Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le

Tout à fait d'accord avec toi Gilbus et c'est là toute la complexité du fantastique !  Et je te rejoins exactement sur le fait que nous ne soyons pas dans une œuvre théâtrale ! Je suis même convaincu que l'interprétation du personnage est essentiel mais comme tu dis, pour faire naître des images . Parfois trop théâtraliser tue le fantastique (sauf pour un travail sur le merveilleux, genre voisin du fantastique) et dans le cas de Christian, on est borderline avec du merveilleux. Je pense donc comme toi, qu'on peut incarner davantage le personnage !

Je crois qu'au sein même de l'interprétation (en général), il conviendrait peut-être d'avoir une partie récit et une partie jouer, suffisamment bien établies pour ne pas faire chavirer le fantastique au détriment de son aspect théâtral.

Un exemple de style est l'approche de Copperfield dans certaines pièces comme le flying, Barker house ou Hawai ou le loto qui sont typiquement des approches "magie bizarre" dans un cadre théâtral.

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Publié le

Je favorise souvent l'approche de la ghost story car elle permet de soutenir la suspension d'incrédulité pendant une très longue période. Et donc de maintenir le spectateur dans le ici et maintenant.

Ce qui n'empêche d'autres approches et parfois le glissement de l'une à l'autre. Le fantastique belge est en fait du réalisme magique, une vision magique de la réalité. Pour maintenir à la fois cette suspension d'incrédulité et le réalisme magique, je préfère toujours utiliser des objets authentiques*, ce qui est devenu ma marque de fabrique.

N'oublions pas non plus que la technique de l'illusionnisme doit également être repensée avec ces nouveaux critères, ce qui la rend parfois bien plus complexe à mettre en action.

*Objet authentique ne signifie pas toujours ancien et usé.

Publié le
Il y a 2 heures, Antoine SALEMBRIER a dit :

...

Je crois qu'au sein même de l'interprétation (en général), il conviendrait peut-être d'avoir une partie récit et une partie jouer, suffisamment bien établies pour ne pas faire chavirer le fantastique au détriment de son aspect théâtral.

...

Le fonctionnement classique du conteur est justement de toujours revenir au conteur, celui qui est là, sans artifices, alors qu’on peut avoir des moments d’incarnations.

On parle de l’incarnation des personnages, mais il y a aussi toute la mise en place des décors, paysage ou éléments d’ambiances, qui peuvent se faire en partie corporellement :

Un geste peu dessiner une maison, une montagne, un oiseau, une distance…

Il y a donc incarnation aussi pour d’autres éléments que les personnages, et bien souvent, cela ne se remarque même pas.

 

Le conteur va ainsi alterner durant toute l’histoire entre moments essentiellement « parlés », adressés au public, et moment où il met en place des éléments de l’histoire, « montrés » au public.

 

C’est un fonctionnement qui bien sûr est facultatif :

Certains conteurs sont plus narratifs, d’autres plus portés sur l’incarnation physique ou jouée…

Et suivant les histoires, on peut avoir des proportions variables des deux.

 

La seule règle, c’est celle du résultat : il y a sans doute autant de façon de conter que de conteurs et d’histoires…

J’ai aussi des contes dit à la première personne, ou le conteur est un personnage de l’histoire, et même à la deuxième personne, ou le public est le personnage de l’histoire…

Tout est possible, du moment que ça marche…

 

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
Le 20/04/2017 à 18:55, Antoine SALEMBRIER a dit :

Je crois qu'au sein même de l'interprétation (en général), il conviendrait peut-être d'avoir une partie récit et une partie jouer, suffisamment bien établies pour ne pas faire chavirer le fantastique au détriment de son aspect théâtral.

Pour avoir essayer plusieurs façon de mettre en scène des routines de magie fantastique je trouve que c'est en effet le meilleur moyen (pour moi et les routines que je pratique) de "mettre en scène" une routine.

Je trouve qu'il est plus efficace de commencer par une forme "contée", une approche historique ancrée dans la réalité, qui permet une meilleure suspension d'incrédulité comme le précise Chelman, pour ensuite glisser doucement vers une partie plus "jouée" pour faire "vivre" la routine au spectateur. A la fin il y a un retour vers la réalité (retour à la forme du récit) pur faire revenir le spectateur vers la réalité, comme un réveil d'un rêve.

Un parfait exemple de ce glissement de la forme de récit vers la forme du théâtrale et inversement pour le final :

 

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Selon ton raisonnement, le Soleil dont la lumière met environ huit minutes avant d’arriver sur Terre, n’existe pas avant que je n’observe cette lumière… 🧐 (Et pour un aveugle le Soleil ne prend jamais la peine d’exister 🤨.) Poussons le bouchon encore plus loin : comme toute lumière met un certain temps à nous parvenir, rien n’existe. 😁   Remarque, je veux bien ne pas exister puisque rien ne me garantit que l’étoile Mu Arae existe encore au moment où je l’observe 😉.    Par ailleurs il faudra m’expliquer comment une créature (ou un matériel) quelconque pourrait bien m’observer depuis une étoile dont la température fait plusieurs milliers de degrés… (🥳)  
    • (Ou moins de 40000 personnes selon les estimations, mais ça fait quand même du monde.) Que dit ChatGPT à ce propos ? : « Le terme « hallucination collective » est souvent utilisé dans les récits populaires, les légendes urbaines ou la fiction, mais il n’a pas vraiment de fondement scientifique au sens strict. En psychologie et en neurosciences, une hallucination est une perception sans stimulus externe, générée par le cerveau d’une personne. Par nature, c’est un phénomène individuel : ton système sensoriel et ton cerveau créent cette expérience pour toi seul. Quand on parle d’« hallucination collective », on imagine plusieurs personnes voyant ou entendant exactement la même chose inexistante, de façon synchrone, comme si leurs cerveaux étaient reliés. Scientifiquement, ce n’est pas observé : il n’existe pas de mécanisme biologique connu qui ferait « diffuser » une hallucination d’un cerveau à l’autre en temps réel. En revanche, il y a des phénomènes qui peuvent ressembler à l’idée : Suggestion et influence sociale Si une personne convaincante décrit quelque chose (« Regardez, là-bas, un OVNI ! »), d’autres peuvent finir par croire l’avoir vu, surtout dans des contextes ambigus. Ce n’est pas une hallucination pure, mais une construction de mémoire et d’interprétation partagée. Biais de mémoire et reconstruction Avec le temps, un groupe peut « se souvenir » d’un événement de façon similaire, même si l’événement n’a pas eu lieu ou était très différent. C’est ce qu’on retrouve dans le faux souvenir collectif ou l’effet Mandela. Contexte physiologique ou environnemental commun Des facteurs comme le manque d’oxygène, certaines drogues, ou une privation sensorielle dans un groupe peuvent provoquer des hallucinations individuelles… qui se ressemblent parce que le contexte et les attentes sont communs. En résumé : Non : il n’y a pas d’hallucination véritablement partagée par transmission directe. Oui : il existe des illusions, faux souvenirs et perceptions influencées par le groupe qui peuvent donner l’impression d’une hallucination collective. Si tu veux, je peux aussi te donner des exemples documentés d’événements interprétés comme des hallucinations collectives, mais qui s’expliquent autrement. Les « apparitions » de Fatima (Portugal, 1917) Des dizaines de milliers de personnes disent avoir vu le « miracle du soleil » : l’astre aurait dansé dans le ciel, changé de couleur, etc. Explication possible : observation d’un phénomène optique (parhélie, halo solaire) + effets physiologiques d’un regard prolongé vers le soleil + attente religieuse intense amplifiant la perception et la mémoire. […] »
    • Pas depuis la Terre mais, en effet, depuis Mu Arae (à 49,8 années lumière), tu n'existes pas puisque tu n'es pas encore né selon ce qui peut s'observer depuis là-bas....
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8233
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Sylvain DUVIGNAU (Mr Tissant)
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679.2k
×
×
  • Créer...