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Publié le

"un magicien qu il soit manip ou materielqui fait tout devient un artiste s'il fait rever le public si il ya une histoire"

1. Je ne suis pas bouché car tu n'as JAMAIS parlé de faire rêver le public precedemment

. Soit plus précis dans tes termes la prochaine fois.

2. Je suis d'accord avec toi, mais tu ne réponds pas à la question de m@thieu

Lorenzo E.M

Publié le

J'ai tendance à penser que tout peut devenir un art quand il est pratiqué par un artiste comme le disait Bruno. Et qu'il n'y a pas de "reines des arts" mais des "rois des artistes".

Il y a parfois des joueurs de football qui sont plus des artistes que certains peintres ou poètes (et franchement ça m'arrache les poils de reconnaitre un truc pareil... j'aime pas l'foot).

Etre un artiste c'est transmettre, communiquer des sentiments, des visions peut importe le support employé. Et pour en revenir à la magie, il est clair que c'est un merveilleux (à tous les sens du terme) support pour s'exprimer.

Bref, oui la magie peut être un art, et pis après... la principale question à se poser c'est : est ce que je suis un artiste. Est ce que je maîtrise assez de techniques pour m'exprimer dans mon art ? est ce que je ne me focalise pas trop sur mes techniques jusqu'à en oublier de communiquer grace à la magie ? Est ce que j'ai envie de faire de l'art ? après tout la magie c'est bien pour animer les soirées avec les potes, amuser grand-mère et après... ce n'est que de la manip.

Chacun voit midi à sa porte, et personne ne sera jamais d'accord avec personne sur ce sujet.

A+

Philippe

www.philippeday.com

Antoine de Saint-Exupéry : "Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité, et surtout pense à refaire le plein de l'avion"

Publié le

J'ai l'impression de revivre les discution que j'ai avec un amis peintre qui ne considère pas la photgrpahie comme un art...

Tant que vous restez à vous charrier par mail interposés, y a pas de risque en plus ça défoule...

A+

Vax

The subaquatic magician...

Et plus simplement, Xavier BELMONT, pour ceux qui savent prononcer les x comme des x et non pas comme des z...

Publié le

Pourquoi avons nous tous commencer à faire de la magie ? Pour être des artistes ? Non, je suis certain qu'aucun de nous n'a pensé à cet aspect là lorqu'il a débuté ! Nous voulions simplement nous faire plaisir et nous amuser. Il faut être sérieux : on ne dit pas je veux être artiste mais je veux peindre parce que j'aime le peinture. C'est également notre cas.

Pourquoi avons nous franchi le pas d'exposer nos tour à un publique ? Parce que nous voulions lui communiquer notre plaisir (que ce soit par l'étonnement, le rire ou quelconque émotion), notre amusement.

Je ne vois pas ce que vient faire l'art là dedans. Le problème est que le mot "art" évoque un à priori positif, très positif. Les magiciens souffre de ce qu'un certain nombre de (pseudo) intellectuels ne considérent pas la magie comme un art. D'ailleurs souvent ils ne considérent que les beaux arts. Et les magiciens veulent s'entendrent dire que la magie c'est de l'art. Par là ils (les magiciens) veulent croire que la magie "c'est bien".

Mais oui, la magie "c'est bien". Mais là n'est pas le problème : il y a des choses "biens" qui ne sont pas de l'art ! et il y a de l'art merdique (cela ne dépend que du point de vue et des goûts de chaque observateur).

Je crois que les magiciens doivent se décomplexer et accepter que leur activité soit vu comme quelque chose de positif sans être de l'art. Les gens ont le droit de penser ce qu'ils veulent car celui qui ne considére pas la magie comme un art ne la considére pas automatiquement comme de la merde. J'adore le cyclisme mais je ne vois pas d'art dans le cyclisme. Je sais il y en a qui vont me dire que certains cycliste sont des artistes et d'autres non ! Que de langue de bois.

Et ce n'est pas en se faisant de la masturbation intellectuelle que cela va changer quelque chose : la magie est-elle un art ? suis-je un artiste ? les autres magiciens sont-ils des artistes ?

Certaine personnes affirme que toute activité véhiculant de l'émotion est un art et que donc la magie est un art si elle véhicule l'émotion...

Oui mais pourquoi ? pourqoi vouloir se considérer comme artiste ? quelle raison de s'en orgueuillir ? Il n'y a rien de mal à ne PAS être artiste ! Du moment où ce que l'on fait fait plaisir et à soi-même et au publique. C'est ce que j'essaye de faire sans me demander si je suis un artiste ou pas car j'ai compris que seul l'effet sur le publique et la qualité de mon travail compte ! Si c'est ça être artiste alors j'en suis...si non je n'en ai que faire. Si tel personne me considére comme un artiste...à sa guise. si elle ne me considére pas comme un artiste...à sa guise. Cela ne change en rien mon travail de fond.

Amicalement, Karl

Publié le

D'accord avec toi karl, mais par pitié, arrêtez d'employer à tort et à travers le terme "masturbation" : si certains (j'en fait partie) veulent discuter un peu d'art au lieu de "comment faire une LD correcte" eh bien laisser-les faire !

"Pourquoi avons nous franchi le pas d'exposer nos tour à un publique ? Parce que nous voulions lui communiquer notre plaisir (que ce soit par l'étonnement, le rire ou quelconque émotion), notre amusement."

Il existe une autre théorie comme quoi le magicien serait victime d'un complexe d'infériorité et qu'il utiliserait son art pour se mettre en avant.

Bien que cette théorie soit "délicate", je l'ai souvent vu soulevée par des psys, qu'en pensez-vous ?

Lorenzo

Lorenzo E.M

Publié le

Le problème c'est qu'à partir du moment ou on ne sait pas ou commence et ou finit l'art, on sera infoutu de savoir si la magie en est un ou non.

Si on prend un bête photo de pub, ce n'est pas de l'art, la même qu'on place dans une expo Pop-art ça le devient... que penser des natures mortes style hollandais dans le genre un ognon et une bougie, c'est beau mais c'est sans âme, est ce plus ou moins de l'art que ma photo de boite de conserve détournée.

Les peintres et sculpteurs qui ne font que reproduire, sont ils des artistes ? Ils ont simplement un savoir faire qu'ils appliquent, comme certains acteurs ou musiciens qui suivent les scenari ou les partition sous la direction d'un metteur en scène ou d'un chef d'orchestre.

L'art est il dans la difficulté du savoir faire à acquérir ? Dans ce cas là un horloger, un ébéniste devraient avoir l'étiquette d'artiste.

Je pense qu'être artiste ne se voit dans le savoir faire ou dans le résultat, mais dans la démarche, et intuitivement il est plus facile de savoir qui est un artiste ou pas, plutot que ce qui est de l'art ou pas.

Etre artiste c'est exposer son âme, s'exprimer en employant des chemins plus ou moins détournés et pas simplement pondre du beau.

A partir de là ça peut ammener à penser que c'est une sorte de déviance des langages traditionnels, une perversion sociale wink.gif) mais bon... c'est pour ça qu'on se fait tout le temps traité de branleur !

Bref la magie ça peut être une expression artistique : oui, m'sieur.

Quand Bretrand Lotth, ressort (très bien d'ailleurs) la routine de foulards de Gaëtan à mon avis ce n'est pas de l'art, quand il fait sa routine dans les filets de pêche (qui ne plaisent pas à tout le monde) s'en est déjà plus.

C'est vraiment dans la demarche de l'artiste qu'on voit si c'est de l'art ou pas, dans sa façon de s'exposer et de prendre des risques face au public... enfin ce genre de chose quoi.... ou pas

A+

Philippe

www.philippeday.com

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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