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Publié le
Le 03/03/2011 à 17:15, Francis TABARY a dit :

Devant faire une thèse sur les miroirs, je recherche toutes idées, anecdotes, effets, jeux de mots, curiosités, réflexions (physique ou pensée), livres intéressants sur LE (ou les) thèmes du MIROIR...

Merci d'avance pour votre collaboration sérieuse ou même délirante...

Lâchez vous......j'accepte tout....

Un peu de vocabulaire alors.

Écriture spéculaire

Citation

L'écriture spéculaire, appelée plus communément « écriture en miroir », dont l'étymologie révèle « regarde, reproduction fidèle, image », est une forme d'écriture où les mots de la langue du transcripteur s'écrivent dans l'ordre inverse du mode de lecture normal associé à une inversion graphique latérale des lettres. Comme son nom l'indique, elle donne l'impression que les phrases transcrites sont reflétées par un miroir.

Source et suite de l'article ici :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Écriture_spéculaire

(Pas de jeu de mot avec spéculoos svp, c'est déjà fait dans VM, cliquez  : spéculaire.)

* * *

Ambigramme franco-anglais par réflexion miroir (et non par retournement de 180° comme c'est le cas dans Le Traducteur Magique de Julien David) :

440px-Ambigramme_Lapin_Rabbit.png

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  • 3 months plus tard...
Publié le
Le 25/04/2011 à 17:13, Christian GIRARD a dit :

Bon, j’ai trouvé ce fameux "moment"… :D

Ce qui suit figurait dans le site NeoMagie, les textes datent de juillet 2002.

Question de Paul Maz :

 

Réponse de Christian Girard :

« Bonjour Paul

Je ne te propose pas de tour de magie proprement dit mais deux thèmes de

réflexion (sans jeu de mots) sur le verre en tant que matériau. Ces deux

idées me semblent novatrices en tant que sujet et je les trouve, chacune

sur un plan différent, bouleversantes car il s'agit de notions qui sortent

des sentiers battus.

1/ Premier thème :

Contrairement à ce qui semble évident et établi, à savoir que le verre tel

qu'on a l'habitude de l'appréhender au quotidien est un matériau solide, il

semblerait (cette information a d'ailleurs été relayée dans plusieurs

revues scientifiques de pointe) que le verre serait en fait un matériau

liquide mais dont la viscosité serait extrême, c'est à dire qu'il coule, certes,

mais si lentement que cela n'est pas perceptible à l'échelle humaine . On a

pu vérifier cet état de fait en mesurant les variations de courbure des

coupoles en verre à l'intérieur des cathédrales. Plusieurs siècles se sont

"écoulés" laissant pareillement au verre le temps de s'écouler lui aussi ;

on a donc pu observer que ces coupoles se comportent semblablement à ce

que ferait de l'eau, à savoir : on assiste à la formation d'une véritable

goutte de verre mais qui se forme sur une échelle de taille et de temps

différente, comme si la goutte se formait au ralenti.

2/ Deuxième thème :

Le verre lent (toujours sans jeu de mots).

Bob Shaw est un écrivain de science-fiction quasiment inconnu et, au dire

de Gérard Klein (un spécialiste du genre et lui-même écrivain de talent), il

est connu comme " l’auteur d'une seule nouvelle ". Celle-ci (Lumière des

jours enfuis) a d'ailleurs été intégrée comme l'une des parties d'un

roman entier dont le thème est le développement de l'idée de base fort

riche de cette nouvelle. Le livre porte le titre de Les Yeux du temps et

constitue un ouvrage pratiquement inclassable au regard des canons du genre.

Je vais résumer de mémoire certains éléments de cet ouvrage. À la suite

de plusieurs accidents de voiture incompréhensibles, on s'aperçoit qu’un verre particulier constituant les pare-brise de certains véhicules a la propriété de laisser passer la lumière

avec un léger effet retard (ce qui, quand on conduit à vive allure peut

générer , comment dire ... de sérieux problèmes ! ). Cette propriété est

scientifiquement étudiée et le matériau développé à une échelle plus

industrielle : on obtient alors des verres qui laissent passer la lumière

avec un effet retard de plusieurs années. Cela implique tout un champ

d'applications phénoménal ainsi que certaines conséquences inattendues.

Il est possible par exemple d'équiper sa maison avec des fenêtres dont les

carreaux sont restés exposés pendant plusieurs années devant un magnifique

paysage de montagnes (ou devant un lac, ou une mer, ou une déchetterie c'est

selon les goûts...). Ainsi, lorsque vous regardez de chez vous par la

fenêtre, ce n'est pas le paysage urbain s'y trouvant réellement que vous

admirez mais bien une merveilleuse scène de la nature grandiose. Notons que

les verres sont mesurés en années-lumière d'épaisseur, correspondant au

nombre d'années qu'il faut aux photons pour traverser la plaque. Ainsi, une

plaque de verre de 5 années-lumière d'épaisseur vous permet d'observer

pendant cinq ans le paysage devant lequel cette plaque a été exposée (à

condition qu'elle soit restée cinq ans au même endroit bien sûr, mais si la

plaque a été installée d'une année sur l'autre en cinq endroits différents,

vous pourrez admirer ces cinq lieux de votre appartement, un nouveau

paysage prenant la place du précédent chaque année). Au bout de cinq ans,

vous apercevrez alors l'image de ce qu'il y a vraiment devant votre fenêtre, mais toujours avec le même décalage temporel, c'est à dire que vous verrez

votre rue telle qu'elle était cinq ans auparavant et… vous saurez alors

qu'il est temps de changer de fenêtres.

Le thème de la nouvelle est celui d'un couple en conflit qui se rend chez

un fermier (un "éleveur" de verre : il faut bien que des gens surveillent

les plaques disposées çà et là devant les paysages). Le fermier les accueille au pas de sa porte et s'entretient avec le couple. Par la fenêtre, on

peut voir sa femme qui tient un bébé dans ses bras dans un intérieur coquet. De temps en temps, le fermier jette un œil sur sa femme et l'on sent une

grande émotion dans son regard. Alors que la transaction pour la vente

d'un verre lent est effectuée, le couple aperçoit dans l'entrebâillement de

la porte une réalité bien différente de ce qu'il avait pu imaginer :

l'intérieur de la maison est un vrai dépotoir. La femme et le bébé sont en

effet morts depuis plusieurs années, lors d’un accident, et le fermier vit seul,

observant tristement ces souvenirs d'une vie passée. Ainsi, les verres

fonctionnent dans les deux sens, on peut donc observer quelques

années plus tard ce qui s'est passé à l'intérieur d'une maison équipée de ce

type de fenêtres.

Cette autre particularité, qui est une forme de mémoire des événements,

est le sujet d'un autre thème du livre. Un homme, accusé de meurtre, a été

condamné à la peine de mort. La sanction a été exécutée. Quelques années

plus tard, on va pouvoir assister à la scène du meurtre puisque le lieu

était équipé d'une fenêtre en verre lent. L'événement est très médiatisé car

en plus de ce que l'on va pouvoir observer un meurtre réel en différé se pose un problème d’un autre ordre : y a-t-il eu erreur judiciaire ou pas ? Le suspense est immense car jamais preuve

n'aura été plus limpide que celle que va fournir aux yeux de tous les images

qui vont nous parvenir à travers ce verre lent ...

Précisons enfin ce détail technique : au moment de sa construction, le

verre lent est complètement opaque, les premiers photons n'apparaissant de

chaque côté du verre qu'au bout de leur long périple de plusieurs

années-lumière à travers la plaque. D'où un paradoxe, car si la lumière

traverse la plaque, cela veut dire que le verre est transparent. On a là

un magnifique objet virtuel qui peut être tout à la fois qualifié d'opaque

et de transparent sans que cela soit vraiment contradictoire.

La vitesse de la lumière n'étant pas instantanée, on peut d'ailleurs

transposer cet apparent paradoxe au verre standard, mais le quotidien nous

permet rarement d'observer du verre standard opaque !... (je ne parle pas

des verres polarisés qui ne sont pas à proprement parler des verres

standard).

J'espère que tout ceci aidera à stimuler ton imagination. Au regard de ce

que tu demandais sur " les propriétés réelles ou supposées du verre pour

résoudre une énigme ", je pense que tu auras là un thème tout à fait idoine.

Christian Girard »

À la suite de mon intervention, un internaute pertinent, Hey K, me répondit :

 

Christian Girard :

« Merci pour ces précisions. Le verre est donc un solide à viscosité infinie... mais qui s'écoule quand même. mdr

C.G. »

 

***

Christian Girard :

J’ai trouvé il y a quelques jours Le Reflet des jours passés qui est une courte adaptation en bande dessinée de la nouvelle de Bob Shaw citée plus haut. La version française parue en 1980 chez Arédit se trouve dans l’album Hulk sème le chaos, collection Artima Color Marvel Géant, page 21 (la version originale américaine chez Marvel Comics Group datant elle de 1978). À noter : si le scénariste Tony Isabella et les dessinateurs Gene Colan et Mike Esposito sont bien mentionnés, l’auteur de la nouvelle originale, lui, ne l’est absolument pas !!!

Extrait :

http://img194.imageshack.us/img194/7315/verrelentrecadr.jpg

C.G. 2002 (année palindromique ;) )

***

Voilà Francis, je pense qu'il y a d'assez stimulantes connexions entre le thème du verre et celui du miroir pour que mon intervention trouve sa place dans ton sujet.

Amitié

Christian

Un exemple de viscosité extrême : 

Publié le

Très intéressant ce sujet. Est ce que@Francis TABARY a terminé cette thèse et dans l'affirmative est elle consultable? Merci. 

Une contribution de Martin Gardner, peut être a t'elle été proposée ici. Assez unique en son genre:

 

 

IMG_20221125_094249.jpg

  • 1 année plus tard...
  • 3 months plus tard...
Publié le
Le 21/01/2024 à 21:45, bob (Patrice) a dit :

Bob

whaaaa, ça ferait une très bonne grande illusion! Pour autant que tout le public soit dans le bon angle.

Citation

Mais par dessus tout j'aurai aimé devenir magicien. C'était la tendance la plus profonde, le penchant le plus intime de ma nature ; je ressentais une certaine insatisfaction devant ce qu'il était convenu d'appeler la réalité, qui me semblait être le produit d'une stupide convention établie par les adultes.

Enfance d'un magicien de Hermann Hesse

  • 1 année plus tard...
Publié le

« d’Alicja Kwade a réalisé une installation publique permanente intitulée « Absorption », à San Francisco (1ère œuvre publique permanente de l’artiste aux États‑Unis), installée sur Avery Lane, à l’adresse 488 Folsom Street, dans le quartier de Transbay / SoMa » :

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  • 1 month plus tard...
  • 2 weeks plus tard...

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    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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