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Si comme je l'ai expliqué mais surement pas assez clairement ! :)

Je recommence donc point par point :

1/ On clique sur Actualités (archives)

2/ Dans menu déroulant, on choisit Février 2014

3/ Puis tu cliques en dessous du menu déroulant sur Janvier 2014

4/ Tu laisses ta souris là où elle est et clique plein de fois pour remonter à Mars 2012 et voilà déjà un article sur Gaël BRINET dans La Nouvelle République

5/ et tu peux ainsi remonter dans le temps (je pense que tu dois pouvoir aller jusqu'à la création des actus, 2000 ou + ?)

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Fañch Guillemin était dans le Télégramme le 20/12/2014. Pour en savoir plus.

Ainsi que dans Ouest-France du 25 janvier 2015 ( ICI ) :

L'art de la magie ouvre beaucoup de portes. À 75 ans, Fañch Guillemin, illusionniste et ventriloque, a parcouru le monde entier, rencontrant sorciers et féticheurs.

Portrait

« J'ai toujours été passionné par la magie ! » Pour expliquer cette passion, Fañch Guillemin évoque sa naissance à Huelgoat, « le pays de Merlin l'Enchanteur ». Et pourtant, dans sa famille, un père cantonnier, une mère au foyer, personne ne pratiquait cet art autrefois sulfureux. « À la Renaissance, on brûlait les magiciens soupçonnés de sorcellerie. »

Fañch Guillemin a appris ces premiers tours dans des revues. « J'ai fait mon premier spectacle à 12 ans, en colonie de vacances à l'île de Batz. Il faut croire que ce n'était pas trop mauvais, car le directeur m'a proposé de le refaire. » L'apprenti magicien était loin de se douter que la prestidigitation allait lui ouvrir bien des portes une fois devenu maître dans cet art, sous le nom de scène de Professeur Fañch.

Ses collègues féticheurs

C'est d'abord la carrière d'enseignant qui lui a fait parcourir le monde. « J'ai débuté comme professeur au collège public de Saint-Pol-de-Léon, en 1960. » Il enseigne le français et l'histoire-géo. Dès 1962, il se porte volontaire pour aller au Sénégal, à Dakar.

Suivra « une expérience particulière », celle de professeur coopérant en Algérie durant un an et demi. « Juste après l'indépendance, c'était compliqué. » Malgré la brièveté de son séjour, certains de ses élèves ne l'oublieront pas : « 44 ans après, ils m'ont retrouvé grâce à Internet et invité. Je suis allé en Algérie, où j'ai été très bien reçu. J'ai refait le parcours du grand magicien Robert Houdin qui était allé en Algérie en 1856. »

Dans sa carrière d'enseignant et de magicien durant son temps libre, deux pays vont surtout le marquer. Tout d'abord, la Côte d'Ivoire où il enseigna dans un poste en brousse durant deux ans. « J'y ai rencontré des féticheurs et des sorciers. Ils me considéraient comme un collègue. » Avec son regard de magicien et de ventriloque, il décèle les trucs utilisés par ses homologues qui, eux, ont un rôle spirituel. Certains n'ont pas leur pareil pour faire jaillir des voix semblant provenir d'une statuette ou d'un feu.

Auteur prolifique

Le second pays est le Costa-Rica. « J'ai été professeur au lycée public dans la capitale, San José, durant six années. » Dès qu'il le peut, le Pr Fañch parcourt ce pays très isolé et visite les communautés indiennes. C'est la seule fois où la magie a failli lui coûté la vie !

« Je m'étais rendu dans une vallée perdue. Dams un village, il y avait un grand rassemblement pour la venue d'un cacique, un chef, venu percevoir sa dîme. J'ai fait quelques tours de magie et j'ai fait apparaître de l'argent. Les Indiens ont cru que j'étais venu leur prendre leur argent ! Heureusement, l'un d'eux, qui avait travaillé comme interprète, nous a conseillé de quitter tout de suite le village et nous a aidés à le faire. »

À l'inverse, quelques tours de magie l'ont tiré d'un mauvais pas au Kenya, où il était en transit pour l'Éthiopie. Il y rejoignait un ami Finistérien, enseignant comme lui, Jean Le Viol. « On ne trouvait rien en Éthiopie. Jean m'avait demandé de ramener des munitions pour la chasse. J'en avais des centaines dans une valise. Les douaniers kenyans m'ont demandé ce que je faisais. J'ai dit que j'étais magicien. J'ai exécuté quelques tours. Ils étaient ravis. Quand ils ont vu les munitions, ils m'ont laissé passer ! »

La retraite venue, Fañch Guillemin n'a cessé, ni de voyager, ni de faire de la magie. Il est aussi un auteur prolifique sur l'histoire de son art. Il a rédigé une douzaine d'ouvrages, dont le dernier sur « L'art du ventriloque » (1). En France, personne n'avait écrit sur le sujet depuis le XVIIIe siècle.

(1) À la librairie Dialogue ou chez l'éditeur www.marchanddetrucs.com

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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Fanch Guillemin a eu le droit a de nombreux articles dans la presse régionale. Cet article est paru en 2009 dans "le Télégramme" journal qui fait partie des spécialités de la Bretagne .

Professeur Fanch. Magicien d'Argoat et Armor

Le Télégramme

22 avril 2009 / Guy Pellen / Photo Eugène Le Droff

Fanch Guillemin, de la malice plein les yeux dès qu'il... Photo Eugène Le Droff Fanch Guillemin, de la malice plein les yeux dès qu'il est question de magie et d'illusionnisme, possède une impressionnante bibliothèque et une belle collection d'objets d'Afrique et d'Amérique du Sud. Professeur Fanch, contrairement aux magiciens et illusionnistes des années 60, a vraiment été prof. Sa passion pour la magie blanche l'a conduit chez les Papous et les Pygmées. Il publie «Magiciens d'Argoat et d'Armor» à l'occasion du prochain congrès français de l'illusion. Fanch Guillemin a enseigné l'histoire-géo en France et le français au Sénégal, en Côte d'Ivoire, en Algérie et au Canada. Et partout où il est passé, Professeur Fanch a exercé ses talents de magicien et d'illusionniste, montré les nombreux tours qu'il a appris à maîtriser depuis sa plus tendre enfance. Tiré à quatre épingles, de la malice plein les yeux, toujours prêt à jouer des tours mais sans l'ombre d'une mauvaise intention, il a au cours de ses nombreux voyages bluffé les Pygmées, les Papous de Nouvelle-Guinée occidentale, les indiens d'Amazonie...Les risques du métier «Une fois, ça a failli mal tourner, confie le magicien amateur brestois. C'était dans une tribu indienne du Costa Rica, très isolée. Les sorciers, qui me facilitent les contacts parce qu'ils me considèrent comme l'un des leurs, étaient absents ce jour-là et j'ai eu tort de multiplier les billets de banque... Ça les a énervés. J'ai vraiment eu chaud!» Depuis qu'il est retraité de l'Éducation nationale, Fanch Guillemin a confié sa destinée artistique à la Ligue de l'enseignement. C'est elle qui se charge des contacts avec les écoles où il raconte l'histoire de la magie blanche, monte ses expositions, effectue quelques tours et scotche les enfants en jouant les ventriloques! «Je n'ai pas besoin de ça pour vivre, alors, je ne joue que pour les enfants des écoles de la région. Je donne aussi des conférences, avec quelques démonstrations, dans les universités du temps libre». Bibliothèque spécialisée Parce que Professeur Fanch, en tant d'années de pratique, a quelque chose à raconter! A Brest, dans son appartement à la Tintin et Milou, peuplé de curiosités exotiques (un crâne de jeune éléphant, une vertèbre de baleine, des peaux de bêtes, des masques africains, une brique du bagne de Saint-Jean du Maroni, des gris-gris, des objets de l'époque précolombienne, un crapaud empaillé, symbole des magiciens jusqu'au début du XIXesiècle...), il a constitué une impressionnante bibliothèque spécialisée dans le domaine de la magie. Il y conserve précieusement des incunables, des rayons entiers d'éditions originales depuis le XVIIesiècle. Des tours tombés en désuétude À l'écouter raconter ses histoires, on devine rapidement que tous ces livres ne sont pas alignés là pour faire joli. Il en connaît parfaitement le contenu, est capable de reproduire des tours tombés en désuétude depuis des lustres et d'expliquer leur provenance. Il a passé des heures au Louvre, à la Bibliothèque nationale de France et dans celles de province, sait repérer des détails dans les toiles de Brueghel ou de Jérôme Bosh, cite Léonard de Vinci, Pierre Corneille ou Antoine de Saint-Exupéry... Professeur Fanch, «malicien» professionnel, vient de publier aux éditions Skol Vreizh un livre consacré aux «Magiciens d'Argoat et d'Armor», un ouvrage très documenté, comme tous ceux qu'il a déjà publiés, édité à l'occasion du prochain congrès français de l'illusion et du championnat de France de magie qui va se dérouler à Vannes, du 24 au 27 septembre prochains. L'Amicale des magiciens du bout du monde s'apprête à y accueillir 800 magiciens et illusionnistes du monde entier pour quatre jours de galas, de conférences et de concours.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/professeur-fanch-magicien-d-argoat-et-armor-22-04-2009-345627.php

Trugarez Eugène Le Droff pour la photo :

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Avant d'apprendre des tours de magie il faudrait apprendre l'Histoire de la magie

(Christian Fechner )

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18 décembre 2014 OUEST FRANCE

Le livre animé n'a plus de secret pour Dany Trick

Daniel Cudennec collectionne les livres animés. Émerveillé par les ouvrages à systèmes, cet ancien professeur d'anglais à la retraite écume brocantes et vide-greniers... à l'affût de trésors.

Portrait

Le Quimperlois est intarissable sur le sujet. « Les livres animés (pop up) sont nés avant l'invention de l'imprimerie (1452). À l'époque, ils étaient en parchemin. J'amasse, depuis plus de cinquante années, des images qui bougent : à tirettes, à volvelles (disques de papier mobiles), à volets, pêles-mêles, livres carrousels, origami en mouvement... » L'originalité du livre animé est caractérisée par l'interactivité que déclenche son « lecteur ».

Quête de tous les jours

C'est en lien avec sa passion pour la magie et la ventriloquie que Dany Trick (son nom de scène) s'est intéressé à ce type d'ouvrage. « Je m'intéresse au livre en tant qu'objet. » Ces journées sont nourries par une insatiable envie de dénicher des ouvrages, lesquels, à ses yeux, n'ont pas de prix. Il guette les ventes aux enchères, parcourt les librairies en Bretagne, à travers toute la France...

Sa femme, Annick, le charrie gentillement : « Il n'y a plus que les papiers qui bougent chez toi. » Cela n'empêche pas Dany de partir à l'étranger sur les traces de ses ingénieurs papier de prédilection ; comme récemment à Prague, où il a déniché des oeuvres originales de Vojtek Kubasta, un des artistes le plus remarquable et imaginatif du XXe siècle dans ce domaine. Le Tchèque a créé son premier ouvrage au milieu des années 1950 avec l'idée de créer un théâtre animé au coeur d'un livre. « C'est l'un de mes auteurs préférés, et je dois posséder tout ce qu'il a produit. » Il a illustré plus de 300 livres pour enfants...

Collectionnite aiguë

« Plus qu'un collectionneur, je suis un accumulateur. » Dany amasse aussi des cartes de voeux, des cartes humoristiques, des dépliants publicitaires, des vinyles... et évidemment, des livres sur la magie, « mais ça, c'est une autre histoire ». Il a d'ailleurs été contraint de louer un entrepôt pour conserver sa conséquente bibliothèque, et ses ouvrages les plus précieux sont à l'abri dans un coffre-fort, en banque.

Dany a gardé une âme d'enfant. « Regarde ça, si c'est beau ! Ça sort du livre ! » Contes pour enfants, ouvrages scientifiques, livres de magie... Il s'émerveille au fil des pages. Il présente rarement ses précieuses collections, qui sont malgré cela connues via un réseau spécialisé dans le domaine du livre animé. « J'ai échangé pendant trois ans avec quelqu'un qui réalisait une thèse sur le sujet. » Mais sa plus belle fierté est de figurer dans l'ouvrage de Charles Trebbi, L'art du pop up et du livre animé, sorti en 2012 aux éditions Alternatives.

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Avant d'apprendre des tours de magie il faudrait apprendre l'Histoire de la magie

(Christian Fechner )

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AVI CITY LOCAL NEWS 7 FEV 2015 Fabien Solaz

Success story D'un coup de baguette magique

La chaîne Paris Première va diffuser les tours de magie du Vauclusien Fabien Solaz.

Si vous êtes fumeur, évitez de lui prêter votre briquet. Boulangers ou banquiers, abstenez-vous de lui donner de l'argent. Car à coup sûr, il subtilisera votre bien. Depuis plus de 15 ans, Fabien Solaz est magicien professionnel. "C'est un job à plein-temps. Bon, à force mes amis proches se lassent de mes tours, mais chaque nouvelle rencontre est propice à un tour de magie."

Des tournées internationales

Son show "Chic Magic" est aujourd'hui produit à l'échelle nationale et internationale notamment à bord de paquebots de luxe. Fabien a effectué de nombreuses croisières en Europe du nord, Méditerranée, Caraïbes et autour de l'Amérique du sud. En tout, l'illusionniste a présenté ses tours dans plus de 30 pays. Et chaque fois l'effet est le même. La magie opère et les spectateurs restent bluffés par les tours de ce passionné. "Mais attention, précise Fabien, je ne suis pas un génie. Un show de magie se prépare un peu comme le concert d'un artiste. Je suis sans cesse en quête de nouveaux tours ou de nouveaux effets." Sa dernière trouvaille, des apparitions de baguettes de magie en lévitation, lui a permis de finir en tête d'un classement prestigieux. Dans le cadre du championnat de France de Magie 2010, la chaîne Paris Première a organisé un casting qui regroupait 1 500 candidats. Seuls les 12 meilleurs vont avoir l'honneur de présenter leurs tours devant les caméras le 6 mars prochain. "C'est une superbe occasion de se faire connaître, des agents vont regarder l'émission. Finalement, c'est un peu comme la Star académy", plaisante Fabien. Et si par malchance, le magicien vauclusien échouait dans la réalisation de son tour, d'un coup de baguette magique, il parviendra probablement à se faire disparaître

Photo Parisien Libéré

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(Christian Fechner )

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15 JANVIER 2015 DAUPHINE LIBERE Dani Lary

1 / 3

Dans son atelier, Dani Lary et son équipe conçoivent ses prochains tours, pour la scène comme pour la télé.

Dani Lary a construit la réplique de la voiture de Maurice Trintignant.

Sur scène, Dani Lary fait aussi le barman.

Châteauneuf-sur-Isère

Drôme

Entre deux préparations de tours pour “Le plus grand Cabaret du Monde”, Dani Lary peaufine les derniers réglages de l’adaptation théâtrale de son spectacle Rétro Temporis qui l’emmènera en tournée dans tous les pays. Pour Le Dauphiné Libéré, l’enfant du pays a accepté de nous ouvrir les portes de son atelier à Bourg-de-Péage.

un hangar sombre et des grilles pointues. Dans l’atelier, un homme nous dit « Montez, il va arriver ». Même chez lui, Dani Lary apparaît et disparaît mystérieusement. Escaliers escarpés, statuettes macabres, tout est là pour rappeler que l’on se trouve dans l’antre de la magie, du paranormal. Soudain il surgit : « Faites votre prière, c’est un privilège d’être ici ». Son grand garage ressemble plus à un atelier de menuisier qu’à celui d’un magicien. « Mon père était menuisier. Le menuisier du Général de Gaulle, rappelle-t-il, illusionniste, c’est avant tout du bricolage artisanal » C’est ici qu’il entrepose tous les objets qui ont fait sa renommée dans le monde entier. Le fameux piano volant traîne à côté de la cuve où le prestidigitateur Harry Houdini, plongé dans l’eau et attaché par les pieds, arrivait à se défaire de ses chaînes.

« Ma femme, je la découpe, je la noie, je la fais disparaître »

Dans l’atelier, les sept employés s’affairent sur un meuble sur lequel trône le tableau de la compagne de Dani Lary. « Oui, depuis le début, ma femme, je la découpe, je la noie, je la fais disparaître, mais elle est toujours là ». Pour sa prochaine télévision, chez Patrick Sébastien, il souhaite rendre hommage au pilote Maurice Trintignant « On a monté une réplique de sa première voiture que l’on va faire apparaître sur scène ». Dans le même temps, pour une deuxième émission, il va faire disparaître deux femmes dans des pots de fleurs géants. Sur son téléphone il montre les photos des créatures, en bas et sous-vêtements : « dur boulot » ricane-t-il. Depuis 17 ans, il invente des tours chaque mois, et il a encore des idées, confesse-t-il : « Les magiciens sont de passage. Moi, je reste. »

«J’ai monté un spectacle à l’envers ». C’est comme ça que Dani Lary parle de Rétro Temporis, sa dernière création. « Au départ, c’est le plus grand show que l’on a fait en Europe. Il est conçu pour les zéniths. Mais maintenant qu’on les a tous faits, je veux aller jouer dans les théâtres ». Une ambition du “plus petit” qui devient un vrai problème de taille… Aucune scène n’est capable d’accueillir son spectacle, qui rend hommage à Jules Verne, Georges Mélies et surtout son maître Jean-Eugène Robert-Houdin. « C’est simple, on a réduit la taille de chaque tour, tout en les rendant plus accessibles au public, plus interactifs » avoue-t-il. Mission accomplie, à une semaine de la première « tout est rentré dans un seul camion » là où il en fallait 3 pour les zéniths. Dani Lary conserve néanmoins la démesure de la belle époque.

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(Christian Fechner )

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la lorgnette (bordeaux) 28 septembre 1862

Un escamoteur trop habile.

le "Droit" rapporte le fait suivant :

« Le nommé L., saltimbanque, originaire du département des Bouches-du-Rhône, avait rassemblé autour de son établissement, fixé momentanément place du Château -d'Eau, et composé d'une table pliante et d'un vieux tapis, un assez grand nombre de badauds. Après les avoir étonnés par divers tours de passe, il s'écria :

— Messieurs, ce que vous venez de « voir n'est rien ; je vais vous montrer un escamotage « d'un nouveau genre et que Robert-Houdin lui-même « n'a jamais essayé de faire. »

Puis, marchant vers un provincial à la cravate duquel il avait remarqué une épingle en or, enrichie d'un magnifique brillant:

- Que monsieur, reprit-il, veuille bien me confier son épingle ; je vais la broyer dans ce mortier, puis, quand elle sera réduite à l'état de limaille, je n'aurai qu'un mot à dire, et monsieur la retrouvera dans sa poche.

En présence de tout le monde qui avait les yeux fixés sur lui, le provincial n'osa pas manifester de la défiance et empêcher par un refus l'exécution du tour qu'on attendait. Il lâcha donc l'épingle. Dès que l'escamoteur l'eut entre les mains, il s'écria :

- Les sergents de ville ! gare à moi ! En même temps, il enleva d'un seul coup la légère table pliante, le vieux tapis, et prit la fuite. Les badauds se dispersèrent, et le saltimbanque était déjà loin que le provincial n'était pas encore revenu de sa stupéfaction.

« Cependant L. qui avait maintes fois exécuté des escamotages de ce genre, était l'objet d'une surveillance. Des agents figurant incognito au nombre des spectateurs, et qui n'avaient perdu aucun de ses mouvements, l'eurent bientôt rejoint; le bijou, que, malgré son habileté, il n'avait pu faire disparaître, fut retrouvé dans sa poche.

« Ce dangereux prestidigitateur a été écroué au dépôt. »

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    • Je suis allé 14 fois au congrès AFAP puis FFAP (FFM à présent). La première fois, souvenir mémorable pour moi, étant le congrès d'Angers en 2007. Je peux vous dire que je l'ai attendu le jour où allait commencer ce congrès. J'avais hâte d'y être et ce fut vraiment fabuleux. Un coût pas excessif...aujourd'hui ça l'est presque devenu car même si il est vrai que le prix de départ (avant augmentation) n'a pas augmenté tant que ça en 17 ans (j'avais dû payer dans les 160€ en 2007 contre 195€ pour le congrès de cette année il me semble, soit une augmentation d'environ 20% en 17 ans), les plateaux, à quelques exceptions près comme à Besançon (mais je sais quelle a été la particularité financière de cette année), sont plus au rabais et surtout annoncés trop tardivement ce qui fait que pour bénéficier d'un prix qui n'est pas trop excessif, il faut miser sur l'inconnu. Conséquence : très peu de nouveaux "clients" et des personnes qui y allait chaque année comme moi qui n'y vont plus qu'une fois sur deux et encore, quand ce n'est pas trop loin. Car le coût, c'est aussi l'hôtel et le transport (l'autoroute en particulier) qui ont bien augmentés. Autant on pouvait trouver facilement une chambre pour 50-60€ dans un 1ère classe, un Ibis ou un B&B (pas AirB&B mais B&B, la chaîne d'hôtels) jusqu'à 2019 (avant covid) et on se mettait à 2-3 magiciens (pour le transport aussi), autant aujourd'hui, on trouve rarement quelque chose de correct en dessous de 80-90€ pour ces hôtels alors on se rabat sur un AirB&B dans les 60-70€ avec un peu de chance (et si on s'y prend assez tôt) mais à titre personnel, mes amis magiciens sont plus loins à présent (nous ne sommes plus étudiants, on a nos vies) ou plus âgés. Alors je sais que le plus gros coût pour un congrès n'est pas le plateau mais le palais des congrès dont le coût a considérablement augmenté et réserve souvent bien des surprises sur ce qui est compris dans le prix ou non (encore une fois, j'ai aussi vu les choses de l'intérieur en 2021). Aujourd'hui, la sélection de la ville d'accueil du congrès se fait d'ailleurs essentiellement sur la base du coût du palais des congrès. Bref, je comprends qu'il faille faire des économies pour compenser le coût du palais des congrès et le choix a été de les faire sur le plateau plutôt que d'augmenter de manière trop importante le prix d'entrée (qui a a été un peu augmenté quand même mais de manière raisonnable). Et puis il y a eu ce système d'augmentation progressive du prix allant de paire avec la révélation progressive mais très tardive des artistes du plateaux qui selon moi a été un très mauvais choix. Certains ne veulent pas l'admettre et persistent à croire que c'est bien alors que c'est ce qui a principalement fait chuter le nombre de congressistes depuis des années. A la limité, que le tarif augmente progressivement (plus on s'inscrit tôt moins c'est cher) d'accord mais quand on s'inscrit au moins la moitié du plateau doit déjà être révélé. C'est ça le point noir sur lequel j'essaie depuis bien longtemps de faire bouger les lignes, que ce soit ici, au sein des clubs que je fréquente, sur ce forum ou par rapport à mes amis magiciens extérieurs aux clubs. Par rapport aux économies sur les plateaux, ils ont été faits au niveau des galas d'ouverture et de clôture qui sont à présent constitués d'un seul artiste qui fait tout son spectacle et de primés aux championnats de France qui présentent de nouveau leur numéro pour ceux qui ne l'auraient pas vu. C'est une bonne idée. Avoir un spectacle complet à un moment dans le congrès est parfois une meilleure leçon qu'une conférence et faire repasser les numéros primés à la fin permet à ceux qui auraient raté une partie des championnats de France de voir au moins certains numéros primés. Trop de conférences ? Je ne pense pas. Il y a du choix. A Troyes nous avions opté pour 9 conférences, la plupart doublées voire triplées (et ça n'a pas été évident de caser tout dans le programme mais c'est faisable). On ne peut pas tout voir, c'est sûr, mais entre 4-5 conférences qu'on peut toutes voir et 9 conférences qu'on ne peut pas toutes voir mais où on a le choix de voir un artiste plutôt qu'un autre selon nos préférences, je trouve cela mieux. Et puis cela réparti les spectateurs beaucoup mieux. Nous avions des salles avec 30-50 spectateurs parfois et on s'était dit que les conférenciers n'apprécieraient peut-être pas mais au final, après avoir posé la question à la plupart d'entre eux, ils étaient content car ils avaient fait plus de vente. Pourquoi ? Les spectateurs voyaient mieux. Car il est difficile de faire installer des petites scènes et/ou des écrans partout (c'est un coût énorme et avec les caméras, tous n'acceptent pas d'être filmés et ça peut se comprendre). Le nombre de conférences n'est pas un problème. Cependant : 1) Il faut aussi s'assurer de laisser au moins 30min de battement entre deux conférences car certains l'ignorent peut-être encore mais même 50 personnes, ça ne rentre pas dans une salle instantanément, il faut déjà laisser sortir le public précédent et il faut penser à laisser un peu de temps au conférencier pour faire ses ventes. 2) Un minimum de conférences en parallèle des championnats de France. Pour m'être chargé en grande partie du programme du congrès (plus de 20 versions avant d'en arriver à la version qui convenait au plus grand nombre), c'est un défi. Un beau défi mais un défi. Cela étant dit, d'une année sur l'autre cela devrait être de moins en moins complexe. Je suis heureux de voir que certains de mes choix ont été repris. Le talk show inutile ? Ce fût très difficile de le caser dans le programme également mais je pense qu'il a sa place aussi. La mise en valeur d'un artiste, de sa carrière est un évènement qui diffère d'une conférence, d'un gala et d'une foire aux trucs (pardon...le village marchand; parait que ça fait venir plus de monde selon certains. Personnellement je ne vois rien de péjoratif dans "foire aux trucs" et peu importe son nom, j'irai y faire un tour pour acheter quelques beaux trucs). La technique ? Les équipes actuelles font le job pour un tarif raisonnable pour celui ou celle qui s'y connais un peu. Nous avions juste été un peu déçu par celui qui gérait la partie vidéotransmission qui a laissé son équipe bosser à sa place avec pas mal de contraintes tout en profitant bien du congrès et en se permettant de critiquer (je vais encore me faire un ami...) mais il parait que c'est le moins cher (le chiffre était quand même bien rondelet; j'espère au moins que son équipe en a reçu une bonne partie). L'hôtelerie ? Là on est sur un  coût qui a bien augmenté. Et comparé aux congrès italiens où une somme globale est proposée aux artistes (cachet+frais d'hébergement-transport-repas), tout est géré à part (en tout cas c'était encore le cas en 2021) et cela coûte beaucoup plus cher (je dirais même que cela coûte le double). Alors faut-il faire comme les italiens ? De ce côté je ne pense pas car il s'agit du confort des artistes. Par contre, on pourrait proposer un cachet augmenté pour ceux qui préfèreraient se débrouiller (réserver leur propre chambre, se débrouiller pour les repas, etc...). Luc Apers préfère parfois faire ainsi par exemple. Juste proposer, pas imposer. Le gala public : je pense que c'est une bonne idée à condition d'assurer côté communication dans la ville. On devrait en avoir un à chaque congrès. Demander aux artistes de faire un deuxième gala est un coût, pour la salle aussi et il faut avoir deux salles sinon c'est presque impossible car au cours d'un congrès il faut caser les répétitions de tous (candidats aux championnats de France, artistes des galas), on y pense pas mais ce sont des heures de disponibilité de l'amphithéâtre du palais des congrès à trouver pendant les conférences, la foire aux trucs et bien sûr en dehors des galas et championnats. Réserver un jour de plus le palais des congrès est impensable financièrement. Donc il faut forcément louer une grande salle (un théâtre) en plus et qu'il ne soit pas trop loin à pied du palais des congrès. Mais même si il y a cette location en plus et les cachets plus importants pour les artistes qui vont présenter deux fois leur numéro, le gala public n'est à mon sens pas un gros risque financier et en général, même un peu bénéficiaire. Et puis faire profiter du congrès national au public profane est une excellente chose pour la magie et pour la FFM. Côté ambiance par contre, on peut prendre exemple sur les italiens (par pour le retard aux conférences matinales) : aménagement des hall avec des petits canapés, mange-debouts, chaises ou fauteuils de jardin couverts de houses pas trop cher, soirées à thèmes type "spaghettis parties" que l'on pourrait reprendre ou détourner en "Apéro magique" (petits gâteaux salés puis sucrés et bar proposant des bières et des softs) sans faire un vrai repas avec un traiteur (coût trop important). Tous les congressistes n'iraient pas et seules les boissons seraient à régler. L'organisation prendrait en charge les petits gâteaux salés / sucrés, ce qui n'est pas un très gros coût mais offrirai une dimension plus festive sur nos congrès FFM. Après se pose aussi le problème de la fermeture plus tardive du palais des congrès. Ce ne serait pas possible partout (pas à Troyes par exemple) donc il faut trouver un lieu comme un grand bar partenaire qui pourrait proposer des choses à grignoter dans un cadre un peu privatisé en échange d'une centaine de clients pour les boissons ou des réductions sur sa restauration / ses boissons. Ce qui compte c'est d'avoir un ou deux afters biens identifiés côté lieu, horaires, indiqués dans le programme et avec un thème : tout le monde en pyjama, tout le monde avec une casquette ou un chapeau jaune, peu importe, un truc qui permet de s'identifier entre nous et qui permet aux profanes de voir qu'il y a quelque chose qui se passe, de permettre une interaction entre les congressistes et les habitants. Tous les congressistes ne joueront pas forcément le jeu, forcément mais beaucoup le feront et ça suffira pour créer l'évènement. Je me souviens par exemple avoir fait une bataille de polochons avec Rudy Coby, un concours de dégustation de piments avec des italiens qui ont dû souffrir le lendemain aux toilettes, une soirée fluo avec Daryl qui dansait en chemise à fleurs. Ce sont des "bêtises" vous me direz, mais ça fait des souvenirs. Et puis le lendemain vous vous posez dans un canapé et Paul Harris s'assoit en fasse de vous pour manger ses chips et vous entamez une discussion sur les étoiles et les planètes (pourquoi on s'est mis à parler de ça, je ne sais plus, sans doute parce qu'à un moment il m'avait demandé ce que je faisais et que je lui avait dit que j'étais prof de Physique). Je pense au témoignage d'Otto qui a improvisé des apéros sur le parking du congrès FISM italien avec Voronin (preuve qu'il y a une demande pour ce genre de petits choses facilitant les échanges, sans tomber non plus dans les soirées trop arrosées). Peu importe les thèmes et le mobilier choisi dans le hall du congrès, toutes les petites choses qui facilitent les échanges pour un moindre coût sont à tenter. C'est ce qui manque un peu aux congrès FFM. Donc pour résumer les idées : 1) Annoncer au moins la moitié du plateau avant la première augmentation du prix. 2) Annoncer tout le plateau au moins 6 mois avant. 3) Proposer aux artistes une alternative pour l'hébergement et les repas : soit une chambre dans tel hôtel avec les autres artistes et des tickets repas, soit une augmentation de tel montant du cachet et il se débrouille. 4) Faciliter les échanges entre les congressistes et le public profanes en indiquant clairement sur le programme un lieu et un horaire à partir duquel se tiendra une soirée à thème ou deux. Installer un peu de mobilier dans le hall du congrès pour faciliter les échanges (il en manque un peu souvent). 5) Organiser un gala public. Des démarches en plus, un coût supplémentaire mais ça en vaut la peine et cela s'équilibre facilement si la communication est bonne (assez tôt !!! Et dans la programmation officielle de la salle réservée, celle que les habitués de cette salle ont l'habitude de consulter !) 6) D'une manière générale : reprendre ce qui a marché lors de congrès précédents. Ne pas insister avec ce qui ne fonctionne pas (mais encore faut-il en prendre conscience). Petite remarque : comme le congrès va de nouveau se faire à Troyes cette année et sans doute l'année prochaine, cela devrait faciliter grandement l'organisation donc ce sera l'occasion de passer de temps pour faire des démarches pour tester de nouvelles choses. Et à ceux qui se posent la question : non, je ne suis pas dans l'équipe d'organisation du congrès de cette année (repos) mais j'y suis inscrit en congressiste avec ma compagne et je vous y retrouverai avec plaisir. Après, je n'ai rien contre l'idée de participer de nouveau à l'organisation d'un congrès. C'était difficile, épuisant mais je suis content de l'avoir fait et si c'était à refaire, je le referai.        
    • Oui.. mais par le réalisateur et animateur. On peut dire qu'il est aussi le co réalisateur puisque ce sont aussi ses idées et intentions qui font le résultat que l'on connait. Idem pour le Pinocchio que Guillermo DEL TORO a co-réalisé aussi en stop-motion de https://fr.wikipedia.org/wiki/Pinocchio_(film_d'animation,_2022) ... dont le producteur s'appelle Gary KURTZ 😉 https://fr.wikipedia.org/wiki/Gary_Kurtz_(producteur)
    • A quel minute et seconde ? 🙂 Par contre, j'ai le sentiment que l'on reconnait aussi @Georges PROUST et Philippe SOCRATE.
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