Tableau d'honneur
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Pourquoi être si négatif ? Le trailer envoie du lourd côté mise en scène et visuel à l'américaine. Les magiciens sont des vrais magiciens de close-up. Même si les débuts de Kamel étaient moyens, je trouve qu'il a fait évoluer sa magie, Gus est très bon côté technique, sa carte à la poche chez Arthur dernièrement était bien agencée même s'il y aurait pu y avoir plus d'entertaining (après c'est la TV et ses limites de temps), Luc Langevin est une pointure, toujours souriant, et qui soigne très bien toutes ses apparitions, Fred Razon est très bon et bien pinçant, Enzo et la femme, je ne connais pas trop. Bref,je ne vois pas comment l'émission peut échouer à nous présenter de la bonne magie sauf s'ils tombent dans les travers des tours caméras ou du p---sh---w à outrance. A priori, pas de débinage en vue. De mon côté, j'essaierai d'être au rendez-vous devant ma tv. La seule chose qui me fait peur, c'est Arthur et sa façon de présenter ses émissions, sans cesse à couper la parole... Je pense avoir saisi pourquoi je m'inquiétais de ces émissions. Faisant plutôt du table à table, donc dans des conditions très limitées, cherchant toujours le reset, je ne peux pas présenter certaines routines très fortes qu'eux, magiciens de la TV peuvent faire en One shot. Du coup, ce genre d'émission expose les table hopper à prendre des remarques du genre : "j'ai vu machin à la TV, il faisait "ça" ou "mieux" .....". Les rouages d'une routine à la TV font que l'on peut "tricher" plus facilement (p---sh--w totalement invisible / participants triés ou engagés à réagir même si flash , tandis qu'en live, pas le droit aux petites entourloupes. La magie à la TV ressemble en fait beaucoup plus à un spectacle de salon ou scène rapprochée mais ce genre de spectacle ne sont pas courants à voir. Peu de spectacle de rue à cause de la législation et des contraintes, et places de théâtre peu courues par la masse populaire (celle qui passe beaucoup de temps devant la télévision). En fait, on assiste à un spectacle de scène présenté comme du close-up au travers de l'écran. Les spectateurs ne sentent pas la différence et s'attendent donc à ce que le close-up (version table hopping) ressemble à ce qu'ils voient à la TV. C'est pour ça, que je n'étais pas très enthousiaste, comme vous, à l'idée de ces émissions. Avec du recul, je me dis qu'il ne tient qu'à moi, maintenant de bien choisir dans mon répertoire les tours susceptibles d'impacter ou d'améliorer ma magie de proximité en ajoutant un côté entertaining et original suffisant pour écraser ce genre de réflexions. N'oublions pas quand même que pour les spectateurs, voir en vrai et derrière un écran sont bien deux choses différentes (même si elles tendent à se confondre peu à peu pour les raisons citées ci-dessus)2 points
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Effectivement, on frôle le débat théorique et sans fin, car avec peu de contenu… Chouette ! C’est quoi le sujet du débat sans fin ? Les spectateurs se méfient du matériel du magicien ? Ben tiens. Un peu qu’ils s’en méfient ! Et chic, je vais encore piocher dans le DEUDLMDG, avec peu d’adaptations ! ;) Cacher le truc. Le public est convaincu pour moitié que ce n’est que de la dextérité, pour moitié que c’est du matériel truqué, et pour moitié que c’est des trucs mathématiques. On voit donc que le matériel est mis en cause dans 50% des cas sur 150%…heuuu….en gros. Pourtant, là, le matériel semblait innocent. Mais quand on ne sait pas, on se méfie de tout, donc on accuse tout d’être potentiellement truqué. C’est évidemment encore pire dès qu’on a un matériel qui est visiblement conçu pour faire un tour de magie : la, il est FORCEMENT truqué. On peut bien sûr prendre plaisir à démontrer que quelque chose n’est pas truqué. Mais faire cela montre qu’on est d’accord : on a des trucs… Simplement, ce n’est pas celui qu’on pense… L’idéal serait selon moi que les choses soient du premier coup tellement indiscutable que chercher le truc tourne très vite court dans l’esprit même du spectateur, sans avoir besoin d’une intervention visible du magicien. Le but étant, comme toujours, que le spectateur construise lui-même dans son esprit l’illusion qu’on souhaite lui passer. Ainsi, il ne doutera pas, ou difficilement, puisque c’est lui qui détermine ce qu’il pense de ce qui se passe, et le choc entre ces certitudes et l’impossibilité sera donc d’autant plus intéressant. Si le spectateur se méfie du matériel, on est mal parti ;) Dire que ce n’est pas truqué, c’est une mauvaise idée, et va au contraire créer une méfiance accentuée chez le spectateur. On peut donc envisager plusieurs stratégies : -Le « j’m’en fou » : L’objet, l’action, l’idée suspecte, on s’en balance. Ce machin n’a aucune importance dans ce qu’on va vous montrer, on le traite par-dessus la jambe, car la n’est pas la chose intéressante. C’est ce qui est pratiqué ici : « Tu t’es trompé, c’est pas grave, bon, arrache la page, et tu recommence sur une autre, reste calme… » C’est ce qui fait qu’on jette négligemment le jeu sur la table, qu’on ne regarde pas l’objet ou la personne, qu’on parle en disant des choses qui n’ont rien à voir avec les cartes qu’on est en train de mélanger machinalement sans les regarder, etc. Cette technique est à employer de façon justifiée ou non : On peut l’employer pour une chose qui est réellement truquée, mais aussi et surtout pour une chose « honnête », mais que le spectateur pourrait imaginer truquée. On n’aura ainsi pas besoin de revenir dessus pour montrer qu’il n’y a pas de truc. L’aplomb tiens souvent lieu de justification, dans cette technique, mais peut aussi s’appuyer sur une apparence d’honnêteté réelle de ce qui serait suspicieux. -La seconde méthode, c’est le « hein, quoi ? » On transmet une information par un canal, sans paraitre le savoir. C’est l’ensemble des cas où l’on va laisser voir un flash d’une carte, ou une situation sera inchangée en apparence (ACA) ou au contraire sera en apparence truquée, les erreurs volontaires bien amenées, bref, tout ce qui donnera des éléments de réflexions validée par le spectateur, car pris à notre insu, et donc forcément honnête, puisqu’il faut savoir pour mentir. Le spectateur est heureux d’avoir un temps d’avance sur le magicien. Laissons-lui ce bonheur. C’est le flash des cartes 3 dans la routine des as en roi de Billis, c’est quand on donne un jeu à mélanger pour une bonne raison, c’est quand on passe derrière la table pour prendre un truc, et qu’on voit nos jambes sous la table, montrant qu’il n’y a rien dessous. Mais il faut doser cette technique, pour d’une part qu’il ne soit pas évident qu’on fait exprès de flasher des informations, et que d’autre part l’information soit quand même captée à coup sûre par une majorité des spectateurs. Pour cela, on peut jouer sur la répétition, pour que si une personne n’est pas sûre d’avoir bien vu l’indice la première fois, elle puisse se rattraper la suivante. Le rythme est important aussi, pour faire passer une information d'un niveau subliminal à un niveau conscient. L’indice peut être : -soit dans le sens de ce que dit le magicien, ou dans un sens qui ne le contredit pas mais le crédibilise, -soit dans un sens qui va indiquer que le magicien ment ou se trompe. La seconde solution est souvent la plus amusante, puisque le spectateur pense battre le magicien à son propre jeu… Mais la premier est plus générale, et se fera la plupart du temps sans que le spectateur en prenne conscience. Ensuite, il y a la technique du « mais si, j’vous’l’montre ! » Là, on va dire une chose, et tout faire pour montrer que c’est vrai, ouvertement. Du coup, le spectateur est « forcé » d’admettre que l’assertion est vraie. Une malle des indes donnée à l’examen de spectateurs, par exemple, travaille sur ce principe (bon, de nos jours, les malles ne sont plus guère examinées, comme au 19ième siècle, on ne perd pas de temps, il faut qu’on puisse danser autour de la boite…) Un jeu de carte donné à « vérifier » à un spectateur. Une boite dont on démonte les parois une à une. Une table quand on passe la main dessous pour montrer qu’il n’y a rien. Un objet en lévitation qu’on fait passer dans un obstacle pour montrer qu’il n’y a pas de fil (cerceau, anneau fait avec les mains)… etc. On va donc s’évertuer à démontrer que ce n’est pas truqué. C’est là que le matériel est « examinable », mais est-ce bien la bonne solution, car dans examinable, il y a… Le matériel qui est le plus examinable, c’est celui qui n’est jamais examiné par le public, puisqu’il est impossible que le truc, s’il y en a un, soit lié au matériel… On parvient à cela par les deux premières méthodes, entre autres. Il est intéressant au niveau du « j’m’en fou » ou du « hein, quoi ? », de travailler sur une trame d’intérêt différente de ce l’on est en train de faire. Arf, je m’aperçois que ma phrase n’est pas simple. Précisons. Il y a plusieurs flux d’informations dans …arf, voilà que je re complique. Désolé. Bon : il y a ce qu’on voit, ce qu’on entend, et ce qu’on sait. Ce que l’on sait est composé de notre connaissance du monde en général, et des informations sur la situation particulière que l’on est en train de vivre. En général, on entend le magicien qui nous sert son baratin. Et on voit des choses, qui vont soit dans le sens du baratin, soit le contredisent, soit ont un intérêt en dehors du baratin. L’idée est de limiter les redondances d’informations entre ce qui est dit, et l’intention qui est derrière, et ce qui est vu, avec les certitudes qui vont avec. Soit les informations restent sur des plans parallèles, soit elles s’enrichissent sans se répéter. Mais on peut aussi éviter les redondances avec ce que sait le spectateur... Exemple de non redondance, plus ou moins : « Ce jour-là, un magicien entre en titubant dans un bar ou on joue au poker, et (patati, patata)» Tout en disant cela, on mélange : le jeu machinalement. On a deux informations différentes, une dans le texte : une histoire. L’autre dans la vision, le magicien mélange sans y prêter attention. Le magicien est en position de conteur : il mélange le jeu normalement. « il est tellement bourré que… » En silence, on donne les cartes maladroitement, on se trompe, et on finit par laisser échapper les cartes sur la table, elles tombent dans tous les sens, on les ramasse maladroitement… (On est en incarnation de personnage, on joue physiquement la maladresse. On a une information sur l’ébriété du personnage, mais qui s’arrête au « que… » : L’ébriété est juste donnée comme raison au comportement suivant. Pas la peine de dire : « que toutes ses cartes tombaient », puisqu’on va le montrer. On évite la redondance entre texte et action. Par contre, on a « démontré » que le jeu est normal, toutes les cartes différentes, qu’il est non préparé etc. On a donc les informations liées au contexte du tour, qui ont un sens dans l’histoire ou dans ce qu’on veut démontrer, et les informations de second niveau, qui enrichissent la conviction du spectateur. ) « Il se retrouve avec 5 cartes, mais, il ne sait pas s’il voit double ou… » En silence, Poser 5 as de pique. (Vous avez compris pour la redondance…) « Du coup, les autres joueurs se fâchent, regardent les cartes : » Retourner toutes les cartes en ruban, il n’y a que des as de pique. (La, il y a redondance ! On dit « regarde les cartes » et c’est ce que font les joueurs, mais aussi ce que font les spectateurs : la redondance est utilisée ici pour leur donner un ordre : regarde ! C’est utilisé exprès pour un climax.) Etc. Une autre approche serait par exemple : « Voilà un jeu normal, toutes les cartes sont différentes » On montre les cartes en parlant, face en haut. « Mais si je donne une main de poker » Donner 5 cartes en parlant. « Je peux me donner un super jeu, car 5 as, c’est très rare, en poker ! » En disant cela, montrer 5 as de piques. « Et je peux m’en donner autant que je veux, puisqu’il n’y a que des as » Étaler les cartes en rubans, pour ne montrer que des as. C’est sûr, cette version est plus sobre (gag), mais on se contente de dire ce que l’on fait, de faire ce que l’on dit… on cherche à prouver visiblement que ce que l’on dit est juste. Donc, en forçant sur les redondances multicanaux, on entre presque automatiquement dans un mode « mais si, j’vous’l’montre ! » Le « mais si, j’vous’l’montre ! » reste le plus souvent très près du niveau de base de signification de la routine (les manipulations que l’on fait ouvertement). Si on veut donner un sens plus intéressant, et plus motivé à la routine, on gagne à éviter les redondances et le « mais si, j’vous’l’montre ! ». Je m’aperçois que j’ai donné un exemple sous forme contée, plus ou moins : désolé, c’est l’habitude. Le texte n’a pas à être conté (à avoir une histoire apparente) pour fonctionner sans redondances : c’est juste un exemple… Gilbus2 points
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Le Magic Club Belge a le plaisir d’accueillir Masahiro YANAGIDA pour une Conférence à Liège le jeudi 16 mars 2017. Masahiro Yanagida conférencier international Japonais, mentor de SHOOT OGAWA. Il a créé plus de 3000 effets magiques, son plus célèbre est Ninja Ring. Son anneau Ninja est le numéro un au monde. L’année dernière sa nouvelle création la Ninja Bague est d’une qualité incroyable. Il a fait plus de 300 DVD de magie. Un grand magicien à rencontrer… Il a créé également « carte Immortelle » en janvier 2016, un effet devenu très populaire. En savoir plus sur http://www.virtualmagie.com/event/conference-masahiro-yanagida-liege/#WM1MOFXj3moDdShX.991 point
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Reprendre et copier des routines faites par d'autres magiciens est en tout cas une drôle d'évolution...1 point
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Perso, je viens de dévorer the ABYSS de Sylvain Vip et Maxime Schucht (site mindbox). Je le conseille vivement. Ils dévoilent divers techniques qui permettent une utilisation crechendo très intéressante. J'ai pu le tester ce week end et franchement l'effet est très réussit.1 point
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Tout d’abord un grand merci au Club des Magiciens Collectionneurs pour avoir autorisé quelques extérieurs à suivre cet exposé de Thomas sur l’histoire de VM. VM fêtera bientôt ses 20 ans. C’est plus qu’une histoire que nous a racontée Thomas pendant cette belle soirée : c’est une épopée, faite de hauts et de bas, de moments d’euphorie et parfois de découragement. L’histoire de notre forum préféré m’a confirmé ce que je savais déjà ( pour avoir pris part à l’administration d’un forum de discussion) : c’est une affaire d’abnégation plus qu’une affaire d’argent . Comme 99,99% des forums, il n’y a pas de salariés, mais que des bénévoles pour prendre part à la modération (indispensable sinon tout forum vire à l’anarchie), au développement informatique, à la recherche de sponsors etc…. Il faut trouver les moyens financiers d’amortir les couts d’hébergements du site Internet (plusieurs centaines d’euros par mois pour louer de l’espace disque sur un serveur) que les quelques bannières publicitaires couvrent que très partiellement. Cela représente plusieurs heures de travail au quotidien pour Thomas et les bénévoles qui oeuvrent à la pérennité de Virtual Magie. Des livrets en PDF ont été publiés , grace aux dons de quelques magiciens qui ont gracieusement offerts leurs plus belles routines. Une boutique a vu le jour avec la vente d’articles à des prix avantageux. Les résultats n’ont pas toujours été ceux escomptés. Thomas a quelques autres idées pour assurer la pérennité du site, mais a exprimé sa crainte d’être déçu, tant la mise en œuvre demande du temps et de l’énergie. Une des questions posées par un des participants a jeté un froid glacial : « Et si un jour Thomas THIEBAUT décidait de jeter l’éponge , de guerre lasse, si sa passion pour sa création s’estompait , les besoins de financement de l’hébergement informatique n’étaient plus couverts … qu’advendrait il alors de Virtual Magie , qui reprendrait le flambeau ?» La leçon que je retiens de cette aventure qu’est VM : En tant que Vmistes, inscrits gratuitement sur le site et le forum, nous ne sommes pas des « clients », nous sommes des « usagers », qui faisons partie d’une même communauté d’intérêts. VM est un formidable lien social ( en témoigne un des participants à la soirée, originaire d’une petite ville du Sud de la France , pour qui VM est resté de nombreuses année le seul et unique lien qu’il pouvait avoir avec la communauté magique). Il ne tient qu’à nous tous de faire en sorte que l’aventure VM puisse continuer, par le soin que nous apportons dans la mise en forme de nos écrits ( épargnant le travail de correction aux modérateurs), et par les contributions financières que nous pouvons apporter pour garantir la pérennité de l’hébergement du site. Merci à Thomas, et longue vie à VM !1 point
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Tu poses de bonnes questions Darlone. Si tu fais de la magie des pièces, tu fais disparaître la pièce dans une main, 99% des spectateurs vont soupçonner qu'elle est dans l'autre main. Si tu montres tes deux mains vides, ils sauront de toute évidence qu'elle n'a pas disparu, mais que tu l'as mis quelque part, preuve étant qu'à chaque fois, systématiquement tu entends des "où est passée la pièce?" même s'ils ne savent pas comment tu as fait. Même chose, si tu as les manches, 99% des gens vont dire que c'est dans tes manches, même si n'utilises pas le sleeving. Par contre, si tu ajoutes une touche de complexité, les gens vont être totalement perdus. Par exemple, tu fais disparaître la balle au sleeving, et tu la fais réapparaître sous le cup, posé sur la table. Ou tu fais disparaître la pièce au sleeving pour faire la pièce à travers la table. Personne ne soupçonnera les manches. Avec la fumée tu peux faire la même chose. Je note qu'on peut produire de façon très clean de la fumée par la bouche. Imagine toi emprunter un stylo du spectateur et produire de la fumée avec ta VAPR watch, et faire un numéro de gag en disant que tu peux fumer le stylo du spectateur, que ça n'a pas le goût de cigarette, etc. Si on demande comment tu as fait, tu peux en rajouter en disant "ton stylo doit être truqué". Ou encore, tu utilises le FP, fais disparaître une cigarette allumée, dans un écran de fumée. Ou alors tu expliques qu'avec tes seuls doigts, tu peux faire allumer la cigarette, et tu la fumes, sous couvert de tes mains, et la fumée est produite. Ensuite, tu montres la cigarette "restaurée" càd comme s'il n'avait jamais été consommée. Tu peux faire la même chose avec une allumette. Tu peux aussi prendre un crayon, faire un change (sleeving ?) avec un crayon plus petit, et sous couverture, tu expliques que tu vas rétrécir le crayon, et alors que la fumée est produite, tu fais tomber un peu de cendre. Pour le spectateur, le crayon est en train de brûler. Si tu exécutes le tour du journal à l'eau ou une variante, tu peux utiliser la fumée comme explication que tu transformes l'eau en vapeur. Ce qui explique l'évaporation. Ou si tu fais disparaître l'eau au FP. La transformation de l'eau en glaçon avec l'effet de fumée est extrêmement convaincant aussi, même si la préparation n'est pas des plus pratiques. L'utilisation de la cendre ou la révélation de la carte brûlée et trouée, c'est également très convaincant. Peut-être aussi qu'on peut combiner la fumée avec l'effet de la cigarette transperçant la pièce ou le doigt qui transperce la pièce. Mais ce que je veux dire, c'est que si c'est bien amené, cela peut être plus convaincant que d'utiliser la fumée sans raison apparente. Effectivement, beaucoup de magiciens utilisent la fumée sans raison logique. J'aime beaucoup Shin Lim, qui est je dirais mon modèle, mais sa fumée par la bouche pour révéler la carte, selon moi, n'a aucune logique. Forcément, dans ces conditions, les spectateurs sont plus aptes à trouver la bonne solution. Quand on fait disparaître des objets, la disparition ne devrait pas, selon moi, être une finalité. Car l'effet sur les spectateurs va être "comment il a fait pour faire disparaître la pièce sans que je ne vois rien ?" et la conclusion la plus commune sera que l'on est un bon manipulateur, que c'est juste une question d'habilité, (sauf dans le cas exceptionnel où l'on fait disparaître la pièce avec des mouvements extrêmement lents, ou dans la main du spectateur, e.g., Raven, Gonzo, Gecko, Fickle Nickle, etc.). Du coup, avec la fumée, si c'est juste pour accentuer l'importance du moment d'un effet (apparition, disparition de carte ou pièce), cela n'a pas de logique, de raison d'être. Pas comme avec la cigarette par exemple. C'est pourquoi si l'on utilise la fumée pour accompagner une disparition/apparition d'un objet, les gens savent instinctivement que l'effet de fumée et l'effet en question n'ont aucune relation. Ils vont se dire d'une part "comment il a fait apparaître la carte dans la bouche" et d'autre part "comment il produit de la fumée dans la bouche".1 point
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Par exemple ici : Danis-magic et The Challenge of the Professor Moriaty Ludo Marchand de trucs et Puzzle Sherlock Holmes1 point
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Sinon, je peux acheter un pack de 12 (pas des bières), si j'arrive à trouver au moins de quoi en revendre 8. Alors faites moi signe. J'habite Strasbourg mais je me rends aussi très souvent sur Paris.1 point
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Puisque qu'on parle un peu de PAO , je voulais partager cette vidéo de Fabien. Il introduit bien le sujet du PAO, explique comment s'en servir, et donne même quelques petits détails intéressants pour faire des ponts entre les différents systèmes. Pour la suite de l'apprentissage de la table de rappel, c'est bientôt prêt. Je suis en train de finaliser le texte. Et j'ai surtout rajouté des choses, et fait des modifications par rapport à la version d'origine, ce qui explique que cela prenne un peu de temps.1 point
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Je ne veux pas trop m'avancer, mais... J'aurais dit.... Maintenant ne rêvez pas, pour la faire comme Françis il faut de la passion... Ca rend les choses moins inaccessibles :)1 point
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