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Comme dit précédemment,  n'hésite pas à aller voir les vidéos de Quentin Notti.

Il n'a pas le background de certains, mais il a le bon sens de la simplicité et ses conseils sont judicieux pour qui ne voudrait pas se noyer dans l'océan de supports présents sur le marché.  

Son avis rejoint d'ailleurs les conseils qui t'ont été donnés ici sur le travail de Philippe Molina. 

Circulez !

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Le cours de Cartomagie Moderne de Roberto Giobbi est à mon sens le bouquin le plus complet (cela dit je n'ai pas lu celui dont les collègues parles).

Il demande certes un certain investissement, mais tu auras un vrai cours, bien structuré avec de bonnes bases et à chaque fois un fin de leçon des tours pour mettre en pratique ce que tu viens d'apprendre..

J'ai appris la magie par les DVD, mais je me suis acheter l'année dernière ce cours (en deux tome, de deux classeurs chacun, à 70€ le classeur), je ne regrette pas, je trouve que même les techniques les plus basiques sont mieux expliqué que par en dvd.

Ne soit pas rebuté par le prix, car tu n'es pas obligé de tous les acheter d'un coup. Un classeur va te demander pas mal de temps pour bien tout maîtriser.

Bon apprentissage !

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Il y a 7 heures, villarien a dit :

Bonjour à tous,

Comme je le disais dans ma présentation, j'ai envie d'apprendre la cartomagie, j'ai 40 ans... :(, je peux m'entrainer le soir pendant 1 ou 2h
Le truc c'est que je ne sais pas comment m'y prendre, avez-vous des lectures à me proposer pour savoir comment débuter correctement ? Que faut-il faire au début (assouplissement des mains, gammes, échauffement, etc.) ?

Merci d'avance

Salut j'ai débuté jeune avec Jean Pierre Vallarino il a des tas de DVD ainsi que des livres, un peu à la old school mais super complet. Avis personnel. Bon courage !!

La magie est un art qui se regarde avec les yeux, pas avec le cerveau. 9_9

Publié le
Il y a 10 heures, Kynox a dit :

Personne le lève le petit doigt quand MONSIEUR @Christian Chelman à les chevilles qui gonfles à chaque fois qu'un magicos pose une question ?!....

CC est taquin, c'est vrai...

Mais tu ne l'a peut-être pas connu il y a quelques années, ou il était bien pire:

Il a dut faire un gros travail sur lui-même, et c'est mieux ;)

Ceci dit, sa remarque sur l'achat d'un piano est évidemment bonne:

Et mieux, on peut étendre la comparaison au-delà de la première réaction:

Un piano pour jouer quoi? A qui? Dans quelles circonstances?

Mais bon, on n'en est pas là, on en est à Villarien qui demande un conseil sur les bases.

Et il y a eu de très bon conseil, mon préféré étant Bilis (la magie par les cartes), dont la série est très pédagogique et ludique, avec une alternance techniques/tours de mise en pratique, et qui va assez loin si l'on suit toute la série...

C'est un peu daté maintenant niveau présentation, mais bien filmé avec différents angles, et efficace.

Quoi qu'en laisse penser CC, il y a des gens qui achètent une méthode de piano, ou des DVD d’apprentissage, et peuvent avoir des bases. ;)

Ceci dit, nous sommes bien d'accord que ce n'est qu'un premier pas, la question à se poser étant surtout :

Pour quoi faire?

Sinon, on risque de rester avec un loisir technique, la manipulation de carte, et oublier ce qui fait tout l'intérêt de la chose : le public.

L'illusionnisme consiste à manipuler, non pas des cartes, mais l'esprit du public.

Et donc, une fois qu'on a les quelques techniques de base nécessaires pour faire quelques tours, on peut se tourner vers plus dur:

Comment rendre tout cela "magique"?

C'est là que commence le vrai travail, de mon point de vue.

Les meilleurs tours ne sont pas les plus durs à faire. Ce sont ceux qui vont laisser le plus d'étoiles et de points d'interrogation dans la tête du public.

Et ensuite (ou en même temps, ça dépend des gens...), il y a le côté spectaculaire.

Oui, la magie est un spectacle, mais se concentrer sur la magie du spectacle sans travailler le spectacle lui-même n'est pas efficace.

Il y a donc beaucoup à faire:

-Connaitre des bases techniques et des tours.

-Les rendre magique pour le spectateur.

-Le faire de façon à ce que le spectacle soit bon.

 

Les trois semblent importants...

Si on se contente du premier, on est un technicien.

Si on se contente des deux premiers, on est un bon magicien.

Si on fait les trois, on est un artiste...

(Bon, c'est un peu réducteur, comme définition de l'artiste, il y a bien d'autres choses qui entrent en jeu, mais simplifions ;) )

 

Maintenant, je ne suis pas persuadé qu'il y ait un séquencement dans le temps :

On n'a pas à apprendre d'abord les techniques, puis les tours, puis la psychologie de l'illusion, puis les règles du spectacle...

On peut mener plusieurs choses de front, car elles vont toutes dans le même sens.

C'est pourquoi, pour compléter ton étude des cartes, chers Villarien, je te conseille parallèlement de lire par exemple:

Les livres de Tamariz, notamment "le chemin magique" et "les 5 points magiques".

Le livre de Kurtz "leading with your head".

Le livre de Nelms, "magie et mise en scène", qui est bien daté, mais contient des choses intéressantes sur l’illusion en spectacle.

Et plein d’autres livres ou vidéos qui ont étés recommandés dans différentes discussion du même style…

La prestation magique, que ce soit en carte ou avec d’autres accessoires, ne se résume pas à connaitre et savoir exécuter le tour.

La partie technique est importante, mais ce n’est pas l’essentiel :

« La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur. »

 

Bon courage…

Gilbus

 

 

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

Si tu ne veux que des cartes, commence par l'excellent Cours de cartomagie moderne de Roberto Giobbi. Certes c'est un investissement, mais justement, c'est un investissement. Tu n'as besoin que des quatre classeurs, du livre et d'une cartouche de cartes, et tu as de quoi travailler pour toute l'année à venir…

Si tu veux un peu de tout, avec de (très) bonnes idées et l'envie ensuite d'en apprendre plus, alors The Magic Book d'Harry Lorayne (en français, malgré le titre) est idéal...

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    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
    • Les réponses ici, et c’est impressionnant :   
    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
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