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Perdre une carte dans le jeu


Karl DELLIS

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Le 28/04/2020 à 12:37, Antoine YVON a dit :

Je suis entièrement d'accord avec toi avec cet illogisme. Il me frappe trop souvent, une carte est choisie remise au milieu et le magicien coupe plusieurs fois, je trouve cela insuffisant et peu convaincant.

Franchement je dis toujours que je fais une coupe pour encore plus perdre la carte,  et là pour preuve j'insiste sur mon geste , que je fasse une vrai ou une fausse coupe.😀

Là cela dépend du tour .

Et pour insisté j'en fais certaines fois deux, vrai fausse ou fausse fausse...

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Il y a 1 heure, Ludovic DOYEN a dit :

D ou l importance du Sdc non?...

Oui. Tout à fait

Cependant, le SDC est difficile, surtout au niveau des angles et il vaut vaut mieux avoir de fameuses paluches.

Le SDC demande aussi, souvent, une très bonne misdirection.

Même au niveau des pros, beaucoup le font mal.

Par exemple, dans toute les vidéos que j'ai sur le SDC (comme The Pass de Richard Kaufman) j'ai l'impression que le prise de vue est du "sur mesure" : c'est filmé depuis le plafond, ou bien le magicien se tourne subitement de profil, ou bien il secoue les main de bas en haut où il les balance de gauche à droite pendant la passe.

Je suis d'accord avec toi. Le but du SDC est d'éviter le problème dont je parlais.

Le problème du SDC est qu'on voit peu de personnes le réaliser vraiment bien.

 

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Si le fait que le magicien écarte par exemple les mains pour masquer le SDC en question, et que grâce à ça, le SDC est rendu indétectable ... ma foi ... pas d'soucis par rapport à ça 🙂

Le SDC est par essence un mouvement qui n'est pas fait pour être réalisé en pleine lumière, donc autant le faire durant un temps de relaxation, ou quand les mains n'sont pas supposées faire quoi que ce soit. Pas la peine de rester parfaitement statique, c'est à s'tailler les veines en 4 dans l'sens de la longeur ...

Je me rappelle avoir vu Christian Chelman effectuer un saut de coupe dans le geste de ramener ses deux mains à hauteur de tempes, alors qu'il parlait d'effectuer quelque chose "de tête".

Du coup, sortie du cadre visuel, rupture de pattern, et SDC parfaitement indétectable 🙂

J'aime la magie, l'Art Magique, la chose bien faite ... vous aussi ? 

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En règle générale effectivement, ce n'est pas une bonne idée de faire un saut de coupe de suite après la remise de la carte.

Même Erdnase qui propose toute une série de sdc soulève ce problème. Que se soit juste après avoir fait remettre la carte, ou, dans le cadre de la triche, juste après la coupe, toute l'attention est porté sur vos actions et il est quasiment impossible de faire un sdc de type classique juste à ce moment là sans que cela attire l'attention.

Réponse d'Erdnase au problème : "if you can't change the method, change the moment".

Il y a effectivement d'autres méthodes de contrôles, qui se fondent mieux dans les actions naturelles pour "perdre" la carte. Et si on veut utiliser le sdc il vaut mieux faire une fois que la séquence de remise de la carte est terminée pour le spectateur et qu'on est déjà passer à une autre séquence.

 

Autre point important il me semble. Il est important de bien déterminer, selon l'effet, ce que vous voulez que le spectateur ressente. Voulez vous que le spectateur pense qu'il vous est impossible de savoir où est la carte ? Ou voulez vous qu'il soit très clair que la carte est "quelque part au millieu du jeu" ? Selon l'effet voulu la stratégie ne sera pas la même. Si le but est de faire remonter la carte choisie sur le dessus, par exemple, il serait contreproductif de faire la moindre coupe ou le moindre mélange du point de vue du spectateur. Dans d'autre effets il pourrait sembler au spectateur que s'il n'y a pas de mélanges vous pouvez estimer la place de la carte.

Et au passage on s'aperçoit que le sdc n'est pas la méthode la plus clean pour une carte ambitieuse. On peu l'utiliser en début de routine éventuellement pour installer l'effet, mais ce n'est pas une méthode convaincante à cause de la nécessité de "trop séparer" le moment de la remise de la carte et l'effet (le temps de faire le sdc).

Magicien, comédien, artiste de rue 

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Je rejoins en partie les propos sur le SDC, à savoir technique difficile, entre autres. Mais lorsqu'il est parfaitement exécuté (et je l'ai vu faire par un ami très bon cartomane), même si l'attention est sur les cartes, le mouvement demeure invisible. Il s'agit de le masquer mais ça peut passer sans aucun problème une fois la technique assimilée. Mais je ne pense pas qu'une misdirection soit indispensable à sa réalisation.

Il s'agit d'un contrôle des plus convaincants, c'est vrai. La carte est juste insérée dans le milieu du jeu, il n'y a rien à voir de plus. L'illusion de la perte est totale. Est-ce le meilleur des contrôles ? Là je pense qu'il y a débat. Après tout, il s'agit de savoir si on veut donner l'illusion d'une carte perdue "au milieu" (auquel cas je pense que le SDC mérite vraiment de l'investissement), ou une carte perdue "quelque part" (et là, pourquoi ne pas se rabattre sur un contrôle au mélange français par exemple).

Sur l'image renvoyée par les contrôles, je ne peux que vous conseiller, si ce n'est déjà fait, Strong Magic de Darwin Ortiz 😉

Damien

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." - Mark Twain

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    • « Si vous voulez… »   Dear Jean, « Si vous voulez… », suivi d’une pause dramatique Slydinienne, puis d’une vérité plus ou moins assassine, c’était votre phrase récurrente, votre tic verbal. C’était le signe de ralliement, le début des hostilités, l’entrée dans la Merlinosphère. « Si vous voulez », c’était comme le « Say Please » de Goshman, le « It can’t be done any slower » de René Lavand,  le « Watch! » de Richiardi. Dès que le premier « si vous voulez » fusait, ça ne rigolait plus et il fallait se préparer à la suite.  Si vous voulez…  Ben oui Jean, on voulait bien. On voulait bien venir chez vous pour la bonne bouffe, l’apéro à la carte et le menu confectionné sur mesure, par vos soins : les mêmes mises en pages, les mêmes polices de caractère que Mad Magic, mais un numéro spécial rien que pour vos invités ! On repartait gonflés d’importance, une relique entre les mains et des idées plein la tête.   On voulait bien venir pour une anecdote « c’était mieux avant », ou savoir s’ « il était gentil Slydini ?». Et puis, au cours de la soirée, cueillis comme les spectateurs qui ne voyaient pas la boulette partir, on découvrait que c’était vous qui posiez le plus de questions. Le passé restait à sa place et vous partagiez le dernier spectacle vu à Londres, le futur voyage planifié  avec votre bénite Patricia, ou votre enthousiasme pour le miraculeux Yann Frisch, grâce à qui c’est mieux maintenant aussi.   Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien venir chez vous avec la timide intention de vous acheter tel ou tel ancien numéro de Mad Magic ou autre livre. En serrant un peu les fesses, parce qu’avec vous, on ne rigolait pas avec le pognon. Un sou est un sou, voire deux, en comptabilité Merlin. Et puis on ressortait toujours content : d’abord, vous vous êtes sans doute fait arnaquer sur tous vos livres, ils valent chacun trois fois leur prix. Ensuite, parce que votre sens de l’accueil et de la fidélité sont toujours restés hors-commerce.    Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien être littéralement convoqué  (car il n’y a pas d’autre mot) chez vous, après votre visionnage de « In & Of Itself » de Derek DelGaudio. « Et je vous préviens, il n’y aura pas de vin car j’ai des questions précises à vous poser et je souhaite rester concentré ». Nous sommes restés concentrés, les questions ont été posées, et puis il y a quand même eu un peu de vin après.    On voulait bien se rappeler, au fil des visites, que derrière « Tonton Merlin », ultra-organisé et un brin cabotin, se cachait l’hypersensible Jean. Il fallait le mériter, celui-là. Une routine en plusieurs phases. Ce Jean-là, c’était l’artiste à fleur de peau. Il ne parlait plus de la meilleure façon de négocier son cachet ou ranger ses ballons, mais de spectacles passés et à venir, du métier d’artiste et de sa finalité sur Terre. Son œil scintillait à l’évocation du music-hall. Il s’embuait parfois aussi.    Ben oui, dear Jean, on voulait bien.   Et on aurait bien voulu encore un peu plus longtemps.     Sébastien Clergue 
    • Le livre sur le pouvoir de la narration magique (que je lis actuellement) offre un certain nombre de méthodes, considérations, exemples qui rentrent effectivement dans le storytelling.  Je suggère à celui qui serait intéressé le livre de Nancy Duarte "Vibrations" : (Vibrations: Transformez vos présentations en histoires visuelles pour captiver et conquérir votre auditoire : Les secrets des plus grands orateurs).  Un ouvrage très agréable à lire, très illustré et apportant de nombreuses illustrations de ce storytelling (avec chaque fois une analyse de la structure) : discours de Reagan après le drame de Challenger, Steve Jobs, Martin Luther King, une conf de Richard Feynman sur la physique,... On y parle de "présentations" en tressant le parallèle avec la dynamique de la musique : le rythme, les moments forts, les règles à respecter... des analyses qui sont parfaitement cohérentes  avec le livre ci-dessus. Notre approche du "Story telling" doit s'inspirer de multiples sources (pas nécessairement magiques) car l'art et la "manière de raconter une histoire" est en définitive universel et s'applique à toutes sortes de circonstances.  Le livre Scripting Magic de Peter Mc Cabe (Vanishing Inc.) m'est aussi d'une grande aide : beaucoup d'exemples appliqués à la magie avec le détail du discours associé et l'explication de la plupart des tours. Excellent !   
    • Effectivement, modifier la préparation peut solutionner le problème ^^ Mais j'aime bien comprendre en 1er lieu la description de l'auteur, et ensuite si besoin, trouver des alternatives. Clairement pour Daortiz, il a amené ce genre de style à un tel niveau...c'est l'autre extrémité de celle du magicien tiré à 4 épingles avec une gestuelle millimétré Merci encore, et effectivement le principal est de s'approprier les tours, après tout c'est comme ca que chacun d'entre eux ont évolué !
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