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La Cause Animale


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tout ça ne m'empêche pas de ne pas comprendre pourquoi l'espèce serait un rang taxonomique pertinent quand le règne ne le serait pas. pourquoi l'anti-règnisme serait irrationnel quand l'anti-spécisme ne le serait pas?

Prenons le problème à l'envers : si l'anti-régnisme est pertinent, il renforce le point de vue anti-spéciste qui du coup devient sur-pertinent. Merci pour ta suggestion. ;)

Au moins pour se distraire, et pour aller dans le sens de Christophe22 qui décidément pousse le bouchon un peu loin (mais pourquoi pas), on peut lire une réflexion qui va au-delà du régnisme : l'essisme ! (Oui, l'essence des choses. Mais là, je crois qu'il faudra continuer dans l'autre sujet du moment, Les Signes de l'existence de Dieu, non ?)

[quote=

famille.vigne.pagesperso-orange.fr]On croit avoir touché le fond dans l’insensé. Et pourtant j’irai encore plus loin. Je dis que tous les êtres ont une âme même le dernier chewing-gum collé sur le trottoir.

[...]

Il n’y a pas de gradation entre le minéral, le végétal, l’animal, l’humain et le divin. Tout est la même théoscientalité et cette théoscientalité met au même niveau tous les êtres tout comme Jésus a voulu mettre au même niveau tous les humains. Il faut mettre fin à toute discrimination et l’essisme en est la dernière. A la limite il faut même ne plus discriminer les vivants et les morts, les êtres matériels et les êtres immatériels. Tout est Vivant au sein de la théoscientalité.

;)

RÉGNISME ET ESSISME, CLIQUEZ ICI

Bon, on revient aux animaux ? :whistle:

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PS: Un député pitoyable a fait voter une loi pour taxer les paysans qui réutilisent leur graines. Et personne pour s'indigner !!!!

Je ne pense pas que l'idée lui soit venue le matin en se rasant !!!!

arton1941ec70b.jpg

Moi je suis prêt à écouter toutes les indignations, mais est-ce que ça cadre avec ce sujet sur La Cause animale ? Peut-être après tout... En revanche, ça montre en plus des problèmes humains ceux liés à un sujet traité de façon récurrente dans VM, à savoir la propriété intellectuelle !

Bill, tu évoques bien ceci n'est-ce pas ? :

Le Monde, La réutilisation des semences sera sanctionnée : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/29/le-texte-sur-la-protection-des-semences-adopte_1610493_3244.html

La Dépêche, Les agriculteurs taxés pour utiliser les graines de la récolte précédente : http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/03/1231024-les-agriculteurs-taxes-pour-utiliser-les-graines-de-la-recolte-precedente.html

Basta !, Comment les semenciers tentent d’asservir l’agriculture paysanne : http://www.bastamag.net/article1039.html

Basta !, Le droit de planter et cultiver librement bientôt interdit ? : http://www.bastamag.net/article1941.html

Basta !, Droit de propriété sur les semences : l’agro-industrie obtient sa redevance. http://www.bastamag.net/article1961.html

*******

Voir aussi :

Certificat d'obtention végétale : http://fr.wikipedia.org/wiki/Certificat_d'obtention_v%C3%A9g%C3%A9tale

Le certificat d'obtention végétale (COV) a été créé pour protéger l'activité de sélectionneur de semences, devenue un métier à part entière au cours du xviiie siècle.

La « matière première » de cette profession étant à la fois autoreproductible et vitale pour l'humanité, il était nécessaire de trouver une formule qui garantisse à la fois la reconnaissance du travail du sélectionneur et la liberté de travail de l'agriculteur.

Union pour la protection des obtentions végétales : http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_pour_la_protection_des_obtentions_v%C3%A9g%C3%A9tales

L'Union pour la protection des obtentions végétales, abrégé UPOV, est une organisation intergouvernementale créée à Paris lors d'une « conférence diplomatique » le 2 décembre 1961, à l'initiative de la France (actuellement premier producteur mondial de semences potagères commercialisées) et des grands semenciers, ayant abouti à une « Convention internationale pour la protection des obtentions végétales ».

Ce groupement et la convention qui le cadre, mise à jour en 1991, visent à protéger juridiquement les droits de propriété intellectuelle des obtenteurs sur leurs variétés au niveau international.

Selon son site internet3, l'UPOV cherche à mettre en place et promouvoir un système efficace de protection des variétés végétales afin d'encourager l'obtention de variétés dans l'intérêt de tous (cet « intérêt général » est néanmoins contesté par plusieurs ONG).

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on tourne en rond là, kristo. dans ce cas, pourquoi ne pas tenir le même raisonnement entre les règnes? as-tu de la compassion pour les bactéries ?

M'étonnerait que Kristo ait de la "compassion" (cette vertu selon laquelle "un individu est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d'autrui, et poussé à y remédier") pour les bactéries a priori ;)non sentientes mais comme il est est bien informé il te répondra qu'on aurait bien tort de ne pas avoir de la CONSIDÉRATION pour les bactéries qui sont des merveilles de réussite d'un point de vue évolutionniste. De plus, il ajouterait sans doute que certaines d'entre elles sont de sublimes exemples de mutualisme (notre flore intestinale) et qu'elles assurent notre survie !

La flore intestinale est l'ensemble des micro-organismes qui se trouvent dans le tube digestif. Il ne s'agit pas uniquement de bactéries intestinales, mais également de celles de l'estomac. Le mot « bactérie » désigne un micro-organisme et son étymologie provient du grecque « petit bâton ».

La flore intestinale est un bon exemple de mutualisme : coopération entre différentes sortes d'organismes impliquant un avantage pour chacun.

Flore intestinale, cliquez ici.

Le mutualisme est une interaction entre deux ou plusieurs espèces, dans laquelle le symbiote et l’hôte tirent tous les deux profit de cette relation qui est obligatoire pour les deux espèces (bénéfices réciproques). La symbiose est une forme de mutualisme dans laquelle ces espèces vivent en contact direct les uns avec les autres. À l’inverse du commensalisme, il y a adaptations chez les deux espèces associées, car la modification de l’une peut influer sur la survie et la reproduction de l’autre.

Au niveau évolutif, beaucoup de relations mutualistes dérivent probablement d’interactions prédateur-proie ou hôte-parasite. Tout organisme vivant sur terre est impliqué dans au moins une interaction mutualiste durant sa vie.

Mutualisme, cliquez ici.

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d'accord, donc invertébrés et plantes doivent être traiter de la même manière. on devrait donc ne manger de plantes. entre le crabe du pêcheur que tu exècres tant et le soja de l'écolo, il y a la même souffrance. donc on est bons pour bouffer des cailloux.

Non il n'y a bien sûr pas la même souffrance entre le crabe et le soja.

Mais tu bouffes des cailloux si tu veux.

Et même sans considérer la question de la souffrance animale, il y a bien d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte (la biodiversité, l'équilibre environnemental, la sauvegarde des ressources, le dérèglement climatique, le bon sens...)

bon sinon je ne vais pas m'épancher sur la chasse, je n'ai pas la force d'essayer de te faire comprendre la réalité. donc reste avec les images des inconnus, le sketch me fait beaucoup marrer aussi. reste avec les images de lâchers de faisan domestiques, car ça existe, et c'est minable.

il faut quand même que tu comprennes que le sanglier n'a pas de prédateur. un animal sans prédateur voit sa population non régulée. alors faudra quand même que tu m'expliques comment on se débrouille pour que ça ne parte pas en banane, avec maladies à la clé.

bref, je ne suis pas chasseur, s'il y en a ici, je leur laisse le soin d'ouvrir un thread là-dessus pour expliquer à kristo la réalité des faits.

La réalité dont tu parles, c'est que les chasseurs sont gentils et aiment les animaux...?

Et qu'ils permettent de réguler les populations animales, comme pour les ours, qu'ils gèrent si bien qu'il faut en importer de Slovénie?

Cela ne m'empêchera pas de penser qu'il est honteux (à défaut d'être criminel) de tuer pour le plaisir.

Ceci dit, même si tous les chasseurs avaient à l'esprit l'équilibre des espèces, il n'empêche qu'il y aurait d'autres moyens que de maltraiter et tuer les animaux.

Par ailleurs, que penses-tu des pratiques barbares que sont le déterrage et la chasse à courre, que j'ai évoquées ?

Peut on aussi se poser la question de l'origine de cette forme de pensée anti viande. Les grainetiers n'ont-ils pas un intérêt dans la chose ?? Certains évoquaient le business et le fric dans les messages. N'est-ce pas par là qu'il faut chercher ????

Ce serait une drôle d'idée, car les agriculteurs, céréaliers et autres font leur beurre sur l'alimentation animale (hé oui, les bêtes ne mangent plus de farines animales [ah si, elles reviennent!?], et elles ne mangent pas que de l'herbe (une vache peut manger 3 tonnes de fourrage par hiver), faut bien leur donner des céréales)

PS: Un député pitoyable a fait voter une loi pour taxer les paysans qui réutilisent leur graines. Et personne pour s'indigner !!!!

Ah si, tout de même, la Conf'.

Printemps des semences paysannes et fermières sans OGM, Appel à mobilisation

"Cette proposition de loi digne de l'Ancien Régime a fait lever un vent de fronde dans les territoires ruraux. Et il risque fort d'emporter lors des législatives de 2012 bon nombre de députés qui la voteraient", poursuit ce collectif. La Confédération paysanne juge que "le droit des paysans de ressemer et d'échanger leurs semences est le fondement de l'agriculture et de la biodiversité, il ne peut pas être remis en cause au profit d'intérêts privés".

"des militants de la Coordination rurale, se sont rassemblées devant l'Assemblée lundi pour protester."

Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, peut se réjouir : la totalité de ses arguments ont été repris par l’UMP. (...)

Des caractères nouveaux apparaissent, permettant à la plante d’être mieux adaptée au sol, au climat, aux conditions locales. Il est alors possible de réduire les engrais et les pesticides. À l’inverse, les semenciers adaptent les plantes aux engrais et aux pesticides, qui sont partout les mêmes.

Les paysans paieront la dîme aux multinationales semencières, pour payer la recherche de nouvelles semences. C'est quand même pas aux industriels de payer leurs propres recherches, non ?

Mais t'as raison les médias n'en parlent pas trop. Faut pas réveiller le bon peuple.

Théories du complot - réchauffement climatique.

Jesse Ventura qui a fait des diverses théories du complot son fond de commerce

Un copain de Claude Allègre ? C'est pas glorieux...

"C'est de la poudre aux yeux. Une industrie qui alimente nos peurs et nous oblige à acheter pour des milliards de produits bio"

Ah, ces salauds d'écolos qui nous obligent à manger bio pour des milliards !

On veut manger du pré-mâché industriel, nous !

au-delà du régnisme : l'essisme

T'as trouvé un sacré document là, Christian. Chapeau bas.

Et pourtant j’irai encore plus loin. Je dis que tous les êtres ont une âme même le dernier chewing-gum collé sur le trottoir.

Ah zut, on pourra même plus jeter nos chewing-gums à la poubelle quand on aura fini de leur mâcher l'âme...

Mais bon, puisqu'il le faut... A bas l'essisme !

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Alors entre NE PAS MANGER DE VIANDE PARCE QUE PATATI PATATA

NE PLUS MANGER DE LEGUMES ET LE FRUITS PARCE QUE PRODUITS PHOSPHATES ET AUTRES ET PATATI ET PATATA !

Moi je ne sais plus quoi manger

Aidez moi SVP je meurs de faim !!

Il semble que de plus en plus de personnes font ce constat, elles se tournent vers le bio... Une page du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt :

http://alimentation.gouv.fr/manger-bio

Extraits :

Nul ne pourra prétendre le contraire : le bio français est en grande forme ! Son ancrage dans l’agriculture française est acquis. Avec une dizaine de conversions chaque jours, voilà qui dépasse de loin le phénomène de mode ou l’engouement passager.

Côté production, l’Agence bio recense 55 % d’exploitations de plus en deux ans, sur des surfaces qui ont augmenté de 45 %. Et le marché bio, c’est aussi 32 % de plus en deux ans. À cela ajoutons que, sur cette même période, les achats bio ont triplé en restauration collective et le nombre d’acteurs bio a augmenté de 49 %.

Les produits et les circuits de vente se diversifient, entre la vente directe chez les producteurs (1 producteur sur deux), les marchés, les magasins spécialisés et les grandes et moyennes surfaces.

Le bio, aujourd’hui, c’est 4 % des exploitations agricoles. Un pourcentage encore modeste, mais une croissance fulgurante.

Sans préjuger de la valeur intrinsèque du bio, cet engouement croissant dénote au moins les craintes des consommateurs face aux productions qui entraînent "des traces de résidus chimiques dans nos assiettes". Rappelons également que les producteurs eux-mêmes sont souvent les plus exposés à ces produits chimiques !

Dans un rapport de l'EFSA, http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/praper100712.htm , on lit :

Concernant l’évaluation de l’exposition à long terme, l’EFSA a conclu qu’aucun des pesticides évalués ne suscitait d’inquiétude pour la santé.

Pour autant, qui a envie de bouffer des pesticides ? :confused:

Indépendemment d'autres biais dans ces conclusions, (par exemple le fait que l'étude ne porte pas sur le très long terme, etc.) on peut opposer pas mal d'autres arguments :

Laurent Chevallier - praticien attaché au CHU de Montpellier, en charge du pôle Nutrition de plusieurs cliniques, est également l'auteur de différents ouvrages concernant la nutrition - nuance ce point de vue, regrettant que les experts n'aient "pas étudié les associations entre ces différents produits chimiques".

Le choix du bio est une "simple question de bon sens" pour certains praticiens, même s'il n'existe pas de consensus médical.
La suite ici : http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/manger-bio-est-ce-meilleur-pour-la-sante_913783.html

Toujours sur la page alimentation.gouv.fr :

Que signifie manger bio ?

Manger bio, c’est choisir une alimentation élaborée selon un mode de production respectueux de l’environnement et du bien-être animal. Pour cultiver la terre les agriculteurs bio n’utilisent ni pesticides ni engrais chimiques de synthèse. Pour enrichir le sol et protéger leurs cultures contres les parasites, les maladies et les mauvaises herbes, ils font appel à des techniques mécaniques ou à des procédés naturels. Ainsi, ils nourrissent la terre avec des matières organiques et ils pratiquent la lutte biologique, qui consiste à "lâcher" des insectes ou des parasites dans les cultures pour en éliminer d’autres (coccinelles contre pucerons par exemple). En élevage, les agriculteurs bio doivent respecter un cahier des charges très précis (nourriture, bien-être animal).

Tout est lié. Tout est question de choix éthiques et de type de société pour l'avenir. Bon appétit Jomagik. :D

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les sangliers notamment, désormais dépourvus de prédateurs, pulluleraient si les chasseurs ne régulaient pas leur nombre.

On est d'accord. À défaut de panthères, vive le loup alors ! ;)

LES ENNEMIS ET LES PRÉDATEURS DU SANGLIER, c'est ici : http://jfo.chez-alice.fr/ennemis_et_predateurs.htm

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Non il n'y a bien sûr pas la même souffrance entre le crabe et le soja.

Mais tu bouffes des cailloux si tu veux.

excuse-moi, kristo, mais j'aimerais que tu m'expliques la différence entre ces deux souffrances. effectivement, je bouffe des cailloux si je veux. et du coup ça me donnera le droit de t'invectiver parce que tu fais souffrir les plantes et que tu es méchant.

Et qu'ils permettent de réguler les populations animales, comme pour les ours, qu'ils gèrent si bien qu'il faut en importer de Slovénie?

oui, c'est clair que la chasse à l'ours est complètement d'actualité. il est bien connu, dans les salons parisiens, que les chasseurs tuent beaucoup d'ours tous les ans. c'est le temps que l'information arrive jusqu'à la capitale, après tout ça ne fait que 50 ans que c'est interdit..

par ailleurs, j'aimerais revenir sur tes propos. au moment ou tu les as postés, je n'étais pas sûr de ce que j'allais dire, je préférais me renseigner avant:

Au cours des quatre années qu'a duré l'étude, le rendement moyen d'une culture de maïs biologique a atteint 91,8 % du rendement d'une culture de maïs conventionnelle; le rendement moyen du soja biologique a atteint 99,6 % du rendement du soja conventionnel. À la troisième année, il n'y avait plus de différence entre le rendement des cultures biologique et conventionnelle. À la quatrième année (c'est-à-dire la première année de production certifiée biologique), le rendement des cultures biologiques de maïs et de soja a dépassé le rendement du maïs et du soja conventionnels.

je ne m'occupe pas de ces dossier, j'ai donc demandé à mes collègues qui en ont la charge de m'éclairer un peu. il se trouve que les exploitations bio ont des rendements qui sont toujours largement inférieurs aux exploitations conventionnelles. il est impossible d'avoir un aussi bon rendement (et à fortiori un meilleur rendement) en bio qu'en conventionnel. je tenais quand même à ce que tu le saches.

ils m'ont également signalé un phénomène, à savoir la séquestration de carbone dans les prairies. effectivement, les prairies captent et stockent beaucoup de carbone, comparativement aux cultures qui n'en stockent pratiquement pas. un hectare de prairie, c'est 500kg de carbone stockés par an. c'est donc une donnée qu'il faudrait prendre en compte (car elle ne l'est pas) pour faire les bilans carbone des divers élevages. ils seraient fortement revus à la baisse. pour un élevage bovin par exemple, ce phénomène permet de contrebalancer de 60 à plus de 100% des émissions en carbone des vaches. les chiffres font consensus.

les prairies participent également à la biodiversité, ce que ne font pas les champs cultivés.

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Non il n'y a bien sûr pas la même souffrance entre le crabe et le soja.

Mais tu bouffes des cailloux si tu veux.

excuse-moi, kristo, mais j'aimerais que tu m'expliques la différence entre ces deux souffrances. effectivement, je bouffe des cailloux si je veux. et du coup ça me donnera le droit de t'invectiver parce que tu fais souffrir les plantes et que tu es méchant.

Si tu ne comprends pas qu'un animal puisse souffrir, même s'il n'a pas le même système nerveux que nous, je préfère te laisser sucer des cailloux...

Et qu'ils permettent de réguler les populations animales, comme pour les ours, qu'ils gèrent si bien qu'il faut en importer de Slovénie?

oui, c'est clair que la chasse à l'ours est complètement d'actualité. il est bien connu, dans les salons parisiens, que les chasseurs tuent beaucoup d'ours tous les ans. c'est le temps que l'information arrive jusqu'à la capitale, après tout ça ne fait que 50 ans que c'est interdit..

Les chasseurs auront du mal, maintenant, à en tuer beaucoup tous les ans en France, car ils les ont déjà tous tués...

A propos d'ours, connais-tu le scandale de la bile d'ours ?

Il y a une croyance populaire sans fondement, dans certains pays, sur les vertus aphrodisiaques de la bile d'ours.

Ils perforent l'abdomen des ours et leur prélèvent la bile pendant des années sans les tuer, une vraie torture...

par ailleurs, j'aimerais revenir sur tes propos. au moment ou tu les as postés, je n'étais pas sûr de ce que j'allais dire, je préférais me renseigner avant:

Au cours des quatre années qu'a duré l'étude, le rendement moyen d'une culture de maïs biologique a atteint 91,8 % du rendement d'une culture de maïs conventionnelle; le rendement moyen du soja biologique a atteint 99,6 % du rendement du soja conventionnel. À la troisième année, il n'y avait plus de différence entre le rendement des cultures biologique et conventionnelle. À la quatrième année (c'est-à-dire la première année de production certifiée biologique), le rendement des cultures biologiques de maïs et de soja a dépassé le rendement du maïs et du soja conventionnels.

je ne m'occupe pas de ces dossier, j'ai donc demandé à mes collègues qui en ont la charge de m'éclairer un peu. il se trouve que les exploitations bio ont des rendements qui sont toujours largement inférieurs aux exploitations conventionnelles. il est impossible d'avoir un aussi bon rendement (et à fortiori un meilleur rendement) en bio qu'en conventionnel. je tenais quand même à ce que tu le saches.

Peux-tu demander leurs sources à tes collègues, et nous les indiquer ici, qu'on puisse confronter nos sources ?

Si ca vient de la FNSEA fais juste un peu attention au lavage de cerveau.

ils m'ont également signalé un phénomène, à savoir la séquestration de carbone dans les prairies. effectivement, les prairies captent et stockent beaucoup de carbone, comparativement aux cultures qui n'en stockent pratiquement pas. un hectare de prairie, c'est 500kg de carbone stockés par an. c'est donc une donnée qu'il faudrait prendre en compte (car elle ne l'est pas) pour faire les bilans carbone des divers élevages. ils seraient fortement revus à la baisse. pour un élevage bovin par exemple, ce phénomène permet de contrebalancer de 60 à plus de 100% des émissions en carbone des vaches. les chiffres font consensus.

les prairies participent également à la biodiversité, ce que ne font pas les champs cultivés.

Je suis d'accord que la transformation d'une prairie en champ cultivé libère une grande quantité de carbone, qui avait été stocké.

Mais il faudrait savoir aussi quel est le bilan carbone de la transformation d'une forêt en prairie... car c'est tout le problème, puisqu'on a fait disparaître les forêts primaires.

Par contre, une prairie qui ne serait plus utilisée pour l'élevage pourrait avantageusement redevenir une forêt.

Au Brésil on explique qu'une fois qu'une forêt primaire est rasée pour être remplacée par des cultures, le sol est "lavé" au bout de quelques années, la terre évacuée par les pluies et quand le champ devient inexploitable il est difficile que les arbres repoussent ensuite. Mais j'ai rencontré un type qui avait racheté un bout de forêt amazonienne pour empêcher sa destruction, et qui expliquait qu'avec le climat de là bas, si on laisse faire, ça repousse quand même à toute vitesse. Chez nous ça doit prendre plus de temps mais ça doit bien être possible aussi.

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