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Publié le

Bonjour à tous!

Je ne veux pas jeter un pavé dans la marre, mais, suis-je le seul à tiquer devant le tutoiement des newsletter VM? Je ne veux pas être vieux jeu, mais malgré le tutoiement de rigueur sur un forum, je reste assez gêné par le fait de le faire dans ce type de mails...

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Publié le (modifié)

Pas choqué du tout ! déja entre artistes on se tutoie quasiment toujours , et VM est un peu une communauté ! vous vous êtes inscrit pour recevoir cette lettre! du reste en lisant tous les messages sur VM je n'en voit pas beaucoup utiliser le vouvoiement pourquoi il devrait en être autrement pour la newsletter!

je suppose que quand vous envoyez un MP ou mail à Thomas vous le tutoyer aussi !

Modifié par Danilsen
Publié le
Moi aussi, j'ai l'impression d'être pris pour un gamin.

ben, vu nos ages, c'est parfois bien agréable d'être pris pour un d'jeuns... ;)

et puis c'est vrai qu'a part certains très rares, je tutoie tout le monde ici, souvent même des gens que j'admire au plus haut point et que je n'oserai pas aborder dans la vraie vie :)

donc ça ne me dérange pas qu'on me tutoie en retour...

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

Je me sens un peu concerné puisque j'ai tendance à vouvoyer lorsque je m'adresse à quelqu'un sur le forum pour la première fois avant de le tutoyer. Drôle d'habitude. Le tutoiement dans la newsletter ne me dérange pas du tout, même si elle donne un ton faussement personnel.

Didier (artifice31)

Publié le

Hannibal m'a déjà fait cette remarque.

Je la comprends.

Avant tout chose, je n'ai aucune idée de l'âge que tu as.

Tu pourrais avoir 6 mois au 102 ans, je te parlerai de la même façon (avant de me traiter de mytho, ceux qui m'ont cotoyé au fil des années avec ma fille, peuvent en attester).

De ce fait, dans mon monde, le tutoiement n'est nullement rattaché à un manque de respect ou un âge (car à ce jeu, plus cela va avancer et plus on va devoir me vouvoyer : horreur :( ) !

De mon point de vue, vous n'êtes pas une masse à qui je m'adresse tel Moïse sur son mont ;) mais bien des individus uniques.

Je tutoies tout le monde dans la vie quelque soit l'âge ou la position de la personne.

Les 4 personnes présentes lors de l'interview de Luc Langevin, pourront attester que je l'ai aussitôt fait avec son producteur qui pourtant doit avoir un certain âge.

De plus, avant l'envoi de la première newsletter, nous avons souvent tous déjà échangé par email ou physiquement.

Enfin, nous formons une communauté dans laquelle le vouvoiement ne me paraît pas approprié et sujet à mettre une distance entre nous.

Il y en a déjà assez sur certaines valeurs et cultures qu'il n'ai pas nécessaire d'en ajouter dans la communication en face en face ! :)

Bref, mon cher David (et les autres), j'espère ne t'avoir pas trop choqué et que au delà de la forme, le fond de ce que tu reçois te plait.

Si vous avez d'autres remarques sur la newsletter et des idées d'amélioration, vous êtes les bienvenues.

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Publié le

Bonjour à vous,

Danilsen a écrit:

"Pas choqué du tout ! déjà entre artistes on se tutoie quasiment toujours ,...."

+ 1!!

Je pratique depuis 55 ans et même lors des galas avec d'autres artistes, il y a toujours eu tutoiement, donc pourquoi pas aussi dans la newletter, puisqu'elle émane du site .

Publié le (modifié)

Dans le monde numérique, il n’est pas rare de tutoyer le premier inconnu venu sur un forum, un réseau social, les commentaires d’un blog, bref, tout espace d’échange et c'est normal.

Je tiens à dire que je ne suis ni linguiste, ni expert, je ne suis qu’une personne bizarre qui a appris à aimer la langue française après être sorti « de l’école », et qui apprécie un peu plus chaque jour ses subtilités.

Tutoyer, vouvoyer. Généralement, on vouvoie une personne adulte qu’on ne connaît pas, ou qui, dans le cadre de l’entreprise par exemple, est bien plus haut perché dans l’organigramme. A mettre sur le compte de la politesse. On tutoie un enfant, un ami, un membre de la famille. Justement, on parle de familiarité. Je vous laisse regarder dans le dictionnaire, vous comprendrez mieux. Bien, mais toutes ces conventions sont transmises par notre éducation, des valeurs (qui se fait avant tout dans le monde physique).

Même si tutoyer quelqu’un qu’on ne connaît pas est pris comme une agression, un manque de respect, du moins dans le monde physique... Malgré ça je dis qu'il faut arrêter !! Ce sont des valeurs qui nous ont été transmises que je ne comprends pas ! Moi j'ai le tutoiement facile et c'est une forme d'affection... Quand je connais une personne et qu'à la fin d'un repas je la vouvoie toujours c'est juste que ça ne passe pas ! mdr. En quoi dire tu peut-être signe de manque de respect, c'est bizarre. Je dirais même au contraire.

Un autre débat c'est que le Français (et ça m'agace) n'est JAMAIS content ! On est tous frère et soeurs lol ne vous prenez pas la tête comme ça, vous augmentez considérablement le risque de ne pas devenir vieux ;)mdr

Ce qui n'empêche (en contradiction) que je déplore à quel point souffre notre belle langue avec les nouvelles générations...

Modifié par lili

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    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
    • Les réponses ici, et c’est impressionnant :   
    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
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