes les générations. [video:youtube]

"on ne DONNE PAS au public ce pour quoi il a payé...", "Et le fait que le spectateur ne le sache pas, ne s'en rende pas compte...". Je pense qu'au contraire, on donne au public ce pour quoi il a payé : "l'illusion du surnaturel". Le public d'aujourd'hui n'est plus celui des années 1900. Il est éduqué et informé. Et un bon spectacle va lui faire vivre cette part d'irrationnel qui sommeille en lui. Il va oublier le monde réel et voyager dans un univers magique où l'homme a le pouvoir sur la nature. On ne va pas au spectacle comme chez le guérisseur. On ne paie pas pour guérir mais pour rêver. Et l'immense majorité des artistes est donc honnête avec son public. Il y a quelques exceptions, mais ce ne sont pas des artistes...

Il y a des vieux cons en politique, certes. Mais il y en a aussi des jeunes ! Au fond, ils sont partout ! http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/images/icons/default/laugh.gif

Les questions que j'aimerais voir posées à Luc Langevin: Dans le reportage « la science quantique utilisée par les magiciens » vous donnez votre définition de la magie : « Quelque chose qui semble aller à l’encontre des lois de la nature que l’on connait, qui semble impossible à faire si l’on n’a pas de pouvoir surnaturel. C’est ça qui va faire rêver les gens, qui va les émerveiller comme quand ils étaient enfants ». Je partage totalement cette définition de même que l’explication rationnelle donnée dans ce film pour créer ce rêve : « trois types d’illusion sont utilisées par les magiciens pour créer ce rêve : l’illusion d’optique, l’illusion visuelle et l’illusion cognitive. ». La plus fascinante et la moins connue du grand public est l’illusion cognitive, plus connue sous le vocable « détournement de l’attention ». Les magiciens l’utilisent en permanence par expérience et intuition. Par leur connaissance et leur savoir-faire, ils aident les scientifiques à comprendre le fonctionnement d’une partie de notre cerveau, celui de la mémoire visuelle et de la limite entre le conscient et l’inconscient. Le film « la magie de l’inconscient », avec la participation d’Apollo Robins, en donne une explication en s’appuyant sur des expériences de laboratoire conduites par des chercheurs. Luc Langevin, on sent chez-vous cette influence de la science dans votre approche de la magie. C’est nouveau, rafraichissant et convainquant. Et ça marche ! Après cette longue introduction, mes questions sont les suivantes : « Que vous ont apporté vos compétences scientifiques, en particulier dans l’optique, pour créer votre magie ? » « L’étude des neurosciences et, plus particulièrement celle de la neuropsychologie, ouvre-t-elle de nouveaux champ d’investigation pour les magiciens ? » « N’y-a t-il pas dans cette approche (proximité avec la science) une façon nouvelle, parmi d’autres, de vendre la magie commercialement de façon éthique, en la valorisant par la connaissance et la complexité, tout en conservant bien sûr l’approche purement artistique ? Cela aiderait à tuer « la magie c’est facile, y a juste un truc à savoir ». « N’est-ce pas un moyen pour le magicien de repositionner son art par rapport aux miracles offerts par les nouvelles technologies (intelligence artificielle, robotique, réalité augmentée, etc…) ? » « De par la définition de la magie et de ce que le public en attend, le magicien ne devrait pas être un artiste comme les autres. Il ne suffit pas d’être bon comédien, bon manipulateur et d’avoir une mise en scène bien adaptée pour que le numéro soit perçu comme réellement magique. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous une recette pour Cela ? » « Plus généralement, pour des raisons de marketing, on voit des miracles mis en scène à la télévision ou sur internet. Ne pensez-vous pas qu’à terme, cela revient à tuer la magie, à scier la branche sur laquelle nous sommes assis ? ».

Pour info, 5 vidéos d'une heure environ, présentant des numéros de magiciens primés lors d'une FISM (entre 1947 et 1985), sont visibles sur You Tube. Très intéressant, car on y retrouve de grands noms d'artistes. Pour la France: Jean Valton, Gambin, Jean Merlin, Jean-Jacques Sanvert ,Pierre Brahma. Ci-dessous, la première vidéo de la série, les autres se retrouvant facilement.

Dans l'ouvrage "Les merveilles de la prestidigitation" de George G. Kaplan, un chapitre est consacré à l'utilisation de la carte courte et un autre au coin coupé. Dans "La prestidigitation du XX siècle" de J.H. Hilliard, le chapitre consacré aux cartes truquées comporte un passage de plusieurs pages sur l'utilisation de la carte courte.

Belle émission que Magic Kids ! Je la trouve bien construite, innovante et très adaptée à la génération actuelle des 5-15 ans qui semble être sa cible privilégiée. Ce qui ne m’empêche pas de trouver du plaisir à la regarder ! Personnellement, je pense que donner des explications sur quelques tours ne relève pas du débinage. C’est une façon de mieux capter les jeunes téléspectateurs et, pourquoi pas, de faire passer le message subliminal « La magie est un art, les magiciens sont des artistes. » en évitant « la magie c’est facile, il suffit de connaître le truc ! ». Il me semble, au regard des réactions sur le forum, que c’est plutôt le choix des tours expliqués qui n’est pas compris, et, à priori, à juste titre vu les arguments donnés. Je pense que la notion de « secret » reste indissociable de l’art magique et que celui qui le possède, le Magicien, doit en être digne en se comportant comme un des « gardiens du temple ».

Cela ressemble beaucoup a "Clean cash" de Marc Oberon, que j'utilise regulierement. Reset rapide et possibilite de remettre le billet a l'examen. J'ai le souvenir d'avoir achete un effet identique au debut des annees 80 chez G.Proust.

Laurent Beretta, Kenris (et quelques autres) ont de superbes numéros où la danse devient magie (et non l'inverse), où la chorégraphie s'intègre dans l'histoire du numéro et transcende le personnage. C'est une vrai réussite esthétique et cela reste aussi une grande performance magique. Alors oui, la danse comme l'expression corporelle, le mime où encore le jeu d'acteur, sont des disciplines que tout magicien peut (doit ?) utiliser sans réserve, s'il les maîtrise parfaitement, pour construire un numéro original et professionnel. Il en va de même, me semble-t-il des nouvelles technologies qui doivent être au service de la magie et non l'inverse. En grandes illusions, Magus Utopia, en est l'exemple, formidable réussite avec une mise en scène digne du Cirque du soleil. A l'opposé, les meilleurs magiciens de Las Vegas produisant des shows de grandes illusions (David Copperfield, Criss Angel, Siegfried and Roy quand ils étaient encore sur scène) ne s'entourent pas de danseuses légèrement vêtues n'ayant aucun autre rôle que celui d'apporter une touche sexy sensée plaire au public. Il y a d'autres spectacles pour cela. David Copperfield n'a que des assistants masculin, de noir vêtus, discrets et efficaces. On les oublie vite pour ne voir que l'artiste et ses formidables illusions. C'est une approche différente où, en sortant du spectacle, on ne retient que deux choses: le grand David Copperfield et ses extraordinaires illusions. Criss Angel a une seule partenaire, remarquablement sexy autant par son physique que par sa personnalité, qui s'intègre parfaitement dans l'histoire. En sortant, on se rappelle bien du magicien mais aussi de sa partenaire et un peu moins des effets produits. En ce qui concerne Alexis Arts, sont numéro FISM mérite bien, c'est mon avis, son deuxième prix. Les danseuses y ont un rôle dans l'histoire et la mise en scène est parfaite. Mais, aux Mandrakes d'Or, le découpage de leur numéro en plusieurs morceaux, avec de trop long moments de danses inutiles, me semble les avoir desservis.

Entièrement d'accord avec cette analyse. Le public vient voir un spectacle de magie, pas un spectacle de danse ou de théâtre. Trop de danse ou de théâtralisation dans un spectacle de magie conduit souvent à offrir une prestation très moyenne, la performance globale étant appréciée par rapport à la magie, la danse et/ou le jeu des comédiens. Et, à part quelques rares talents, on ne peut exceller sur trois domaines artistiques dans un même show.