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Il y a 15 heures, Christian GIRARD a dit :

La question de savoir « comment est né l'Univers  ? » n'est pas valide si l'Univers n'a pas de naissance 😉. Tout au plus peut-on tenter de mieux comprendre l'évolution des parties de l'Univers qui nous sont accessibles, dans le cadre du modèle standard de la cosmologie. Le reste est très spéculatif

Yep ! 🙂 Entièrement d'accord ! 🙂 

 

Il y a 12 heures, Frédéric NAUD a dit :

Désolé mais c'est de la bouillie tout ça ! Lorsqu'on étudie un expérience aléatoire dans l'absolu, sans la faire concrètement, on ne dit pas qu'un évènement est réalisé sans préciser ou sous-entendre que c'est pour certaines issues de l'expérience. L'évènement peut être réalisé pour toutes les issues possibles, il est alors certain, de probabilité 1, ou alors seulement pour certaines issues possibles et c'est en considérant ces dernières que l'on déterminera la probabilité de l'évènement.

On peut aussi, et c'est différent, dire qu'un évènement s'est réalisé concrètement lorsque l'expérience s'est produite, il ne se serait pas réalisé pour toutes les issues possibles de l'expérience ! Lorsque l'expérience s'est produite concrètement, une issue possible s'est concrétisée et il s'agit d'une issue favorable à l'évènement, qui s'est donc réalisé. Cela ne change strictement rien à sa probabilité qui n'a aucune raison d'être égale à 1.

Ah... Désolé, mais là c'est moi qui trouve que ce que tu écris est, comment dire, peu clair... (Je ne parlerais pas de "bouillie" pour autant... Bref...)

Peux-tu expliquer mon erreur/imprécision/manque de rigueur dans l'exemple suivant :

Notons Oméga l'univers constitué de l'ensemble des tirages du Loto national français, depuis sa création (19 mai 1976)  jusqu'à sa disparition (on ne sait pas quand) muni d'une loi de probabilité P. Soient A et B les événements de Omega suivants :

A = "Le tirage du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2"

B = "Le tirage du 8 mars 2039 est 1, 3, 7, 11, 13 et 17"

Je dis que P(A) = 1 (car c'est un événement certain de mon univers Omega) et P(B) = 1/19 000 000

Merci d'utiliser ton meilleur sens pédagogique pour m'expliquer en quoi cette "bouillie" est fausse/imprécise...

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Il y a 11 heures, Frédéric NAUD a dit :

Lorsqu'on étudie un expérience aléatoire dans l'absolu, sans la faire concrètement, on ne dit pas qu'un évènement est réalisé sans préciser ou sous-entendre que c'est pour certaines issues de l'expérience.

Je vois d'où viennent nos incompréhension : de la différence entre le sens "commun" et le sens "mathématique" de certains termes...

Précédemment, j'ai utilisé le terme "phénomène" pour ne pas écrire "événement", car je voulais garder ce dernier dans son sens mathématique (un "événement" d'un univers mathématique), et on me l'a reproché. Alors du coup, j'utilise des termes mathématiques formels (un "événement réalisé" d'un "univers", muni d'une "loi de probabilité"), et on me dit que j'écris de la bouillie... Je ne sais plus quoi faire... 😞 ("Me taire ?", entends-je du fond de la salle ?... Oui, vous avez sûrement raison...)

Je crois avoir compris que tu comprenais mon expression "l'événement est réalisé" dans le sens "commun" : par exemple, si je considère l'univers {1,2,3,4,5,6} des résultats possibles du lancer d'un dé, tu penses que dire "l'événement est réalisé" veut dire "on a lancé le dé"... Là ça n'aurait aucun sens, on est bien d'accord... "On a lancé un dé" n'est pas du tout un événement de l'univers en question, ça ne veut rien dire...

Mais, au sens mathématique, dire "l'événement est réalisé", ça veut dire, par définition, que c'est un événement certain, que sa probabilité est égale à  1 !

Par exemple, soit A l'événement de l'univers précédent "Le lancer de dé est pair". Avant le lancer le dé, j'ai P(A)=1/2. Mais, après mon lancer de dé, si j'ai devant moi un dé avec la face 2 en l'air, alors P(A)=1. L'événement est dit "réalisé", c'est un "événement certain"...

Mais bon... Je doute que cela intéresse grand monde ici tout cela... Pas grave, la vie est belle quand même... 🙂 (Mais merci de m'expliquer quand même en quoi ce que j'ai écrit précédemment est de la "bouillie", j'aime apprendre et comprendre...)

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Je vais à nouveau me renier (je n'en suis pas fier et m'en excuse) , et remettre mon grain de sel, mais il me semble avoir trouvé la clé de nos incompréhension ...

Je me demande si tout ne vient pas d'un problème de vocabulaire.

Frantz, tu as expliqué que "Quand un phénomène s'est produit, sa probabilité est égale à 1" en me rappelant que la théorie énonce fort justement que "La probabilité d'un événement certain est égal à 1". Ce qui te fait affirmer que "Le tirage du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2" a une probabilité de 1. En gros, ton raisonnement est : quelque chose s'est produit, donc est vrai, donc certain, donc sa probabilité est de 1.

En disant cela, je pense que tu te laisses piéger par le double sens commun du mot "certain" qui signifie à la fois "qui est effectif" (vrai) et "Qui ne peut manquer de se produire" (qui a donc une probabilité de se produire de 1). Cette définition vient du Petit Robert.

En proba, c'est le second sens qui est à prendre en compte : un "événement certain" est un événement qui ne peut manquer de se produire, donc qui a effectivement une probabilité de 1. En proba, on ne parle jamais d'évènement vrai : on dit d'un évènement qu'il est certain quand il a une probabilité de 1, impossible quand il a une probabilité de 0.

Il n'était pas du tout certain que le tirage du 10 avril 2024 ait été 1, 9, 18, 33, 39 et 2. Et pourtant c'est vrai. Et le fait que cela soit vrai (et non certain, c'est l'erreur que je pense tu commets) ne change rien à la probabilité que cela avait d'arriver qui est de 1 sur 19 millions et des poussières.

Pour résumé, je pense que par un habile tour de passe-passe (mais tu es magicien, non🙂 ), tu transformes "certain" en "vrai" dans la phrase "La probabilité d'un événement certain est égal à 1" ... qui elle est vraie !

Bob

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il y a 43 minutes, bob (Patrice) a dit :

Je me demande si tout ne vient pas d'un problème de vocabulaire.

Oui, c'est ce que je réalise aussi... 🙂 En plus du fait que les probabilités sont intrinsèquement délicates, elles font appel à un vocabulaire qui, bien que très précis et très formel, utilise les mêmes mots que dans la vie de tous les jours (univers, événement, certain, probable, etc.) Or ce n'est pas forcément le même sens, ce dont ceux qui ont fait moins de maths n'ont pas forcément conscience... 🙂 

il y a 47 minutes, bob (Patrice) a dit :

1. En gros, ton raisonnement est : quelque chose s'est produit, donc est vrai, donc certain, donc sa probabilité est de 1.

Pas "en gros" ! 🙂 C'est exactement ce que je dis... 🙂 

il y a 48 minutes, bob (Patrice) a dit :

En disant cela, je pense que tu te laisses piéger par le double sens commun du mot "certain" qui signifie à la fois "qui est effectif" (vrai) et "Qui ne peut manquer de se produire" (qui a donc une probabilité de se produire de 1). Cette définition vient du Petit Robert.

En proba, c'est le second sens qui est à prendre en compte : un "événement certain" est un événement qui ne peut manquer de se produire, donc qui a effectivement une probabilité de 1

Je ne me laisse pas piéger : pour ma part, dans une discussion mathématique, quand un terme a un sens mathématique, je l'utilise dans ce sens... 🙂 (Et c'est pour cela que j'ai parlé dans un message précédent de "phénomène" et pas "d'événement" ; dans le premier cas c'était le sens "commun", dans le second le sens mathématique (résultat d'une expérience aléatoire dans un univers Omega muni d'une loi de probabilité P)).

Par définition, A est un événement certain si, et seulement si, P(A)=1.

il y a 55 minutes, bob (Patrice) a dit :

on dit d'un évènement qu'il est certain quand il a une probabilité de 1, impossible quand il a une probabilité de 0.

Oui, entièrement d'accord ! 🙂 

il y a 55 minutes, bob (Patrice) a dit :

Il n'était pas du tout certain que le tirage du 10 avril 2024 ait été 1, 9, 18, 33, 39 et 2. Et pourtant c'est vrai. Et le fait que cela soit vrai (et non certain, c'est l'erreur que je pense tu commets) ne change rien à la probabilité que cela avait d'arriver qui est de 1 sur 19 millions et des poussières.

Justement, tu mets ici le doigts sur l'erreur que toi tu commets (pardon) et pas moi... 🙂 Le résultat d'une expérience aléatoire passée, dont je connais le résultat donc, entraîne que l'événement associé est certain, et donc que ça probabilité est 1... (Ou 0 si l'événement associé n'est pas réalisé, c'est-à-dire si le résultat n'est pas cet événement.)

Formellement, comme je l'ai écrit dans un message précédent : si je considère que l'univers est l'ensemble des tirage du Loto (associés à leur date de réalisation), alors l'événement A="le tirage du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2" (c'est bien un événement de mon univers) a bien une probabilité de 1, puisque c'est effectivement le cas ! Aujourd'hui, je sais que P(A)=1, mais, effectivement, le 9 avril, j'avais P(A) 1/19 000 000...

La probabilité d'un même événement peut changer au cours du temps, c'est peut-être cela qui vous pose problème, je ne sais pas...

De façon formelle, si je considère une expérience aléatoire, si j'appelle Oméga l'univers de l'ensemble des résultats possibles de cette expérience, muni d'une loi de probabilité P, si j'appelle A un événement de cet univers, et si j'appelle p la probabilité de A, alors :

1. Avant l'expérience, on P(A) = p

2. Après l'expérience, P(A) = 1 (et on dit alors que l'événement est réalisé, c'est un événement certain) ou P(A) = 0 ( (et on dit alors que l'événement n'est pas réalisé, c'est un événement impossible).

(Je reste dans le cadre des probabilités discrètes des expériences aléatoires à notre échelle... En mécanique quantique, ce n'est plus vraiment pareil, comme le disait un chat bien connu... 🙂 )

Par exemple, considérons l'expérience aléatoire suivante : "Je pioche au hasard une carte dans un jeu de 52." L'univers Omega est l'ensemble des cartes : {AP, 2P, ...} Soit A l'événement "Je pioche le deux de trèfle." Alors, avant de procéder à l'expérience, on a P(A) = 1/52. Et après avoir procédé à l'expérience : si j'ai le deux de trèfle, alors P(A) = 1 (et on dit que A est réalisé), et si j'ai une autre carte, P(A) = 0.

Autre exemple, considérons l'expérience aléatoire consistant à relever les résultats à une roulette de casino, l'univers Oméga est l'ensemble des tirages possibles, et considérons l'événement A suivant : "Le résultat est R, R, R, R, R, R, R, R, R, R".

Avant de lancer la roulette, on a P(A)=1/1024. Mais si je rentre dans le casino et que je vois qu'il y a déjà neuf noirs de tombées à la suite, alors P(A)=1/2, et si après ce dernier tour de roue on tombe encore sur une case noire, alors P(A)=1 (l'événement est devenu certain).

La probabilité d'un événement associé à une expérience aléatoire change au cours du temps, change au fur et à mesure que l'expérience progresse... Et, une fois expérience terminée, la probabilité de cet événement est soit 1 soit 0. C'est tout ce que je dis depuis le début... 🙂 

 

 

Publié le
Il y a 2 heures, Frantz (CC Magique !) a dit :

pour ma part, dans une discussion mathématique, quand un terme a un sens mathématique, je l'utilise dans ce sens... 🙂

OK. Alors allons-y. Ce qui suit se trouve dans n'importe quel cours de proba.

Pour pouvoir étudier sérieusement une expérience aléatoire, on définit préalablement un espace probabilisé qui servira de cadre mathématique à cette expérience :

Un espace probabilisé est un objet mathématique défini par un triplet formé : d'un espace des réalisations, d'un ensemble d'événements et d'une fonction F de l'ensemble des événements vers l'intervalle réel [0,1].

Un événement certain dans cet espace probabilisé signifie que la fonction F vaut 1 pour cet événement (c'est une simple définition, pas un théorème).

Il y a 2 heures, Frantz (CC Magique !) a dit :

La probabilité d'un événement associé à une expérience aléatoire change au cours du temps, change au fur et à mesure que l'expérience progresse... Et, une fois expérience terminée, la probabilité de cet événement est soit 1 soit 0. C'est tout ce que je dis depuis le début... 🙂

Ben non. Une fois l'expérience démarrée, la fonction F définie dans l'espace probabilisé associé indique précisément la probabilité de chaque événement. Si un événement avait une probabilité donnée, elle ne changera pas.

Libre à toi de vouloir changer cette probabilité. Mais pour cela il faut que tu changes la fonction F. Tu peux construire un autre espace probabilisé où tu reprendras un espace des réalisations analogue, un ensemble d'événements analogue et où tu changeras la fonction F. Mais dans ce cas, tu changes l'un des éléments du triplet et on ne sera plus dans le même espace probabilisé. Le cadre aura changé et tu auras changé d'expérience.

Il y a 2 heures, Frantz (CC Magique !) a dit :

La probabilité d'un même événement peut changer au cours du temps, c'est peut-être cela qui vous pose problème, je ne sais pas...

Ben oui. Ça me pose problème. Et si tu as bien lu ce qui précède, j'espère que tu as compris pourquoi.

Bob

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Il y a 2 heures, bob (Patrice) a dit :

Un événement certain dans cet espace probabilisé signifie que la fonction F vaut 1 pour cet événement (c'est une simple définition, pas un théorème).

Oui, oui, oui, parfaitement d'accord... 🙂

Il y a 2 heures, bob (Patrice) a dit :

Si un événement avait une probabilité donnée, elle ne changera pas.

C'est là où tu te trompes... Je pense que tu la définition de ce qu'est un "événement" en probabilité est floue pour toi... Un événement est un sous-ensemble de l'univers associé à une expérience aléatoire. Encore une fois, l'événement "le tirage du Loto du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2" n'a pas la même probabilité suivant que cette phrase est prononcée le 9 avril ou le 11 avril... C'est une probabilité conditionnelle "évidente" : P(A/A) ("P de A sachant A"), qui est égale à 1 bien sûr...

Je veux bien que l'on alterne entre cadre général formel et exemples du quotidien, mais il faut rester très rigoureux... La "fonction F de l'ensemble des événements vers l'intervalle réel [0,1]" dont tu me parles, qui est juste la définition du terme probabilité (et c'est comme cela qu'on l'appelle depuis le début de notre conversation), n'est :

1. Pas forcément définie explicitement ;

2. Pas forcément la même suivant l'état d'avancée de l'expérience aléatoire.

Relis mes exemple (Loto, roulette, tirage de cartes, tirage de dés), les univers que je considère, les événements que je considère et leurs probabilités associées... Franchement, et encore une fois sans condescendance, ni ironie, tous mes messages sont des exemples classiques d'un cours de maths de niveau seconde... Vraiment, il n'y a aucun mépris dans cette remarque et il n'y a pas de mal à ne pas les comprendre... C'est juste que je ne vois pas comment être plus clair, être plus pédagogique...

Mais tout cela n'est pas grave, la vie est belle... 🙂 Et j'ai hâte qu'on le boive ce verre Bob, on ne parlera pas de probas, promis ! 🙂 

Publié le (modifié)

Frantz, en fait les notions qui te manquent pour décrire ce que tu veux dire, sont celles de produits cartésien pour ton Omega et de proba conditionnelle. On ne peut pas faire rentrer la notion de temps tel que tu le fais dans un espace probabilisé.

Considère l'expérience élémentaire du jeu de pile ou face avec une pièce équilibrée.

Pour décrire l'expérience qui consiste en un seul lancer, ton Omega peut simplement être : {P,F}. P pour pile et F pour face. Ta loi de probabilité sera tout simplement p(P)=p(F)=1/2.

Si tu veux étudier ce qui se passe en la répétant plusieurs fois, ton espace Omega doit être adapté. Faisons simple : on lance la pièce deux fois de suite. Omega est l'ensemble des couples (x;y) avec x et y valant P (pile) ou F (face). Il s'agit du produit cartésien {P,F}×{P;F} c'est à dire Omega = {(P;P),(P;F),(F;P),(F;F)}. La probabilité de l'événement A " obtenir Pile au 1er lancer" est égale 1/2 est rien d'autre puisque les issues favorables sont (P,P) et (P,F), soit deux issues favorables sur un total de 4 issues. Pour obtenir ce qui t'intéresse et ta probabilité égale à 1, il faut définir une probabilité conditionnelle qui n'est pas définie de la même façon que la probabilité de base.

En fait on peut assimiler les événements aux parties de Omega. Ici A={(P,P);(P,F)}.

On peut définir la probabilité conditionnelle par :

pA  de Omega dans [0;1] qui à un évènement B associe pA(B) = p(B inter A)/p(A). J'ai noté B inter A l'intersection de A et B, l'événement "A et B sont réalisés tous les deux".

En clair, la probabilité d'un événement B sachant que A est réalisé est la probabilité que les deux soient réalisés divisée par celle que A se réalise.

Ce qui est égal 1, c'est la probabilité d'obtenir pile au 1er lancer sachant qu'on a obtenu pile au 1er lancer ! :

pA(A) = p(A inter A)/p(A) =p(A)/p(A)=1.

Bob avait touché le nœud du problème en disant que si tu considérait qu'un événement s'était produit, il fallait modifier ta fonction probabilité, et déjà l'ensemble de définition (et donc les événements auxquels elle s'applique).

 

Il y a 4 heures, Frédéric NAUD a dit :

Ce qui est égal 1, c'est la probabilité d'obtenir pile au 1er lancer sachant qu'on a obtenu pile au 1er lancer ! :

pA(A) = p(A inter A)/p(A) =p(A)/p(A)=1.

J'aurais même dû écrire : "Ce qui est égal 1, c'est la probabilité d'obtenir pile au 1er lancer sachant qu'on obtient pile au 1er lancer ! "

L'emploi du passé amène la confusion. Il peut faire croire que la fonction probabilité évolue au cours du temps, alors que c'est juste qu'une autre fonction devient plus pertinente si on sait déjà quelque chose sur le résultat de l'expérience.

Modifié par Frédéric NAUD
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Fredopathe

Publié le (modifié)
Il y a 1 heure, Frantz (CC Magique !) a dit :

C'est là où tu te trompes... Je pense que tu la définition de ce qu'est un "événement" en probabilité est floue pour toi... Un événement est un sous-ensemble de l'univers associé à une expérience aléatoire. Encore une fois, l'événement "le tirage du Loto du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2" n'a pas la même probabilité suivant que cette phrase est prononcée le 9 avril ou le 11 avril... C'est une probabilité conditionnelle "évidente" : P(A/A) ("P de A sachant A"), qui est égale à 1 bien sûr...

Tu confonds P(A) et P(A|A) !

  • A = "le tirage du Loto du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2 "
  • A|A = "le tirage du Loto du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2  sachant que le tirage du Loto du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2 "

==> P(A) = 1/19 millions et des poussières
==> P(A/A) ("P de A sachant A") est égal à 1 bien sûr, toujours, dans tous les cas, quelle que soit la date, que A ait été ou non encore réalisé ... et ce, quelle que soit la valeur de P(A) qui reste ce qu'elle est : 1/19 millions et des poussières.

Il y a 1 heure, Frantz (CC Magique !) a dit :

Franchement, et encore une fois sans condescendance, ni ironie, tous mes messages sont des exemples classiques d'un cours de maths de niveau seconde... Vraiment, il n'y a aucun mépris dans cette remarque et il n'y a pas de mal à ne pas les comprendre... C'est juste que je ne vois pas comment être plus clair, être plus pédagogique...

Franchement, et moi aussi sans condescendance, j'ai suivi les cours de maths de seconde ... et j'ai même poussé jusqu'en maths spé M (j'ai même fait 5/2 !). Je n'en fais pas un argument d'autorité mais c'est juste pour lever une éventuelle ambiguïté sur mes connaissances. Et j'accepte l'idée que même avec des bases solides on puisse avoir des raisonnement biaisés. Surtout que depuis il a coulé de l'eau sous les ponts ...

Il y a 1 heure, Frantz (CC Magique !) a dit :

C'est juste que je ne vois pas comment être plus clair, être plus pédagogique...

Moi non plus !!

Il y a 1 heure, Frantz (CC Magique !) a dit :

Mais tout cela n'est pas grave, la vie est belle... 🙂 Et j'ai hâte qu'on le boive ce verre Bob, on ne parlera pas de probas, promis ! 🙂 

Tu as raison. Visiblement, sur les probas, y'a du boulot pour se mettre d'accord 🙂 ! Et la vie est belle, enfin surtout pour nous ... car malheureusement ce n'est pas le cas pour tout le monde en moment.

Je pense qu'on sera plus en phase sur la magie. Et sincèrement, je pense que tu en connais beaucoup plus que moi sur ce sujet.

Je prognostique que l'événement "Frantz et Bob boive un verre sans parler de proba" a une probabilité de ... 1🙂 (à l'échelle de l'univers, bien entendu 😂).

Bob

Modifié par bob (Patrice)
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Publié le
il y a 23 minutes, bob (Patrice) a dit :

Tu confonds P(A) et P(A|A)

Ce qui je pense vous mettra d'accord :

La notation P(A\A) est trompeuse. La fonction P n'est pas la même que dans P(A). Il est plus clair de noter PA(A) et de façon générale PA(B) la probabilité de B sachant A. "La probabilité de B sachant A" ne veut pas dire qu'on applique la même loi de probabilité que pour P(A) mais pour un "évènement" qui serait "B sachant A". C'est délicat parce qu'intuitivement, on s'imagine une loi de probabilité "absolue" qui s'appliquerait à n'importe quel évènement possible et imaginable dans l'univers ultime. En maths c'est pas ça. Il faut un modèle précis : l'univers doit être défini, la loi de proba aussi.

Fredopathe

Publié le
Le 11/04/2024 à 23:52, Christian GIRARD a dit :

Et cela fait des années qu’on développe ces sujets dans Les Chemins de traverse, moins visités hélas que le forum général mais où ces questions sont débattues parfois avec âpreté. 

Oui ! 🙂

Finalement ces considérations de haute volée sur les 52! possibilités d'un jeu de 52 cartes mélangées nous font toucher l'étonnement voire le vertige métaphysique et cette émotion là est, effectivement, magique !

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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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    • Selon ton raisonnement, le Soleil dont la lumière met environ huit minutes avant d’arriver sur Terre, n’existe pas avant que je n’observe cette lumière… 🧐 (Et pour un aveugle le Soleil ne prend jamais la peine d’exister 🤨.) Poussons le bouchon encore plus loin : comme toute lumière met un certain temps à nous parvenir, rien n’existe. 😁   Remarque, je veux bien ne pas exister puisque rien ne me garantit que l’étoile Mu Arae existe encore au moment où je l’observe 😉.    Par ailleurs il faudra m’expliquer comment une créature (ou un matériel) quelconque pourrait bien m’observer depuis une étoile dont la température fait plusieurs milliers de degrés… (🥳)  
    • (Ou moins de 40000 personnes selon les estimations, mais ça fait quand même du monde.) Que dit ChatGPT à ce propos ? : « Le terme « hallucination collective » est souvent utilisé dans les récits populaires, les légendes urbaines ou la fiction, mais il n’a pas vraiment de fondement scientifique au sens strict. En psychologie et en neurosciences, une hallucination est une perception sans stimulus externe, générée par le cerveau d’une personne. Par nature, c’est un phénomène individuel : ton système sensoriel et ton cerveau créent cette expérience pour toi seul. Quand on parle d’« hallucination collective », on imagine plusieurs personnes voyant ou entendant exactement la même chose inexistante, de façon synchrone, comme si leurs cerveaux étaient reliés. Scientifiquement, ce n’est pas observé : il n’existe pas de mécanisme biologique connu qui ferait « diffuser » une hallucination d’un cerveau à l’autre en temps réel. En revanche, il y a des phénomènes qui peuvent ressembler à l’idée : Suggestion et influence sociale Si une personne convaincante décrit quelque chose (« Regardez, là-bas, un OVNI ! »), d’autres peuvent finir par croire l’avoir vu, surtout dans des contextes ambigus. Ce n’est pas une hallucination pure, mais une construction de mémoire et d’interprétation partagée. Biais de mémoire et reconstruction Avec le temps, un groupe peut « se souvenir » d’un événement de façon similaire, même si l’événement n’a pas eu lieu ou était très différent. C’est ce qu’on retrouve dans le faux souvenir collectif ou l’effet Mandela. Contexte physiologique ou environnemental commun Des facteurs comme le manque d’oxygène, certaines drogues, ou une privation sensorielle dans un groupe peuvent provoquer des hallucinations individuelles… qui se ressemblent parce que le contexte et les attentes sont communs. En résumé : Non : il n’y a pas d’hallucination véritablement partagée par transmission directe. Oui : il existe des illusions, faux souvenirs et perceptions influencées par le groupe qui peuvent donner l’impression d’une hallucination collective. Si tu veux, je peux aussi te donner des exemples documentés d’événements interprétés comme des hallucinations collectives, mais qui s’expliquent autrement. Les « apparitions » de Fatima (Portugal, 1917) Des dizaines de milliers de personnes disent avoir vu le « miracle du soleil » : l’astre aurait dansé dans le ciel, changé de couleur, etc. Explication possible : observation d’un phénomène optique (parhélie, halo solaire) + effets physiologiques d’un regard prolongé vers le soleil + attente religieuse intense amplifiant la perception et la mémoire. […] »
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