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[Technique] Débit de Parole à avoir en Prestations Magiques


Invité

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Ah je reconnais bien là monsieur Losa; toujours la solution de facilité...

Ben oui ! mdr;)

En même temps, travailler son débit, sa prononciation, le ton à utiliser, le rythme (ce qui n'a rien à voir avec le débit), etc.... Ben... ça passe par le théâtre... tout simplement !

Après, il faut relativiser aussi (j'ai appris à relativiser, avec les années. ;) ) : si tu es pro, semi pro, amateur, t'as pas les mêmes objectifs, pas les mêmes conditions etc... donc... pas NECESSAIREMENT besoin de prendre des cours de théâtre... (bon, si t'es pro ou semi pro...là ça devient plus qu'intéressant. Mais encore une fois : tout dépend des objectifs et conditions de travail...)

Choose your battles wisely.

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Ou des cursus de "prise de parole en public", qui n'apprennent pas à être comédien, mais à s'exprimer.

Car de nombreux cours de théâtre apprendront souvent à s'exprimer dans le rôle d'un autre, ce qui ne correspond pas forcément à toutes les approches. Encore que je sais pas si je suis clair...

David

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Je suis d'accord avec Julien. Le théatre au dela de travailler sur l'éloquence, le rythme etc permettra une certaine gestion du stress (si c'est effectivement le problème).

j'en reviens comme dans un autre post à Jonathan Levit qui par son jeu d'acteur, emmène ses spectateurs et ajoute une certaine plus value à mon sens.

Il sait même très bien varier le débit, selon ses besoins, Je pense que l'on peux parler vite mais cela doit paraître en adéquation avec la routine.

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Ce qui confirme l'affirmation qui a fait couler beaucoup de pop corn : Le magicien est bien un comédien qui joue le rôle d'un magicien. Savoir faire un tour c'est cool. Savoir le présenter (et donc à le parler) c'est mieux.

Même sans se taper des cours de théâtre (bien que ce soit la meilleure chose à faire...enfin je pense), tu peux toujours te faire des exercices d'élocution à base de "les chauchette de l'arssi dussesse"....et surtout, enregistre toi ! réécoute la soupe et demande toi si c'est audible.

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  • 4 weeks plus tard...
Ou des cursus de "prise de parole en public", qui n'apprennent pas à être comédien, mais à s'exprimer.

Car de nombreux cours de théâtre apprendront souvent à s'exprimer dans le rôle d'un autre, ce qui ne correspond pas forcément à toutes les approches. Encore que je sais pas si je suis clair...

Le théatre est une bonne solution, mais comme le dit Chakkan, on mise sur bien d'autres choses dans un cours de théâtre:

Endosser un rôle parfois fort différent de soi-même (ce qui est un bon exercice, mais n'est pas forcément ce qu'on désire faire en magie...),

Gérer les relations entre comédiens (mais sachant que beaucoup de magiciens sont seuls en scène, cette compétence ne sera guère utilisée...),

Apprendre un texte déjà figé, et le dire parfaitement (toujours la difficulté de se mouler sur le texte d'un autre... le magicien, à mon sens, sauf à engager un metteur en scène dialogiste particulier et compétent, fait ses textes lui-même, et donc la méthode peut être bien différentes du théâtre...)

L’intérêt du théâtre, c’est la facilité relative d’accès : il y a des troupes ou des cours de théâtre un peu partout…

Et la richesse de ses ressources : cela fait des centaines d’années que les théâtreux réfléchisse sur leur métier, et il y a une profusion de méthodes, concept et procédures disponibles.

Mais ce n’est pas la seule voix, comme le dit Chakkan.

Il y a par exemple le conte.

Le conteur est souvent seul en scène.

Comme le magicien, il crée la plupart du temps ses propres textes (un bon conteur ne ressort pas l’histoire d’un livre sans la retravailler de fond en comble…)

Le conteur à les même possibilités scénique que le magicien : d’une grande scène avec micro à une intervention confinant au close up devant 3 personnes… (le fonctionnement optimum, selon moi, se situant pour un conteur sans micro avec un public entre 10 et 60 personnes, c’est-à-dire les condition de salon type du magicien)

Le conteur à dans sa culture l’intégration de l’objet (conter avec des objets est une des branches du conte)

Le conteur, surtout, est dans la même configuration scénique que le magicien : l’acteur à le plus souvent un quatrième mur, alors que conteur et magicien s’adressent le plus souvent directement au public. Les techniques de l'adresse au public sont les mêmes en conte et en magie, quasiment.

Etc.

Et les conteurs doivent eux aussi apprendre à gérer leur voix, parole, ton, débit, et surtout silence.

Philipe Sizaire a dit :

« Le mot est un outil.

Quand on arrive, il y a sur scène un gros bloc de silence.

Le conteur va le sculpter avec ses mots : la matière première du conte, c’est le silence. »

La gestion des silences est donc très importante…

Et on trouve évidemment, puisque c’est le sujet de ce post, le rythme et le débit.

En fait, nous le savons tous, quand on est sur scène, il y a une chose magique qui se produit (à moins que ça ne soit un effet de l’adrénaline ;) ) :

Le temps subjectif pour l’interprète s’accélère !

Et donc, vivant plus vite, l’interprète à tendance à parler plus vite, sans s’en rendre compte.

Nous devons donc apprendre à revenir à un débit normal pour le public, ce qui donne alors à l’interprète une impression de lenteur : Pas facile à doser.

Mais plus encore :

Nous sommes en train de présenter un instant dramatique (au sens théâtral ;) ) au public :

Il faut donc lui en laisser toute la jouissance, et donc avoir des moments où l’on va ralentir ou carrément suspendre l’action, pour qu’elle soit appréciée.

Cela ne met pas en cause le rythme de la prestation, qui peut être soutenu si c’est ce que l’on souhaite (il se passe plein de choses…), mais le débit doit être maitrisé pour s’adapter à l’intention de chaque instant.

Le débit est aussi un moyen de jouer :

Si l’on a toujours un débit identique (et rapide dans le cas évoqué), on se prive d’un moyen d’expression, d’illustration, et au final, tout deviens plat, même si c’est fait à pleine vitesse :

On est beaucoup plus sensible aux variations qu’a un flux constant.

Mais bon, ça, je pense qu’on le sait tous… reste à le dire au magicien dont tu parles, Graal ;)

… tu peux toujours te faire des exercices d'élocution à base de "les chauchette de l'arssi dussesse"....et surtout, enregistre toi ! réécoute la soupe et demande toi si c'est audible.

Cela aussi fait partie de la formation de base du conteur :

Voilà un site qui reprend pas mal de virelangues et de viresoreilles, pour les amateurs :

http://michel.buze.perso.neuf.fr/lavache/virelangues.htm

Celui que j’apprécie le plus :

Suis-je chez ce cher Serge ? oui je suis chez ce cher Serge.

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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