Si je ne porte pas un t-shirt de magicos qui révèle dans quelle équipe je joues, je coopère comme spectateur sans exagéré les réactions.
En 2013, lors du Festival de Magie de Québec, j'ai assisté à la compétition des moins de 18 ans. Comme le festival considérait cette portion comme moins importante, elle était placée à 9h du mat. Moi comme je m'étais promis d'assister à toutes les activités officielles je m'y suis rendu.
Il n'y avait pas beaucoup de gens dans l'assistance et je trouvais ça dommage pour les jeunes. Alors, je m'assois dans la première rangée et j'attend que le tout débute. Le premier concurrent arrive et il demande l'aide d'un volontaire dans l'assistance. Je regarde par-dessus mon épaule et les quelques personnes présente n'ose même pas lever la main.
Je me retourne vers le jeune magicien et je lis dans ses yeux la panique et le stress. Je trouve ça encore plus triste pour lui, car j'ai été dans cette situation il n'y a pas si longtemps. Alors je me dit pas grave si je suis magicien, personne dans la salle ne le sait trop et je veux l'aider.
Alors je lève ma main, le jeune magicien devient tout souriant et très soulagé. La routine c'est bien passée et ça passé inaperçue.
Le plus drôle, c'est qu'après, ça s'est répété encore 2 autres fois avec les 2 magiciens suivant. Je suis heureux d'avoir pu leur enlever se stress.
Les parents des jeunes sont venus me voir à la fin des représentations et m'ont remercié chaleureusement en plus de m'appeler "le volontaire universel" ou "le volontaire arrangé avec le gars des vues" (expression québécoise pour exprimer une situation qui semble arrangée). Je leur ai dit que j'ai été dans la même situation et j'aurais aimé être aidé de la sorte.