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Le Monde Magique sur la Route : camion, caravanes, convois, voitures...


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En souvenir de Joël Georget : Magicien et créateur du Georget Family Circus

j'ai connu Joël et Hélène à Bréhémont et j'ai toujours gardé une grande amitié pour cette famille. Hervé qui est devenu le grand Boss était jeune et il avait un numéro de chats et de rouleaux. Quelques années plus tard j'ai été invité au baptême du nouveau chapiteau monté à Blois et j'en garde un souvenir exceptionnel .

Comme j'ai lancé ce sujet sur les véhicules de magicien, je me devais de vous présenter les véhicules du CIRQUE GEORGET FAMILY CIRCUS.

Pour info Joël et Hélène présentaient un numéro d'homme électrique et je garde le souvenirs des châtaignes que j'ai pris quand il m'en a fait la démonstration lors d'une soirée mémorable.

Du rabot au micro

Début 1972, le menuisier trouve l’ouverture sous la forme d’une petite annonce : « J’ai lu dans le quotidien La Nouvelle République, qu’un cirque en création cherchait un animateur pour des jeux sur le podium. J’ai aussitôt fait acte de candidature. » Candidature retenue : Joël abandonne le rabot pour le micro.

Il effectue alors ses premiers pas sur « La Piste d’Or », cirque animé par le populaire Roger Lanzac, mais qui ne tournera qu’une saison. Le début d’une nouvelle vie, pas toujours rose, pour Joël et Hélène Georget.

En souvenir de Joël Georget : Magicien et créateur du Georget Family Circus .

A La Piste d’Or, très vite Joël assure non seulement l’animation sur le podium en fin d’après-midi, mais aussi son numéro de magie sous le chapiteau, en compagnie d’Hélène, « ma partenaire à la scène comme à la ville ».

Ce baptême de piste réussi, les conduit la saison suivante chez Alexis Gruss. En 1974, ce sera sous le chapiteau de Sabine Rancy. Au terme de trois saisons sous la houlette de grands noms de la piste, Joël Georget décide de voler se ses propres ailes. Il s’associe avec une famille d’enfants de la balle, les Ciceron.

Pendant plusieurs années, les Georget et les Ciceron exploitent un établissement de quelque 1500 places, baptisé « Chapiteau Azur et Or », principalement sur la Côte d’Azur et en Belgique. En partenariat avec Radio Télé Monte-Carlo, le chapiteau accueille assez souvent des vedettes du music-hall pour la seconde partie du spectacle, les Georget et les Ciceron assurant la première.

La création du Cirque Georget

Le Cirque Georget est entré en piste en 1982. Un cirque familial fondé par Joël et Hélène Georget. Le menuisier magicien et la couturière, sa partenaire « à la scène comme à la ville », ont fait leurs gammes d’artistes professionnels sous le parrainage d’orfèvres, Roger Lanzac puis Alexis Gruss. En 1982 ils se sentent prêts pour créer leur propre établissement. Le Georget Family Circus a bien grandi depuis, se produisant au-delà de sa Touraine natale. Au début des années 1990, il fut parmi les premiers à faire entrer le Cirque dans les écoles, pour animer d’authentiques classes de découverte qui ont même conquis la Belgique francophone. En 2003, Hervé Georget, le fils aîné, lance le concept du « Village du Cirque de Noël » désormais accueilli à Luynes (Indre-et-Loire), chaque mois de décembre. C’est à Luynes également, en août 2012, que le Cirque Georget a installé le « Pôle européen des arts du Cirque », école de cirque ouverte à l’année, pour enfants et adultes. En 2012 et 2013, le spectacle « Jour de Fête » se conclut par un hommage à Joël Georget, trop tôt disparu en 2007. La deuxième génération, Nicolas et Hervé, a pris le relais, et la troisième effectue ses premiers pas sur la piste d’un nouveau chapiteau toujours à dimension humaine.

Le parcours étonnant de Joël Georget

Vous ne le direz pas à mon mari ! » Sur la banquette de la caravane, Hélène Georget se hasarde à la confidence. « Quand je me suis mariée, j’avais horreur du cirque. Cette vie de nomades ne me plaisait pas du tout. Ça faisait voleurs de poules. » Son mari, Joël, à qui l’on rapporte (un peu honteux…) l’aveu, s’amuse doucement. L’histoire, il la connaît parfaitement. Il sait bien que sa femme n’avait jamais foulé la sciure durant sa jeunesse et n’envisageait guère de quitter les environs de Tours et sa vie sédentaire. Un jour de 1972, Joël Georget découvre une annonce dans La Nouvelle République du Centre. Un cirque recherche un animateur publicitaire pour la parade d’avant spectacle. À l’époque, le jeune chef d’atelier dans une menuiserie s’est découvert une passion pour la magie, après avoir poussé, par hasard, la porte d’un magasin d’articles spécialisés. Il a même commencé une petite carrière dans les kermesses et les fêtes de village depuis qu’un prêtre, rencontré dans un spectacle à Paris, l’a initié à l’art de faire apparaître une tourterelle dans un foulard. Pas suffisant pour convaincre Hélène de se convertir au music-hall… « J’ai dit à Joël de répondre à l’annonce tout en me disant qu’il ferait chou blanc… » Quelques jours plus tard, la voilà obligée de boucler les valises : son mari a été recruté par le Cirque de la Piste d’or – dirigé par Roger Lanzac, auréolé de sa gloire télévisuelle dans « La Piste aux étoiles » – et le couple Georget prend la route pour ne jamais la quitter. Trente ans plus tard, ils arpentent toujours les nationales… avec leurs fils Hervé, Christophe et Nicolas. Trois vaillants jeunes hommes qui ont emmené leurs compagnes dans l’aventure ! Tous sont fiers de porter les couleurs du « Georget Family Circus », comme l’indique le portique à l’entrée du terrain gazonné où camions et caravanes se sont installés, à l’ombre de l’église de Champigny-sur-Veude, à quelques kilomètres de Chinon. Avec ses flammes blanc et bleu, le chapiteau ne ressemble à aucun autre. Dans un monde circassien où la passion se transmet de génération en génération, la famille Georget est unique. Elle a bien mérité de l’afficher avec une identité visuelle qui tranche sur le jaune et le rouge traditionnels. « C’est vrai, on a pas trop mal bossé », concède Joël Georget avec la pudeur des travailleurs acharnés. Bizarrement, le menuisier magicien ne voulait pas vraiment fonder son propre cirque. Formé par Alexis Gruss, il exercera, dix ans durant, ses talents de manipulateur… de cartes et d’objets tout en devenant gestionnaire de tournée. Il expérimente alors « la polyvalence indispensable » dans le métier et connaît les galères qui donnent envie de rentrer à la maison. « Parfois, il n’y avait plus de sous pour acheter du gazole »… C’est Hervé, l’aîné des garçons, qui remet de la passion dans le moteur. Premier enfant de la balle de la famille Georget, il convainc ses parents d’acheter un chapiteau.

Texte de Jean Yves Hureau

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Avant d'apprendre des tours de magie il faudrait apprendre l'Histoire de la magie

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Lise s'est fait photographiée devant un camion de Allan Dickens

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A mon avis notre ami Morax à la tête dans le guidon , il doit relire et recherche au maximum les photos dans les collections !!! mdr

En tous cas fort interessant de voir lés evolutions au fil des décennies .

Tiens une idée du meme style à lancer sur VM : les costumes des magicos à travers les ages , ca ne serait pas triste non plus je pense car les chevelures iraient en meme temps

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    • Boston Dynamics s'engage dans une stratégie qui à terme devrait permettre à Atlas (son robot de type androïde) d'apprendre à exécuter n'importe quel type de tâche. En gros il s'agit pour Boston Dynamics de donner de l'intelligence à son robot. Car à part faire des pirouettes, il faut bien reconnaitre que pour l'instant il ne fait pas grand chose d'autre (je caricature à dessein). Pour résumer très très simplement, l'idée est de reprendre ce qui a fait le succès de l'IA, c'est à dire nourrir d'une grande quantité de connaissance un système à apprentissage. Dans le cas d'Altas, il s'agirait de lui faire regarder des humains qui exécutent une tâche particulière pour qu'il puisse ensuite la réaliser lui-même. L'objectif est d'aller au delà de ce qui se fait déjà comme les robots de peinture qui ne font que reproduire fidèlement les gestes d'un ouvrier. L'homme a des capacités d'adaptation et d'initiative que n'a pas un robot conçu pour une tâche répétitive bien particulière. L'idée est de donner au robot ces capacités. Le défi semble de taille. Mais qui imaginait il y a encore peu ce que permet aujourd'hui l'IA. Plusieurs axes de recherche sont envisagés par les ingénieurs de Boston Dynamics. Je vous laisse les découvrir dans cette vidéo (avec Zach Jacowski, le responsable d'Atlas) : Bob
    • Je recherche pure cup de tcc, si vous vous en séparez, contactez moi !
    • Livre en français de 530 pages , bon état, éditions Georges Proust Contient la totalité des réflexions théoriques menées par son auteur depuis  une cinquantaine d’années. On y trouvera les versions définitives de textes parfois déjà publiés (surtout en espagnol, mais presque pas en français) ou de développements ayant nourri, au gré des années, les séminaires-conférences de Juan TAMARIZ dans le monde entier. Il y a en tout 12 chapitres (et 3 appendices). Il n’est pas possible, dans cette petite recension, de résumer un livre qui contient un florilège impressionnant de thèses et de sujets traités. Prix du Neuf 89 euros , vendu 65 euros FDPI envoie en mondial relai
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