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Publié le

Hello :)

Je postes peu sur les forums mais je lis pas mal et je n'ai rien trouvé quand à mon interrogation.

Voilà, je comptes, dans les mois à venir, tenter d'être rémunéré pour mes prestations magiques...

Mon but n'est pas de faire vivre ma famille (ma femme s'occupe de cela, je sais, j'ai de la chance) mais de mettre 'du beurre dans les épinards'.

Je ne veux pas pour autant faire de la concurence déloyale mais je n'ai aucun repère quand aux tarifs à demander.

Alors, combien demander pour un spectacle (de salon) de mentalisme d'1h30 environ (pas un enchaînement de tours les un derrière les autres mais un spectacle scénarisé avec le désir final d'amener la suspension d'incrédulité chez les spectateurs) ?

Merci de répondre franchement à cette question. Je n'ai jamais eu de problème avec l'argent, n'en ayez pas non plus. Il est normal d'être justement rémunéré pour le travail que l'on fait, non ?

(Par exemple, j'étais auparavant projectionniste pour une grosse chaîne de cinémas et je gagnais environs 1500 euros net au bout d'un an d'ancienneté : si vous voulez faire ce métier n'acceptez pas moins (pour les gros ciné, j'entends) car vous vous feriez avoir et pour les autres projectionnistes c'est pas cool. On m'a parfois proposé moins de la moitié chez un autre exploitant et j'ai refusé).

Bon, ça c'était juste pour dire qu'il faut savoir parler du 'fric', ça n'a rien de honteux (comme une bléno ou une saleté du même genre, et encore...)

Alors, combien ?

Ensuite, j'en profite, comment sont calculées les heures pour le cotat des intermittents. Je m'explique :

je travaille 2 heures chez un particulier, une entreprise (que sais-je encore...), ça compte pour 2 heures tout juste ou y a t-il un genre de forfait (une prestation = x heures au compteur) ?

Merci par avance pour vos nombreuses (?) réponses, je prends même les insultes si elles sont constructivent.

Ed.

Errare Humanum Est, Perseverare Diabolicum...

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Membres les + Actifs

Publié le

C'est dire l'image du forum ! prendre autant de pincettes pour poser une question et finir par "je prends même les insultes si elles sont constructives", on sent bien que l'on peut être à l'aise ici ! Merci à tout nos "francs parleurs rempli de joie de vivre" qui font de ce forum un genre de piège à loup dans une cours d'école :(

Bravo à toi Ed pour avoir eu le courage de poser une question sur ce forum ! ;)

Pop

Qui fait tout et rien avec l'air de rien, surtout !

Publié le

Bien le bonjour,

Pour les heures, c'est simple, tu fais 1 ou 2 heures peu importe - ça compte pour un forfait de 12 heures en tant qu'artiste et à condition de ne pas dépasser 5 jours de suite chez le même employeur ...

Au sujet de l'argent, là je dirais qu'il est difficile d'y répondre effectivement ; c'est fonction de combien tu estimes ta prestation avant tout et quelle est ta valeur intrinsèque. Mais allez je me lance en te donnant se que je pense être un minimum ; 300 euro net + charges.

Je sais bien que d'autres vont réagir de toute façon ...

Publié le

Salut Ed !

N'étant pas mentaliste moi-même, je ne pourrai pas t'aider sur la question de la rémunération...

Par contre, je suis intermittent du spectacle et sur ce point, je pense pouvoir t'éclairer.

Je pense que pour toi, le plus simple serait de passer par le Guichet Unique Spectacle également appelé GUSO : Cliques ici : GUSO ou 0 810 863 342

Cela te permettra de travailler en étant, tout à fait, en régles... De plus, sur leur site, tu peux procéder à des simulations qui te donneront soit ton net, soit ton brut, soit de faire le calcul à l'envers avec un budget global (très pratique !).

Concernant le nombre d'heures, pour un artiste, il faut comptabiliser 43 cachets ou 507 heures sur 10 mois et demi (un cachet = 12H). Attention, au delà de 5 jours consécutifs avec le même employeur, le cachet compte pour 8H/Jour.

Pour les techniciens, il faut la même chose mais sur 10 mois...

A toi de JOUER ! ;)

Mon avis, n'est que mon avis, mais le restera toujours...

Fred SILHOUETTE

On n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression. Lancelot

Publié le

au niveau tarif, tout dépend

1) du temps passé,

2) du type de prestas (close-up, scéne)

3) du nombre de personnes (ben si qd même...)

4) si tu passes en direct ou via une agence... tongue.gif

si tu peux ajouter à ca les VHR ("Véhicules"{frais de déplacement quoi...}, Hôtel, Repas) c'est bien... :))

maintenant, de là à donner UN prix... :crazy: comme dit plus haut, à toi d'estimer ta valeur... ;)

Choose your battles wisely.

Publié le

Coucou :)

Merci à vous pour ces premières réponses.

Et pour :

pop :

Tu as raison, j'ai pesé mes mots avant de poster, c'est valable sur d'autres forums (magiques ou non). C'est un truc bien franco-français d'avoir du mal à parler d'argent alors... je fais attention.

Frédy :

Merci pour l'info des heures, je m'en doutais un peu mais n'avais rien trouvé à ce sujet (même sur les sites officiels) et maintenant j'ai un chiffre précis.

Sur le tarif, si je comprend bien, ça fait environ 600 euros à débourser pour l'employeur.

Fred :

Tu me conforte dans mon idée au sujet du GUSO. Et merci pour les précisions au sujet des heures.

J :

Tes règles sentent le bon sens. Mais quand au fait d'estimer ma valeur, si je m'écoutais... Je suis d'ailleur en phase de test de mon spectacle (auprès d'amis, amis d'amis, famille...) pour pouvoir juger de son impact.

Mais au sujet du prix, ce n'est pas UN prix qu'il me faut mais bien "une idée", une fourchette quoi. Du style : 'Si tu prends en dessous de 200 net, change de métier, t'embêtes tout le monde !'

ou 'Oui, tu prends entre 200 et 300 net, c'est ce qui ce fait en moyenne...'

Voilà voilà, et moi j'essayerais de faire ma "soupe" de mon côté.

Merci à vous et pour ceux qui ont des trucs à dire : n'hésitez pas.

Ed.

Errare Humanum Est, Perseverare Diabolicum...

Publié le

pour ma part je dirais entre 300 et 500 net, mais tu peux toujours demander plus, et tu aurais raison. Il ne faut pas "voler" les clients, mais il ne faut pas non plus te voler = tps passé, apprentissage, ouvrages achetés,... ça compte aussi, en gle le client voit le produit fini et ne se doute pas des heures, jours, années, passés dans l'apprentissage du metier que tu veux faire.

bonne chance à toi

Tivoli logo.pngMC - Fantaisiste 

from here and here

www.arthurtivoli.fr

 

Publié le (modifié)

Personnellement j'ai dû refuser il y a peu un anniversaire, la dame est tombée des nues quand je lui ai annoncé le prix.

COmme dit Arthur ils ne se doutent pas des jours, heures, années passées.. pour arriver à monter un spectacle.

Ils ne voient qu'un mec qui vient gonfler des ballons, faire quelques tours de magie.. pendant une heure et se casse ensuite.

C'est sur que s'ils comparent selon leur taff...

Bref personnellement j'ai préféré refusé.

Modifié par gounico

www.senseneveil.com     Cie Spécialisée dans les spectacles de magie pour enfants partout en France.

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    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''"humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de D.BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 : "I may be alone in thinking about this, but in a craft building on foundations of untruth, it is a worthwile occupation to seek to bring it to a place of honesty."
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