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Amélie Nothomb, l’énigmatique romancière belge, nous revient avec son vingtième roman, cette fois-ci sous le signe de la magie. « Tuer le père » est le titre de cette nouvelle création pour la rentrée littéraire. Fidèle à son style, Nothomb nous entraîne à travers l’histoire d’un jeune garçon solitaire vivant au cœur du Nevada, parti sur les traces des magiciens de Las Vegas. Sortie en librairie le 18 août.

Joe est un jeune garçon paumé qui, pour combattre l’ennui d’une vie morose, emplie d’un quotidien déprimant avec une mère indigne, fait de la magie seul dans sa chambre. Plutôt doué, le gamin par la force des choses se voit contraint de quitter la maison familiale pour vivre seul à l’hôtel. Lors d’un de ses tours,  il se fait repérer par une sorte de dénicheur de talents qui lui propose de devenir l’élève du plus grand magicien de la région, habitant par chance dans la même ville. C’est ainsi que l’apprentissage de la magie mais aussi de la vie va se faire pour le jeune prodige, accueilli tel un fils par le célèbre magicien, en mal de descendance. L’histoire se poursuit avec le parcours de Joe, de la maison de son maitre Norman, à la découverte du LSD durant un séjour à Burning Man ; de son premier grand amour à son arrivée dans les casinos de Las Vegas en tant que croupier. Tout ca avec pour toile de fond les relations père-fils, maître-élève, et surtout avec pour thématique centrale le complexe d’Œdipe. La magie se pose ici à la fois comme héritage, ou comme fardeau mais surtout comme don.

« Les enfants que ne reconnait pas leur père en souffrent. Mais il existe une souffrance plus grande : celle d’un père que son enfant ne reconnaît pas. »(p.150)

Malheureusement, malgré l’originalité de l’histoire, la magie n’opère pas vraiment. Le lecteur ne ressent aucune empathie pour les personnages qui s’avèrent tous être des individus creux dont on a l’impression qu’un seul trait de caractère les définit. Même le jeune Joe nous laisse indifférent, comme un magicien dont on n’aurait pas compris l’intérêt du tour de magie. Le dernier tour de passe-passe qui clôt l’histoire laisse perplexe. Seul le style d’Amélie Nothomb permet au livre de se laisser lire. Un roman de plage ou de gare, qui comme l’été est éphémère et ne restera pas dans les annales. Vous passerez un bon et court moment de lecture, mais ce récit ne vous laissera pas un souvenir mémorable. Un tour de magie pas vraiment convaincant finalement.

Amélie Nothomb, « Tuer le père », Albin Michel, 150p., 16 euros, sorti en librairie le 18 août 2011.

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Membres les + Actifs

Publié le

Je trouve ça plutôt encourageant de voir qu'Amélie (je l'appelle Amélie, parce que je ne la connais pas du tout), une artiste plutôt tendance, laisse sa plume trainer dans les "bas fonds ringards" de la magie.

Il sera peut être bientôt ringard de penser que la magie est ringarde ou d'imaginer que les spectateurs pensent que la magie est ringarde.

Vive les Belges !!!

Par contre dommage que le roman ne soit visiblement pas à la hauteur des autres... Il est vraiment foiré ? Je vais le lire quand même

www.philippeday.com

Antoine de Saint-Exupéry : "Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité, et surtout pense à refaire le plein de l'avion"

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Lorsque l’on sait qu’Amélie (je l'appelle aussi Amélie, parce que je ne la connais pas mieux que Phil-Day), lorsque l’on sait qu’elle s’inspire toujours de l’air du temps .. je m’interroge … … qui a lu ? Nos journalistes pourraient-ils projeter, concocter un cht’i interview avec elle ?

JaB

~~

J'avance..

  • 2 weeks plus tard...
Publié le
Le roman commence lors de la soirée des 10 ans de l'Illegal, Amélie Nothomb y était... Quelqu'un était au courant ? Otto ?

Je n'etais pas au courant, mais je viens d'acheter son livre, suis à la page 50.

Ce n'est pas Tom Verdier qui l'a emmené ? Pourquoi est elle venue incognito ?

Mystère !

otto

www.ottowessely.fr

Publié le

lu ! J'ai mis 2 h et demi ce qui prouve que Amélie sait captiver ses lecteurs. L'histoire est triste, je suis désolé pour Norman, et Joe est devenu un salaud comme sa mère. Sniff !

Et l'histoire se termine au IMC.... hahahaha !

otto

www.ottowessely.fr

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    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
    • En effet, très sympa. Une idée simple mais très bien executée. D'où aussi l'importance d'avoir un bon public / assistants : cela renforce terriblement son numéro en créant de chouettes interactions.
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