Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

[Presse] Du bon usage du temps dans la magie... par Eric ANTOINE dans Le Monde le 150716


Recommended Posts

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Réponses 26
  • Créé
  • Dernière réponse

Membres les + Actifs

Jours les + Populaires

Membres les + Actifs

Images Publiées

Publié le (modifié)

Mais il le fait exprès notre ami EA de débiner ?

Extrait :

EA : "On les appelle des « gimmicks ». Ce sont des objets qui nous permettent de réaliser des mouvements impossibles. Magiques donc".

Le journaliste : "Lesquels par exemple ?"

EA : "C’est évidemment très secret. Dans le spectacle du Rond-Point, on utilise, par exemple, des fils ultrafins en kevlar de 0,1 mm ou d’autres plus épais, de 0,3 mm. Tous ont des fonctions différentes selon les tours. La prothèse d’une partie du corps est un gimmick. La couture d’un vêtement peut être un gimmick".

Pourtant un peu plus loin :

Le journaliste : "Comment les techniques se transmettent-elles ?"

EA : "C’est une tradition de secrets. Seuls les initiés y ont accès, de différentes manières. Il y a les bibliothèques magiques, plus ou moins privées et secrètes elles aussi."

On est pas une contradiction près.

Finalement ce qui est très secret est débiné directement au journaliste considéré donc comme un initié !!!!

ça me saoule !

Modifié par Melvin

Melvin

Publié le

ça me saoule !

Ta, Ta, Taaaa...

Il dépoussière.

Tu peux pas savoir le bien que ça va faire à la magie!

Non seulement paske ça va encourager les lecteurs à se mettre à la magie et en plus paske ça va obliger Navarro et Debailleul à progresser en ne restant pas sur leurs acquis.

Ils vont enfin pourvoir se sortir les doigts du fondement ©. mdr

Heureusement qu'on finit sur une note comique, mécanique primordiale d'un spectacle de magie: "Le problème est que le secret s’évente beaucoup plus vite avec Internet." Re mdr

Le problème...

Circulez !

Publié le (modifié)

Mais oui dub, c'est ça, tu as raison ! Comment n'y ai-je pas pensé avant ?

On est là à chercher ce qu'est la magie nouvelle, mais maintenant c'est une évidence :

La magie nouvelle c'est un courant qui, après avoir fait un spectacle magique, le débine.

Modifié par Melvin

Melvin

Publié le

Non : dans la magie ancienne, on divulgue nos trucs dans les revues de magie et les livres et les dvd spécialisés en vente chez les marchands de trucs.

Dans la magie nouvelle, on divulgue dans la presse nationale et les grands médias de manière à ce qu'un maximum de personne en profite.

Mais alors, Magic Kids, c'est de la magie nouvelle ?

Melvin

Publié le

Après c'est un magicien qui n'a plus rien à prouver à personne et c'est peut être pour cela qu'il fait moins attention ?

Publié le

Je ne vois pas où est la surprise :

EA a souvent débiné par le passé, y compris dans ses propres spectacles.

Que des gens sérieux comme Navarro le prenne avec eux, et voilà qu’il décrit le diamètre des fils, si cela n’avait pas été une interview orale, j’imagine qu’il aurait fait des schémas…

Dans ses spectacles comiques, la magie n’est pas mystérieuse, c’est un faire-valoir au personnage.

Le problème, c’est qu’il garde la même attitude quand il parle des spectacles de magie nouvelle, c’est ballot.

Ceci dit, je suis content de voir qu’il travaille sur des numéros perso, cela change des tours pompés à des américains…

Et content aussi de voir qu’il préserve le gout du secret, même si ce n’est plus « l’âge d’or de la magie »… sauf quand il faut qu’il dise comment ça marche, par reflexe… on ne se refait pas…

Mais bon, comme il dit en substance, personne ne crois plus à nos trucs, donc on s’en fiche, hein ?

A, si tous les débineurs pouvaient arrêter la magie, et ne plus faire que du comique…

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)
Après c'est un magicien qui n'a plus rien à prouver à personne et c'est peut être pour cela qu'il fait moins attention ?

Je pense au contraire que dans ce métier difficile de magicien, tu dois toujours prouver, innover en permanence... dans le métier du show-biz tu es vite oublié et remplacé... il y a mille exemples.

Eric Antoine a la chance d'avoir actuellement la côte auprès des médias.

Cela est du surement à son côté sympa, son assurance, de bons numéros proposés à la télé (grâce à la créativité de ses amis), le flair de Drucker qui continue à l'engager sur France 2 (et j'en suis le premier content, car il met quand même en avant la magie).

Et puis il a eu le courage d'en faire son vrai métier, vivre de la magie... ce qui n'est pas quelque chose de facile.

Bon, nous les magiciens il nous saoule un peu avec des mensonges (dépoussiérer la magie... en utilisant en permanence le faux pouce pour faire disparaitre un foulard, par exemple) et les quelques débinages.

Donc c'est dommage d'avoir ce succès et en même temps de décevoir une partie du milieu magique.

On voit que l’interview au-dessus n'a pas été pensée. On y apprends rien avec le sujet proposé à part des banalités (et malheureusement des trucs).

Je ne sais pas dans quelles conditions s'est faite l'article (interview à l'oral, questions données à l'avance à l'écrit permettant de construire une réponse réfléchie ?).

Si vous avez la compil des réflexions de jacques Delord, vous voyez que c'est d'un autre niveau.

Modifié par Melvin

Melvin

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8227
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Niranjan SHIVARAM
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k

×
×
  • Créer...