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LUCIFER est en Arizona


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Pour brosser rapidement le tableau :crazy: : en Arizona, le Mont Graham serait une montagne sacrée pour les amérindiens locaux. Suite à des tractations, le Vatican y a néanmoins installé un télescope dont le nom a suscité quelques remous puisqu'il s'agit de LUCIFER. Il y en a que ça choque, d'autres à qui ça fait peur, d'autres que ça amuse, d'autres encore qui pensent que c'est dans la tradition des jésuites de faire des recherches scientifiques donc tout est "normal", etc.

Si ça vous intéresse, Google sera votre guide, découvrez les controverses, Lucifer 2, les sommes colossales investies, les diverses théories du pourquoi du comment et du "Mais que nous cache-t-on ? (et non "Mais que cachetons-nous ?")...

Pour info quand même :

LUCIFER est l'acronyme (enfin presque...) de Large Binocular Telescope NIR Spectroscopic Utlity with Camera and Integral Field Unit for Extragalactic Research.

http://www.mpe.mpg.de/ir/SERPIL-LIINUS/lbt.php?lang=en

De plus :

Lucifer est un nom propre qui signifie "Porteur de lumière" (étymologie latine : Lux « lumière » – Fero, du latin « porter »). À l'origine, c'est l'un des noms que les Romains donnaient à l'« étoile du matin », autrement dit la planète Vénus (qui était appelée Vesper quand elle devenait « étoile du soir »). C'est aussi un personnage des mythologies romaine et grecque, dieu de lumière et de connaissance.

La suite ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucifer

Le Monde (pas le journal hein !) n'en finit pas de m'étonner...

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  • 1 année plus tard...

Ah, ça se précise... :

LUCIFER est le sigle d'un instrument utilisé en astronomie (Large Binocular Telescope Near-infrared Spectroscopic Utility with Camera and Integral Field Unit for Extragalactic Research) sur le télescope appelé Large Binocular Telescope. L'ensemble fait partie de l'Observatoire international du Mont Graham, construit en 1989. Il est situé sur le Mont Graham, dans le sud-est de l'Arizona aux États-Unis.

La caméra LUCIFER est reliée au miroir du télescope. Ce télescope a deux miroirs : il existe donc deux LUCIFER (une par miroir).

Suite au baptême de l'instrument du BPT, diverses théories du complot sont apparues sur le réseau internet. En effet, la caméra est généralement confondue avec un télescope et souvent indiquée, à tort, comme étant la propriété du Vatican. Différentes vidéos ont été publiées sur internet, afin de conforter les théories sur les sectes sataniques au sein du Vatican : Le Vatican nomme son nouveau télescope "LUCIFER" ou Le diable et le Vatican, etc...

L'article complet ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/LUCIFER_(astronomie)

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  • 1 month plus tard...

Vous n'avez pas encore la trouille ;) ? Bon, j'en ajoute une couche :

Selon certaines "théories" (accrochez-vous !), le but de ce télescope serait d'observer certaines zones de l'espace (le soleil, ou pas loin, si je ne m'abuse) qui posent question suite à un réchauffement global non de la planète Terre mais du système solaire en entier, ce qui serait les prémices de... l'Apocalypse -8 ! Pour illustrer ce réchauffement (mais sans gage de véracité de tous les éléments hein !), cette vidéo :

[video:dailymotion]

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  • 4 weeks plus tard...

Que s'est-il donc passé en l'an 775 ?

L'été dernier, le pic de carbone 14 détecté sur des arbres bimillénaires révélait un événement cosmique majeur survenu en l’an 775... mais lequel ? De nouveaux calculs ont tranché en faveur d'une tempête solaire record.

“Mais que s’est-il donc passé en l’an 775 ?” Sous ce titre pétri de mystère, Science & Vie partageait en septembre dernier l’émoi de la communauté scientifique devant les résultats publiés par des chercheurs de l’université japonaise de Nagoya : leur analyse des cernes de deux arbres bimillénaines révélait une flambée inédite du taux de carbone 14 dans l’atmosphère terrestre entre l’an 774 et l’an 775.

Ainsi, il y a 1237 ans, quelque chose d'assurément spectaculaire se serait produit dans le ciel des hommes. Autant dire, un phénomène digne de figurer dans les annales ! Problème, et non des moindres : les chercheurs japonais admettent n'avoir rien retrouvé de probant dans lesdites annales de 774-775. "Dans les sources narratives des Carolingiens, on retrouve bien une sécheresse en 772 et une famine en 779, mais aucun phénomène naturel marquant en 774-775", reconnaît de son côté le médiéviste Philippe Depreux, professeur à l'université de Limoges.

Mike Baillie, paléoécologue de renom à l'université Queen's (Irlande du Nord), nous confie que lui aussi avait déjà obtenu, "sur un chêne irlandais fossile, des mesures montrant un fort enrichissement en carbone 14 cette même période ; résultat que je n'avais pas publié, faute d'avoir pu le reproduire sur un autre arbre". Intrigué, ce spécialiste des catastrophes historiques s'était néanmoins plongé dans ses manuscrits. Une tâche ardue, tant "le VIIIè siècle est un âge obscur, dont il reste peu de traces écrites fiables". Mike Baillie est finalement tombé sur une petite pépite de Roger de Wendover, historien anglais bien documenté du début du siècle. Que dit-il ? "L'an de Notre­Seigneur 776, des signes enflammés et effrayants ont été observés dans les cieux après le coucher du soleil". Voilà qui est, au minimum, intrigant. Or, à la suite de la révélation de l'affaire, un lecteur de Nature s'est empressé de signaler un autre témoignage, concernant cette fois l'année 774, dans l'antique Chronique anglosaxonne (->). Au milieu des récits de batailles et de successions royales, en trouve en effet ceci : "cette année est également apparu dans les cieux un crucifix rouge, après le coucher du Soleil". Des "signes enflammés et effrayants" en 776, et maintenant un "crucifix rouge” en 774... Autant de propos sibyllins, pétris de religiosité ou d'illusions d'optique. "Ces écrits ne nous renseignent pas non plus sur la durée du phénomène : a-t-il été observé l'espace d'une seconde dans un flash ou duré plusieurs mois ?", se demande Jacco Vink, astrophysicien des hautes énergies à l'université d'Amsterdam. Mystère et boule de feu...

A moins que le coupable ne soit tout bonnement... le Soleil ! Car, dans ses coups de colère, notre étoile est aussi capable d'accabler la Terre de protons bourrés d'énergie, lesquels forment ensuite du carbone 14... ainsi que des aurores boréales. Bon sang, mais c'est bien sûr ! Et si l'énigmatique "crucifix rouge" était une manière de décrire ces aurores boréales ? Pas si simple, hélas : pour provoquer les symptômes retrouvés dans les arbres et la glace, il aurait fallu, selon l'équipe de Nagoya, une tempête solaire 1.000 fois plus intense que celles observées jusqu'à présent. Un tel ouragan est-il possible ? A vrai dire, souligne Daniel Baker, directeur du Laboratoire de physique atmosphérique et de l'espace (université du Colorado), "nous ne disposons que de quatre siècles de suivi de l'activité solaire, depuis Galilée et son observation des taches en 1610 : c'est trop court pour cerner les possibilités extrêmes de notre étoile'.

si une telle tornade de protons se déroulait aujourd'hui, nul doute qu'elle serait remarquée : la totalité des satellites en orbite tomberait alors en rade, nombre de pays se trouveraient privés de communication radio, etc.

LES PIRES SCÉNARIOS

Eruption solaire homérique, supernova toute proche, sursaut gamma dirigé vers nous, magnétar furieux, ou bien "un autre phénomène inconnu", ose Fusa Miyake... Si les signaux recueillis dans les c èdres du Japon sont confirmés, cette grande enquête cosmique s'annonce passionnante. Au-delà de la pure curiosité scientifique, les chercheurs gardent en tête la grande vulnérabilité de nos technologies modernes aux rayons cosmiques. "Nous commençons à réaliser qu'un phénomène très "méchant" s'est peut-être produit, phénomène que nous n'avions pas pu observer dans notre histoire récente, sermonne Mike Baillie. Une seule chose est sûre : si cela se reproduit, notre civilisation électronique en sera ébranlée.

À lire, l'article complet ici :

http://planete.gaia.free.fr/astronomie/syst.sol/soleil/an775.html

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Quelques autres extraits ; on y parle de monstres, de désastres, de grandes catastrophes, de cataclysmes, de risque extrême pour l'humanité, du Diable et même de l'Apocalypse.

En proie aux tremblements, aux pluies torrentielles, aux bombardements de météorites, aux tsunamis, cyclones et autres tornades, la vie de notre Terre n’est pas un long fleuve tranquille. Celle des scientifiques chargés de nous alerter de l’imminence de ces manifestations violentes non plus. Potentiellement mortifères, celles-ci restent largement imprévisibles. Et lorsque la menace se précise, il est souvent trop tard.

Comme si cela ne suffisait pas, voici qu’un nouveau venu s’invite au bal des grandes catastrophes possibles. Et il ne s’agit pas de n’importe qui : le Soleil lui-même !

En 1989, l’une de ses colères a plongé tout le Québec dans le noir pendant neuf heures. Fin septembre 2003, l’imminence d’une autre a obligé les avions reliant l’Amérique à l’Asie par le pôle Nord à se dérouter, sous peine de perdre toute leur électronique de bord. Mais il pourrait y avoir bien pis. Etudiée depuis peu et encore pleine de mystères (5 précisément), l’activité solaire inquiète de plus en plus de scientifiques. Certains allant jusqu’à imaginer qu’elle puisse être à l’origine d’un complet désastre technologique au niveau mondial, voire d’extinctions biologiques... Une chose est sûre : tous conviennent qu'à l’avenir les météorologues devront ajouter une corde lumineuse à leur arc et apprendre à compter avec les rayons du soleil, dont ils peinent encore à comprendre les cycles, les colères et les pannes.

Le diable se niche décidément dans les détails. Car les astrophysiciens connaissent presque tout de lui. Ils ont repéré son moteur : un cœur nucléaire à 15 millions de degrés dans lequel fusionnent des atomes d’hydrogène. Ils ont mis en valeur son champ magnétique dont les courbes commandent la circulation de toute sa matière. Ils ont caractérisé son cycle de onze années, qui passe successivement de son minimum à son maximum d’activité. Ils ont même repéré les soupapes qui lui permettent de libérer en quelques dizaines de minutes un million de fois l’énergie électrique consommée chaque année sur Terre : le trop-plein d’énergie née de son cœur se concentre sous la forme de champs magnétiques très intenses à sa surface, formant de gigantesques taches sombres, dans lesquelles naissent des flashs jusqu’à 10.000 fois plus intenses que sa propre lumière, mais aussi de fantastiques geysers de plasma et des particules hyperaccélérées.

Pourtant, les meilleurs spécialistes sont forcés de le reconnaitre : le Soleil reste un monstre aux humeurs imprévisibles. Personne n’est capable de prédire exactement son comportement, de deviner quand et où aura lieu la prochaine éruption, de dire si le cycle à venir sera intense ou non, de prévoir si une panne risque d’arriver...

une trentaine de télescopes traquent la moindre des sautes d'humeur solaires.

[...]

Mais le plus frustrant est peut-être que les astrophysiciens ont la certitude de mieux comprendre cette machine diabolique.

Mais voilà ! Le Soleil est un diable. Si sa machinerie n’a jamais été aussi bien observée et modélisée, les astrophysiciens reconnaissent qu’ils sont incapables de prédire son humeur. Pourquoi ? Parce qu’il y a cinq détails qui résistent à leurs investigations (->). Des cas extrêmes, des phénomènes poussés dans leurs retranchements, des pichenettes qui pourraient paraître insignifiantes, mais qui suffisent à les empêcher de suivre jusqu’au bout la voie tracée par les météorologues. Cinq points abscons, mais fondamentaux qui catalysent leur frustration.

- 1) Même s’ils connaissent la dynamo solaire dans les grandes lignes, ils ne saisissent pas les ressorts précis de son retournement périodique.

- 2) Ils savent que la machine solaire s’enraye parfois, mais sans parvenir à trancher entre leurs explications contradictoires.

- 3) Ils comprennent comment les taches solaires donnent naissance à des lumineux, mais sans saisir ce qui les déclenche.

- 4) Ils savent comment les champs magnétiques des nuages de plasma éjectent leur flots de particules, mais sans réussir à prévoir la direction et la forme de ces éjections.

- 5) Ils disposent de nombreuses données sur la violence de ces éruptions mais sont divisés sur leur ampleur maximale.

Tels sont les cinq derniers mystères du Soleil. Pourquoi la dynamo solaire se retourne-t-elle périodiquement ? Pourquoi ces cycles s’enrayent-ils ? Qu’est-ce qui déclenche les flashs lumineux ? Comment la matière est-elle éjectée ? Et quelle est la plus grande éruption possible ?

Ces 5 phénomènes ne sont pas sans impact sur notre vie terrestre, loin s’en faut ! Les mystérieux cycles adoucissent depuis dix ans le réchauffement climatique ; les mystérieuses pannes participent à la formation d’ères glaciaires ; les mystérieux flashs menacent satellites et télécommunications ; les mystérieuses éjections peuvent provoquer des pannes électriques à l’échelle d’un pays ; quant aux mystérieuses mégaéruptions qui pourraient secouer la Terre, personne n’a osé mesurer leurs conséquences (voir "Les Excès du Soleil Menacent nos Sociétés" article suivant). Il ne reste que cinq petits mystères à percer... mais ce sont ceux-là qui rendent les voies de ce diable colérique si impénétrables.

LE MYSTÈRES DES PANNES : Comment l'Activité du Soleil peut-elle s'Enrayer ?

Des modèles sont parvenus à reconstituer la survenue de pannes dans l'activité magnétique du Soleil. Si le Soleil défie les astrophysiciens avec ses cycles réguliers, c'est dans des abîmes d'incompréhension qu'il les précipite lorsque ses cycles se détraquent. La dernière fois, c'était en 1645. Pendant les soixante années suivantes, le Soleil a présenté un visage quasiment dépourvu de tache. Baptisé "minimum de Maunder", cet épisode a coïncidé avec une période de grand froid en Europe. De telles pannes se seraient produites à intervalles irréguliers 27 fois au cours des 110.000 dernières années. "On aucune idée de ce qui les provoque, avoue Paul Charbonneau (université de Montréal). On ne sait pas si le cycle s’arrête complètement ou s'il reste actif, mais pourvu d'un champ magnétique trop faible pour faire émerger des taches". Allan Sacha Brun, expert en modélisation du Soleil, penche pour cette seconde hypothèse, tout en proposant un mécanisme pouvant conduire à une panne : "Un cyde normal ne dure pas systématiquement 11 ans, il peut être de huit ou de quatorze ans. C'est donc qu'il existe des rétroactions entre le champ magnétique et les mouvements qui lui donnent naissance. On peut imaginer que ces rétroactions s'accumulent jusqu'à provoquer un arrêt". Par exemple, que le champ augmente au point d'empécher la rotation différentielle du Soleil. Or, comme elle est une des sources du champ, celui-ci finirait par se dissiper. “Ensuite, la turbuience rétablirait la rotation différentielle, qui régénèrerait in fine le champ magnétique”, poursuit-il. De quoi expliquer à la fois la panne, et la reprise. "Avec des modèles simplifiés, on peut introduire des rétroactions aboutissant à des pauses, confirme Paul Charbonneau. Mais cela reste plus descriptif qu'explicatif". Inutile, donc, d'espérer prévoir les pannes d'un Soleil dont on ne parvient déjà pas à prédire la marche normale...

Le scénario paraît d'une terrifiante simplicité : une fois entré en éruption, le Soleil expulse à des vitesses fantastiques les protons contenus dans sa couronne, et propulse même dans l'espace interplanétaire une partie de son atmosphère, faite de plasma magnétique. On ne s'attendait pas à moins... sauf que les astrophysiciens ne comprennent toujours pas les mécanismes de ces éjections ! Et sont donc incapables d'anticiper d’éventuelles conséquences sur Terre.

LE MYSTÈRES DES MEGAÉRUPTIONS : notre Étoile est-elle sujette à des Éruptions Monstrueuses ?

Les Excès du Soleil Menacent nos Sociétés

Réseau électrique, satellites... ces piliers du monde modernes sont vulnérables aux perturbations solaires. Au risque de créer le chaos !

Des cycles d’humeur difficiles à cerner, d’imprévisibles colères, d’inattendues phases de léthargie, une éventuelle crise de folie... Le portrait du Soleil brossé aujourd’hui par les astrophysiciens est bien loin de l’image de l’astre placide et immuable, se couchant doucement à l’horizon. C’est en réalité celui d’un monstre boursouflé et imprévisible, capable du pire ! Un monstre que la Terre côtoie à "seulement" 150 millions de km de distance, un endroit remarquablement habitable, mais a portée de son tempérament intempestif. Ce qui, au-delà des cinq grands mystères cosmiques qui en font encore une énigme, pose certaines questions particulièrement terre à terre, mais non moins vertigineuses.

Car si, vus depuis le Soleil, les pannes, cycles, flashs, éjections et mégaéruptions sont de fascinants mystères, vus depuis le plancher des vaches, ce sont surtout des menaces dont les effets sont souvent loin d’être anodins, voire carrément cataclysmiques ! Exagéré ? Pas selon les auteurs des nombneux rapports scientifiques qui, depuis environ 5 ans, appellent à la mobilisation au plus haut niveau des Etats pour que ces risques soient pris plus au sérieux. Et ils commencent à être convaincants, comme le montre l’inauguration à Bruxelles, le 3 avril dernier, d’un grand centre européen de météorologie spatiale censé prédire ces perturbations solaines, à l’instar de son homologue américain, le Space Weather Prediction Center, en place depuis 1990 dans le Colorado. Cet empressement repose sur un constat indiscutable : jamais l’humanité n’a été aussi vulnérable aux sautes d’humeur du Soleil. Il n’est pas question, ici, des pannes qui affectent parfois notre astre. Bien qu’elles soient historiquement associées à des périodes de refroidissement, comme lors du petit âge glaciaire, il y a 500 ans, il n’y a pas d’urgence particulière a en prédire la venue, dans le contexte actuel du réchauffement climatique lié a l’homme. Il ne s’agit pas non plus des effets sur les variations climatiques des mystérieux cycles du Soleil. Le sujet, très sensible depuis que le cycle en cours masque une partie du réchauffement, re

ste dans le domaine classique de la climatologie terrestre.

Alors que les jets de rayons X, de protons ultraénergétiques et de plasma magnétique passaient inaperçus il y a moins de deux siècles (en dehors des aurores boréales), ils ont aujourd’hui des conséquences calamiteuses sur les technologies modernes. Qu’on en juge ! Les rayons envoyés par le flash d’une éruption changent les propriétés de notre ionosphère (couche haute de l’atmosphère), ce qui peut bloquer la transmission des messages radio haute fréquence utilisés par les pilotes de ligne et les armées, et fausser le signal des satellites GPS qui servent à la navigation aérienne et maritime, à la synchronisation des télécommunications, etc. Les protons, eux, maltraitent les panneaux solaires des satellites en orbite et, surtout, modifient l’état électrique des composants de leurs ordinateurs de bord, avec moult bugs à la clé. Tandis que le plasma magnétique fait entrer la tempête dans une autre dimension : le contact de son champ magnétique avec celui de la Terre peut induire - à partir des hautes latitudes - un courant électrique dans le sol, qui va se faufiler dans les lignes haute tension en déstabilisant le réseau électrique, et semer aussi la zizanie dans les câbles sous-marins, les pipelines, les voies de chemin de fer...

Bon nombre de nos infrastructures sont donc menacées par les colères du Soleil. Qui ne sont pas, en soi, plus virulentes : c’est juste que le monde moderne y est devenu sensible. Et cela n’avait pas vraiment été anticipé... Extension des réseaux terrestres, dépendance aux satellites, miniaturisation des composants électroniques : “Ces tendances se sont développées très vite, sans prendre en compte leur grande sensibilité aux événements spatiaux”, observe Frédéric Clette, physicien à l’Observatoire royal de Belgique. Le cas des orages magnétiques est édifiant. Leurs conséquences sont connues depuis longtemps : depuis les 28 et 29 août 1859 exactement, lorsque de puissants courants induits provoquèrent l’électrocution de nombreux télégraphistes. “La prise de conscience du risque varie en fonction des époques et des secteurs, analyse Mike Hapgood, direvteur du laboratoire d’environnement spatial Rutherford Appleton (Angleterre). Contrairement à l’industrie des satellites, le secteur électrique peine à se sentir concerné. Alors que le premier impact remarqué sur un réseau remonte à 1938, la question des orages magnétiques n’a été prise au sérieux qu’à partir de 1989, quand l'un de ces phénomènes plongea tout le Québec dans le noir durant 9 heures”. Les 28, 29 et 30 septembre 2003, une autre tempête solaire (la “tempête d’Halloween”) fit office de piqûre de rappel, cette fois-ci pour les compagnies aériennes, obligées de dérouter tous les vols reliant l’Amérique et l’Asie par le Nord, de crainte de voir leurs pilotes privés de communication. Tempête lors de laquelle l’Agence spatiale japonaise perdit un précieux satellite d’étude du climat.

On cherche à déceler au sein des structures de taches solaires, le signe que le feu d'artifice va se produire immanquablement”, explique Frédéric Clette. Mais quand ? Comment ? Et avec quelle intensité ? Pour l’heure, tance Etienne Pariat, astrophysicien à l’Observatoire de Paris, “c’est comme si on essayait d'évaluer une probabilité de pluie en regardant un cumulonimbus”. Sachant que lorsque l’événement a lieu à la surface, il est souvent trop tard : les rayons arrivent en huit minutes ; les protons au bout d’une demi-heure ; le plasma met des dizaines d’heures à nous parvenir, mais sa virulence n’est connue qu'à la hauteur du satellite ACE, à moins de 1 million de km de la Terre, distance avalée en une dizaine de minutes. “Nous en sommes au stade de la météorologie terrestre des années 1940, avec deux, trois bouées au milieu de l’océan et quelques navires qui envoient des télex pour annoncer la progression d’une perturbation”, compare Frédéric Clette. Tout cela ne serait pas si inquiétant si la météo spatiale se résumait au petit crachin dont s’accommodent les Scandinaves, les Russes et les Canadiens - moins protégés, aux hautes latitudes, par la magnétosphère - secoué de temps à autre par quelques rafales solaires aux conséquences somme toute assez bénignes...

Seulement voilà, tous les scientifiques savent qu’une tempête solaire majeure est, à terme, inévitable. Elle pourrait avoir lieu demain, ou dans 30 ans, quelle que soit la phase du cycle solaire. Nul ne sait quand elle se produira, mais elle se produira ! C’est statistique.

DÉMUNIS FACE À CE BIG ONE SPATIAL

Reste à prédire l’intensité d’un tel phénomène, l’équivalent de la crue "du siècle" ou "du millénaire" d’un fleuve. Inutile de préciser que les ingénieurs n’ont encore pris aucune disposition pour résister à ce "Big One" spatial. John Kappenman, ingénieur spécialiste des réseaux électriques, travaille depuis longtemps sur un scénario noir. “Dans les archives, on trouve la trace d’un courant induit faramineux détecté lors de l'orage magnétique du 14 au 15 mai 1921”, explique-t-il. Après avoir simulé cette perturbation sur le réseau électrique nord-américain actuel, il en a conclu que ce courant pourrait faire sauter 350 grands transformateurs, privant d’électricité au moins 130 millions de personnes durant plusieurs jours, sinon des semaines, voire des mois. C’est qu’un black-out d’origine solaire n’est pas un black-out comme les autres : le courant induit détruit littéralement les transformateurs, des machines sophistiquées dont la fabrication, sur mesure, demande plusieurs mois. On imagine sans mal le chaos régnant alors dans le pays, les magasins à court de nourriture, les hôpitaux dont les générateurs de secours tombent en panne sèche, les réacteurs nucléaires qui peinent à refroidir leur cœur radioactif... Sans parler de la destruction de dizaines de satellites de communication, pour ajouter à la panique. Un rapport de l’Académie des sciences américaines, qui reprenait en 2008 les travaux de Kappenman, évalue le coût d’un tel ouragan à 1000 ou 2000 milliards de dollars.

Ces conclusions apocalyptiques semblent à peine croyables. Elles ont au moins le mérite d’éveiller l’intérêt.

Même si, nous n’avons pas encore réussi à définir la tempête de référence à prendre en compte, en fonction de sa fréquence d’apparition". Serait-ce celle de l’année 775, révélée l’an demier dans les cernes de deux cèdres japonais et qui s’est avérée 20 fois plus énergétique que toute autre tempête connue à ce jour ? Salon Ilya Usoskin, géophysicien à l’université d’Oulu (Finlande), “l’événement de 775 n’a pas d’équivalent au cours des 10.000 demières années.

Il y a peut-être encore pire. C’est l’hypothèse de la mégaéruption, 1000 fois plus puissante que les plus féroces jamais recensées. Une violence presque inenvisageable. Au point que personne n’a encore osé, semble-t-il, modéliser son impact sur Terre.

Kazunari Shihata, physicien japonais à l’université de Kyoto, qui croit à la nécessité d’informer l’humanité sur ce risque extrême, voit pour sa part un “complet désastre technologique au niveau mondial, la mort quasi certaine sous les radiations des astronautes et des passagers de certains vols long-courriers, mais pas de problème de santé à moyen terme pour les Terriens".

Pannes du Soleil, cycles détraqués, éruptions intempestives, orages magnétiques, mégatempêtes : pour la première fois dans l’histoire de leur discipline, les astrophysiciens sont soumis à l’urgence de comprendre...

À lire, l'article complet ici : http://planete.gaia.free.fr/astronomie/syst.sol/soleil/5mysteres.html

B.B., M.F. et V.N. - SCIENCE & VIE > Juillet > 2013

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  • 2 weeks plus tard...

Un phénomène qui évoque irrésistiblement le "miracle de Fatima" à la différence qu'en 1917, au Portugal, les trois voyants (ou la Vierge, c'est selon :crazy: ) avaient annoncé le "miracle" à l'avance, en précisant le jour et l'heure. Expliquez-moi ça !...

Manifestation étrange du Soleil en Côte d'Ivoire avec apparition de type mariale, mercredi 20 avril 2011 dans le quartier de Yopougon à Abidjan

Vous pouvez aller directement à 1'30 :

[video:dailymotion]

****************

Rappel sur les événements de Fatima, à lire ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_F%C3%A1tima

Extraits (ceci afin de comprendre les grandes lignes de l'histoire, mais la fiche Wiki est bien sûr à consulter avec prudence ;) ... N'oubliez pas de lire via le lien ci-dessus le paragraphe "Critiques et soutiens" qui offre des pistes de réflexions diverses.)

Notre-Dame de Fátima est le vocable sous lequel est invoquée la Vierge Marie telle qu'elle serait apparue à trois enfants à Fátima, petit village du centre du Portugal, à six reprises au cours de l'année 1917. Ces apparitions, dont le message porte sur la prière et les fins dernières, ont d'abord été l'objet de méfiance, aussi bien de la part des autorités civiles que des autorités religieuses. Puis, dès 1930, le succès populaire de ce qui devient un grand centre de pèlerinage est accompagné de la reconnaissance de ces apparitions par l'Église catholique romaine.

La fête de Notre-Dame de Fátima a été fixée par le Saint-Siège en 2009, à la date du 13 mai, jour anniversaire de la première apparition, le 13 mai 1917.

Au cours de l'année 1915, Lucie et deux de ses amies voient « une figure semblable à une statue de neige, que les rayons du soleil rendaient un peu transparente », « ayant forme humaine ». Quand, de retour au village, elles racontent leur aventure, leur entourage se moque d'elles.

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Première apparition

Le 13 mai 1917, vers midi, « une dame toute vêtue de blanc » apparaît aux trois petits bergers dans un petit chêne vert et, s'adressant à Lucie, leur demande de venir le mois suivant, à cette même heure. [...]

Jacinthe, oubliant sa promesse de discrétion, en parle à ses parents. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans le village mais la réaction est plutôt méfiante. Le curé interroge Lucie et n'est pas du tout convaincu. Dans son rapport à l'évêque de Leiria il écrit : « Il faut se tenir résolument à l'écart de cela. »

Cette vision n'est pas sans rappeler la Belle Dame du miracle de La Salette... Mais c'est une autre histoire. ;)

Deuxième apparition : 13 juin 1917

Le mois suivant, les enfants, accompagnés de quelques dizaines de personnes venues « pour voir », sont au rendez-vous. Le groupe récite le chapelet lorsque l'apparition se présente à nouveau, et, dans sa conversation avec Lucie, insiste sur l'importance de la prière, recommande la dévotion au « cœur immaculé de Marie » et annonce la mort prochaine de ses cousins à Lucie : « J'emmènerai bientôt Francisco et Jacinta au ciel, mais toi tu resteras encore ici quelque temps, Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. » Elle demande aussi à la jeune Lucie d'apprendre à lire et à écrire afin de mieux rapporter sa parole auprès des hommes.

Seuls les trois enfants voient l'apparition : les témoins ne voient ni lumière, ni la Vierge, ni ne l'entendent. Mais ils témoignent avoir vu le petit arbre, sur lequel se tenait l'apparition, ployé comme s'il portait un poids, brutalement allégé lors du départ de la Vierge. Ils témoignent aussi avoir entendu un son et vu un sillage lors du départ de l'apparition.

Notez que :

23 décembre 1918 - Jacinta et Francisco tombent malade, victimes de la grippe espagnole.

Francisco :

Les trois enfants, particulièrement Francisco, avaient l'habitude de pratiquer des mortifications, mais dans une de ses apparitions la Vierge leur recommanda la modération sur ce chapitre. Néanmoins, comme pénitence, Francisco cessa de se rendre à l'école et il se cachait pour expier les péchés des autres. Il est possible que des jeûnes prolongés l'aient affaibli au point qu'il succomba à l'épidémie de grippe espagnole qui balaya l'Europe en 1918, après la Première Guerre mondiale. Il finit par mourir chez ses parents en 1919.

Francisco_Marto2.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_Marto

Jacinta :

20 février 1920 - Elle meurt à l'hôpital Dona Estefania

12 septembre 1935 - Ses restes mortels sont transférés au cimetière de Fatima, où le cercueil fut ouvert et laissa voir son corps exempt de corruption.

1er mai 1951 - Ses restes mortels sont transférés dans la basilique de Fátima où elle est enterrée.

Jacinta-marto-fatima-portugal-1917.jpg

Bref, l'annonce faite à Lucie (« J'emmènerai bientôt Francisco et Jacinta au ciel, mais toi tu resteras encore ici quelque temps ») s'est avérée. Lúcia de Jesus dos Santos, elle, s'est éteinte le 13 février 2005.

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%BAcia_de_Jesus_dos_Santos

Étrangement, le corps de Jacinta fait partie des corps dits "incorruptibles" comme ceux de pas mal de saints mais aussi de profanes [selon certains scientifiques, dans différents cas de corps incorrompus de saints évoqués, « ce qui est troublant ce n’est pas l’incorruptibilité elle-même car on connaît des facteurs particuliers qui empêchent la décomposition des cadavres. Le problème est que ces corps ont été inhumés dans des conditions qui auraient dû normalement entraîner la putréfaction »].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacinta_Marto

Francisco et sa sœur Jacinta ont été béatifiés par Jean-Paul II le 13 mai 2000.

Troisième apparition : 13 juillet 1917

Le vendredi 13 juillet, la « dame en blanc » apparaît devant Lucia et ses cousins comme les autres fois, environ 4 000 personnes assistent à l'événement, bien que ne voyant rien eux-mêmes : Lucie, Jacinte et François sont toujours les seuls à percevoir la « dame en blanc », les fidèles ne constatent que des faits inhabituels, tels des éclairs, un halo de lumière ou un vent soudain.

Elle s'adresse, comme à chaque apparition à Lucie [...]

C'est au cours de cette manifestation que l'apparition aurait confié un secret aux enfants. Cette partie du message de Fátima ne sera dévoilée qu'en 1942, pour les deux premières parties, et c'est en 2000 que le Vatican divulguera la troisième partie du secret.

J'ajoute que la validité de cette divulgation par le Vatican est mise en doute par certains qui pensent que le troisième secret serait trop terrible (comprendre : contenant un message apocalyptique) pour être révélé dans son intégralité.

Quatrième apparition : 19 août 1917

Le 10 août, l'administrateur du canton, Arthur d'Oliveira Santos, connu pour son anticléricalisme, demande à voir les « voyants » et les interroge sans succès. Le 13 août, il fait enfermer Lucie et ses deux cousins pour trouble à l'ordre public. Il souhaite connaître les secrets que la Vierge Marie a révélés aux enfants et va jusqu'à les menacer de mort pour les faire parler, mais en vain, ils gardent leur secret. C'est à regret que l'administrateur les relâche le 15 août.

Quelque 18 000 personnes sont au rendez-vous du 13, en l'absence des enfants, et assistent à quelques phénomènes déjà vus lors des précédentes apparitions. Mais les enfants ne sont pas là.

Le dimanche 19 août, alors que les enfants font paître leurs troupeaux sur la Cova da Iria, la Vierge leur apparaît, leur demande de prier pour les âmes pécheresses et leur promet un miracle « afin que tous croient ».

Cinquième apparition : 13 septembre 1917

Pour la cinquième apparition, le 13 septembre, environ 30 000 fidèles se prosternent devant les messagers de la Vierge Marie, Lucie, Jacinte et Francois, implorant leur secours pour obtenir la guérison des malades. C'est à ce moment-là que l'apparition annonce pour le mois suivant, la « venue du Seigneur, de Notre-Dame du Carmel et de saint Joseph avec l'Enfant-Jésus ».

Sixième apparition, le « miracle du soleil » : 13 octobre 1917

Le 13 octobre 1917, il pleut à torrent sur la Cova da Iria, et une foule d'environ 50 000 personnes récite le chapelet. À midi, heure solaire, l'apparition se présente alors à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire et lui demande de faire bâtir une chapelle en son honneur. Elle annonce la fin proche de la guerre. Elle demande aussi la conversion des pécheurs.

Alors que Notre-Dame du Rosaire s'élève vers le ciel, la pluie s'arrête et le soleil revient dans un ciel bleu. Les témoins peuvent regarder le soleil directement, ils le voient se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s'approcher de la terre, inquiétant la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal.

Le soleil « lançait des faisceaux de lumière, d'un côté et de l'autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l'air ». Le soleil tournoya ensuite, « à un certain moment, le soleil s'arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer; il s'arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu'au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s'avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! » Il y eut des témoins jusqu'à cinq kilomètres à la ronde, et pourtant l'observatoire astronomique n'a rien relevé de particulier à ce moment-là.

Pendant ces phénomènes cosmiques, les enfants voient quant à eux les trois apparitions promises : la Sainte Famille, puis Notre-Dame des Sept-Douleurs accompagnée du Christ et enfin Notre Dame du Mont-Carmel.

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Il y aurait également eu trois fuméee bleues devant les voyants, quant au Soleil il se serait précipité vers la Terre trois fois d'affilée. Les habits des 50.000 personnes auraient été mystérieusement secs à la fin de ces événements (malgré la pluie battante qui précédait tout cela).

Avelinos de Almeida, journaliste anticlérical et rédacteur en chef du quotidien de Lisbonne 0 Seculo, présent ce jour-là, en fait le compte rendu suivant : « On voit l'immense multitude se tourner vers le soleil, qui apparaît au zénith, dégagé de nuages. Il ressemble à une plaque d'argent mat, et il est possible de le fixer sans le moindre effort. Il ne brûle pas les yeux. Il n'aveugle pas. On dirait qu'il se produit une éclipse. Mais voici que s'élève une clameur immense, et ceux qui sont plus près de la foule l'entendent crier : "Miracle ! Miracle !....Merveille ! Merveille !" ».

« … Et l’on assiste alors à un spectacle unique et incroyable pour tous ceux qui n’en furent pas témoins… Le soleil rappelle une plaque d’argent mat… Il n’aveugle pas ! On dirait qu’il se produit une éclipse. Mais voici que s’élève une clameur formidable : “Miracle, miracle !” Sous les yeux éblouis de cette foule, dont l’attitude nous transporte aux temps bibliques et qui, pâle d’épouvante et tête nue, regarde l’azur firmament, le soleil trembla ! Le soleil eut des mouvements brusques, jamais vus et en dehors de toutes les lois cosmiques ! Le soleil « se mit à danser », selon l’expression typique des paysans ! Il ne reste maintenant qu’une chose : c’est que les savants nous expliquent, du haut de leur compétence, la macabre danse solaire, qui, aujourd’hui à Fátima, a fait jaillir des hosannas de la poitrine des fidèles ; et qui, comme me l’affirment les gens dignes de foi, a laissé très impressionnés les libres-penseurs eux-mêmes, ainsi que d’autres personnes sans aucune préoccupation religieuse, qui étaient accourues sur cette lande désormais célèbre »

(Avelino d’Almeida, rédacteur en chef du Seculo, avait publié le matin même dans ce journal l’article ironique dont on a parlé. À midi, il fut témoin du « prodige solaire » à la Cova da Iria, et le soir, sous l’impression encore des événements, il composa le nouvel article dont nous citons ici quelques extraits. Cet article, publié dans le Seculo du lundi 15 octobre, fit sensation dans tout le pays, et attira à son auteur les vifs reproches des libres-penseurs, qui ne lui pardonnaient pas d’avoir donné une telle publicité aux faits de Fátima, et de les avoir appuyés de son autorité).

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Source images : http://divinevolonte.wifeo.com/notre-dame-de-fatima.php

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Si l'on souhaite une lecture sous l'angle "ufologique", il ne faut pas hésiter à lire l'ouvrage écrit par feu le Contre-Amiral Gilles PINON :

LE "MIRACLE" DE FATIMA

Collection X File

Editions Interkeltia

2010

ISBN 978-2-3-35778-026-2

Prix 21€

Un ouvrage pas dénué d'intérêt ...

" J'aurais voulu être magicien, mais je ne me faisais pas d'illusions " Raymond Devos

www.magilius-hypnose.fr

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Merci Magilius-Hypnose pour cette info, j'ai trouvé une bonne occasion sur Internet, je lirai l'ouvrage ; "la danse du soleil vue comme la signature d'un message extraterrestre" ;) , je ne peux pas louper ça.

Présentation de l'éditeur :

La plus grande opération de communication extraterrestre des temps modernes L évènement le plus extraordinaire des temps modernes s'est produit à Fatima, le 13 octobre 1917. Ce jour là, le soleil exécuta une danse insensée en présence de 70 000 personnes. Le prodige solaire fit suite à une série d'apparitions de la Vierge Marie à trois jeunes bergers. Apparemment irrationnels, ces faits sont pourtant difficilement contestables. Survenus dans un contexte éminemment religieux, l'Eglise catholique les a reconnus comme miracle. Ce livre, écrit par un contre-amiral français, remet fondamentalement en cause l'interprétation surnaturelle. Avec toute la hauteur de vue qu'exige un sujet aussi délicat, il en aborde les aspects historiques, scientifiques, psychologiques et théologiques. Il démontre que la raison conduit à voir, dans la danse du soleil, la signature d'un message extraterrestre. En supplément dans cette réédition de « Fatima, un ovni pas comme les autres » paru en 2001 : la lettre ouverte au président Sarkozy en 2008 dont Pinon est le principal signataire.

Les commentaires de certains lecteurs sont à lire ici :

http://www.amazon.fr/Le-miracle-Fatima-Gilles-Pinon/dp/2357780266/ref=sr_1_5?ie=UTF8&qid=1396960602&sr=8-5&keywords=LE+%22MIRACLE%22+DE+FATIMA

Le Dr. Joaquim Fernandes y fait la promo de son propre bouquin ;) , Fatima - ce qui se cache derrière les apparitions, j'en ai déniché également un exemplaire à prix modique, à lire dans la foulée.

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***

Pour ce qui est du lien entre apparitions de Fatima et observation de type PAN (phénomène aérospatial non identifié), j'avais écris ceci en juin 2012 :

Source : http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/ubb/showflat/Number/345933/Searchpage/1/Main/36305/Words/fatima/Search/true/Les_Signes_de_l'Existence_de_D#Post345933

Voici quelques extraits en copie :

[...] On pourra se demander également la pertinence d'un miracle qui, à l'inverse des prétendus 70.000 témoins de Fatima, laisse l’assistance dans une totale indifférence. À moins que le Très-Haut n’ait sérieusement envisagé et visé le buzz Internet ;) . Plus rien ne m’étonne.

Regardez à nouveau, ça commence à 0'37 :

[video:youtube]

En tout cas, grand merci pour cette vidéo qui est un document aussi remarquable que beaucoup d'autres relatifs aux OVNI par exemple (à cette différence près que l'objet volant est identifié). Le miracle du soleil dansant de Fatima d’ailleurs est régulièrement cité comme une observation de type PAN, phénomène aérospatial non identifié, la description qui en est faite est celle d’un disque d’argent. D'autres exemples :

[font:Comic Sans MS]« Ce miracle, je me sens incapable de le décrire tel que je l’ai vu et senti à ce moment-là. Je regardais le soleil fixement. Il me paraissait pâle et n’éblouissait pas. On eût dit un globe de neige qui tournait sur lui-même… »[/font]

Pourquoi crier « Sainte Vierge » comme le fait un observateur « incroyant », alors que ce qui est apparent est « un globe de neige tournant » :confused: . Faudra m’expliquer…

Autres descriptions : [font:Comic Sans MS]« Le soleil rappelle une plaque d’argent mat… Il n’aveugle pas ! On dirait qu’il se produit une éclipse. Mais voici que s’élève une clameur formidable : Miracle, miracle ! Sous les yeux éblouis de cette foule, dont l’attitude nous transporte aux temps bibliques et qui, pâle d’épouvante et tête nue, regarde l’azur firmament, le soleil trembla ! Le soleil eut des mouvements brusques, jamais vus et en dehors de toutes les lois cosmiques ! Le soleil « se mit à danser » selon l’expression typique des paysans !... Il ne reste maintenant qu’une chose : c’est que les savants nous expliquent, du haut de leur compétence, la macabre danse solaire, qui, aujourd’hui à Fatima, a fait jaillir des « hosannas » de la poitrine des fidèles ; et qui, comme me l’affirment les gens dignes de foi, a laissé très impressionnés les libres-penseurs eux-mêmes, ainsi que d’autres personnes sans aucune préoccupation religieuse, qui étaient accourues sur cette lande désormais célèbre ».

[/font]

Pourquoi crier des « hosannas » alors que ce que l’on observe est une plaque d’argent mat qui a des mouvements brusques ? :confused:

[font:Comic Sans MS]« … Les nuages se déchirèrent et le soleil, comme une plaque argentée… se mit à tourner sur lui-même et à zigzaguer dans le cercle du ciel laissé libre de nuages. »

« la pluie cessa et le soleil sortit, projetant ses rayons sur la terre. Il semblait tomber sur la tête de toute cette foule, et tournait sur lui-même comme une roue de feu d’artifice, prenant toutes les couleurs de l’arc-en-ciel… »

« le soleil radieux avait percé l’épais rideau de nuages qui le tenait caché. Tous les regards se levèrent vers lui, comme attirés par un aimant. J’essayais, moi aussi, de le fixer et je le vis pareil à un disque aux contours nets, brillant mais non éblouissant. J’entendis des gens autour de moi des gens qui le comparaient à un disque d’argent mat. La comparaison ne me parut pas exacte. Son aspect était d’une clarté nette et changeante, rappelant l’ « Orient » d’une perle. Il ne ressemblait nullement à la lune d’une belle nuit ; il n’en n’avait ni la couleur, ni les clairs-obscurs. On eût dit plutôt une roue lisse, découpée dans les valves argentées d’un coquillage. Ceci n’est pas de la poésie ; je l’ai vu ainsi de mes yeux. On ne pouvait pas le confondre non plus avec le soleil aperçu à travers le brouillard. De brouillard il n’y en avait pas trace, et par ailleurs, ce disque solaire n’était ni confus ni voilé d’aucune façon, mais brillait nettement dans son centre et dans sa circonférence ».

« Ce disque bigarré et resplendissant semblait avoir le vertige du mouvement. Ce n’était pas le scintillement de la lumière vive d’une étoile. Il tournait sur lui-même avec une rapidité bouleversante ».

« Le soleil, tout en gardant la vitesse de sa rotation, se précipitait vers la terre, menaçant de nous écraser sous le poids de son immense masse de feu ! »

[/font]

(Source : http://eschatologie.free.fr/forum/fevrier2006/fatima.htm )

Une approche sociologique permet de cerner un peu mieux le problème : on donne aux choses inexpliquées le nom le plus pratique, le plus adapté à notre niveau de connaissance. Aujourd’hui, la même observation serait certainement exprimée avec un vocabulaire ufologique et inspiré des « soucoupes volantes », vous ne croyez pas ?

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"Il est à noter que sur le même site, se trouve le télescope du Vatican (Vatican Advanced Technology Telescope qui fait partie de l'observatoire du Vatican. Le nom de LUCIFER est probablement un sigle en rapport avec cet autre observatoire..."

D'après cette source, Lucifer n'appartient donc pas au Vatican. Si ça se trouve, le Vatican n'a rien à voir avec le choix du nom donné à cet appareil... Dommage ;)

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D'après cette source, Lucifer n'appartient donc pas au Vatican. Si ça se trouve, le Vatican n'a rien à voir avec le choix du nom donné à cet appareil... Dommage ;)

Hello Kristo

C'est en effet ce que j'avais précisé dans mon second message via le lien qui y figure. On trouve ceci à propos de LUCIFER (mais ça reste bien incertain) :

Les instruments ont été construits par un consortium de cinq institutions allemandes dirigées par le Centre d’Astronomie de l’Université de Heidelberg, en collaboration avec l’Institut pour l’Astronomie Max Planck de Heidelberg, l’Institut Max Planck de la Physique Extraterrestre de Garching, l’Institut d’Astronomie de l’Université Ruhr de Bochum et l’Université des Sciences Appliquées de Mannheim.

LUCIFER résulte d'une collaboration entre la communauté astronomique italienne (Institut National d’Astrophysique), l’Université d’Arizona, l’Université d’État d’Arizona, l’Université du Nord de l’Arizona, le LBT Beteiligungsgesellschaft d’Allemagne (Institut Max-Planck d’Astronomie de Heidelberg, Zentrum für Astronomie de L’Université Heidelberg, Institut Astrophysikalisches de Potsdam, Institut Max-Planck de la Physique Extraterrestre de Munich et l'institut Max-Planck de Radioastronomie de Bonn), l’Université d’État de l’Ohio et une Corporation de Recherches (Université d’État d’Ohio, Université Notre Dame, Université du Minnesota et l’Université de Virginie).

:

Origine du nom

Peu d'éléments donnent l'origine du nom de l'instrument : selon un porte-parole de l'université d'Arizona, le nom de LUCIFER signifie "étoile du matin". À l'origine, c'est l'un des noms que les Romains donnaient à l' étoile du matin (ou le porteur de lumière), autrement dit la planète Vénus.

Il est à noter que sur le même site, se trouve le télescope du Vatican (Vatican Advanced Technology Telescope qui fait partie de l'observatoire du Vatican. Le nom de LUCIFER est probablement un sigle en rapport avec cet autre observatoire...

Controverse

Suite au baptême de l'instrument du BPT, diverses théories du complot sont apparues sur le réseau internet. En effet, la caméra est généralement confondue avec un télescope et souvent indiquée, à tort, comme étant la propriété du Vatican. Différentes vidéos ont été publiées sur internet, afin de conforter les théories sur les sectes sataniques au sein du Vatican : Le Vatican nomme son nouveau télescope "LUCIFER" ou Le diable et le Vatican, etc...

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