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Publié le (modifié)

Bonjour à tous,

Je me pose une question (existentielle) : peut-on breveter un tour ?

Non pas que j'aie grande envie de le faire, mais des magiciens ont ils le droit de breveter une routine par exemple ? Pour éviter de se faire copier un processus ? Cela s'est il déjà effectué ?

Même si pour une routine ou une technique cela semble impossible, peut-on l'envisager pour un gimmick ? ( qui aura plus de valeur intellectuelle sans doute que le dernier éplucheur à pomme de terre inventé par un bricoleur visionnaire )

Modifié par Thomas

cazator

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Publié le

Long débat...

Il est difficile de réellement "breveter" un tour de magie et à mon avis ce n'est pas une "bonne" idée.. Si chaque personne brevetait sa toute dernière découverte ou nouvelle technique, plus un magicien ne pourrait faire de spectacle!

En revanche, si tu souhaites montrer que tu es l'inventeur de telle ou telle chose, alors oui comme l'a dis Andy Scott le meilleur moyen est de publier ton tour/technique dans une revue, un livre ou de le mettre en vente.

Tu peux aussi décrire ta technique/tour de manière détaillée, et te l'envoyer par la poste. Le cachet de la poste prouve que tu auras eu l'idée à telle date.

Ainsi tu peux "facilement" montrer la paternité de telle ou telle chose (même si les "vraies" nouveautés sont rares, puisqu'il s'agit souvent de reprises de quelque chose existant) mais pour "breveter" un tour...

Si tu t'intéresses à ce domaine, je crois que Hans Klok avait eu des problème avec ça..

Publié le
la technique non mais le coté artistique oui

A la question "peut-on breveter ?"

Réponse : La technique : non

Le coté artistique : non.

Long débat...

Non le débat n'est pas long. Sur la protection par le dépôt de demande de brevet, les conditions sont trés restrictives. Et il y a suffisamment de sujets sur le forum qui en parlent pour trouver la bonne réponse (et les bêtises qui vont avec).

Il est difficile de réellement "breveter" un tour de magie et à mon avis ce n'est pas une "bonne" idée..

Il est impossible de breveter un tour de magie. Cela ne respecte pas les conditions de brevetabilité.

Si chaque personne brevetait sa toute dernière découverte ou nouvelle technique, plus un magicien ne pourrait faire de spectacle!

Et surtout, tout ceci n'est pas légalement envisageable.

En revanche, si tu souhaites montrer que tu es l'inventeur de telle ou telle chose, alors oui comme l'a dis Andy Scott le meilleur moyen est de publier ton tour/technique dans une revue, un livre ou de le mettre en vente.

Tu peux aussi décrire ta technique/tour de manière détaillée, et te l'envoyer par la poste. Le cachet de la poste prouve que tu auras eu l'idée à telle date.

Ainsi tu peux "facilement" montrer la paternité de telle ou telle chose (même si les "vraies" nouveautés sont rares, puisqu'il s'agit souvent de reprises de quelque chose existant) mais pour "breveter" un tour...

Si tu t'intéresses à ce domaine, je crois que Hans Klok avait eu des problème avec ça..

Et là, on parle de droit d'auteur... Pas du tout la même chose. Et de la même manière, toutes les réponses sont sur le forum.

Bonne recherche (j'ai pas le temps, là tout de suite, maintenant).

Mathieu

Nouveau texte : "Je suis un bout de papier"

http://matt-et-le-blog.over-blog.com

http://www.abfjm.blogspot.de/

Publié le

Pou l'anecdote, tu peux (ou du moins pouvait à une époque) breveter un gimmick ou une illusion au USA mais le plan de ton gimmick/illusion devient publiquement accessible (on peux accéder à certain de ces brevets via internet) : c'est comme sa qu'une entreprise c'est procuré les plans de certaines grande illusions pour les divulguer sur des affiches à thème "vous n'aimez pas être trompé, nous non plus" :P

Publié le

Je confirme les réponses de Matthieu.

De plus vous confondez aussi Brevet et Dessins et Modèles (pour le gimmick par exemple)

Breveter = Procéder nouveau, technique nouvelle

Or globalement, vous utilisez des techniques ou procédés existants par arriver à une finalité

Un gimmick peut être déposé en "dessins et modèles" MAIS si une particularité de forme est changée par le contrevenant... cela n'a plus grand valeur

Publié le

De mémoire, tu peux déposer une enveloppe Solleau chez l'INPI.

C'est une espèce de double enveloppe, tu insères tes dessins et plans que tu renvoies.

Tu conserves l'enveloppe reçue quelques jours plus tard. Renouvelable pour quelques dizaine d'Euros, l'antériorité est prouvée pendant 5 ans.

Réellement, je ne sais pas ce que çà vaut...?

Publié le

Je suis très loin d'être un spécialiste en droit, mais les systèmes d'enveloppes servent effectivement à prouver l'antériorité d'une création, comme l'a dit Nicolas, et c'est tout !

Ça ne protège en rien une création. Cela permet uniquement, en cas de litige, de dire "c'est moi qui ai eu l'idée en premier il y a X années !".

Mais ce n'est pas pour autant que si quelqu'un vous pique votre idée, le fait d'apporter la preuve que vous avez créé un machintrucchose avant lui vous fera sortir gagnant du litige. Ce n'est qu'une pièce à apporter au dossier, pas une protection en soi.

De plus (toujours selon mes souvenirs de cours de droit), on ne peut pas dire "j'ai créé le gimmick ultime, je dépose un brevet et c'est réglé !".

Si tu veux protéger quelque chose, il va falloir déposer plusieurs protections : pour le fonctionnement, pour les matériaux qui le compose (s'ils sont originaux), pour le nom, pour l'aspect. Et généralement, les grandes entreprise qui font des créations pouvant être brevetées ne font pas que protéger le fruit de leur travail, ils déposent également des brevets sur toutes les variantes qui leur viennent à l'esprit, de façon à bloquer complètement l'idée pour en avoir l'exclusivité.

Et enfin, dernière chose : un brevet doit être renouvelé ! Et selon sa portée (et donc son prix), il ne protègera pas à tous les niveaux. De mémoire, les 3 principales portées sont : France, Europe, Monde (et là, ça douille sévèrement !).

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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