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Mentalisme | par où commencer pour créer un spectacle ?


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Il y a 12 heures, Magic-Tony a dit :

Au fond, certains tours de cartes sont du mentalisme quelque part, surtout quand on utilise un jeu marqué.

Effectivement, tout dépend de ta présentation. D'ailleurs pas forcément plus avec un jeu m*****  (attention nous sommes dans la partie public du forum), qu'une autre technique. Pourquoi tu penses que ce type de jeu est plus porté sur le mentalisme ? Tout dépend de l'utilisation que tu en fais.

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  • 2 weeks plus tard...

Il me semble qu'on peut ajouter des éléments discriminants :

Tu ne nous a pas dit la forme de ton spectacle...

C'est de la scène, du salon, du close up?

tu feras du table à table, ou un numéro pour toute la salle?

Avec ou sans scène?

Tu as quel nombre de spectateurs, approximativement?

De quel age?

Tu as un éclairage maitrisé? (bien éclairé, on peut faire passer des accessoirs plus réduit, même s'il ne faut pas abuser...)

Tout cela va déterminer le choix des tours:

Magie sur table ou magie verticale, tours adultes/ado ou tours enfants, accessoires grand modèle, ou petits objets...

On ne fait pas toujours les mêmes tours avec des cartes jumbo qu'avec un jeu normal.

On peut faire des cartes format poker en (petite) scène, si la valeur des cartes n'est pas déterminantes (apparition, disparition, changement de nombres ou de couleurs....), ou confirmées par un spectateur...

il faut bien sûr que tu pioche dans ce que tu sais faire, mais tu dois aussi réfléchir à la façon dont les spectateurs vont te voir:

ex: Des tours de pièces, pour une salle de 100 personne, cela limite le choix:

Il faudra des tours avec des pièces très visibles, les changements de valeur seront difficilement perçu, il faudra de la magie très verticale, genre 3 fly etc.

Si tu utilises des balles mousse sur table: tout le monde doit voir la table, ce qui ne sera pas le cas si tu as plus de 3 rangs de spectateurs et pas de scène...

Bref, pense à ce que peux voir (et doit voir!) le spectateur.

Les mélanges entre discipline, ensuite, c'est secondaire:

Il faut déjà penser aux spectateurs... et à ce qu'ils vont penser de toi...

Le mentalisme a ceci de pratique que l'on peut presque tout faire en grand, avec un paper bord ou un gros carnet...

 

Gilbus

Modifié par Gilbus
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Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Le 25 avril 2018 à 10:18, centtino a dit :

Déjà si tu veux faire un spectacle de mentalisme, oubli les balles mousses, pièces etc....

Sans vouloir te contredire, ni te froisser, il y'a un petit jeune tout nouveau qui dans son spectacle fait : De la magie, du mentalisme,  de l'equilibrisme, de la mathémagie et même........de la balle mousse (de la bonne hein, de la Goshman 😜) et son spectacle est top top de chez top ! Euhhhhh je crois qu'il s'appelle : Luc Langevin...😇

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Il y a 8 heures, Kokochic a dit :

Sans vouloir te contredire, ni te froisser, il y'a un petit jeune tout nouveau qui dans son spectacle fait : De la magie, du mentalisme,  de l'equilibrisme, de la mathémagie et même........de la balle mousse (de la bonne hein, de la Goshman 😜) et son spectacle est top top de chez top ! Euhhhhh je crois qu'il s'appelle : Luc Langevin...😇

Rien n'est impossible, la preuve ;)

Mais il faut remettre les choses dans leur contexte:

Luc Langevin est un magicien chevronné, avec beaucoup d’expérience, et qui a travaillé tout ça très longtemps.

Donc oui, il arrive à mélanger tout un tas de trucs, et pourquoi pas.

Mais il ne faut pas dire que faire un mélange qui tient la route est facile : au contraire, cela demande beaucoup de travail pour faire en sorte que tout le spectacle soit cohérent.

 

Donc, mélanger les disciplines, bien sûr, on peut le faire. Moi même, j'adore ça, alors que je ne suis pas vraiment magicien...

Mais c'est loin d'être la solution la plus simple, la plus facile à mettre en œuvre, et la plus évidente à équilibrer.

Pour un premier spectacle, du coup, c'est plus compliqué.

Évidemment, on a envie de faire des mélanges originaux, pour son premier spectacle... on a envie de s'exprimer, de s’affirmer. C'est bien normal.

Mais faire des choses simples, c'est aussi une des bases:

Faire des choses simples, dans un seul domaine, sans se cacher derrière d'autres compétences, c'est aussi très dur, mais très formateur:

C'est curieux à dire à notre époque qui va toujours plus vite que la musique, mais apprendre à faire simple, c'est apprendre à bien faire.

Et une fois qu'on fait bien les choses, on peut les compliquer...

Un spectacle homogène est plus simple a mettre en œuvre, la plupart du temps.

Les mélanges de disciplines, c'est très facile d'en faire mal. Faire des mélange harmonieux, c'est plus dur...

Le personnage qui va faire un mélange hétéroclite de choses doit assumer toutes ces choses:

Quand on vois le mal qu'on a a créer un personnage de mentaliste qui tient la route, faire un mentaliste manipulateur de cartes et joueur de balles mousses, ne me dites pas que c'est plus facile...

Bref, pour ton premier spectacle, je te conseillerai moi de faire dans la facilité, et d'avoir une cohérence implicite en ne te dispersant pas trop.

du coup, cela te laisse de l'énergie pour gérer d'autres aspects du spectacle plus à fond, et il y en a toujours à améliorer... ;)

Après, c'est ton spectacle, tu as tes propres contrainte ou espoirs, donc tu fait ce que tu veux.

Mais ce n'est pas parce que tu sais faire un truc qu'il faut obligatoirement le mettre dans ton spectacle...

Tu feras d'autres spectacles ensuite, ou tu pourra tester d'autres formes plus élaborées...

Ma prof dit toujours:

L'important, ce n'est pas que tout y soit, mais que tout ce qui y est soit bon.

Gilbus

Modifié par Gilbus
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Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Puis Langevin ne se vend pas comme mentaliste, mais comme "illusionniste" avec une approche scientifique.

Nous, les magicos, voyons une routine de mentalisme alors que lui le fil conducteur de son spectacle, c'est de présenter des effets scientifiques.

Il faudrai voir avec des yeux de non magiciens. Est-ce que des profanes, non initiés diraient que Luc Langevin fait du mentalisme ? Je ne pense pas, puisqu'il ne dit pas qu'il en fait. Il passe beaucoup de temps à expliquer que ce n'est que de l'illusion. Il n'est pas dans la même approche que Fabien Olicard par exemple.

Modifié par Niels PoP's
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  • 1 month plus tard...

Personnellement je ne considère pas Luc Langevin comme un mentaliste. Ce qui est sûr, pour l’avoir vu sur scène, son spectacle est sublime. La présentation scientifique qui sert de fil conducteur au spectacle est top et colle bien au personnage (Luc est avant tout ingénieur de formation). Il a réussi à trouver une très bonne alchimie entre les disciplines et les numéros. 

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  • Thomas changed the title to Mentalisme | par où commencer pour créer un spectacle ?

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    • Voici quelques notions qui intègrent les contraintes du WORKER CLOSE UP: -reset rapide et sans se cacher, on est entouré -pas ou peu d'angle, on est entouré -prend très peu de place en poche ou sur soi -pas très lourd pour ne pas déformer ses vêtements -peu ou pas de consommable, ca coute cher -travail vertical, on peu difficilement s'assoir -visible à plusieurs mètres (bout de table, mauvaise vu, etc) -en boite de nuit on peu difficilement parler -intégrer de donner ses coordonnées (business ou espoir de soirée charmante) -intégrer d'emprunter un billet (espoir d'un pour boire) -pouvant se refaire à un autre groupe avec des éléments différents (forçage, révélation, surprise) car des gens d'un des précédents groupes peuvent vous suivre - etc.... -après seulement on peut choisir des effets mais ca limite sérieusement
    • Question : comment définissez-vous cette notion de tours "workers" ?
    • Salut Noham, J'ai longtemps été obsédé par l'idée de trouver des tours "workers". Cette obsession m'amenait parfois à rejeter des tours qui me plaisaient pourtant beaucoup, les jugeant "trop longs", "pas assez dynamiques", "pas assez visuels" ou "trop narratifs". Mais au fil du temps, j'ai commencé à m'autoriser des libertés avec ces critères présupposés, et j'ai découvert que ça fonctionnait remarquablement bien. Bien sûr, il existe des contraintes techniques réelles. En close-up, debout en table à table, certaines manipulations comme le lap***g sont difficilement possible, et les tours nécessitant un gros setup peuvent être problématiques sans possibilité de reset rapide. Cependant, la plupart des tours ne présentent pas ces limitations. Et même quand c'est le cas, il existe souvent des solutions d'adaptation. Par exemple, les tours comportant une part d'incertitude peuvent devenir parfaitement professionnels si tous les outs possibles sont anticipés et préparés. Il me semble, que l'essentiel n'est donc pas tant de chercher des workers que de transformer les tours qui nous passionnent en workers. Il s'agit de les adapter à notre style, notre rythme, l'ambiance du lieu et celle que nous souhaitons créer. Je sais que c'est un peu banal de dire cela, mais ce n'est pas tant le choix du tour qui compte que ce que nous en faisons. Les formules toutes faites peuvent parfois être plus limitantes qu'utiles. Les openers illustrent parfaitement ça. Il y a quelques années, j'avais créé un numéro débutant par un tour lent, narratif, peu visuel, avec un seul effet magique. Pendant longtemps, je n'ai pas osé le présenter ainsi, convaincu du fait que les openers doivent être dynamiques, visuels et courts. Je faisais donc des versions alternatives. Puis un jour, j'ai tenté l'tour d'entrée original, et j'ai réalisé qu'il fonctionnait remarquablement bien, voire mieux. Il était en parfaite cohérence avec le reste du numéro, installait l'ambiance, le rythme et l'univers souhaité. Les spectateurs y étaient réceptifs, même dans des conditions difficiles comme des restaurants bruyants en table à table. Mon conseil serait d'explorer ta bibliothèque actuelle, d'identifier les tours qui te passionnent vraiment, et de réfléchir à leur adaptation. Et si tu souhaites acquérir de nouveaux effets, choisis-les avant tout en fonction de ce qui te motive et te fascine. Pour répondre concrètement à ta question, voici les quatre tours que je présente le plus souvent : Le bonneteau en main de New Wave Close-up : ce tour me touche particulièrement car c'est le premier pour lequel j'ai écrit un script complet, ce qui me permet de partager facilement cette émotion avec mes spectateurs. Un effet de "cartes jumelles" remanié, inspiré d'un effet trouvé dans les True Astonishments de Paul Harris : une carte se retourne, sa jumelle suit, puis viennent déchirures et dessins. J'ai développé pour ce tour mon texte le plus abouti. Un Out of This World (version Paul Harris, je crois) : malgré quelques "incertitudes" potentielles, j'ai développé une présentation qui les élimine toutes ainsi que les moments délicats de la routine. C'est un effet que j'affectionne pour sa simplicité de compréhension, son impossibilité apparente et son exécution entièrement dans les mains du spectateur. Je le fais toujours précéder d'un autre tour permettant de faire le setup de façon invisible. Un effet où un spectateur choisit une carte sans la regarder pendant qu'un autre en imagine une, pour découvrir qu'il s'agit de la même. Son impact repose tant sur son impossibilité que sur son texte présentant la magie comme point de rencontre entre réel et imaginaire. J'apprécie particulièrement ses techniques et l'élégance de sa construction, notamment dans la gestion des outs possibles.   J'espère que ma réponse n'est pas trop à côté de la plaque ou trop naïve. Je te souhaite de trouver ce que tu cherches !
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