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Publié le (modifié)

Comme l'hypnose est a la mode chez les magiciens j'ai pensé qu'il était utile d'ouvrir un post a ce sujet.

Il faut savoir qu'il existe plusieurs style d’hypnose comme :

- L’hypnose directe formelle dite classique qui est très directive et va facilement créer des résistances chez le sujet lors de l’induction car le sujet sait ce qu’on attend de lui. Exemple : « Au chiffre 3 tes yeux vont se fermer ! »

- L’hypnose indirecte formelle dite moderne englobant l’ericksonienne qui est souvent mal comprise et de ce fait est plus longue pour induire l’état modifié. Le sujet sait qu’il va se passer quelque chose mais ne sais pas quoi et quand. L’avantage c’est qu’elle contourne toutes les résistances.

- L’hypnose directe camouflée comme la PNL est une façon d’induire une transe et un changement en laissant le sujet éveillé tout en faisant prendre conscience au sujet qu’il y aura ce changement.

- L’hypnose indirecte camouflée dite "Covert Hypnosis", "Black ops Hypnosis", "Underground Hypnosis"… Sont des techniques reprenant tous les autres styles d’hypnoses plus d’autres techniques. Le sujet reste éveillé et ne sait même pas qu’il est en train de se passer quelque chose et ne le saura jamais.

Franchement je ne sais pas dans quelle catégorie je mettrais les techniques d’hypnose instantanées car elles peuvent être directes ou indirectes, camouflées ou formelles. On retrouve bien sur ces techniques entre autres dans l’hypnose indirecte camouflée.

Tous les styles ont une structure précise et demandent beaucoup de pratique tel un art martial.

Il est en effet possible de faire quelques effets hypnotiques en apprenant des textes déjà construits qui auront un pourcentage non satisfaisant de réussite.

Le fait de comprendre et d'assimiler les structures permet de s'adapter aux sujets et de pouvoir induire l'hypnose correctement et rapidement et d'avoir plus de 90 % de réussite.

Avez vous des questions ?

Modifié par Raymi Phenix

Raymi Phénix (Mentaliste / Formateur / Thérapeute / Coach)

http://www.raymiphenix.com

http://www.phenixinstitut.com

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Publié le

Tiens, un sujet intéressant !

Un bon début pour un sujet qui reste "mystérieux" même chez bons nombre de magiciens.

A l'avenir, je profiterai plus de l'instant présent que par le passé.

Publié le

Ayant cottoyé un peu le sujet au cours de mes études, je me souviens d'une prof qui nous disait : "l'hypnose est un état de conscience modifiée, ou état de conscience élargie. Lorsque des personnes font des choses sous hypnose, c'est uniquement parce qu'ils seraient aussi prêts à le faire en temps normal". Et du coup je me posais la question par rapport à ce que tu décrit comme l'hypnose indirecte camouflée : penses-tu qu'il faut vraiment "pousser" les gens loin ?

La vitesse de la lumière étant supérieure à la vitesse du son, bien des gens paraissent brillants jusqu'au moment où ils ouvrent la bouche.

Publié le

Voici un post TRES intéressant, et en plus par quelqu'un qui connaît bien le sujet.

Une petite question, si on arrive à mettre une personne en état d'hypnose et que l'on ne la "réveille" pas (même si le terme n'est pas approprié...) quels sont les risques, est ce qu'elle va d'elle même retrouver un état de conscience normal au bout d'un certain temps ?

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le

Bonsoir ! Merci pour ce post !

Je me penche "théoriquement" sur l'hypnose depuis quelques mois. Suite à la lecture de livres, j'ai expérimenté (?) sur des amis, avec une induction plutôt discrète :) J'ai compris que la pratique entraîne la réussite, que les réussites entraînent les réussites...

Je travaille avec les textes de Sébastien CAMPANA du livre HYPNOSE, PNL et Magie.Que pensez vous de bases de mes débuts ? Avez vous d'autre références à nous proposer ?

Faites vous des représentation ? (Spectacle, expériences collectives, je ne sais pas quel est le terme exzcte ... :) )

OSEApprendre Objectif, Système, Expérimente 🧠🎈🌈

Publié le

J'ai moi aussi commencé à travailler la théorie avec les ouvrages de Campana puis avec ceux de Anthony Jacquin (Reality is plastic et the Mandchurian approach).

Il est clair que le boulot de Jacquin est super intéressant.

Selon lui si on "réveille" mal quelqu'un, la personne finira par se réveiller seule mais cela risque de causer des problèmes à la personne : maux de têtes, désorientation, nausée, irritation voire état de colère etc...

La responsabilité de l'hypnotiseur est de bien réveiller son sujet.

Le probleme de l'hypnose c'est qu'on a beau avoir toute la théorie, rien ne vaut la pratique. L'approche de Jacquin dans un cadre hypnose/magie propose de faire ce qu'il appelle le "set piece" soit des exercices de concentration et de relaxation qui permettent de détecter les potentiels sujets et de préparer les inductions avec des effets automatiques et qui sont aussi divertissants. En gros, ça marche...tant mieux, tu peux aller plus loin. ça marche pas....tant pis, les gens se seront amusés avec ces exercices et tu passes à autre choses. Autrement dit, ça permet de tester sa progression sans ruiner ta relation avec tes spectateurs testés.

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  • Messages

    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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