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Publié le

Hello, une interrogation toute bête mais à laquelle j'aimerais avoir une réponse.

Savez pourquoi quand on expose 4 objets identiques (carte, dé, pièce peu importe) devant un spectateur, celui-ci (homme femme vieux jeune peu importe) dans 90% des cas va choisir celui situé en troisième position en partant de la gauche?

Ceci est d'autant plus étonnant que cela marche quelle que soit la position du spectateur par rapport à ces objets.

Curieux non?

Si vous avez l'esquisse d'une explication,...

S'lut.

Vaut mieux être belle et rebelle

que moche et remoche

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Membres les + Actifs

Publié le

Si on élimine les extrémités "parce qu'elles semblent" évidentes (ou que l'inconscient les écarte), il ne reste que les deux objets au centre... après, savoir si c'est le troisième en partant de la gauche ou de la droite...tout est relatif... ;)

(se poser la question avec une rangée de 5 ou 1000 objets permet de saisir cette différence)

Bon, tu as demandé une esquisse hein... ;) d'autres donneront des explications plus complètes...

Publié le

Personnellement, j'aurai tendance à penser qu'un droitier prendra plus facilement la 3ème carte en partant de la gauche alors qu'un gaucher prendra lui la deuxième ..... Mais je ne pense pas que ce soit là la véritable explication puisqu'il doit y avoir plus de 10% de gauchers dans la population....

NIRAG

www.nirag.fr

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Publié le

Je ne sais pas si le fait d'être droitier ou gaucher joue car l'objet est choisi que le spectateur soit à côté du magicien ou en face de lui.Donc le choix n'est pas relatif à une position et donc a priori pas lié au fait d'être droitier ou gaucher.

Je suis assez d'accord pour l'élimination "inconsciente" des extrémités. Reste 2 cartes dont l'une est presque systématiquement éliminée. Mystère.

Quoi qu'il en soit, cela est fort pratique pour éviter les choix à l'équivoque.

Vaut mieux être belle et rebelle

que moche et remoche

Invité lancelot
Publié le

Réflexion : que l'on soit droitier ou gaucher, on est habitué à lire depuis l'enfance de gauche à droite... cela joue peut être.

Publié le (modifié)

Je suis d'accord également pour l'élimination des extrémités car elles seraient soit-disant trop "évidentes" (pour le spectateur). Pour la petite anecdote, j'ai fait un tour de "detecteur de mensonge" le week-end dernier :

Le spectateur choisit une carte dans le jeu, puis en sort 7 autres au hasard. Il doit nommer une a une les 7 cartes, sauf que, lorsqu'il le souhaite, il "ment" et ne nomme pas la carte qu'il voit, mais sa carte choisie et moi je dois l'arreter lorsqu'il ment (la carte est f***ée)

A chaque fois que j'ai fait ce tour, les gens ont mentis sur la 3eme carte !!

La spectactrice de ce WE m'a dit à la fin du tour "Je suis sûre que les gens mentent toujours sur la 3eme carte et je sais pourquoi"

Son raisonnement était : On ne ment pas sur la 1ere , sinon c'est trop évident, à la deuxième on se prépare à mentir, et à la troisieme on ment car si on attend trop, on rigole, on hésite ou on se précipite...

Ce n'est pas tout a fait le meme cas de figure soulevé ici car je ne pense pas que les spectateurs réfléchissent tant avant de prendre un objet.

Modifié par Bobby
Publié le

De la même manière, je pense (mais c'est possible que je me trompe car je n'ai pas fait de "statistiques" là dessus) que si on rajoute une cinquième carte, cela ne change pas le problème et que la grande majorité des personnes choisiront alors la 2ème et le 4ème, les 1ère et 5ème n'étant pas choisies pour les raisons que l'on a déjà expliquées et la 3ème n'étant pas choisie non plus car également trop "évidente" puisque celle du milieu ....

NIRAG

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Publié le

Tu as tout à fait raison, le premier nombre impair qui m'est passé en tête n'était pas assez pertinent pour mon propos mais l'est parfaitement pour le tien (et nous ne sommes pas en contradiction)

Ce que je voulais dire par là, et tu l'as très bien souligné (tu as raison pour l'exemple impair, je pense que le milieu sera écarté au même titre que les extrémités, sauf par le spectateur qui désigne toujours la première du ruban quand tu lui demandes de prendre une carte...) c'est que le nombre 4 a une particularité et cela a son impotance dans la question.

Pour 5, une autre particularité et nous revenons ainsi à 2 cartes...

L'exemple d'un nombre pair ou du 7 (désormais ;) ) permettait de souligner cette particularité... ;)

Publié le

Il y a une très belle étude sur ce sujet dans un bouquin assez difficile à trouver: Les Carnets de Jerry Jee de (feu) Gérard de Bodt, prestidigitateur belge, ex-membre du Cercle Belge d'Illusionnisme (CBI).

La bibliothèque du CBI devrait encore avoir un exemplaire de cet ouvrage.

L'article s'intitule: Les probabilités en matière de choix forcé d'une carte se trouvant parmi d'autres sur la table.

Publié le

Pavel mentionne et utilise ce fait dans sa routine "ring rapport" (DVD Pavel Vol.3) pour mettre en position 2 ou 3, les meilleurs objets pour la chute de cette routine.

Il explique aussi que quand on refait l'effet, cette fois les gens auront tendance, s'ils ont choisi préalablement la position 2 ou 3, à cette fois presque systématiquement choisir les places 1 ou 4.

Dès lors quand il répète l'effet de cette routine il change et place ses 2 meilleurs objets à ces places ci.

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    • Qu’est-ce que The Age of Disclosure, le documentaire qui dévoile des secrets sur les ovnis ? Dan Farah souhaite révéler au grand public des dissimulations vieilles de 80 ans. C’est une question qu’on s’est tous posée au moins une fois : sommes-nous seuls dans l’univers ? Si Dan Farah tente de convaincre dans son documentaire The Age of Disclosure (l’âge de la divulgation) que les ovnis sont bien à prendre au sérieux, il souhaite avant tout éveiller les consciences sur les différentes dissimulations mises en place par le gouvernement des États-Unis.  https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Qu-est-ce-que-The-Age-of-Disclosure-le-documentaire-qui-devoile-des-secrets-sur-les-ovnis-
    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
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