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Avez vous fais du théâtre avant de faire de la scène ? j'ai fais pas mal d'année de théâtre et je trouve ça important pour un magicien. J'ai déjà vu pas mal de magicien sur scène et parfois ça manque de présence, d'élocution ... et c'est vraiment dommage.

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Dans ma ville, il y a deux écoles secondaires (écoles pour 12 à 17 ans), une plus axé sur les arts et spectacle et l'autre sur les sports.

J'ai toujours eu le sens artistique depuis que je suis tout jeune et venant d'une famille où du côté maternel il y a beaucoup d'artistes de la chanson, les influences sont arrivées tôt. Je voulais aller à l'école axé sur les arts, mais comme je savais que tout mes potes d'enfance allait à l'école sportive, je les ai suivis pas crainte de me retrouver seul.

Ce n'est qu'à l'âge de 21 ans, à la dernière année de mon diplôme d'études collégiales, que j'ai joint la troupe de théâtre. On a monté une pièce, que nous avons présentés 2 fois devant publique et 1 fois lors d'un festival provincial de théâtre. La pièce a été bien reçu surtout au festival.

C'est là ma seule expérience à vie en tant que performeur sur scène. Je compte aussi 3 ans de radio et 2 ans dans l'équipe des techniciens de scène de mon école sportive.

Outre cette expérience, en tant que magicien, je suis monté 3 fois sur scène. Une fois lors d'un concours amateur de mon collège où j'étais le numéro d'ouverture et ça foiré à cause des techniciens de scènes qui ont saboté volontairement mon matériel, mais j'ai pris mes c**illes en mains et j'suis retournée 2 numéros plus tard avec un numéro moins long et un peu improvisé avec ce qui restait. J'ai ensuite monté sur scène lors d'une soirée défilé de mode, mais l'événement était vraiment mal organisé, de piètre qualité, mais je m'en suis quand même bien sorti avec les quelques personnes qui y étaient.

Ensuite, j'ai fait un numéro hors concours l'an dernier durant le spectacle amateur de mon ancienne école secondaire. J'y ai présenté un numéro de mentalisme que j'ai monté moi-même et qui a fait un bon succès auprès de la foule nombreuse. J'ai encore le vidéo et ça me rend encore joyeux de revoir mon numéro.

Alors, est-ce que le théâtre c'est bon pour les magiciens? Oui, certainement! Une expérience de scène de plus ne fait qu'aider quiconque montant sur scène (en général).

Est-ce que c'est obligatoire? Non! Pas du tout! Comme ma prof de théâtre, la seule que j'ai eu dans ma courte carrière théâtrale, qui est d'ailleurs devenue une très bonne amie qui me donne un tas de tuyaux sur la scène, dit "Y'a une part d'aisance naturelle sur scène, une part de travail et une grosse part d'expérience".

À ce que le public et les juges du concours amateur collégial m'ont dit, ça avait l'air très naturel comme si c'était pas la première fois. Puis y'a eu ce gros fail durant le "défilé de mode" où je me remettait en question sur mes talents et où l'expérience est rentré comme un train, puis la super soirée où ça super bien été. C'est ma part d'aisance où j'aime parler en publique, m'exposer et avoir une relation de proximité avec les gens qui m'a sauvé dans tous les cas.

Le travail, j'en ai fait quelque peut en théâtre, mais j'ai reçu de bonnes bases, j'ai mon expérience en tant que technicien de scène qui en a vue pas mal.

C'est un peu selfish comme description, mais je discute de ce que je connais.

Donc en gros, avec encore une très jeune carrière, je peux simplement donner comme trucs à des personnes comme moi qui commencent: Faire du théâtre, ça donne les plus grandes bases de la scène. Outre le théâtre, s'intéresser à scénographie, aux techniciens de scènes pour savoir comment est monté un spectacle et comment s'accorder avec l'équipe technique pour maximiser le temps de montage et se faire des contacts dans le milieu artistique pour apprendre une panoplie de choses sur le domaine des arts.

Bref, faut aussi penser aux à-côté qui vont renforcer la prestance du performeur ;)

Modifié par JM P.
Publié le (modifié)

Il vaut voir si on adhère à la définition de Robert-Houdin qui disait :

« Un prestidigitateur n’est pas un jongleur, c’est un acteur qui joue le rôle d’un magicien. »

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109248p/f61.image.r=acteur.langFR

(page 54)

Partant de là, que chacun tire des conclusions ;)

Gilbus.

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

J'adhère tout à fait à la définition de Robert Houdin.

Je suis d'un naturel plutôt timide. Ainsi, lors d'un événement quelconque (hors magie), si je me trouve en présence de personnes inconnues - qui elles se connaissent - je ne sais quoi dire. En revanche, sur scène ce n'est pas moi qui m'exprime mais le personnage que j'interprète: magicien ou autre !

Je fais partie depuis quelques années d'un atelier théâtre. Cela m'a permis de travailler ma respiration, mon élocution et m'a aussi donné plus d'aisance face à un public quel qu'il soit, y compris en close up. Dans ce dernier cas, j'évolue auprès de personnes qui regardent un magicien venu leur raconter des histoires... magiques.

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S'ouvrir à tous les arts ne peut que faire progresser la magie. Une technique sans présentation et sans jeu d'acteur ne peut pas emmener le spectateur dans un monde magique.

A méditer: On ne grandit pas en rabaissant les autres mais en s'élevant soi-même

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Je suis en train de lire « l’art dans la magie », qui est en fait une traduction de « our magic » de Maskelyne.

J’avais lu la version anglaise il y a des années, mais je ne regrette pas de l’avoir pris en français, c’est tellement plus simple à lire pour un nul comme moi en anglais… ;)

Bon, le texte original à plus de 100 ans, mais les principes qu’il décrit sont toujours d’actualité.

Outre une multitude de bonne chose, il y a une partie sur l’illusionnisme et le théâtre.

En fait, bien entendu, Maskeline préconise le jeu d’acteur en magie.

Cela dans un spectacle de magie.

Mais si l’on veut mélanger spectacle magique et spectacle théâtrale, en introduisant des effets dans une pièce, ou une scénarisation et une histoire poussées dans de la magie, il y a beaucoup de précautions à prendre, car les deux n’obéissent pas exactement aux mêmes principes.

Bon, je ne vais pas sortir tout ce qu’il y a dans le bouquin, mais ceux qui sont intéressés peuvent encore profiter des soldes chez magix jusqu’à demain ;)

Pour ma part, je ne fais pas de théâtre, puisque c’est l’objet du sujet.

Je suis une formation de conteur, ce qui peut être une bonne alternative au théâtre.

On trouvera aussi beaucoup de choses intéressantes en se formant au clown, au mime, à l’illusionnisme…heuuu… a, non, ça, c’est déjà fait, normalement… désolé.

Gilbus.

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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« Un prestidigitateur n’est pas un jongleur, c’est un acteur qui joue le rôle d’un magicien. »

D'où l'intérêt de définir le mot magicien et, plus important encore, définir le mot "magicien" dans l'interprétation populaire.

Après cet exercice qui est loin d'être simple, le théâtre, la technique, la recherche d'accessoires, les effets seront au service de cette (ou ces) définition(s).

Publié le (modifié)
« Un prestidigitateur n’est pas un jongleur, c’est un acteur qui joue le rôle d’un magicien. »

D'où l'intérêt de définir le mot magicien et, plus important encore, définir le mot "magicien" dans l'interprétation populaire.

Après cet exercice qui est loin d'être simple, le théâtre, la technique, la recherche d'accessoires, les effets seront au service de cette (ou ces) définition(s).

Effectivement, les définitions sont appréciables…

Mais bon, je ne pense pas qu’il faille se prendre trop la tête sur ce que pensait Robert-Houdin à l’époque :

La lecture qui me semble la plus évidente, d’après le contexte, c’est qu’on joue le rôle d’un « vrai » magicien, avec pouvoirs magiques.

Quand Robert-Houdin est parti dans les pays arabes, pour « calmer les populations indigènes excitées par les marabouts », il a bien joué le rôle d’un vrai magicien, rivalisant de « pouvoir » avec les sorciers locaux. Enfin, c’est ce qu’il dit lui-même dans ses mémoires…

On peut aussi, de nos jours, décliner cela en jouant le rôle d’un magicien de cabaret, sans pouvoir magique.

C’est le cas de beaucoup de numéros comiques, ou l’archétype du « magicien de spectacle » est utilisé.

On peut jouer le rôle du mentaliste de la série télé, qui fait tout par de la lecture corporelle, ou le rôle du mnémotechnicien (o, le beau mot !) qui à la mémoire qui marche plus vite que son ombre…

Mais dans tous les cas, on va jouer un rôle.

Si on est kevin duchmol, qui fait un tour de carte à ses copains, on peut aussi se passer de rôle :

L’ambition étant de faire une devinette amusante à ses proches, on ne parle plus vraiment de spectacle ou d’art.

Mais si on veut essayer, peut-être, d’avoir une démarche artistique, jouer un rôle est évident, même s’il reste proche de sa propre personnalité.

Désolé, mais c'est Maskeline, toujours, et du coup, vous n’avez pas fini de me voir écrire sur l’art… ;)

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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