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Bonjour, je souhaite lancer un débat sur les points positifs et négatifs des différents statuts des magiciens: sans statut, travaillant par le guichet unique, indépendants...etc

...avis aux réponses, quel statut est le meilleur et pourquoi, pour qui?

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Salut Alexander,

Je vais te répondre sur le régime d'indemnisation des intermittents du spectacle qui est celui que je connais le mieux puisque c'est celui qui m'indemnise.

C'est un régime adopté par la grande majorité des artistes et techniciens de ce pays que ce soit dans le domaine du spectacle vivant ou de l'audiovisuel.

Les magiciens en tant qu'artistes du spectacle vivant n'échappent pas à cette règle et ce, même si leur spectacle n'est pas très vivant.

Il faut justifier de 43 cachets (1 cachet=12 h) ou de 507 h de travail (déclaré en heure cachet) pour pouvoir prétendre à une indemnisation de la part des assedics.

A qui convient ce régime?

A tous les pros qui peuvent prétendre en bénéficier. être intermittent permet de créer et jouer ton spectacle en gérant un minimum de paperasse (un bon gros minimum quand même) tel que: renvoi de ton feuillet mensuel, congés spectacles, FNAS (pour ceux qui y cotisent) et aussi une bonne classifiacation de tes feuillets et fiches de salaire.

Ca prend moins de temps en tout cas que de gérer ta propre boite, je pense.

Il faut également avoir un minimum de trois employeurs diférents ayant une licence d'entrepreneur de spectacle. Pour les employeurs occasionnels, il y a le guichet unique (qui devrait cependant bientôt être arrêté).

Les employeurs avec licence peuvent être:

Salles de spectacles, festival, associations, ...

... mais en aucun cas des particuliers.

Pour trouver les contrats, chacun sa methode.

Personnellement j'ai deux chargées de diffusion qui s'occupent de vendre mes spectacles ainsi que ceux des autres artistes travaillant dans la même compagnie que moi. Je bosse aussi avec des agences pour des placements sur des coups plus "commerciaux" et moins exigeants artistiquements.

Il m'arrive parfois aussi de trouver des contrats moi-même (le hazard ou le bouche à oreille).

La compagnie avec laquelle je bosse me prends 20% sur un contrat (10% pour le vendre et 10% pour les déclarations) et les agences me donnent un fixe et gardent le reste: Si c'est un bon contrat , tant mieux! sinon, tant pis pour elles (mais je ne m'inquiète pas trop sur leur avenir) .

J'espère que ça t'aidera déja dans tes reflexions.

Publié le

BONJOUR ALEXANDER

EN EFFET UN MAGICIEN A LES STATUTS D'INTERMITTENT (moi ne n'aime pas ce terme)

je dis je suis magicien a temps complet. POUR

faire ce métier un faut avant tout vouloir le faire à plein temps (ne pas penser aux assédics comme tous les jeunes) j'ai travaillé 25 ANS dans le monde entier et bien payé et sans assédics je suis très surpris par la mentalité des artistes assédics..................

DONC MONTE UN BON NUMERO ET TU BOSSERAS ET SURTOUT POSITIVE TOUJOURS

Publié le

William,

"3 employeurs, je ne pense pas"

effectivement, ne pense pas! Lis la loi, c'est pas moi, c'est elle qui le dit.

Mercier,

Il faut que tu saches qu'il n'existe pas une mentalité specifique "d'artiste assedic", il existe une mentalité "d'artiste" c'est tout. Après, libre à toi de penser qu'un système de protection sociale des artistes est inutile dans ce pays mais alors, c'est sur qu'on doit pas voter du même côté.

Ceci bien sur DMPDVU

Publié le

BIEN SUR UNE PROTECTION SOCIALE EST UTILE

MAIS DEPUIS MON RETOUR EN FRANCE J'AI REMARQUE QUE LES JEUNES INTERMITTENTS NE PENSE QU'a LEUR 43 CACHETS ET LEUR ALLOCATIONS DE BASE AU LIEU DE PRENDRE DES RISQUES D'ARTISTES DE SE PRODUIRE DANS LE MONDE. TANT QU'A MON VOTE IL Y A DE BONNES CHOSES DES DEUX COTES IL VA FALLOIR FINIR DE PENSER DROITE OU GAUCHE ET VIVE LE MILIEU.................

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    • J'ai toujours cru qu'une masterclass était un mot un peu branché pour parler d'un atelier en petit nombre sur un thème précis. Je n'ai jamais vu de conférence se nommant masterclass. Sinon, faisant partie d'un tout petit club qui organise deux conférences à l'année (Amiens), je rejoins ce qu'a dit Marc sur bien des points (mais pas sur l'éducation des jeunes qui,je pense, peuvent rester friands de "live"... Mais tout dépend avec qui. J'ai, par exemple, l'impression que le congrès organisé par Magic Dream rassemble plus de jeunes que, disons, le congrès FFAP).    Après, moi, ce que je préfère dans les conférences, ce sont souvent les échanges avant et après (de préférence au bar ou au restaurant, où ça part parfois en masterclass improvisées 😅)
    • Les Marlo's Magazines sont à l'origine une série de six « magazines » auto-édités par Edward Marlo entre 1976 et 1988. Bien qu'ayant le terme de « magazines », il s'agissait en réalité de livres, chacun comptant entre 325 et 500 pages. Seulement 300 exemplaires de chaque ont été imprimés. Les Marlo's Magazines font partis des ces ouvrages magiques qui n'apparaisent pas tous les quatre matins sur les sites d'enchères. Et lorsqu'on les trouve, c'est à des prix exorbitants.               On peut trouver le sommaire détaillé de chaque numéro sur le "toujours et encore" fantastique site de Denis Behr, Conjuring Archive. Marlo's Magazine — Volume 1 Marlo's Magazine — Volume 2 Marlo's Magazine — Volume 3 Marlo's Magazine — Volume 4 Marlo's Magazine — Volume 5 Marlo's Magazine — Volume 6     Pour ceux qui ont attendu plusieurs décennies une potentielle réimpression de ces ouvrages, l'attente est enfin récompensée. En effet, Vanishing Inc vient de publier une nouvelle édition des Marlo’s Magazines originaux. Il s'agit d'une série de six grands livres reliés et présentés dans un coffret. Chaque livre a été soigneusement édité, et corrigé grâce aux notes des copies personnelles de Marlo. Les milliers d'illustrations ont été remasterisées numériquement et la mise en page à été repensée.            
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