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Gael BJN

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Tout ce qui a été publié par Gael BJN

  1. Voici une présentation d'Al Koran: [video:youtube] Et voici ma version préférée, par Derren Brown: [video:youtube] [video:youtube] Andy Nyman propose une version très intéressante dans une des ses lectures, où le nombre choisit par un spectateur apparait sur une carte de vidéoclub. Il me semble que Luc Jermay propose des pistes pour obtenir un effet similaire en close up.
  2. Je ne possède pas l'effet, mais j'ai un doute sur la méthode. Tu devrais regarder du côté de Peter Turner. Just Think pourrait te permettre de réaliser Isabelle Star, son effet de divination de dâte de naissance, dans de très bonnes conditions. Et en règle générale, il me semble que l'effet serait plus percutant avec autre chose qu'une carte. "Pense à une carte, écris ta carte sur un papier posé sur le jeu de cartes pour que je puisse révéler ta carte" Perso, ça me fait tiquer. Tu peux aussi penser à une version du Médaillon de Al Koran. Tu aurais l'info au début de ton acte, et après un délai, voir même en révélation finale, tu peux produire une prédiction impossible (ou une coïncidence troublante). La procédure pouvant s'éparpiller sur toute la performance. Tu peux aussi t'en servir pour du pré-show. Tu peux faire de la DR. Bref, il y a de quoi faire.
  3. Bien sur qu'il y a une histoire dans l'acte de Cardini. Par contre, il n'y a pas de texte.
  4. Je pense qu'il y a confusion entre histoire et texte. Raconter une histoire, ça n'est pas forcément écrire et raconter un texte, ou utiliser un tour pour faire une analogie. Le simple fait de faire choisir une carte, de la perdre puis de la retrouver, c'est déjà une histoire, un schéma classique en 3 Actes. La qualité de l'histoire vient ensuite du ou des personnages et de leurs péripéties, du rythme, du ton... Bref. Ton idée de sentiment est cool. Peut être vaudrait il mieux mettre l'accent sur l'état d'esprit du personnage que sur son texte. Genre, un personnage à fleur de peau, qui peu passer de la joie à la colère. Tantôt dragueur, tantôt repoussant... Par empathie, tu feras passer plus de chose. Enfin, je pense. Le problème de ce genre de personnage, c'est qu'il faut gérer l'impro. Tu ne sais pas quel impact tes sautes d'humeur auront sur tes spectateurs, et il faut que ton personnage soit assez souple pour laisser la performance vivre, tout en étant assez fort pour assurer le show même si les spectateurs sont plus introvertis. Mon personnage est un peu comme ça. Imprévisible. Impulsif. Du coup ça se ressent sur mes performances. Lorsque j'écris un texte, je pars d'un thème, et je brainstorm. Ensuite, j'allège le résultat en enlevant les idées superflues. Et c'est bon, j'ai mon texte, enfin, je sais de quoi je vais parler. Ensuite, je trouve un tour qui illustre ce thème. Et enfin, je fais un schéma, un cercle sur lequel je place mes 3 (ou 4) actes (la méthode Vogler). Ensuite je place mes péripéties (élément déclencheur, ordeal, résolution). Et enfin, je détaille mes péripéties avec des phrases ou mots que j'aimerais utiliser. Ça tient sur une feuille, et c'est mémorisable facilement. C'est ma méthode, ce genre de chose c'est personnel, mais peut être que ça peut t'aider.
  5. Il est vrai que l'on trouve une surdose de passé simple dans les contes de fées. Tout comme certains abusent d'épithètes dans la poésie. J'ai un peu plus de doute pour la réciproque. Le passé simple fait il "merveilleux"? Il a quelque chose de daté c'est sûr, mais ce qui est vieux n'est pas forcément merveilleux. Il est peu pratiqué donc peu accessible. Il convoque certains souvenirs de contes de fées, c'est indéniable. Mais le conte de fée n'est pas un schéma d'histoire à part. Au contraire. Prend un conte de fée, change le lieu, les personnages, et tu te retrouve dans Star Wars ou Avatar. Ça demande pas beaucoup plus. Est ce que si je te raconte 2001 l'odyssée de l'espace au passé simple, ça devient Cendrillon? J'en doute (mais, à tester...). "La plupart des textes écris ont du passé simple, et nous apprenons à déconstruire l’écris, afin de construire l’oralité." C'est vrai que ça en jette. Mais est ce que l'oralité se doit de renier l'écrit? Bien sur, je ne dis pas que la passé simple est un obligation, et qu'un texte au présent pour conter une histoire est plus fade. Je dis que certaines voix, certaines histoires et certains tons peuvent oser un parlé plus littéraire. C'est un raccourcis de par les idées véhiculées. Le sens commun veut que dans le passé, tout le monde parlait parfaitement un langage soutenu. L'entendre c'est en quelque sorte voyager. C'est une mise en situation supplémentaire. Et un simple ajout de temps, peu remplacer un phase d'exposition. C'est comme "Gangster". Le sens commun veut que la poésie, le conte, soient forcément bien écrits et récités... etc... Bref, l'utilisation de ce langage s'appuie sur certaines idées reçues du spectateur. L'utiliser, ou non, c'est jouer avec les attentes de l'auditoire. Au même titre que les manches pour un magicien. Est il obligatoire, certainement pas, comme tu le dis, parler comme un livre n'est pas le but du conteur. Est-il à bannir? Je ne crois pas. C'est un outil, rien de plus. Un aromate. Par contre, il y a une chose avec laquelle je ne suis pas d'accord: "C’est aussi une chose importante, je crois : La vedette, ce n’est pas l’interprète, c’est l’histoire (ou le tour de magie, vu qu’on blablate beaucoup sur le conte, et qu’on oublie de parler magie, la wink )" Je ne partage pas cet avis. Tout comme nous avons besoin de personnages, plus que d'histoires, le prioritaire c'est le performeur, l'humain. A texte égal, très peu de conteurs donneront une performance similaire. Et lorsque chez le magicien, la vedette c'est le tour, moi, je m' sec. Bref, c'est un point de vue. Je remarque j'ai oublié de te répondre sur la 4ème mur. Le 4ème mur se brise lorsque la fiction s'invite dans le réel, ou le contraire. Les exemples les plus courants sont dans la cinéma et les jeux vidéos. Lorsque dans Funny Games, l'un des sympathiques psychopathes se retourne vers la caméra pour "nous" faire un clin d'oeil, ou dans Metal Gear Solid, dont le second volet tourne presque entièrement autour de cette figure de style. Il y a des façons plus subtiles de le faire. Hanneke au début d'Amour, donne la place du spectateur aux héros et place le spectateur sur une scène. C'est déroutant et c'est comme si le film prenait conscience de notre existence. Le théâtre dit "total" utilise les mêmes mécanismes pour laisser planer le doute sur le rôle du spectateur. Le quatrième mur est une convention. Pas besoin d'écran ou de séparation entre le public et le conteur. Il est possible de briser le 4ème mur avec un seul spectateur, en face à face. Le premier exemple qui me vient, pas très subtile: Le conteur: "Il avançait lentement dans la pénombre, comptant ses pas. Au loin..." Et là le spectateur éternue. "Il s'arrêta ( ) net, et tendit l'oreille. Peut être n'était il pas seul? Il aurait juré entendre un éternuement. Son esprit lui jouait-il des tours? Inquiet, il reprit sa route..." Bon, c'est un peu idiot et caricatural, mais ça m'amuse...
  6. J'avoue que je fais ça pour donner de la vie, Gilbus. Pour installer le débat. Parce que tu ne dis rien de faux, et je suis plutôt d'accord. Mais j'aime bien le passé simple. Bien sur, nous ne l'utilisons pas dans la vie de tous les jours, et l'entendre à quelque chose de peu naturel. Et c'est justement sa force, car il appartient désormais au langage soutenu. Bien utilisé, il donne justement un aspect littéraire au texte prononcé, et pour le public, celui qui s'attribue un langage peu courant et semble le maitriser, donne de la cohérence à son rôle de conteur. C'est pas Dédé, qui va utiliser le passé simple lorsqu'il va te raconter sa dernière blague. Pareil, en Stand Up, le but est d'avoir une image jeune. La plupart des artistes de stand up jouent sur la proximité avec le public. Il parle comme nous, donc il est comme nous, donc il doit être sympathique. Bien sur, il y a des exceptions, et ils sont selon moi, parmis les meilleurs. Desproges (ses 2 spectacles de scènes étaient du "Stand Up avant l'heure") lorsqu'il utilise son langage soutenu, joue sur cette opposition avec son public. Il aime le beau langage comme les jurons les plus gras, et c'est ce qui fait la richesse de ses performances. François Rollin utilise les même gimmicks. Gustave Parking, ancien artiste de rue, ne s'en prive pas non plus. Leur but n'est pas d'être comme leur public, ni d'être accessible. Ça fait parti selon moi du principe "ne pas s'abaisser à son public mais l'élever à soit" cher à Desproges. Bien sur, c'est affaire de goûts, et on se gardera bien de créer des principes à respecter. Personnellement, j'aime cette opposition. Je suis jeune, encore pour un temps. J'ai un style plutôt jeune (vêtement, attitude...). Aussi, lorsque je me mets à utiliser un langage soutenu, je ne suis pas là où on m'attend. C'est une forme de surprise. Tout à coup, je ne correspond plus vraiment à l'étiquette que l'on m'avait collé. Difficile de me qualifier avec certitude. C'est un début de mystère. "Le mec à la cool qui ne se privait pas pour jurer il y a 5 minutes se met à utiliser un langage qu'on ne lui soupçonnait pas. C'est inattendu, et ça pose une question. Y a-t-il encore d'autres surprises que je n'avais pas vu venir?" Et si ce genre de situation revient souvent, la spectateur extrapole, et commence à se demander s'il y a quelque chose que le performer ne peut PAS faire. Pour l'histoire de Régis, le simple fait d'utiliser le mot "gangster" convoque une image passé. On pense aux Incorruptibles ou au Parrain. Une époque révolue que personne n'a connu. On peut accentuer cet aspect étranger en utilisant un langage qui semble appartenir au passé. S'il est bien utilisé, si le performer est attrayant, si l'histoire est prenante, alors les spectateurs feront l'effort d'aller contre cet "obstacle". Comme si l'histoire se devait d'être méritée. Selon moi, elle gagne en saveur de cette façon. Ce qui manque à l'histoire de Régis, c'est une gestion des temps (de conjugaison) plus ordonnée et peut être un peu plus de détails. J'aime l'introduction direct. C'est très bon ce début "Suspens" et Bim! Direct dans l'action. C'est très accrocheur. En captant l'attention de cette façon, il peut ensuite poser un décor. Pas besoin d'une exposition détaillée et de blabla remplissage inutile. Mais juste de quoi avoir le goût en bouche. Quelques fois, quelques épithètes suffisent. Un détail, une couleur, un lieu particulier, un geste routinier (l'inspecteur est au boulôt, il à forcément des tics, des habitudes), un fait marquant, une faiblesse... bref, il y a de quoi faire. De plus, Régis a la voix pour. Il n'hésite pas, il capte bien l'attention, il rattrape bien les imprévus. Il peut se permettre de jouer avec la langue. Mais encore une fois, je ne dis pas "il doit faire ça!". J'ai beaucoup aimé sa performance. Je me dis juste que ce serait dommage de lisser la performance plutôt que de lui donner plus de caractère. Et en ce sens, bannir le passé simple c'est se fermer une porte un peu vite. Ça et le plaisir d'extrapoler.
  7. Je ne suis pas d'accord avec Gilbus, enfin, pas tout à fait... enfin si je suis d'accord avec ce qu'il dit, mais je ne partage pas son avis... enfin si, mais non... Le soucis du texte de Régis est qu'il alterne entre présent et passé simple, ce qui donne quelque chose de bâtard. On commence avec "...gangster saute dans le taxi...", et ensuite, on nous parle de inspecteur au passé (avec quelques retour du présent). L'emploi de l'un ou l'autre des temps change le point de vue du spectateur. Enfin, c'est la sensation que j'ai. Je m'explique. En utilisant le présent, l'on donne directement à une carte le rôle de gangster ou inspecteur ou autre. On demande au spectateur d'imaginer que la carte est autre chose qu'une carte. Personnellement, ce n'est pas trop mon truc. Le magicien sort un joker, et il me dit que c'est un voleur, je vais lui dire "non, c'est un joker" (enfin, si je suis de mauvais poil). Pour un enfant c'est parfait, car, lui, y croira sans effort. Pour un adulte, c'est un tour pour enfant. En utilisant le passé, le contrat n'est pas la même. La magicien raconte une histoire qui s'est déjà passée. Ce qu'implique une histoire passée, c'est qu'il y a eu 4 vrai gangster et un vrai inspecteur qui ont vécu cette histoire (même si tout n'est que fiction). Le magicien rapporte donc cette histoire, et l'utilisation de cartes devient une analogie amusante. S'aider de carte pour illustrer la parole. Les cartes restent des cartes. Et pour conter joliment une histoire passé, le passé simple me semble obligatoire. La nuance est faible, mais elle est là. De plus, je doute qu'une histoire conté au présent implique plus le spectateur. Tout comme une histoire parlé comme l'on parlerait à sa boulangère deviendrait plus passionnante. Ici, nous sommes dans une ambiance film noir. Je peux presque imaginer les gangsters avec leurs Tommy Guns, et l'inspecteur avec son ciré gris foncé. Utiliser le passé, c'est convoquer le passé, et l'imagerie qui l'accompagne. Un simple imparfait bien utilisé, et on à déjà envie de perdre ses yeux dans le vague pour chercher des souvenir. Dommage de s'en priver. Surtout pour impliquer un spectateur, il y a d'autres recours bien plus efficaces, comme l'empathie, l'utilisation de schémas instinctifs (un héros, une transformation, un objectif clair, voir un MacGuffin) ou les apartés du conteur. Apartés qui peuvent même donner un rôle au(x) spectateur(s), au présent, et ainsi briser le 4ème mur (assez amusant sur scène justement). Enfin, c'est mon point de vue.
  8. C'est surtout le fait que tu te servais de cette phrase comme introduction à ton propos. Puis tu enchainais en posant le question de la demande. La somme des deux donnait: "pourquoi tu fais ça, personne ne te le demande?", donc une remise en cause de son partage plutôt que de l'objet de son partage. Pour le Mgz, c'était surtout pour l'exemple. Vous en faites pas pour moi, j'ai suffisamment de trucs à regarder, et tout n'est pas fait pour tout le monde.
  9. On n'a pas envie de recevoir quelque chose de que l'on aime pas. Donc quelque chose que l'on apprécie pas, n'est pas du partage, indépendamment de la volonté de l'émetteur. Et là c'est réducteur. Par exemple, je n'aime pas le Magigazine, donc ce n'est pas du partage. Si ce n'est pas du partage, qu'est ce que c'est? C'est pourtant mis à la disposition de ceux qui aiment sans obliger ceux qui n'aiment pas à regarder. Et ça ne prend la place de personne. Bref, selon moi, le partage est plus dans la volonté de l'émetteur que dans les goûts des spectateurs. Et si à l'avenir il voulait proposer autre chose que des fioritures, rien ne l'empêche de rester vague dans sa description.
  10. Je pense que la question se poserait si il prenait la place de quelqu'un. Un créneau horaire particulier à la TV par exemple. Internet c'est différent. Tout le monde peut le voir, où il veut quand il veut. Et si il n'y a pas de demande particulière, il n'aura pas de vue. C'est simple. Il n'a donc pas à légitimer sa présence sur le net. Il fait de fioritures de cartes. Il a donc sa place sur ce forum. On peut critiquer la vidéo, sa réalisation et son contenu, mais il me semble qu'il a autant sa place ici que les autres. Après pour la vidéo. Personnellement, je trouve ça un peu juste. C'est vraiment court, une seule fioriture. Je ne peux pas juger la qualité, je ne m'y connais pas du tout. Mais je suis trop resté sur ma faim. Trop pour revenir si j'avais croisé ta vidéo parmis d'autres sur Viméo (ou Youtube). Peut être qu'en supprimant le ralenti, et en montant à 3 fioritures (la sainte trinité), tu auras quelque chose de plus attirant. Ça reste un format court, tu peux passer à 2 vidéos par semaine pour rester dans les mêmes contraintes de productions, et tes vidéos prennent un peu plus de valeur grâce au contenu plus dense. Enfin, c'est mon point de vue.
  11. Et pourtant! J'aime bien la méthode de Campbell et Vogler, car elle est instinctive (certain la pratique sans la connaitre, juste en ayant tiré les leçons des histoires qu'ils ont entendus) et elle est flexible, et s'adapte à tous types de scénarios. On pourrait analyser la performance de Régis en suivant la méthode. Ça donnerait quelque chose comme ça. Protagoniste/Héros: Régis Quête: Prédire le futur Quête intérieure: Prouver sa valeur ("je veux faire un tour qui marche"), dualité ("je me bats contre moi même"). On peut encore pousser l'analyse en définissant les différentes étapes de chaque personnage. Régis, par exemple, assume le rôle du héros, mais également celui de mentor lorsqu'il donne les instructions. Il a aussi une posture de caméléon (Shapeshifter chez Vogler), car il alterne entre la position de celui qui veut aider l'assistant et celui qui veut le tromper. Il simule également un Ordeal (moment où tout semble perdu, qui une fois traversé, donne son triomphe au héros) lorsqu'il simule une faute, et donc remet en question le succès de sa quête, à savoir, réussir le tour. En cela, on a 3 actes. Présentation (avec la formation de l'équipe, Régis et son spectateur), Déroulement (ici, la procédure) qui se termine par un Ordeal (moment de tension, où tout semble perdu), puis Résolution. Je te fais ça, rapide, au débotté, juste pour te présenter une méthode que je trouve cool. Elle permet ensuite d'appuyer un personnage, de rendre plus clair un propos, et de définir un rythme. Bref, Campbell, je le conseil à tout le monde. Comme le disait Gilbus dans "texte/Argumentation pour les tours de magie", pas besoin de magie comptée pour raconter une histoire. Pas besoin d'analogie avec autre chose que des cartes. Il n'y a pas qu'une voie. Aucune obligation. Néanmoins, certaines méthodes d'écriture peuvent aider à équilibrer une performance, pour l'améliorer encore et encore.
  12. Encore une fois séduit par la présentation de Régis. C'est convivial, informel et amusant. Pareil que R!chard, j'ai appris cet excellent effet dans le Extrem Possibilities de R Paul Wilson.
  13. En ce moment, enfin... depuis un an, je suis assez obsédé par la BO de Hotline Miami. [video:youtube]https://www.youtube.com/watch?v=LYLxlIF7Wn0 [video:youtube] [video:youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1yIdAxSNaS0 D'ailleurs, si ce n'est pas déjà fait, je conseille vivement de jouer à ce jeu, qui peu sembler n'être qu'un beat'em all bourrin, mais qui propose une vraie réflexion sur la violence. Mais j'en reparlerai prochainement. [video:youtube] Sinon t'as Kavinsky, mais tu dois déjà connaitre. [video:youtube]
  14. Je dois bien avoir un petit grain de sel en stock aussi. Personnellement, je n'aime pas expliquer à mon spectateur que je peux contrôler une carte, connaitre son emplacement exacte et y avoir accès dés que je le désire. J'ai rien contre, mais c'est juste que mon personnage en est incapable. Tout juste sait-il tenir un jeu de carte. Mais en même temps, il n'a pas de besoin de savoir manipuler un jeu de carte, vu qu'il a des pouvoirs... enfin bref, vous voyez le tableau. Je ne me suis pas encore penché sur la méthode de cet effet, mais j'envisage de lui donner une place dans mon interprétation de l'ambitieuse. J'ai un set qui tourne autour de la chance, des coïncidences et de l'influence. J'explique que personnellement j'ai 4 minutes de chance par jour, et que je sais exactement quelles sont ces 4 minutes. C'est absurde, ça faire sourire certains. Plus tard pendant le set, ma montre ou mon portable sonne (merci Tommy Wonder) et j'indique que, ça y est, les 4 minutes ont commencé. Carte choisie, signée, perdue dans le jeu mélangé par le spectateur. Je récupère le jeu, et oh! chance! Elle est sur le dessus! Je la perds à nouveau, mélange et oh! chance encore! Je la perds sans mélange et oh! chance encore. J'explique que quelque fois on se sent tellement chanceux que l'on a l'impression que le monde qui nous entoure se plie à nos désirs. Et ainsi de suite... Bref, présenter l'effet de chopper une carte dans la cascade du jeu mélangé par le spectateur, apparemment au hasard, et tomber sur la bonne. C'est la même technique, mais ce n'est plus le même effet. Il est acquis pour le spectateur que je ne contrôle pas le jeu. Et pourtant... La fin des 4 minutes sonne, je prends une carte au hasard dans le ruban. L'isole. Suspens. Je la retourne. C'est la mauvaise carte. Croyez moi ou non, ce "non effet" final a un gros impact. Bref, juste un autre point de vue sur l'effet.
  15. C'est cool! Pas le truc le plus original du monde, mais l'effet de surprise est là. Et puis ça fait du bien de voir une vidéo filmée autrement qu'en plan fixe. La musique est discrète et dynamisante. Bref.
  16. Qu'est ce que tu aimes en dehors de la magie? De quoi tu aimes parler? Qui tu es? D'où tu viens? Qu'est ce qui te fait rire? Qu'est ce qui t'énerve? Regarde aussi ce qui passionne les gens. Regarde du stand up. Avenir, chance, argent, introspection, absurdité sociale... Les sujets ne manquent pas. Vaut mieux commencer par là. Ce que tu veux véhiculer, partager. Ensuite tu couples ces idées avec un effet qui semble l'illustrer (existant ou non). Tu vas surement devoir le modifier, changer la mise en scène, changer le rythme, voir même les accessoires, mais c'est plus facile que de faire entrer un texte au forceps sur une routine déterminée. De mon côté il y a pas mal d'effets que j'adore et maitrise, mais que je ne présente pas, car je n'ai pas encore trouvé un sujet qu'ils pourraient illustrer. Un effet n'est pas complet tant qu'il n'y a pas un peu de toi dedans. Tu peux aussi bosser tes mimiques. Au lieu de répéter des tours devant le miroir, répète des phrases, des accentuations, des rictus. C'est ce qui fera que le texte sonne juste. Tu peux aussi tester tes textes seuls, sans effet, lors de conversations. Tu repèreras les rires, les flops, les moments de tension et de détente, pour ensuite les appliquer à ta routine. Et enfin, si tu veux batir des histoires, tu peux étudier le parcours du héros de Campbell, et son étude par Vogler. Tu pourras bâtir un personnage multiple, et juger du rôle que tu veux donner à ton spectateur le temps d'un effet.
  17. À l'heure où Hollywood ne pense plus qu'en franchises et en super-héros, voici justement ce qui nous manquait! Lionsgate s’apprête à lancer une nouvelle franchise: The Secret Life of Houdini. Le projet étant de faire d'Houdini le nouvel Indiana Jones. Bien sur, qui dit nouvelle franchise dit réalisateur quelconque. Ce sera donc le transparent Dean Parisot (Braqueurs Amateurs, RED 2) qui se chargera de la réalisation. Et dans le rôle de Houdini, un acteur qui, depuis peu, enchaine les flops (The Lone Ranger, Transcendance), j'ai nommé Johnny Depp. Source
  18. Peut être le spectateur n'est-il pas impliqué parce qu'il ne se sent pas concerné. Même si le tour est bon et bien réalisé techniquement, on assiste juste à du "regarde ce que je sais faire". Rôle du spectateur? Choix de la carte et faire valoir? Comme dirait Maitre Burger: « Why should I care? ». Comme dirait Sebastien Clergue: « Where is my hook? ». Exactement. Tommy Wonder tenait le même discours. Si la seule raison de présenter un effet est de montrer ce que l'on sait faire, c'est dommage, car tout le monde s'en fout. C'est ce que j'avais en tête en parlant de figurant. Pas besoin non plus de spectateurs qui crient en faisant des backflips. Ce ne sont pas les seuls alternatives. Au moins bâtir une interaction, voir même de l'imprévu. De la vie. En l'état c'est un peu trop lisse. Mais ça n'est pas évident, j'en ai conscience. C'est le jeu. D'après ce que j'ai compris, tout a été tourné pour la saison 1. Peut être une idée à prendre en considération pour une saison 2.
  19. Dommage qu'on ne le ressente pas dans la vidéo. Le tour est plutôt fun pourtant. C'est le seul reproche que j'ai à faire à ce programme. Les spectateur sont un peu trop pris "à froid". Lorsque l'on regarde ce genre de vidéo, il y a une part d'émulation avec le public filmé, et il y a comme un sentiment de gêne à la fin des tours. On sent que le spectateur ne sait pas vraiment comment réagir. Peut être que les performances gagneraient en vie si le spectateur était considéré comme un acteur et non comme un figurant, en installant un dialogue. Un peu plus d'exposition, de mise en situation. Les parties avec Spiouf sont les meilleurs justement parce qu'il n'y a pas de public, et toute la mise en scène est dirigée sur lui, et ses chorégraphies. Elles sont également les mieux filmées.
  20. Je préférais l'époque où Daniel Madison était muet. Il frime tellement que je suis gêné pour lui.
  21. Oui exacte, je me suis trompé de terme. Le nombre est pensé librement (enfin, on se comprend...), par opposition à choisi aléatoirement d'après un paquet de cartes coupé et compté...
  22. Moi j'aime bien. Ça ne bluffera pas un magicien, mais qui veut bluffer un magicien? En plus Régis est cool, du coup l'effet est cool. Ça me fait penser à un effet de R Paul Wilson, dans son Extrem Possibilities. Un effet que j'adore qui combine prédiction et carte au nombre. Celle de Steve est sympa aussi, il y a quelques idées intéressantes. Mais elle ne m'a pas marqué. Lorsque je dois faire une version impromptu, je fais celle de Dani Daortiz. Beaucoup de subtilité rendre l'effet vraiment impossible (nombre nommé librement, le magicien ne contrôle pas les cartes...). Ça correspond plus à mon style, vu que j'ai rarement les cartes dans les mains.
  23. Ne jamais sous-estimer le pouvoir d'un beau trailer.
  24. C'est pas le seul dans ce cas. Je dirais même que la majorité des magiciens n'encaisse pas la critique. Il me semble que Joshua Jay en parlait dans une interview. Le fait de tout prendre personnellement, et de se braquer et les conséquences sur le travail produit. C'était assez pertinent (si je la retrouve, je fais signe). Mais même sans ça, nous le voyons souvent sur ce forum. Certains sujets enchainent les "génial!", "parfait", "j'adore", et dés qu'un avis plus nuancé arrive, il faut le pointer du doigt, et supposer que son émetteur est un mauvais magicien, un aigri, ou un jaloux. Yannick n'a pas le monopole de la mauvaise foi.
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