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Un prototype de l'iPhone ? :

sternberg-g.gif

Collage de Jacques Sternberg.

"Ce refus permanent aura coûté cher à mon compte en banque", écrit Sternberg. "Mais il aura sauvegardé quelque chose de bien plus important que le fric : moi."

Lézardons un peu avec lui du côté de la paresse créative, à l'enseigne du "bricolage dans l'impossible". "J'ai toujours fonctionné sur les ondes de la gratuité, de l'illogisme commercial, du plaisir de perdre du temps dans la pénombre des désirs trop obscurs pour éclater au grand jour" confie Sternberg, avant de nous entretenir d'un de ses "plus sûrs ratages", qui "rime richement avec les collages", ou plus exactement avec les photomontages. Grande affaire : "Je travaillais à plein rendement dans l'orgueil et le grand délire : je voulais recréer un monde personnel, entièrement réinventé, avec des éléments aussi anodins que des montagnes, des corridors, des gratte-ciel, des affiches au néon, des intérieurs d'église, des neiges et des eaux. Très vite, j'éliminais les personnages parce que les découper demandait trop de travail et qu'il était toujours facile de faire de l'effet en remplaçant la belle tête d'une femme par la gueule d'un crocodile ou de donner des écailles de langouste à un homme de tous les jours. J'en arrivais à devenir une sorte d'architecte dément du quotidien révisé, un cousin de Dieu le père qui refaisait la planète des hommes, un photographe de l'impossible qui profitait des photos banales des autres pour composer des photos que personne n'avait aucune chance de capter dans son objectif." Les résultats, autant qu'on puisse en juger, ne manquaient pas d'intérêt.

Source et suite à lire ici :

http://nouvellerevuemoderne.free.fr/bricoleurimpossible.htm

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  • 1 année plus tard...
Publié le

Rube Goldberg étant né en 1883 et William Heath Robinson en 1872, soit onze ans avant, il est fort possible que William Heath Robinson soit le "vrai" précurseur de ce type de machines dites de Rube Goldberg ; je n'ai pas approfondi la question, il faudrait vérifier les productions et les publications des deux créateurs.

William Heath Robinson (31 mai 1872 — 13 septembre 1944) est un illustrateur britannique. Il est resté célèbre pour ses dessins de machineries d'une complexité absurde. L'expression « Heath Robinson » est entrée dans la langue anglaise pour désigner de tels engins, qui se rapprochent des machines de Rube Goldberg.

Has anyone ever described something to you using the phrase "It's a real Heath Robinson"? If so, then 1) they were probably British; and 2) what they were trying to tell you was that something was unnecessarily complicated. W. Heath Robinson was a 19th and early 20th-century artist best-known for his drawings of elaborate and complex mechanical inventions. The machines he imagined involved the most confounding and lengthy processes imaginable, and resulted in the most simple outcome -- such as an extensive system of pulleys, tubes, chutes, weights, bells and whistles, whose mechanical performance would eventually result in the removal of a wart from one's head. As you can imagine, these contraptions were both humorous and striking, and caught the eye of various companies who hired Robinson to draw ad campaigns for them.

But Robinson only turned to the humorous cartooning, both mechanical and political, out of financial necessity to make ends meet. His real artistic passion lay with landscape and nature paintings, often in watercolor. While his cartooning business was more lucrative, and remains the work for which he is best-known, he continued to pursue his passion for the natural world, and more beautiful style of art, right up until his death. His work often included elements of nature both real and imagined, such as detailed floral and forest depictions, fantastical creatures such as fairies and mermen, and pastoral, delicate scenes, many of which were influenced by the Art Nouveau movement of the time.

While Robinson enjoyed moderate success with his beloved paintings and outdoor scenes, he was overwhelmingly popular for the political and machine cartoons, earning him the nickname "The Gadget King".

L'oeuvre de Robinson ne se limite pas à ses machines alambiquées, c'était un artiste très talentueux sur de nombreux plans.

W. Heath Robinson: Crazy Contraptions & Lavish Illustrations :

[video:youtube]

[video:youtube]https://www.youtube.com/watch?v=SMqjyynNYaM

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  • 10 months plus tard...
  • 5 months plus tard...
  • Thomas changed the title to Tire-bouchon : pourquoi faire simple ?...
  • 5 months plus tard...
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    • Merci. En lisant la page Wiki afférente… :  https://fr.wikipedia.org/wiki/C'est_arrivé_demain … on trouve ceci :  La série Demain à la une est dérivée de ce film : un homme reçoit chaque matin le journal du lendemain sur son paillasson, apporté par un mystérieux chat. https://fr.wikipedia.org/wiki/Demain_à_la_une
    • Hello ! Yep, je rejoins Gaetan sur son analyse : le site Masterclass a contribué à changer la signification du masterclass... 😕  Pour parler d'expérience perso, les masterclass que j'ai donné sur le billet work sont... papiers en mains. 😄 je mets un point d'honneur à ce que les participants repartent en connaissant ( = "en sachant réaliser") les techniques et routines que j'ai prévues de leur apprendre... Mais yep : Les "Masterclass" ont perdu de leur sens, les "conférences" deviennent des dealer shows... autres temps, autres moeurs il parait... on aime ou on aime pas (perso j'aime pas 😄 )
    • Comment la FISM définit-elle un « trick » ?  Et un « act » ? Est-ce qu’un tour comportant des répétitions d’un même effet sous des conditions de plus en plus restrictives par exemple peut suffire à bâtir un « act » ? Sait-on si les participants reçoivent en plus du règlement disponible sur le site de la FSIM des directives plus détaillées ? *** Si j’ai bonne mémoire (possiblement défaillante vu l’avalanche de magie dévorée pendant 6 jours) l’italien Piero VENESIA n’a présenté qu’un seul tour (l’effet où des aiguilles et autres objets avalés par le magicien-fakir sont régurgités enfilés sur un fil) ce qui ne l’a pourtant pas empêché de tirer son épingle du jeu avec le 2e Prix en magie de salon. *** Description du numéro pour qui veut : À l’entame de ce numéro muet, le petit disque lumineux d’une poursuite perce le noir de scène pour révéler progressivement Piero VENESIA tiré à quatre épingles, pieds serrés, une main derrière le dos. Comme le disque de lumière va s’agrandissant, il révèle à sa droite une de ces anciennes machines à coudre, de celle qu’avait ma grand-mère, encastrée dans une petite table en bois aux pieds ornementés en fer, avec une courroie de cuir qui relie le mécanisme d’entrainement de l’aiguille à un large pédalier métallique situé sous la table. Nous sommes donc dans une maison de couture. S’agit-il d’un client ? Non : et la posture semblable à celle d’un valet au garde-à-vous tout prêt à exécuter une courbette, et la douzaine d’aiguilles qui accrochent bien la lumière piquées dans le revers de tissu sombre de sa veste, lèvent l’ambiguïté : Piero VENESIA est le petit tailleur. Une première aiguille avalée pour ainsi dire accidentellement, et Piero qui ne s’en trouve pas plus mal, se pique d’avaler toutes les autres. Un instant on a pu craindre que chaque nouvelle aiguille avalée allait être l’objet d’une pantomime propre, question de « meubler » le numéro (comme on l’a vu dans d’autres « acts » avec des textes trop longs et parfois superflus ou -surtout en magie scène- avec des jongleries et autres pas de danse quelque peu « plaqués » entre deux effets proprement magiques). Mais non, Piero VENESIA accélère le mouvement pour avaler toutes ses aiguilles (avoir toutes les aiguilles préalablement piquées dans ses revers participe de la clarté de l’effet) ; et de là, il amorce son crescendo, à la fois en variant taille et nature des objets avalés, mais aussi en accentuant le côté « tour de force »  des conditions dans lesquelles ces objets sont ingérés. Ainsi plutôt que d’avaler une à une des aiguilles, un petit faisceau de celles-ci sera placé dans un verre, mêlé à du vin, et le tout sera avalé d’un trait. Et, tant qu’à faire, pourquoi ne pas avaler au passage le bouchon de liège du carafon de vin. Repu, Piero s’allume une cigarette de fin de repas qu’il gobe avec son allumette. Restait la question du fil, blanc, bien visible depuis le début du numéro sur la machine à coudre : Piero s’en saisit, le rompt, et le convertit en fil dentaire d’après repas, avant de le manger aussi. S’ensuit la classique régurgitation un à un de tous les objets que le magicien retire dramatiquement de sa bouche. *** Autant qu’on puisse en juger Piero VENESIA emploie ici un « décalage temporel » (D.ORTIZ) : c’est-à-dire que la révélation de l’état final débute (avec les premières aiguilles qui apparaissent sur le fil extrait de la bouche -> relâchement du spectateur , la magie a opéré, plus la peine de chercher le "truc") alors que la méthode pour produire l’effet n’est pas terminée. Malheureusement pour Piero VENESIA vendredi dernier le jury l’a sans doute épinglé à cet instant précis, faute à un mouvement curieusement chorégraphié qui attire trop l’attention sur lui et ne fournit pas la couverture suffisante à la dernière manœuvre nécessaire pour le final. Je viens de réaliser qu’une version de ce numéro était en ligne et ce moment clef y fait d’ailleurs l’objet d’un plan de coupe opportun : https://www.youtube.com/watch?v=xL2eSiXNZaM&ab_channel=PieroVenesia Rien de plus suspect pour un magicien que de dérober à la vue des spectateurs ses mains, qu’elles farfouillent trop longuement dans ses poches, sous la table ou dans son dos. Piero VENESIA offre ici une intéressante solution à deux niveaux : ·         Par sa pose initiale, celle d’un groom au garde-à-vous, d’un valet de pied, Piero VENESIA fixe l’image d’une posture archétypale, et si plus tard il l’adopte à nouveau, une main derrière son dos, cela nous parait tout naturel. ·          De plus placer une main derrière son dos est ici davantage perçu comme signe de franchise - pour exposer à la vue de tous le plus possible l’objet avalé ou régurgité.
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